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 joamie + I had to find you, tell you I need you

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Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 3 EmptyMar 5 Jan 2016 - 2:09

I had to find you, tell you I need you
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Il était toujours impossible de convaincre Jamie sur sa paternité. Il avait toutes les raisons du monde d'en douter, il avait eu le plus mauvais des exemples. Il y aura certainement, comme pour chaque parent, mais il suffisait de voir l'attention et l'attachement qu'il avait déjà pour leur petit pour laisser deviner que la suite se passera très bien. Une fois qu'il l'aura pris dans ses bras, que le contact soit fait et que la relation s'instaure, tout ira bien. Joanne en était certaine et elle resterait là de toute façon pour rectifier le tir s'il y a besoin. Elle n'avait pas tellement d'inquiétude de ce côté là. "Et si un jour nous avons une fille, c'est moi qui vais me sentir délaissée." dit-elle avec un sourire, bien qu'elle le pensait un peu. Il ne priait que par cela, avoir des filles. Alors qui sait comment ça se passera le jour où ils en auront, s'ils avaient cette chance là ? Elle voulait laisser cette appréhension de côté car ce n'était pas encore d'actualités, mais ça l'avait déjà travaillé plus d'une fois. Il semblait on ne peut plus satisfait de lui avoir transmis cette volonté de retarder leur sommeil. Il aurait été impossible de dormir pour Joanne de toute manière. Il en jouait fièrement, passant ses dents sur la peau de son cou, ce qui la fit longuement gémir et faisant naître en elle un brasier des plus ardents. Quelques mots d'amour et il l'embrassa on ne peut plus passionnément, regoûtant - ou plutôt dévorant- les lèvres et la langue de l'autre sans une hésitation. Tout ceci était couplé à un désir de chair peu quantifiable qui animait les courbes de la jeune femme. Il voulait à nouveau chérir sa poitrine de baisers et de caresses en la faisant se pencher légèrement en arrière. Le torse de Joanne bougeait de manière anarchique, tout comme l'était son coeur et ses poumons. Elle adorait lorsqu'il s'attardait à cet endroit là, sans aucune hésitation. Ce fut au tour de Jamie de démarrer ces sensuels mouvement de rein trahissant l'envie de poursuivre leurs ébats, de s'ancrer dans la chair de l'autre. Cela octroyait des caresses à l'intimité de sa belle, zone qui brûlait déjà. Ce contact la fit frémir d'envie et elle arracha à maintes reprises des soupirs sonores. Automatiquement, son bassin à elle suivait sa gestuelle, leur corps correspondant parfaitement, leur intimité se caressant l'une l'autre. Elle sentait son membre toujours aussi désireux de retrouver une place qui lui appartenait mais pour le moment, ces caresses sensuelles suffisaient. Peut-être qu'ils avaient un peu plus de volonté à faire perdurer l'attente et jouer avec leurs plaisirs. Les gestes devenaient un peu plus amples et intenses, et Jamie continuait de caresser avec ses lèvres sa poitrine, s'attardant tout particulièrement au niveau de ses tétons. Involontairement, elle cambra légèrement son dos à ce côté. Toutes ses zones sensibles lui semblaient brûler par ce désir. Elle lui redressa la tête, gardant son visage proche du sien, soupirant encore et encore de plaisir car leur corps continuait à se mouvoir en parfaite harmonie. "Dis le moi avec tes mots à toi." dit-elle, déjà essoufflée.[color=#006699] "Autant de fois que tu le veux."|/color] Elle l'embrassa passionnément puis glissa ses lèvres avec une sensualité certaine jusqu'à son oreille, qu'elle mordilla légèrement. "Si tu savais à quel point j'ai envie de toi." lui susurra-t-elle. Il y avait cette histoire de grossesse et de libido qui expliquait une telle envie chez la jeune femme, mais elle désirait aussi certainement, et ardemment, de le reposséder entièrement en une nuit, et que lui, marque de façon définitive et irréversible qu'elle n'était qu'à lui. Elle voulait faire perdurer ce moment symbiotique et si symbolique à leurs yeux. Après tout, ils avaient tout le temps pour eux et pour l'envie de se retrouver et de s'aimer comme ils savaient si bien le faire. La chemise commençait déjà à coller sur sa peau de porcelaine. Tout en continuant leur mouvement de bassin, elle guida l'une des mains de son amant jusqu'à son intimité, qu'il n'avait pas touché directement depuis un moment. L'effet du contact fut immédiat pour la jeune femme, qui crispa ses doigts sur la main de Jamie. Tout était si sensible, tout était si décuplé, elle avait l'impression d'être une boule de sensations qui ne demandait qu'à exploser.

