“J’aime bien quand t’es possessif”
« T’aime plus que bien. »

Un sourire en coin, l’air sûr de toi sur le visage. Tu sais ce que tu avances parce que tu es pareil. Tu continues avec bien des belles paroles à son égards parce que tu veux vraiment lui offrir tout et plus encore. Ça prend en compte toutes tes conneries aussi que tu veux lui donner même si elle les veut pas. She wants. Parce que vous êtes bêtes comme ca. You spelt best wrong. Elle se serre encore plus fort contre toi. Ses bras. Ses cuisses. Harder. Parce que tu aimes beaucoup trop cette sensation. “Je prends tous mes rôles très au sérieux.” Tu la regardes te demandant vraiment si t’es toujours pas dans un très long rêve. Comment est-ce qu’elle est tienne? Elle qui est en train de lécher les gouttes de ton visage. Damn girl. Car ça te fait des choses ça.

“Il paraît.” Tu sens un éventuel double sens que tu ressens également. Elle te fait sourire avec ses airs. Et tu la fais rire avec tes justifications. Vous êtes bien trop adorable là tous les deux. Tu arrives bien à oublier autrui s’il y en a. Tu sais pas. T’es dans ta bulle. Elle a réussi à te déconnecter du reste qui te met si mal. Tu n’es plus pressé à quitter cette piscine. Elle se marre tellement que c’est sur ses dents que t’es lèvres se posent mais t’as aucun problème avec ça. Tu l’as déjà embrassé partout et de toutes les façons. Tu aimes tout les recoins de son corps.

“Being bossy and possessive I see. It does things to a girl.” Tu vas mordre sa lèvre inférieure alors qu’elle recule son visage. Tu mords un poil fort comme pour la réprimander mais c’est bien vrai ce qu’elle a dit. Does things to me too. “Je suis sûre que t’entendre parler de la différence entre l’eau salée et l’eau javelisée pour le bien être des fringues me rendrait encore plus dingue.” Elle se fou de ta gueule et en plus en l’entendant tu remarques ta conneries dans tes mots. Y’a forcément plus de trucs chimiques dans l’eau de la piscine. Alors tu vas mordre sa joue un poil trop fort. Mais qui peut dire si c’est si fort que ça quand on sait combien vous êtes friand de ces choses là. T’es yeux qui vont sur sa poitrine. Ça te coupe dans ton élan de connerie éventuel qui serait sorti de tes lèvres. Tu la fais se redresser encore plus sur toi car il est bien trop facile de la soulever dans l’eau. Ses jambes qui sont à présent plus haut autour de toi. De cette manière sa poitrine se trouve en face de ton visage. Le sourire carnassier plus que ravi affiché sur ton visage vaut tous les mots du monde. Tu as bel et bien oublié que vous étiez dans un lieu public Jordan. Tu vas nicher ton visage dans son décolleté. Tu déposes une pluie de baisers sur sa peau. Tu soupires doucement d’aise en même temps car tu es au paradis. Vraiment. Tu regrettes pas d’être entré dans cette piscine. Tu te familiarises aussi avec le haut du maillot que tu vois de très près. Tes yeux qui remontent à ceux de Birdie un bref moment. « You’re so damn hot. Des mots que tu dis avec toute la sincérité du monde et plus encore même. Tu tends le cou pour qu’elle t’offre ses lèvres de nouveau. Kiss me. Vous avez tous les deux oublié le jacuzzi.

« T’aime plus que bien. » évidemment. Il n’y a pas de simple “bien” ou “juste correct” quand je parle. Quand je dis que j’aime bien, je dis que j’adore au point que ça me fasse vriller et que j’ai envie de me le faire maintenant et tout de suite. Je ne suis pas une fille de grandes exigeances mais je suis effectivement assez chanceuse d'avoir un partenaire qui me donne beaucoup sans que je n’ai rien à demander. Même si là, il ne me donne pas grand chose - outre son joli corps recouvert d’eau aux vêtements le collant agréablement pour que mes yeux et mes doigts y caressent les bosses et les flancs avec la plus grande des délicatesses. J’aime assez son apparence pour deux, j’arriverai peut-être à lui faire changer son esprit au bout d’un moment, qui sait ? Je n’ai pas besoin de forcer le trait quoiqu’il arrive ; il se trouve que je le trouve réellement beau, ce n’est pas juste une tentative pour flatter quelque chose en lui. Je n’aurai pas couché avec lui pendant de longs mois avant notre entité actuelle si je ne l’avais pas trouvé à mon goût. Je ne suis pas superficielle, je suis seulement sélective. Il faut bien faire le tri dans le choix qui s’offre à soi.

Et si mon corps a choisi Jordan, c’est le coeur qui a été pris au piège sans que je m’en rende compte. C’est poétique et c’est niais, c’est dégoulinant de bons sentiments et c’est une vraie histoire à l’eau de rose mais hey, j’en ai rien à faire. Certainement pas quand je suis en train de lécher son visage - nettoyer - et que oh qu’il joue au plus taquin, au plus con avec moi. J’aime bien me foutre de lui autant que l’inverse est vrai, nous ne sommes qu’un duo d’idiots mais c’est pour cela que ça fonctionne aussi bien. Aussi différents mais semblables, je m’épate de me rendre compte à quel point Jordan devient important - enfin, il l’est déjà mais son ascension sur moi grandit et ça pourrait presque m’agacer de me voir faiblir aussi rapidement. J’ai les yeux où se mélangent les étoiles et les coeurs, je suis une adolescente qui est toujours en pleine lune de miel avec son amoureux et ce sont autant d’étiquettes qui me font moins peur mais qui me réconfortent davantage. Savoir que j’ai des bras pour m’endormir le soir, que j’ai quelqu’un sous la main qui accepte que je l’embête à longueur de journée et de nuit, à Brisbane ou ailleurs, c’est réconfortant au possible.

Et quand ses mains me portent pour me lever contre lui, son visage gourmand happé par ma poitrine recouverte ce qu’il faut pour être décente, je me dis que les vrais ennuis arrivent. D’autant que Jordan semble se détendre toujours un peu plus, assez pour embrasser la peau dénudée de ma poitrine, à sa merci la plus totale alors que mes mains s’effilochent dans ses mèches blondes. Je le love gentiment contre moi, même s’il n’a pas besoin de mon aide pour ça, mais c’est l'intention qui compte. Il peut sûrement apprécier les soubresauts de mon cœur dans sa cage à chaque baiser, à chaque phalange déplacée sur ma peau parce que c’est exactement la sensation qu’il me fait. « You’re so damn hot. » i know mais là, ça vient de Jordan, c’est spontané, c’est sincère, c’est honnête. D’autant que son cou se casse pour m’offrir ses lippes, la demande de baiser imperceptible mais ô combien percutante. “Only for you, babe.” même si j’aime les regards que l’on jette sur ma silhouette, il n’y a que ceux de Jordan qui importent. Je caresse le dessous de son oeil avant de me pencher pour déposer ma bouche contre la sienne dans un doux baiser. J’essaie de tenir une certaine retenue mais Jordan rend ma volonté bien plus compliquée que je l’aurai cru. “You are playing a naughty game, Fisher. I didn’t expect that from you.” que je murmure avant de rajouter “I enjoy it very much.” dans un sourire avant que j’aille percer ses lippes de ma langue pour rencontrer la sienne ; une danse lascive qui met en péril absolument toute mon envie de rester correcte - parce qu’on reste dans un cinq étoiles et que même moi, je ne veux pas me faire jeter pour outrage à la pudeur. Mais merde que j’aimerai relever le défi sordide de faire l’amour dans leur foutue piscine si jolie et si richement décorée qui me donnerait presque l’impression d’être une princesse tirées des contes des mille et une nuits. Cependant, au lieu de l’exprimer à voix haute, je continue à picorer nos langues ensemble. A sillonner délicatement ses épaules, son crâne, ses cheveux, son front, sa nuque, ses omoplates de mes doigts. A soupirer lascivement, avec une pointe d’exagération, comme pour démontrer que j’ai envie de lui. Mais je lui laisse le choix ; ici ou en haut, qu’importe. Il n’y a que des nouveaux endroits à tester, de toute façon.

Elle réagit tellement à si peu. T’as juste ton visage, tes lèvres, sur sa poitrine. Ok c’est pas mal. Ok c’est le meilleur endroit de la planète. Ok ça te fait beaucoup trop kiffer de la sentir aussi sensible à ce que tu lui fais. Elle ne s’est toujours pas lassé et tu espères que ça n’arrivera jamais. T’es très loin de ce constat de ton côté. Surtout quand elle est sous tes yeux et que tu es frappé par la perfection de son corps - pour toi - comme si c’était la première fois qu’elle te le montrait. Comme si elle était sur ton canapé à ouvrir sa chemise parce que tu le lui as demandé pour rire avec son air de défi sur le visage. Tu ne seras jamais autant reconnaissant d’être des petits cons qui vont au bout de leurs conneries, parce que voilà ce que vous êtes devenus. Elle est la personne avec qui tu veux passer tout ton temps. Avec qui faire toutes les conneries en plus de faire l’amour à outrance… “Only for you babe.” Et quand elle ajoute les mots aux gestes, ça te fait vriller comme jamais. Tu te sens tellement aimé et désiré. How did I land you? Elle te donne ses lèvres que tu as demandé silencieusement. Elle ne fait pas la difficile à avoir. Tu l’en remercies intérieurement. Elle sait doser sa malice à la perfection.

“You are playing a naughty game, Fisher. I didn’t expect that from you.” Un sourire se forme sur tes lèvres alors qu’elle est toujours tout contre. Winning. “I enjoy it very much.” Ton sourire toujours large sur ton visage alors qu’elle vient s’immiscer de nouveau entre tes lèvres. Tu en fais de même… mais avec celles du bas. Surprise. Il t’est si simple de décaler le bas de son maillot sans pour autant qu’elle se décroche de toi. L’eau et son poids plus que plume qui sont tes plus grands alliés à ce moment précis pour cette intrusion sans préavis. « Did you expect that ? » Le sourire sur tes lèvres est toujours très large quand tu reprends de l'embrasser après tes quelques mots. I am winning… Tu es en train de jouer de ton instrument favoris… Une position très discrète à ton avis car tu n’as pas l’air d’avoir bouger d’un centimètre en apparences… Mais tu sens la chaleur de son intérieur que tu taquines de par plusieurs endroits en même temps. Ta main est grande, son intimité est un de tes terrains de jeu favoris en mode fourbe… « Only for you babe. » Damn ce que t'es fier de toi. Tes mots, tes gestes. Fier de la surprendre encore alors que tu ne pensais pas que ce soit possible. La liste des lieux où tu as glissé tes doigts entre ses cuisses commence à s’allonger pour votre plus grand plaisir…  

Le jeu est présent et si certains pourraient blamer notre manque d’immaturité, nous les envoyons chier sévèremment. Lui avec le sourire et moi avec un doigt d’honneur. Il n’y a pas de maturité à avoir quand la vie est un grand jeu à la base. Jordan est mon partenaire favori pour cela. Mes doigts continuent de jouer contre lui alors que nos lèvres s’embrassent amoureusement, avec délicatesse et ferveur, juste ce qu’il faut. Je ne devrai pas être surprise de la témérité de Jordan - peut-être que mon intérieur aime prétendre que mon compagnon est un véritable enfant de coeur, malgré ses tatouages et ses allures de bad boy. Je sais que Jordan est loin d’être méchant. Je ne l’ai pas vu une seule fois l’être, pour ma défense. Je l’ai vu protecteur, je l’ai vu soucieux, je l’ai vu tempêtueux, je l’ai vu abattu, je l’ai vu raisonnable. Mais méchant, mesquin ou tout autre adjectif dans ce sens, jamais. Il ne l’est pas, Jordan. Il est sûrement trop bon pour ce monde. Ce qui me désole largement.