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Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 3 EmptyMar 5 Jan 2016 - 2:49


☙ I had to find you, tell you I need you


(ouais, encore joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 3 3258319053 )

S'il m'est permis de la dévorer, alors s'y appliquer. Je ne compte pas manquer de goûter la moindre parcelle de peau de Joanne. A commencer par ses lèvres, que je ne me lasse jamais de caresser avec les miennes, leur pulpe s'épousant avec perfection. J'attrape sa langue, la parcours sous toutes les coutures, adorant sa manière d'en glisser le bout sur le bord de ma bouche comme pour m'en laisser aucune miette. Je parsème de baisers ses joues, la sublime courbe de sa mâchoire aboutissant sur son cou si sensible, doux et délicieux. Quand j'appose mes lèvres à cet endroit, je peux presque sentir son artère trembler à chaque battement de son coeur, je peux entendre le niveau d'envie grimper en elle et faire bondir son rythme cardiaque. J'aime passer mes dents, là, doucement, et parfois feindre de la mordiller. Sa poitrine, plus généreuse avec les mois, fait partie des endroits de son corps que je préfère flatter. J'en adire le galbe, sa peau porcelaine immaculée. Je suis le mouvement de ses seins qui montent et s'abaissent au rythme de sa respiration. De là aussi, j'assiste à la montée du désir son petit corps. Joanne relève mon visage pour m'embrasser de nouveau. D'une main derrière sa tête, je l'attire encore plus vers moi, si cela est possible, pour mieux dévorer ses lèvres que j'adore. Je manque rapidement de souffle, et alors je remarque à quel point mon coeur bat à toute allure, ma respiration est devenue courte et haletante, le tout faisant grimper la chaleur de mon corps à toute vitesse. Tout cela est l'effet de ces caresses de nos intimités ; le bassin de la jeune femme ondule également en suivant le mien, frôlant généreusement ma virilité. Nous ne sommes pas l'un dans l'autre, mais cela est tout comme, et l'effet n'est pas des moindres. Il suffirait d'un rien. J'en ai tellement envie, moi aussi. La voix de Joanne au creux de mon oreille fait s'infiltrer en moi un souffle chaud qui attise le brasier sous ma peau. Je la veux tant que je me sens déjà en perdre la raison, alors je m'accroche au monde réel en enfonçant mes doigts dans sa chair, sur ses fesses ou ses cuisses à chaque fois que l'un de ses mouvements ou de ses baisers fait naître une vague de désir incontrôlable. La jeune femme saisit l'une de mes mains pour la déposer sur son intimité ; nous échangeons immédiatement un soupir d'envie et de satisfaction. Je caresse sa peau chaude et humide entre ses jambes, avec une immense délicatesse malgré l'excitation. Mais cette fois, je ne résiste pas à l'envie de la parcourir sous toutes les coutures, et mes doigts glissent en elle pendant de longues minutes. Mes caresses suivent les mouvements se son basin, et s'intensifient selon les gémissements de la belle, attentif à chaque instant à lui procurer le plus de sensations possibles. Pendant ce temps, je capture ses lèvres, frôle son oreille avec ma bouche, fait glisser mes dents sur ses épaules. Oui, je veux la dévorer toute entière, l'assimiler sa chair, et faire résonner dans la chambre tous ses petits cris qui sont si agréables à entendre. Mes doigts la quittent, mes lèvres s'arrachent aux siennes. Mon souffle est terriblement court, mais cela n'a pas d'importance. Non sans ardeur, je prends Joanne dans mes bras, la fait basculer et l'allonge sur le lit. Je feins un baiser qui m'atteindra jamais sa bouche, mais qui se dépose sur sa poitrine que je reconquiers quelques longues secondes avant de poursuivre cette lente et inéluctable descente le long de son corps, suivant avec attention la courbe de son ventre, jusqu'à atteindre l'objet de ma convoitise. Mes lèvres se déposent sur son intimité déjà brûlante, entre ses jambes légèrement tremblantes. Là, je dépose des baisers sur chaque parcelle de sa peau, et n'en manque pas un centimètre carré. Je la parcours du bout de la langue, passant partout où je sais que Joanne prendra du plaisir. Je laisse ma marque à chacun de ces endroits, dans sa chair, et écoute son souffle arracher quelques râles au fond de sa gorge.  


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Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 3 EmptyMar 5 Jan 2016 - 16:21

I had to find you, tell you I need you
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


(voilà voilà..)