Mais à cet instant précis, je compte lui montrer l’inverse. L’étendue de mon affection pour lui est sans limite et je sais très bien le montrer. Je picore ses lèvres de nouveau, étouffant ma malice contre les siennes, avant que… je sente ses doigts et que ça m’arrache un léger soupir de surprise. « Did you expect that ? » “You little cunning.” que je souffle, amusée par autant d’impétuosité de sa part. Clairement non mais je ne me plaindrai pas, je le jure. C’est une douce caresse qui me chatouille agréablement avant qu’elle ne devienne plus intense et que j’en ressens les vibrations jusqu’en moi. Je mords sa lèvre inférieure en guise de réponse à ses assauts fourbes. « Only for you babe. » le poil s’hérisse à l’entente des mots, combiné - surtout - à son geste délicat en moi qui me fait sourire et glousser comme une débutante. “You’re feeling pretty smart of yourself, aren’t you ?” il a la lueur maligne et fière dans les yeux ; il me prend au dépourvu - dans tous les sens du terme. Je mords ses lèvres de nouveau, je tire sur l’une d’elle, je caresse mon ongle contre la peau de son cou. Je soupire, je ressens, je me laisse prendre par la tension qui m’envahit - celle-là est agréable. “Are you gonna make love to me here ?” que je demande dans un chuchotement subtile contre son oreille, la mordant par la suite. Parce que c’est bien beau de mettre ses doigts en moi, mais je préférerai l’avoir entièrement - insatiable, vous avez dit ? Je dirai simplement que je ne suis qu’une femme amoureuse qui ne souhaite que s’unir avec son partenaire de la plus belle des façons. Et parce que Jordan est lui-même terriblement hot. Et j’apprécie de le voir prendre ses aises dans un tel environnement. Surtout si c’est pour voir mon visage et ma silhouette se tordre d’envie et de passion pour lui, rien que pour lui, toujours pour lui.

“You little cunning.” T’es tellement fier de toi, le sourire de ton visage ne s’en va pas une seule seconde. Tes doigts de son intimité non plus. Oh non. Tu comptes pas te défaire car la position est trop parfaite et le mouvement discret. Ca ne te fait pas peur que quelqu’un puisse entrer car ça passe intégralement inaperçu. Tu n’as plus ton visage dans ses seins ce qui en soit, est la chose la plus choquante à voir éventuellement. Même si t’es sûr que beaucoup ont déjà mis leur tête dans la poitrine d’autrui juste pour retrouver du réconfort. Elle mord ta lèvre et tu sais qu’elle est en train de te réprimander un peu plus après ses mots. Toujours ton grand sourire sur les lèvres car tu es un génie. “You’re feeling pretty smart of yourself, aren’t you ?” Et elle ne peut pas le louper nope. Ca te fait sourire encore plus si c’est possible. « Yeah… »  Ca te fait aller un peu plus vigoureusement dans les plus beaux tréfonds qui compose cette planète. Ce qu’elle fait sur ta peau est très agréable en plus de tout.

“Are you gonna make love to me here ?” Ah. Ca par contre, ça n’était pas dans tes plans nope. Pas à ce point là. Son tour à elle de te surprendre. Tu sens dans tes tripes qu’elle ne plaisante pas. Elle ne bluff pas. Birdie serait cap. Mais toi ? L’es-tu également ? Maybe… Elle va sentir ta réflexion car les mouvements de tes doigts en elle se sont interrompu brièvement. « It’s gonna be much less discreet… »  Vous n’avez pas encore passé une seule nuit ici. Tu n’as aucune idée si quelqu’un va arriver. Tu n’as aucune idée si vous pourriez camoufler ça rapidement. Tu n’as aucune idée si ça ruinerait votre séjour. Tu vas un peu plus fort en elle histoire de lui faire perdre la tête… « Your call… »  Tu vas mordre sa joue doucement avant d’aller embrasser ses lèvres. Si elle veut prendre le risque, t’es avec elle. Avec elle pour le meilleur et pour les pires conneries. Il serait préférable de s’adonner à ce genre de chose le dernier jour avant votre départ mais quand ce n’est pas spontané c’est beaucoup moins excitant…

Jordan joue et je suis plus que ravie d’être son jouet de prédilection. Ses doigts sont tellement caressants, ils font du bien, la pression de mes cuisses s’accentuant autour de sa forme au gré des vagues qui m’incombent. Délicieusement en moi sous ses assauts lubriques absolument décadents dans un tel lieu. Nous risquons gros si jamais quelqu'un apparaît ; la discrétion n'est pas le plus fort de mes attraits, quand bien même mes souffles chauds finissent par être happés dans les baisers qu'il me prodigue. Je n'hésite pas à mordre pour grogner ici et là, pour montrer à quel point je le ressens parfaitement. Jordan est fier de lui et je m'en félicite grandement de le voir aussi dégourdi. Une petite victoire dont il me fait profiter et savourer de la plus belle des manières alors que je ne suis que maniable et docile entre ses mains. Surtout quand il me maintient comme ça. La meilleure façon de me faire taire et de me rendre obéissante, vulnérable. Sans être pour autant un moment de faiblesse car ça me rappelle la force de ma tendresse pour lui et j'en ai le cœur qui gonfle si fort que je me sens si forte, si bien. « Yeah… » les gestes deviennent plus intenses et je tortures sans ménagement mes lèvres entre elles.

Mais je le surprends moi aussi par ma remarque, ma proposition, un pur i dare you vile et tentant. Je ne suis pas du genre à avoir ce genre de limites, c’est un fait. Mais je sens que Jordan reste déconcerté par ma question car ses gestes s’arrêtent un moment. Mes prunelles ne le quittent pas alors que je scrute chaque centimètre de son visage, mes dents mordillant ma lèvre inférieure, le souffle retenu le temps qu’il me réponde. Je ne sais pas s’il va oser, s’il va avoir le cran, si j’ai tâté là une certaine limite. Je suis curieuse. Je suis taquine. J’attends, aussi. « It’s gonna be much less discreet… » rien qu’à l’évocation de ce fait me crée une chaleur un peu plus forte dans les reins parce que “yeah, obviously” que ça ne le sera pas. Mais on peut l’être quand même. Ce qui se passe sous l’eau reste sous l’eau. Mais si quelqu’un arrive … ? Je m’en fiche. On improvisera. La notion du temps était abstraite mais je sais que nous ne sommes pas encore en fin de journée. Les gens sont occupés à visiter ou à manger, à cette heure-ci. I wanna eat them up. Je suis absolument soumise. A son charme. A ses attentions. Et… oh, ses doigts reprennent du cerveau et cette fois, je ne retiens pas le gémissement qui passe. De surprise et de plaisir. « Your call… » my call. “You know, you feel what my call is.” que je murmure entre deux râles, le cœur trépidant et les doigts qui enfoncent un peu plus leurs ongles dans la peau de ses épaules. J’ai terriblement chaud alors que je suis dans l’eau. J’ai les vagues dans les veines, les pulsions de désir dans les nerfs et je resserre toujours plus la pression de mes jambes autour de lui. “If you dare.” le pouvoir du défi n’est pas négligeable et je ne suis jamais la dernière à l’utiliser quand il le faut - ou pas, d’ailleurs. Une tentation comme une autre alors que Jordan met tout en œuvre pour me faire chavirer ; all's fair in love and war.

“yeah, obviously” Elle en est consciente. Est-ce qu’elle préfère l’amour du risque que les beaux murs que composent cet hôtel ? Car tu n’aurais pas envie de la priver de ce séjour ici même si la suite ne se déroulent pas aussi bien que prévu. Certaines conneries peuvent avoir des conséquences. Elle prend déjà carrément son pied de cette façon là mais la miss Cadburn veut plus encore. Toi tu la regardes perdre pied sans t’arrêter car quoi qu’il arrive, il ne vaut mieux pas perdre trop de temps. “You know, you feel what my call is.” Mais elle persiste. “If you dare.” Et signe. Ses mots. Ses ongles dans ta peau. Ses jambes serrées autour de toi. Tu frissonnes aisément. Le rush d’adrénaline de la suite hypothétique qui n’aide en rien. Yeah it helps. Ça aide parce que tu es hard. Prêt à assouvir sa demande totalement folle.

Le défi de Bird et toute cette situation qui te rappelle une nouvelle fois votre premier rapport sexuel ensemble. Celui là même où elle t’avait demandé si tu étais prêt à faire bad things. Tu avais gardé une réserve. Là tu ne gardes pas ton short ni ton boxer sur ta crampe… Tu te libères en léchant tes lèvres, regardant Birdie avec tout ton être qui relève son défi. Tu la baisses un poil histoire de trouver l’accès à son intimité. Un souffle file entre tes lèvres en même temps que tu te retrouves en elle. « Your time to shine… » Car il sera plus aisé si elle prend les devants du rythme. Tu vas mordre sa mâchoire avec envie alors que ton coeur palpite plus fort à présent. « My crazy lil slut. » Tu lèches doucement la peau de sa joue avant de la mordre de nouveau. Tes bras qui la tiennent bien contre toi, tes mains posées sur ses fesses car damn ton oiseau a un corps à te faire chavirer à tous les instants. Elle vient de le prouver une fois de plus. Toi, elle et votre faiblesse à tous les deux. Votre connerie aussi. Vous êtes infernaux.

Je n’ai pas besoin d’avoir fait de longues études pour comprendre que j’ai déjà Jordan dans la poche - et pas que. Une sournoiserie que j’assume pleinement parce que c’est pour le meilleur et qu’il faut bien pousser dans les retranchements pour connaître les limites. Va-t-il oser ou va-t-il être sage ? N’étant pas la seule à me laisser engloutir par la douceur du feu dans mes reins, je le sens très bien que notre manège commun ne le laisse pas indifférent. Les intentions sont honorables et pûrement bienveillantes ; je me soucie aussi de son bien-être. Jordan ne peut décemment pas rester dans une telle position, dans un tel inconfort. Alors si cela peut en plus m’être bénéfique - autrement dit bâtir cette tension en moi encore plus forte pour compléter ensuite cette séance de massage au spa - je ne suis pas du genre à cracher sur la soupe de mon voisin. Ni même dans la mienne car je me contente toujours de ce que j’ai - l’avantage d’avoir une imagination et un esprit aussi grands et envolés que les miens, les limites ne me sont pas connues.