La main habile de Jamie retrouvait donc sans gêne l'intimité de sa belle, et il en soupirait de satisfaction. Il ne tarda pas à retrouver son territoire à ce niveau, y caressant sa peau et en allant rapidement en elle. Les doigts de Joanne s'agrippait quant à eux sur la peau du dos de son amant, alors que celui-ci continuait à aller en elle, jusqu'au maximum, arrachant sur son passage et à maintes reprises des soupirs de plaisir à la belle. Ses doigts suivaient le mouvements de ses reins, prenant un malin plaisir à accentuer ses caresses lorsqu'il sensait que les sensations de Joanne se décupler. Ses mouvements gagnaient en amplitude, sa respiration se faisait de plus en plus courte. Elle avait terriblemennt chaud, et elle l'embrassa avec tout autant d'ardeur, sentant une forte vague de plaisir progresser en elle, partant de son intimité. Le passage de ses dents sur sa peau ne la fit que fondre davantage. Elle aurait pu aisément atteindre des limites qu'elle connaissait bien avec lui, mais Jamie se retira d'elle et quitta ses lèvres, comme s'il cherchait à la faire languir. Hypnotisée, elle se laissait totalement faire. Il l'allongea sur le lit, la frustrant au plus haut point en feintant un baiser et préférant reporter ses lèvres une nouvelle fois sur sa poitrine. Elle soupira longuement lorsqu'elle devina où il comptait mener sa bouche, et perdit tous ses moyens. Tout son corps frémissait et tremblait rien qu'à cette idée, et l'effet fut des plus immédiats, à peine eut-il le temps d'effleurer la peau de son intimité. La respiration complètement anarchique, elle tentait de trouver des points d'ancrage autour d'elle, serrant entre ses doigts les draps, mais rien n'y faisait. Ses muscles se contractaient l'un après l'autre selon où Jamie se focalisait. Ses jambes écartées se repliaient légèrement, son bassin reprenait de plus belle ces mouvements qui ne faisaient qu'en demander plus. Finalement, ses doigts fins se logèrent et se crispèrent entre les mèches de cheveux de son amant, soufflant à plusieurs reprises son nom entre ses lèvres ardentes. Parfois, sa respiration se coupait, ne sachant plus exprimer son plaisir si ce n'est pas des gémissements ou des cris. Le regarder  faire ne fit que décupler les sensations, Joanne reconnaissait que c'était on ne peut plus agréable pour la vue. Elle finit par se redresser, prenant son visage entre ses deux mains et l'embrassant fougueusement, et longuement. Une fois à bout de souffle, ses lèvres parcouraient à son tour son cou, puis son torse, afin d'y remettre sa marque. Elle y allait avec lenteur, laissant parfois une trace humide à certains endroits. Le regard malicieux, elle le bascula en arrière, puis fit glisser ses lèvres et sa langue le long de son abdomen, jusqu'à atteindre sa virilité. Elle la caressa par les mêmes moyens, faisant des gestes de va et viens avec l'une de ses mains, chérissant la moindre parcelle de sa peau brûlante, révélant une envie et un plaisir qui avaient bien du mal à rester contenus. Pendant ce temps, sa main libre parcourait son torse, ses doigts se plantant légèrement dans sa chair. Devinant qu'il était à deux doigts de céder, elle arrêta ses caresses, et atteignit avec le même parcours ses lèvres, qu'elle se plut à mordre. Joanne en avait oublié la chemise qu'elle avait sur ses épaules, collant de plus belle à sa peau. Elle la gardait malgré tout, préférant se concentrer sur Jamie. Plus qu'envieuse, elle le regardait avec des yeux brillants pendant un long moment, essoufflée. Elle l'aimait tellement, elle aimait tellement être à lui, qu'il soit le seul à pouvoir la voir et la toucher ainsi, effaçant les marques qu'Hassan avait un jour laissé. Elle n'avait que très peu de nouvelles de lui, depuis leur rencontre à la plage, où il avait expliqué les véritables raisons du divorce. Elle n'en avait pas encore dit un mot à Jamie, elle n'était pas sûre qu'il veuille entendre quoi que ce soit à son sujet. Joanne le suppliait presque du regard qu'il vienne en elle, comme bon lui semblait, totalement à sa merci.

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Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 3 EmptyMar 5 Jan 2016 - 17:32


☙ I had to find you, tell you I need you


(on est pas désolés joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 3 763064237 )

Paralysé, plaqué dos au lit, soupirant au rythme d'une respiration hors de contrôle, je clos mes paupières pendant un petit moment, le temps de retrouver les sensations allant de paire avec le contact de ses lèvres sur mon intimité. Cette manière qui lui est propre de la caresser, la goûter, de s'attarder sur certaines parcelles d'épiderme. Ce que cela fait lorsque sa bouche ou le bout de se langue en épouse la forme, quand ses doigts effectuent des vas-et-viens délicats. La première fois que Joanne a osé s'approprier de cette façon cette partie de mon corps, c'était ici même, et cette envie avait été fulgurante, sans préavis. Pendant quelques secondes, mon esprit vagabonde entre cette nuit-là et le moment présent. Tout est aussi intense, délectable. Quand je rouvre les yeux, je penche légèrement la tête afin de pouvoir observer la jeune femme s'appliquer dans ses caresses, finir d'apposer sa marque sur les moindres détails de mon corps. Faire sien la moindre parcelle de chair, et que rien n'y échappe. Selon les endroits où ses lèvres s'attardent, l'intensité de son étreinte sur ma virilité, soupirs et gémissement s'échappent d'entre mes cordes vocales. D'une main serrant le drap, je cherche la réalité. De l'autre, logée dans les mèches blondes de Joanne, je suis chacun de ses mouvements. Elle fait aisément grimper le plaisir en flèche, et l'excitation qui résulte des retrouvailles avec ce contact particulier n'aide en rien à tempérer mes ardeurs. Mes doigts s'agrippent un peu plus au lit, à ses cheveux. Ma bouche s'ouvre à la recherche d'air, mais mon souffle est de plus en plus court alors que mes gémissements se multiplient. Quand les vagues de chaleur se font plus nombreuses, et les tremblements de mon corps incontrôlables, je sais qu'il ne faudrait plus grand-chose avant de complètement céder malgré moi, qu'importe à quel point mon dos se cambre et mes muscles de crispent pour contenir ce plaisir. Joanne s'arrête avant que j'ai à l'éloigner de mon intimité, mais les sensations perdurent comme les répliques d'un séisme qui poursuivent leur chemin sous ma peau, me faisant frisonner tout entier. La chaleur semble complètement embuer mon cerveau, je ne suis plus capable de penser à quoi que ce soit. Il n'y a que  elle, et ce besoin de ne faire qu'un. Lui appartenir à nouveau. Ancrer profondément ses marques dans ma chair tant que les précédentes sont fraîches. Continuer de nouer des liens et signer des pactes tacites et muets à force de baisers, se promettant d'être toujours là pour l'autre, de ne plus jamais s'imposer la torture de vivre sans sa moitié. Haletant, je garde mon regard planté dans le yeux bleus de la jeune femme, frôlant sa joue du bout des doigts. Tout prend du sens à travers le prisme de ces iris envoûtants. Je capture ses lèvres, et parfois, ces simples baisers suffisent à me faire soupirer d'envie ou de plaisir. Délicatement, je fais basculer Joanne sur le côté afin de l'allonger près de moi, et encore une fois pour qu'elle me tourne le dos. La dernière fois -et première fois- que nous avons adopté cette manière de faire l'amour était teintée d'intentions qui corrompaient complètement ce moment pourtant si précieux à nos yeux. Alors j'efface ce souvenir, j'apporte une correction à l'histoire. Cette fois, si je me colle complètement à elle de cette manière, c'est avec une immense tendresse. Si j'épouse son corps, c'est pour apprécier le contact de sa peau brûlante contre la mienne et sentir à quel point nous sommes faits l'un pour l'autre. Si je la serre dans mes bras, c'est pour lui dire que tant que je l'aimerai, rien ne pourra l'atteindre. Et si je mêle ses doigts à mes cheveux, c'est parce que je suis tout à aller. Je loge mon visage au creux de son cou, déposant là de nombreux baisers, goûtant sa peau salée. Ma main libre parcours sa silhouette dans les moindres détails, passe sur sa poitrine, son ventre, ses cuisses, et en replie une doucement à nouveau avant d'en caresser légèrement l'intérieur. La seconde suivante, je me glisse en elle, et ainsi nos corps ne pourraient pas être plus proches, tout mon être étreignant le sien avec passion. Les mouvements de mes reins sont lents, amples, doux, afin que nous puissions nous délecter au mieux de la caresse que toutes les parcelles de notre peau et de notre chair les unes contre les autres, les unes dans les autres. Profiter du moment, de cette symbiose parfaite. Je croise mes doigts avec les siens, dernières parties de nos corps qui ne soient pas entremêlées. A chaque va-et-viens, complètement envahi par les sensations, j'abandonne un soupir sur sa peau, au bord de ses lèvres, ou un gémissement très de son oreille.  


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Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 3 EmptyMar 5 Jan 2016 - 21:16

I had to find you, tell you I need you
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


(je sais pas si c'est presque fini ou pas joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 3 763064237..)

La chaleur émanait de l'un de leur corps, comme une aura qui les entourait. Une forme de concrétisation de leur bulle à eux, nappée dans ce chaud incandescent et qui ne se refroidissait pas avec les secondes, bien au contraire. Ils se regardaient pendant un moment, sans faire ni dire quoi que ce soit, les mots n'avaient jamais eu leur place pendant leurs ébats, ce n'était pas nécessaire. C'était même de trop. Ils se désiraient l'un l'autre et chacun le savait, tentant de faire perdurer ce moment dans le temps, bien que ce dernier s'était complètement déformé. Ils s'embrassaient, lentement et tendrement. Aucune extravagance et pourtant le baiser suffisait à lui-même pour les faire repartir de plus belle. De manière très délicate, Jamie la fit basculer afin qu'elle se retrouve allongée sur leur lit, puis la guida doucement afin qu'elle se mette sur le flan. Elle devina alors qu'il voulait à nouveau adopter la position qu'ils avaient fait lors de la soirée de Noël, qui semblait désormais si superficielle, si irréelle. Elle avait l'impression que cela faisait bien plus longtemps que ça qu'ils n'étaient pas aussi proches l'un de l'autre. Il colla tout son corps contre elle, brûlant de passion. Leurs formes concordaient parfaitement entre elle. Jamie chérissait, de là où il était, la peau de son cou, ce qui la fit soupirer longuement, en fermant les yeux. Sa main libre caressait doucement sa poitrine, son ventre, le haut de ses jambes, pour finalement positionner l'une d'entre elles. Il en caressait la peau de l'intérieur, ce qui la fit frémir, avant qu'il ne vienne en elle, plus unis que jamais. Ses mouvements de reins restaient amples et tendres, parvenant encore à se contrôler. Cela laissait à Joanne de profiter de ce contact, de le sentir aller et venir en elle. Le bel homme avait également croisé ses doigts avec elle. Joanne savait que chacun de ses gestes avait sa signification propre, qu'il voulait être au plus proche d'elle, par tous les moyens possibles, et cela fonctionnait à merveille. Ses cheveux commençaient à s'humdifier, quelques unes de ses mèches se collaient sur son visage, alors que ses poumons évacuaient de l'air brûlant avec un fond sonore loin d'être désagréable pour Jamie. Durant leurs ébats, elle guida la main entrelacée de Jamie pour la déposer sur l'un de ses seins. Là ausis, il y avait toute une symbolique. Certainement la dernière partie de son corps que son amant ait pu toucher et chérir. Une pudeur extrême qu'elle avait fini par oublier grâce à lui et ses regards, et désormais, il en avait plein accès. Laissant cette main là, elle osa la sienne sur la cuisse de Jamie, y plantant ses ongles lorsque le plaisir se faisait trop grand pour être exprimé par la voix. La cadence s'accélérait peu à peu, tout autant que la respiration anarchique de la jeune femme. Elle se collait encore plus contre lui si cela était possible, comme si elle cherchait à s'assimiler corps et âme à lui. Joanne tourna ensuite légèrement le haut de son corps afin de pouvoir le regarder, inspirer l'air que lui expirait. Elle était hypnotisée, happée par son regard vert. La main qu'elle avait sur sa cuisse allait alors dans ses cheveux. C'était comme un instant en apesanteur, où tout se disait par les yeux et par une caresse. Retombant peu à peu dans la réalité, une énorme vague de volupté envahit son si petit la faisant perdre tout ses moyens. Elle se tourna à nouveau, en cripsant tous ses muscles, et tentant de retarder cette phase là en retenant sa respiration. Ses doigts se cramponnaient dans la chair de Jamie, ses yeux se plissaient, tous ses muscles se crispaient peu à peu, au point d'en devenir douloureux. L'entièreté de son corps frémissait, jusqu'à ce que la jeune femme ne puisse plus rien retenir, et que, après avoir appelé le nom de Jamie entre ses dents quelques fois, elle finisse par évacuer ce trop plein par un long cri. A bout de souffle, elle gardait ses yeux fermés et tentait désespérément de calmer son rythme cardiaque. Elle adorait lorsqu'il restait ainsi en elle. Elle guida une nouvelle fois sa main jusqu'à son intimité, désireux d'avoir encore quelques caresses de sa part. Elle se contorsionna encore une fois afin de pouvoir atteindre ses lèvres, qu'elle embrassa on ne peut plus amoureusement.