Aussi, c’est clairement mon côté impétueux de la gryffondor en moi qui s’éveille quand je le mets au défi du danger - casse-cou, irresponsable, immature, flirtant avec le risque, i’m not even sorry. Je serais bien plus chagrinée si nous étions viré de l’Hôtel après cette séance mais il se trouve que je ne réfléchis pas plus loin que le bout de mon nez - ni plus loin que les doigts de Jordan qui m’ôtent toute capacité de réflexion cohérente. C’est ce qu’il y a d’excitant dans le danger, après tout, et je suis absolument foudroyée (rien qu’ça) de voir que Jordan ose. Parce qu’il en est en moi plus rapidement que je l’aurai cru, et je le vois dans son regard que j’ai appuyé là où il faut - non, pas sur sa partie intime, mais simplement dans son envie de jouer. « Your time to shine… » je me cramponne un peu plus à lui dans cette nouvelle position alors que je me penche légèrement en arrière pour coincer mon dos contre le mur délimitant la piscine, rapprochant Jordan de mes jambes et, oh, l’imprégnant en moi encore plus délicieusement. Je lâche un soupir d’aise, rejetant ma tête en arrière alors que mon compagnon mord ma mâchoire. « My crazy lil slut. » oh thanks the gods and the lords from above. Il mord de nouveau, il lèche toujours, il picore et je râle légèrement en bougeant mon bassin, mes doigts (mes ongles) contre ses omoplates, ma bouche fondant contre la sienne. C’est un mélange de fébrilité, d’impatience, d’envie, de désir et d’un amour inconsidéré alors que j’entends mon coeur taper jusqu’à mes tympans. “Tell me more.” do me more. Je trépigne contre lui, bougeant lascivement, déjà bien mise en bouche par le travail délicat de ses doigts. Il ne faudra pas attendre longtemps avant que je chavire totalement - mais j’aimerai entendre Jordan m’en dire plus sur la slut que je suis. Parce que damn que je suis assez tarée et folle pour adorer quand il fait ça. Playing dirty all the way. “Just like on the plane, make it quick but hard.” je torture son lobe avant de passer ma langue contre sa mâchoire en me dirigeant de nouveau vers ses lèvres. Je ne les embrasse pas mais ma langue, elle, va chercher la sienne en même temps que je continue à bouger. Il n’y a pas de demi-mesure à prendre ici ; nous ne pouvons pas faire durer ça sur la longueur. We’re fucking so good but I promise we will make love later.

Tu la sens comme elle s’accroche un peu plus à toi. Tu te demandes si elle ne va pas avoir mal aux jambes sous peu à force. Elle vous met dans une autre disposition, celle ci même qui fait que tu as tout le loisir de bouger en elle alors qu’elle n’a qu’à se coller au mur et profiter des vagues… dans tous les sens du terme. Mais elle donne quand même de sa personne, bougeant les hanches pour taquiner vos tréfonds respectifs. The best. Tu vas avoir des marques suites à ses ongles plantés en toi à de multiples reprises et tu vas adorer te souvenir de son côté sauvage pour quelques jours le temps que ça cicatrice. “Tell me more.” Et elle veut ta voix encore. “Just like on the plane, make it quick but hard.” Ah ça tu avais bien deviné. Elle aime t’entendre de n’importe quelle manière et elle te rend faible avec ses gestes sur ton oreille, ton visage, tes lèvres. Elle occupe ta langue de la sienne et elle a du déjà oublier que c’est de ce muscle là que tu as besoin pour lui en dire plus…

Elle a vraiment de la chance que tu aies une très bonne coordination car tu sais parler tout en allant et venant en elle à un rythme plutôt soutenu. Elle a peut être totalement oubliée où vous vous trouvez, mais pas toi. Tu comptes sur elle si quelqu’un arrive parce que tu es bien perdu dans vos embrassades et élans. « Doesn’t it feel like we’re fucking in the Prefect’s bathroom? » Que tu dis car non seulement c’est l’hôtel St Pancras et qu’il y a un gros lien à Harry Potter, mais aussi, tu trouves que cette piscine est si petite qu’elle est aussi grande que les baignoires dans la salle de bain des préfets. « Careful little bird… You gonna get detention if McGonagall comes around… » Tu souris à tes conneries mais damn, tu sens que ton oiseau va kiffer fortement. « Cos I’m not attending this school, you sneaked me in… » Tes lèvres qui vont reprendre les siennes. Faisant un break de ton ramassis de conneries dont tu es fier. « Nobody fucks you better than me… And you were craving for some... » Que tu lui dis alors que tu vas mordre sa joue de nouveau. Tu te fais tout ton film, tu lui assignes un rôle qui lui va comme un gant. Plus vrai que nature. Faut dire que tu le connais bien maintenant ton petit oiseau. Tu veux la manger tellement… Mais ça serait réellement a-bu-ser si tu la fais s’asseoir sur le bord pour la bouffer correctement. Alors tu te contentes de son visage encore et encore… Toi en elle, encore et encore… Tu vas ajouter une couche de sensations en glissant ta main au creux d’elle pour la torturer sous tous les fronts.

Je suis généreuse de nature et évidemment que je vais donner de ma personne. Je veux voir Jordan dans tous ses états aussi, je veux ressentir que je ne suis pas la seule à vouloir plus, plus loin, plus intensément. Le vouloir entier, complètement, totalement, c’est la raison même de mon envie soudain. Parce que je n’avais pas prévu d’être aussi téméraire ici. J’étais sage avant que mon partenaire décide de venir jouer en moi. Je n’ai rien demandé mais Jordan l’a quand même fait. De son plein gré et consentement. Alors n’est pas très étonnant le fait que je me retrouve à lui demander plus. Je juge que ce n’est pas un gros sacrifice pour lui. J’aurai même pu ne pas me soucier de lui et me contenter de ses doigts ; mais non. Jordan n’a pas été difficile à convaincre, preuve que je ne demande pas forcément la lune.