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Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 3 EmptyMar 5 Jan 2016 - 22:29


☙ I had to find you, tell you I need you


(c'est fini joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 3 763064237 )

Rares sont les fois où je me sens si peu en contrôle, et où, pourtant, terriblement avide de tendresse, tous mes mouvements sont appliqués et s'inscrivent dans une immense douceur. Lorsque je ne cherche plus à avoir la main sur quoi que ce soit de cette manière d'habitude, où quand Joanne m'y pousse, c'est tout autre chose. Mais mon esprit est bien dans cet état de laisser aller complet, de semi-conscience, cet état second qui éveille normalement d'autres pulsions. Mon corps et ma tête ne sont plus que des réceptacles pour émotions et sensations qui prennent l'espace par vagues, comme des courants d'air chaud plus ou moins forts qui s’immiscent dans chaque recoin de mon être. Ils me maintiennent ailleurs, comme les bouffées d'une dogue, me font sentir hors de mon corps. Mes yeux à moitié clos devinent les traits du visage de la jeune femme qui s'adaptent à ces mêmes vagues qui la traversent. Sa peau brille, en sueur, laissant d'autant plus les bougies au dehors de refléter sur sa peau porcelaine. Ses joues sont rougies, brûlantes, tout comme ses lèvres. Entrouvertes, elles laissent passer quelques rares fils d'air, et surtout, ces soupirs et ces gémissements qui résonnent dans toute la chambre, ainsi que dans ma tête. Ces petits sons enivrants au possible qui font naître une bouffée de chaleur à chaque fois. Je garde sa main fermement dans la mienne, nos doigts entrecroisés serrant le drap. Joanne décide de les guider jusqu'à sa poitrine, les déposer sur un de ses seins. Le caressant avec une grande délicatesse, ma paume en épouse la forme et tient la chaleur qui en émane, sentant sous mon épiderme la douceur de sa peau humidifiée par les perles de sueur. Accélérant sensiblement le rythme, je dépose un baiser sur sa tempe, laisse mes lèves glisser sur sa pommette et le long de sa joue, caressant lentement son visage avec le mien, son âme avec la mienne. Encore un peu, sous l'impulsion d'une de ces vagues de plaisir, les mouvements s'intensifient. Aller et venir en elle me faire encore plus perdre la tête, si cela est possible. La jeune femme murmure parfois mon nom quand parfois je ne m'en souviens plus moi-même. Ses ongles s'enfonçant petit à petit dans ma jambe m'arrachent un gémissement. Un peu plus vite, plus intensément. Nos corps pourraient s'engloutir l'un l'autre à force de frictions. Alors qu'elle se tourne pour me faire face autant que possible, je pose ma main sur sa joue, pendant que mon regard reste noyé dans le sien. J'étouffe un soupir dans un baiser passionné lorsque de sens ses doigts se glisser entre mes cheveux. Puis je pose mon front contre le sien, et pendant une infime seconde, un imperceptible sourire anime le coin de ma bouche. La satisfaction d'être plein et entier pour de bon. Les sensations font reprendre à Joanne sa position initiale, plus gémissante et tremblante qu'avant. Elle est guettée et approchée par cet orgasme qu'elle tente de contenir le plus longtemps possible. Mais la pression croissante et l'attente ne font qu'amplifier l'explosion qui la secoue lorsqu'elle rend les armes. C'est toujours une sensation délicieuse lorsqu'elle perd pieds de cette manière, qu'elle s'abandonne, quand je sens ce plaisir sans nom se déverser dans tout son petit corps et entends ce cri qui résonne entre ses lèvres. Étonnamment, par la suite, je reprends le rythme lent des débuts, retourne au creux de son cou déposer des baisers tendres jusqu'à son épaule pendant qu'elle retrouve son souffle. Je réclame juste sa main dans mes mèches brunes et dépose là ses doigts pour garder ce contact que j'adore tant. C'est cette houle ample et douce qui me mène une seconde fois au coeur de cette phase de volupté, quelques vas-et-viens plus tard. Un moment court et doux, mais pas moins intense, qui raidit furtivement mon corps avant de le libérer, me faisant longuement soupirer à plusieurs reprises. Cette fois à bout de forces, pendant les quelques minutes supplémentaires où je reste au plus près de Joanne, je laisse tomber le haut de mon corps pour m'allonger complètement tout contre elle. Mon front s'appose sur sa nuque, mes bras l'encerclent et l'étreignent tendrement, les yeux clos. Ma respiration est longue et profonde, cherchant à assimiler la moindre bulle d'oxygène. Mon coeur, lui, bat à toute allure, et se calme peu à peu. Je me retire d'elle, mais je reste ainsi collé à la jeune femme, mon corps entourant le sien servant de rempart contre le froid. « Je crois... » je tente de murmurer entre deux respirations. N'y parvenant pas du premier coup, un petit rire m'échappe. Là, mon esprit et surtout mon corps sont repus. « … je crois que le prochain round sera pour plus tard, si ça ne te dérange pas. » j'arrive finalement à articuler, riant de nouveau juste après. Mes muscles me font comprendre que ces deux fois seront bien suffisantes pour ce soir. Mes épaules et mes jambes sont sans force. Je lâche un peu Joanne pour qu'elle puisse se tourner et me faire face. Je lui souris largement, amusé par je ne sais quoi -ou tout simplement heureux, sans avoir besoin de raison, les deux vagues de volupté à la suite suffisant à me faire sentir doucement euphorique. « On peut avoir le dessert, maintenant, tu crois ? L'autre dessert. » je demande avec ce même sourire, sans trop savoir moi-même si je suis sérieux ou non. Je me vois bien grignoter quelque chose de sucré, là, nu sous la couette. Caressant la joue de Joanne du bout des doigts, je ne quitte pas son regard bleu, j'en admire l'éclat, ainsi que la beauté de chacun de ses traits. « Je t'aime. » je murmure sans trop m'en rendre compte, perdu dans ma contemplation, avant de déposer un baiser délicat de ces lèvres si douces.


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Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 3 EmptyMer 6 Jan 2016 - 0:14

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Ils reprenaient tous les deux leur respiration. Jamie s'était mis tout contre elle, l'encerclant de ses bras forts et reprenant son souffle en blottissant son visage contre sa peau brillantes. Joanne caressait du bout de ses doigts l'un de ses bras, peinant à retrouver une respiration décente. Il finit par la quitter mais continuait de rester collé à elle. La jeune femme sourit lorsqu'elle l'entendit tenter de placer un mot après l'autre, ce qui le fit rire lui-même. Elle rit de plus belle lorsqu'il parvint à terminer ce qu'il voulait dire, amusée. Elle finit par se retourner doucement pour être face à lui, gardant son corps entièrement nu. Elle n'arrivait pas non plus à se défaire de ce sourire qui arpentait ses lèvres roses, encore plus heureuse de le revoir sourire ainsi. Joanne prit un peu plus de temps à retrouver une respiration correcte. "Quel dessert ?" lui dit-elle avec des yeux malicieux, dans le seul but de le taquiner un peu. Jamie semblait être plus rêveur ensuite, happé par le regard bleu de sa belle. Celle-ci lui souriait tendrement, lui laissant le loisir de lui caresser la joue, puis de l'embrasser avec cette même délicatesse. Elle lui caressa doucement les cheveux pendant cette caresse. "Je t'aime aussi." lui dit-elle au bord des lèvres. Une pensée lui traversa soudainement l'esprit et la fit rire. Elle ne s'en remettait même pas et il lui fallut un certain temps avant de pouvoir la lui partager. "J'étais en train de me dire que nous pourrions prendre un bain pour nous rafraîchir. Puisque nous n'avons jamais essayé celui-ci, mais..." Elle lui fit un clin d'oeil puis lui vola un baiser. "Nous ne sommes plus vraiment opérationnels pour un troisième round." Elle rit une nouvelle fois et se redressa. Sa chemise sur les épaules, elle ferma un à un les boutons, assise au bord du lit, puis se redressa pour faire quelques pas sur la terrasse. Sydney était une si belle ville, la nuit. Ils avait de là une vue imprenable, envié par tous. Appuyée contre la rambarde, elle rêvassait un moment, se sentant bien. Ses yeux se posaient sur sa bague de fiançailles, brillant sous les lueurs des bougies. Elle se mordilla la lèvre inférieure, en souriant, puis se retourna pour qu'il soit à nouveau dans son champ de vision. "J'ai..." Elle pouffa de rire, une nouvelle fois. "Une très très forte envie de gaufres." Et lorsque ça la prenait, ce n'était pas vraiment contrôlable. Ce n'était pas des aliments particulièrement difficiles à se procurer, c'était déjà cela. Mais tant qu'elle n'avait pas mangé ce qu'elle voulait, il y avait une certaine frustration qui s'instaurait. "C'est ton fils qui le réclame." dit-elle avec un sourire amusé, passant une main sur son ventre. [color=#006699]"Je crois qu'il veut rendre sa mère obèse."{/color] ajouta-t-elle, l'âme toujours aussi rieuse. Elle croisa ses pieds en s'appuyant contre la rambarde de bois, alors que Jamie se décida à se lever pour prendre aussi un peu l'air. "Avec du chocolat fondu dessus si c'est possible." ajouta-t-elle, pensant qu'elle avait droit à sa petite exigence de femme enceinte. La chemise blanche ne lui collait plus que très légèrement à la peau, la brise l'ayant un peu séché depuis. "Il t'en faudra une autre pour demain." lui dit-elle, les yeux pétillants. Elle s'approcha de lui, et, sur la pointe des pieds, lui vola un baiser, caressant l'arête de son nez avec le bout du sien. Joanne prit l'une des mains de Jamie et la posa sur son ventre rond. Elle regardait leurs doigts longuement pensive. "Je crois qu'il le sait, que tu es de nouveau là." Elle rit, un peu gênée, puis haussa les épaules. "Ce n'est peut-être qu'une impression, ou moi qui délire un peu trop." Elle passait doucement son doigts sur l'anneau qu'elle lui avait offert, puis releva la tête, avec un sourire sincère, mais embarrassé.