« Doesn’t it feel like we’re fucking in the Prefect’s bathroom? » je glousse légèrement en déviant mes caresses humides contre son cou alors que je vois l’image qu’il est en train de donner au lieu. Je souris contre lui, je soupire aussi à ses soubresauts parce que mon corps, lui, n’oublie pas ce qu’il est en train de me faire - comment le pourrait-il ? « Careful little bird… You gonna get detention if McGonagall comes around… » là, c’est un vrai rire qui se mélange à mes râles de plaisir, même si l’image de ma directrice de maison - oui, je prends ça très au sérieux - dans un moment pareil n’est pas forcément la plus fantasmante. « Cos I’m not attending this school, you sneaked me in… » et il m’embrasse avant que je ne proteste ; comment si c’est de ma faute. Mais son baiser me rend docile et me coupe, soufflant d’aise quand il se sépare de moi, poursuivant sa bouche parce que j’ai toujours besoin de plus. « Nobody fucks you better than me… And you were craving for some... » mais c’est qu’il ose affirmer des faits pareils.

“You sound so sure about that.” que je dis avec taquinerie. Avant que Jordan me prouve qu’il sait très bien jouer de moi en déviant sa main en bas. Je ne peux qu’être honnête en pensant que ça n’aurait pas pu fonctionner autant de temps s’il ne savait pas s’y prendre avec moi. Non pas que cette histoire n’est qu’une histoire de cul mais ça joue beaucoup. They own my heart and my ass. Tous les deux. Depuis cette fois où j’ai innocentement chanté du Britney. Ce qui me rappelle ce surnom que je ne lui pas ai attribué depuis longtemps. Je tenterai d’y penser plus tard alors que mes plaintes se multiplient et que je commence à voir les étoiles derrière les paupières. “Please… Jordan... If I take the risk of getting detention, at least give me something to remind me how much it was worth it.” j’embrasse abstraitement ses lèvres, je tire sur ses mèches, je racle mes ongles contre lui. “Fuck me good, baby.” je finis par chuchoter alors que mon cœur trépigne et mes reins s’embrasent, que j’aide à l’effort pour trouver mon salut. J’en ai besoin, je l’ai mérité après de longues minutes de torture. N’est-ce pas ?

Ton petit récit made in Hogwarts fait son effet. La voir rire au milieu de ses soupires. T’as l’impression de pouvoir lui faire goûter à à bien des émotions différentes en même temps. Tu continues ton manège avec tes mots et ton imagination. “You sound so sure about that.” Et elle ose te dire que maybe not. « At Hogwarts. You gotta let me be the best in my own story. » Que tu réfutes fortement en pinçant ses fesses plutôt fermement pour la punir de t’avoir briser ta belle narration. Tu te décides d’aller au cran au dessus pour qu’elle jouisse avant toi. Juste histoire de gagner cette manche. Car tout est une compétition silencieuse entre vous. Vous êtes bêtes comme ça. Le fait que tu ne sois pas dérangé de ne pas atteindre l’orgasme parfois doit la frustrer par mal. Mais la voir prendre son pied c’est suffisant pour toi monsieur je-suis-heureux-quand-elle-est-heureux.

“Please… Jordan... If I take the risk of getting detention, at least give me something to remind me how much it was worth it.” Voilà que non seulement elle te supplie, elle fait une requête mais en plus elle utilise ton histoire où tu n’es pas le héros d’après elle. Mais elle t’embrasse, elle te griffe, elle se mouve sur toi. “Fuck me good, baby.” Et damn elle te fait frétiller avec ces mots en plus. Tu donnes de toi entre ses jambes, par plusieurs front. Celui sous tes doigts qui est le plus exposé à ta dextérité et qui t’aide bien facilement à la faire atteindre t’extase en moins de deux. Et toi tu as totalement oublié où vous étiez de l’entendre à son paroxysme. Tu niches ton visage dans sa poitrine que tu dévoiles un poil, décalant le tissu du maillot afin de pouvoir les chérir de tes lèvres. Il ne te faut pas beaucoup plus de temps pour la rejoindre dans le pays des frissons et sensations. Tu vas déjà replacer le tissu correctement sur sa poitrine car ton subconscient lui se souvient bien que n'importe qui peut arriver n'importe quand... Et t'as assez profiter là.

« At Hogwarts. You gotta let me be the best in my own story. » oh il sort la voix rauque en plus de pincer mon arrière sans aucune délicatesse - et, well, si c’est là une punition quelconque, je serai prête à continuer sur cette idée parce que je suis fière de moi. Fière de réussir à le titiller, de le vexer, surtout là, surtout maintenant ; ça lui donne un objectif précis en tête, et c’est de me prouver que j’ai tort de remettre en doute ses paroles. Chose pour laquelle je suis douée. Emmerder mon monde est une activité à plein temps. Et que Jordan réagisse de la sorte, ça me prouve simplement que je suis cruellement douée. Ce qui me satisfait grandement. D’autant que ça se répercute joyeusement jusque dans mes reins et mes pieds se pressent contre ses fesses alors que sa vigueur n’est plus à prouver.

Jordan n’a pas à douter une minute, il n’y a qu’à me voir comme je peux être aussi garce que minaude entre ses mains. Je suis à la merci de son rythme, de ses assauts, de son désir le plus total. Ma confiance est totale, il ne me ferait rien qui puisse me nuire. C’est même complètement l’inverse. Mes mots suffisent à lui donner le feu vert final pour qu’il accélère le rythme, sous mes yeux qui roulent finalement dans leurs obitres alors que la tension est à son apogée. All that you got, skin to skin, oh my God, don't you stop, boy. L’air me trotte dans la tête mais je suis incapable de chantonner plus ; c’est la fièvre atteinte qui me fait chanter le plus discrètement que je peux car je n’oublie pas trop que nous sommes dans un lieu public. Jordan s’attaque gentiment à ma poitrine alors qu’elle tente de reprendre son souffle. Mes jambes manquent de force, happées par la sensation de détente entière qui m’envahit. Je me raccroche à lui de mes doigts pour caresser sa nuque et embrasser sa joue alors que Jordan me rejoint. Son râle dans mon oreille me fait quelque chose alors que les derniers soubresauts le perdent contre moi. Je souris légèrement en caressant nos nez ensemble, le laissant reprendre son souffle. “Somethin' 'bout you makes me feel like a dangerous woman.” je tente de distraire mes pensées du mieux que je peux pour ne pas repartir à son assaut ; il me faut des forces pour finir la journée, après tout. “We are the best in our story.” que je murmure doucement avant d’attraper ses lèvres pour un baiser délicat. C’est déjà beaucoup, ça, non ?

Tu ne te rends jamais vraiment compte des bruits que tu sors lorsque tu es dans la zone. Et c’est son nez qu’elle colle au tient après les frissons qui t’ont englouti. Elle a un doux sourire aux lèvres. La bête a fait place à l’agneau ? “Somethin' 'bout you makes me feel like a dangerous woman.” Un large sourire sur tes lèvres de l’entendre. Ses mots qui te confirme que nope. Sa bête n’est jamais loin même sous ses airs les plus sainte ni touche… Tu aimes tellement l’entendre chantonner. Encore plus quand c’est une chanson que tu aimes et des mots qui te font ressentir la force que vous pouvez avoir tous les deux ensemble. T’es heureux de savoir qu’elle se sente si puissante avec toi. “We are the best in our story.” Voilà qu’elle revient sur ce détail qui t’a plus que piqué. Elle vient t’embrasser légèrement. Tu la laisses faire, prendre son temps car c’est plus qu’agréable.

« Nice save but it’s cool. You’re keeping it real. » Even tho I didn’t ask for it. Car ça pique toujours un peu. Elle a bien sûr plus d’expérience que toi avec les personnes du sexe opposés. Tu déposes un baiser sur ses lèvres pour l’empêcher de répondre. « I wish I could fire back saying you’re not my best sex… » Tu vas mordre sa mâchoire légèrement après cette phrase qui est un beau compliment. Tu sais qu’elle va apprécier. Tu sais que tu aurais pu prétendre l’inverse aussi mais t’es de ceux qui sont parfois trop honnête. Qui font mal juste avec la vérité, mais là, ça va lui faire du bien. Tu le sais. Tu lui donnes tout. « But you are. » C’est à ce même moment qu’un gros son se fait entendre contre la fenêtre qui vu la gueule de la fenêtre ne peut pas s’ouvrir mais… Y’a beaucoup de vent dehors et ce volatile n’a pas l’air d’avoir su esquiver l’hôtel. Il s’est éclaté. Assomé. Et toi t’as sursauté comme un fou. Ca ne te viens pas tout de suite en tête mais un oiseau qui s’éclate la gueule juste après que tu aies dit ces mots… Y’a du Rosa là dessous, ça ne fait aucun doute. « Fucking hell?! » Ton coeur bat à trois cent de ce bruit qui était violent et inattendu. T’es presque sûr que la vitre doit être fêlé. La première chose à laquelle tu penses c’est de remettre tes bijoux de famille dans ton short car vu le bruit de l’impact, ça ne sera peut être pas passé inaperçu dans des pièces voisines. Tu sais pas. Tu prends juste tes précautions.

« Nice save but it’s cool. You’re keeping it real. » je suis à la page suivante mais Jordan a décidé de rester bloqué sur celle d’avant ; par souci de contrariété fait pour m’embêter, j’en suis certaine, car j’ai tiré sur une cible qu’il ne fallait pas. Mais il ne faut pas trop m’en demander ; évidemment que j’allais tenter et j’ai visiblement bien réussi mon coup. Ce n’était qu’une boutade de passage, j’en viendrai presque à soupçonner qu’il a cru que j’étais sincère alors que non ; je n’ai pas envie de le croire parce que je viens tout juste de lui prouver le contraire. Jordan est le premier à dire que mon langage verbale est différent de celui du corporel ; je suis toujours plus sincère et honnête avec mon corps, mes gestes et mes réactions qu’avec mes mots que mon ironie et ma taquinerie ne cessent d’englober pour que l’on ne puisse pas déceler le vrai du faux. Mais le corps, quand même. Celui-là même qui se reprend contre lui, qui use de ses forces pour se retenir contre le sien quand bien même les jambes ne sont pas loin d’être du jell-o.

Mais Jordan vient m’embrasser, certainement pour éviter de m’indigner qu’il ait pu prendre au sérieux mes propos. « I wish I could fire back saying you’re not my best sex… » mais il est étrangement en même temps en train de me brosser dans le sens du poil - enfin, surtout en train de me mordre et je grogne légèrement en montrant les dents comme pour montrer qu’il a beau mordre, je sais me défendre aussi s’il le faut. Voilà longtemps que je ne lui ai pas laissé de jolies traces, d’ailleurs. « But you are. » je passe ma langue sur les contours de ma bouche en resserrant mes jambes car c’est un joli compliment qu’il me fait là.