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Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 3 EmptyMer 6 Jan 2016 - 0:59


☙ I had to find you, tell you I need you


Sur notre nuage, impossible de nous arracher ce sourire des lèvres. Des petits rires sans motif éclatent de temps en temps. Se retrouver rend l'esprit léger, il devient facile d'être joyeux pour rien, et cela fait un bien fou. Il n'y a vraiment que dans notre bulle que je peux me sentir aussi serein. Joanne aussi ne peut pas s'empêcher de rire pour une raison bien inconnue, et le sien résonne pendant quelques minutes avant qu'elle ne parvienne à se calmer pour partager cette pensée qui l'a tant amusée dans sa tête. L'idée de prendre un bain me semble excellente, je donnerais n'importe quoi pour me plonger dans l'eau immédiatement. C'est bien sûr sans compter sur notre manie de faire tourner tous les bains que nous partageons en une nouvelle occasion de coucher ensemble. Et non, vraiment, le troisième round n'aura pas lieu ce soir. Même si je le voulais, je ne serais pas physiquement apte. « Je suis sûr que nous sommes capables de nous tenir en prenant un bain quand nous voulons. » dis-je avec un léger rire, haussant les épaules. Après tout, après s'être amplement satisfaits des deux rounds précédents, il semble probable que nous puissions nous tenir à carreau dans l'eau. Cela serait une première -un autre événement à arquer d'une pierre blanche que nous devrons à cette suite. De plus, la jeune femme n'a pas tort : nous n'avons pas testé la baignoire la dernière fois. Joanne quitte finalement le lit pour prendre l'air, me laissant toute la place sur le matelas. Je récupère juste mon dessous pour me couvrir, puis ne manque pas de m'étaler un peu, profitant du léger courant d'air traversant la baie vitrée pour me rafraîchir. Le regard posé sur le plafond, j'avoue ne penser à rien de particulier, laissant mon esprit vagabonder sans but pendant quelques minutes où plane un silence léger. En entendant la jeune femme pouffer de rire, je me redresse sur mes avant-bras pour l'avoir dans mon champ de vision et arque un sourcil, me demandant ce qui la fait rire de nouveau. Une envie de gaufres. Je ris de nouveau. Pendant qu'elle m'explique que notre gourmand de fils lui réclame sa gaufre du soir, j'attrape mon pantalon par terre et l'enfile rapidement pour pouvoir me rendre sur la terrasse. « Il a énormément de marge pour te rendre obèse, je pense qu'il peut réclamer toutes les gaufres qu'il veut. » dis-je en m'approchant d'elle. Amusé, je tapote le bout de son nez quand elle précise qu'elle souhaite avoir un supplément chocolat. « Et un peu de chantilly, plus quelques framboises fraîches ? Ca sera tout ? » Oh, dit comme ça, il faut avouer que cela fait envie. Je ne serais pas contre un dessert de ce genre moi aussi. Je laisse Joanne déposer un petit baiser sur me lèvres après avoir souligné l'état de ma chemise désormais. Souriant, je rétorque ; « C'était la seule chemise que j'avais prise. » Entonnement d'ailleurs. Du reste, je n'ai emporté que des t-shirts. Non seulement parce qu'au moment où la jeune femme est venue me tirer de ma maison, je ne voyais pas vraiment l'intérêt de prendre de quoi être beau pour elle. Mais aussi parce que le reste de mes vêtements sont trouvé place chez Hannah, dans des valises que j'ai semé un peu partout dans les chambres d'ami de sa villa. Ca, elle n'a pas besoin de le savoir. Joanne dépose ma main sur son ventre, comme elle semble adorer le faire. Cela la rend toujours un peu pensive, songeuse. D'après elle, le bébé a conscience que son père est là. Pas seulement momentanément. Là pour de bon. « Je ne sais pas. Tu es la mieux placée de nous deux pour sentir ce genre de choses. » dis-je en haussant les épaules. J'ai toujours eu confiance dans l'instinct féminin, et encore plus dans l'instinct maternel. Sûrement parce que ma mère n'en avait aucun. Cela met en évidence celui des autres. J'embrasse Joanne sur le front et me dirige vers l'intérieur de la chambre. « Je vais commander ces gaufres. » je lance avant de quitter la terrasse pour quelques minutes, juste le temps de décrocher le téléphone. J'appelle la cuisine et demande deux de ces gourmandises. Option chocolat, chantilly et framboises tout inclus. Je ne doute même pas qu'ils sauront nous faire un chef-d’œuvre de ce petit rien. On m'assure que tout sera prêt dans peu de temps. Cela fait, je retourne dehors et vais m'asseoir dans l'une des chaises longues qui bordent la façade de l'hôtel, devant le pont de Sydney. Je fais signe à Joanne de me rejoindre, la laissant s'installer entre mes jambes pour admirer la vue. « Est-ce que tu as réfléchi de nouveau à un prénom ? » je demande après quelques minutes de contemplation. Mes doigts vont et viennent le long des bras de la jeune femme, la frôlant doucement, jusqu'à ce que je cesse pour prendre sa main, sentant sa bague dans ma paume. « Moi oui, et je me dis que… Oliver fera un bon second prénom. » Mais seulement en deuxième prénom. J'y ai beaucoup pensé, les week-ends, quand je ne peignais pas et que je laissais les heures passer, allongé dans le canapé de l'atelier. Je me demandais si Joanne voudrait toujours appeler notre fils comme frère alors que nous étions séparés. Et puis, je ne savais pas moi-même si je le voulais. Il s'est avéré que l'hommage n'avait pas besoin d'aller aussi loin, et de toute manière, cela me laissait une impression inconfortable. Oliver a déjà pris trop de place dans ma vie, bien plus qu'il ne l'aurait du.