Mais je n’ai à peine le temps de m’en réjouir et de le remercier dignement - je lui laisse un peu de répit pour lui rappeler ce fait, j’aurai bien l’occasion et le temps plus tard - qu’un fracas se fait entendre sur la fenêtre. « Fucking hell?! » si je suis surprise du bruit, l’exclamation de Jordan suffit à me faire une poussée furtive de palpitant. Je défais même mes jambes autour de lui avant de regarder de nouveau vers la fenêtre, le visage triste avant de sortir de la piscine par l’escalier pour me diriger vers là où doit être l’oiseau de l’autre côté. “Oh non, le pauvre!” je n’aime pas, pas du tout savoir des animaux mal au point, en souffrance ou décédé. J’ai un tel amour pour eux que ça me brise le coeur alors que je tente d’essayer de voir quelque chose par la fenêtre mais elle est opaque, pas faite pour voir dehors ni dedans de l’autre côté. “Il faudrait prévenir l’hôtel.” que ce soit pour la fenêtre (dont je m’en fous) ou l’oiseau. Je me tourne vers Jordan toujours dans l’eau avec la moue triste, oubliant qu’il peut admirer ma tenue à sa guise cette fois. Puis le coin de mon oeil est attiré par une petite lumière rouge dans un coin ; quand je relève la tête, mon expression attristée se transforme en amusement alors que je glousse, une main sur la bouche et l’autre en pointant la caméra. “On vient de faire notre première sextape. On pourrait la leur demander ?” j’ignore si Jordan va être mortifié mais moi, ça me fait beaucoup rire. “Comme ça, j’aurai quelque chose à regarder quand tu partiras si loin de moi… Ou que tu décideras de bouder comme un petit enfant.” si je ne rigole pas pour la partie de sa présence loin de la mienne, je ne peux m’empêcher de m’amuser de nouveau de sa petite vexation passagère. Je tourne autour de la piscine en m’étirant les bras au-dessus de ma tête - et avant que l’on se pose la question, c’est à la fois volontaire et pas du tout. “Ready to go or enjoying yourself over there ?” que je demande, en m’arrêtant, les mains sur les hanches.

Elle se met à grogner quand tu la mords et damn elle est vraiment incroyable. Tu comprends toujours pas comment elle est tombée dans tes bras. Elle s’y est jeté tête la première mais surtout, elle y est restée, elle y est toujours. T’as pas le temps de profiter de ton compliment donné totalement gratuitement parce que vous êtes interrompu par un choc sur une vitre de la pièce. T’as sursauté comme un con. Tu t’y attendais pas du tout. Birdie se défait de toi pour aller aussitôt voir les dégâts. Bien sûr. L’amie des animaux. “Oh non, le pauvre!” Tu regardes vers elle mais tu regardes plus son cul que la fenêtre oops. “Il faudrait prévenir l’hôtel.” Tes yeux qui remontent aux siens quand elle se retourne. Tu profites de l’autre côté et tes yeux vont vers les doubles portes, te disant que quelqu’un va certainement arriver. Ou pas.

Birdie se met à rire et tu lui redonnes toute ton attention pour savoir ce qu’il se passe vu qu’elle était quand même toute tristoune y’a deux secondes. “On vient de faire notre première sextape. On pourrait la leur demander ?” Un sourire amusé se forme sur ton visage. “Comme ça, j’aurai quelque chose à regarder quand tu partiras si loin de moi… Ou que tu décideras de bouder comme un petit enfant.” Elle retourne dans les tréfonds qui piquent et tu la regardes avec un sourire sur les lèvres mais tu ne manques pas de lui répondre. « Je boude si je veux. » Et tu la mates aussi si tu veux. Car elle a l’air de faire son petit show la miss et tu ne veux pas en louper une seconde. “Ready to go or enjoying yourself over there ?” Tu vas lui jeter de l’eau dessus sans savoir si ça l’atteindra car elle n’est pas juste à côté non plus. Tu as beau savoir visé, l’eau c’est pas une chose que tu maîtrises.

Tu sors de la piscine ensuite, totalement trempé. Tu plies ton t-shirt approximativement au niveau de la taille pour l’essorer. Tu comptes faire de même ensuite avec ton short. Il ne s’agit pas d’un maillot de bain du coup il vaut mieux que tu vires le plus gros de la flotte sinon tu vas en foutre absolument partout dans l’hôtel jusqu’à votre chambre. Tu cherches des yeux où se trouve les affaires de ton oiseau. Tu lui fais un signe de la main et tu attends son approbation car tu vas bien sûr lui piquer la serviette. Tu ne comptes pas oublier tes chaussures, ni tes chaussettes et encore moins ton téléphone. Mais y’a personne, y’a pas le feu. « Really. Really hot swimsuit. » Que tu lui dis en la matant toujours alors que tu t’approches de ses affaires. Tu jettes un oeil à la caméra, ça te fait vraiment marrer cette affaire. Est-ce qu’il y aurait vraiment une vidéo disponible? Tu doutes qu’ils les regardent, encore moins quand y’a personne à la piscine que deux petits cons Australiens. Tu pointe Birdie du doigt avant de te mettre à chantonner… « Party queens if you wanna be seen… Take a shit where you sleep and smile real wide for the pa-pa-pa-pa-pa-pa-razzi pa-pa-pa-pa-pa-pa-razzi everywheeere. » Tu te mets carrément à danser sur les pa-pa-pa-parazzi car cette chanson c’est la base. Tes épaules et tes bras qui bougent en même temps que tu les chantes et t’as très envie d’écouter la chanson maintenant. Ça fait longtemps que tu ne l’as pas entendu.