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Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 3 EmptyMer 6 Jan 2016 - 14:08

I had to find you, tell you I need you
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


"Si nous pouvons nous tenir dans un bain, la seule option qu'il me reste serait de m'endormir dans tes bras." Parce que tout y était. Elle était blottie contre lui, l'ambiance était sereine et agréable, elle n'avait pas froid. Elle serait parfaitement bien et s'en irait bien aisément dans les bras de Morphée. L'air de l'extérieur lui fit le plus grand bien, après ces incessantes vagues de chaleur qui s'étaient répandues en elle. La brise était toujours aussi agréable, caressant directement ses jambes dénudées et passant au travers du tissu pour sécher les dernières gouttes de transpiration. Elle venait tout juste d'exprimer son envie soudaine de gaufre, ce qui également rire son fiancé. Celui-ci était persuadé qu'elle ne deviendrait pas grosse avant un bon bout de temps. "Je suis petite, il y a moins de surface pour répartir les graisses." rétorqua-t-elle en riant. "Si vous me prenez ainsi par les sentiments, my Lord, je ne suis pas en mesure de refuser." dit-elle, pleine de malice. Ellee n'avait jamais eu trop d'exigences, il le savait très bien, et s'en moquait même un petit peu. Jamie s'était approché depuis d'elle, lui faisant remarquer que c'était la seule chemise qu'il avait emmené pour le weekend. "Ca tombe bien, on va faire du shopping demain." lui répondit-elle, toujours aussi souriante. "Et puis, les t-shirts te vont très bien aussi, tu sais." ajouta-t-elle, en toute sincérité, sachant qu'il allait un peu rougir étant donné qu'il n'acceptait que très peu de compliments. La main de Jamie déposée sur son ventre, elle fit part de ses impressions. Ces petites sensations qui lui laissaient savoir ce que pouvait ressentir le bébé. Celui-ci avait beau principalement se concentrer sur sa croissance, il vivait les moindres faits et gestes de sa mère, dont les retrouvailles avec son géniteur. Quelque part, elle croyait qu'il savait de qui il s'agissait et qu'il adorait sa présence, que cela l'apaisait et lui permettait de grandir sereinement. Elle avait construit tout un flot de croyances le concernant. "Je pense que j'ai raison." dit-elle tout bas, en lui souriant. "Je sens qu'il est bien lorsque tu es là." Jamie se dirigea ensuite à l'intérieur afin de commander enfin ces gourmandises. Pendant ce temps, Joanne flânait un peu à l'extérieur, avant de penser à enfiler un sous-vêtement, quand même. Jamie s'installa sur l'une des chaises longues de la terrasse et invita sa belle à le rejoindre. Elle se mit entre ses jambes, s'adossant contre son torse encore chaud. Elle rêvassait, pendant qu'il lui caressait tout doucement le bras. Il fallait bien revenir sur l'histoire du prénom, question qui était restait pendant plusieurs semaines en suspend. Elle restait silencieuse et Jamie finit par partager ses réflexions, disant qu'il préférait que le prénom de son frère soit mis au second plan. Joanne aimait pourtant tellement ce prénom mais elle savait qu'il serait impossible de négocier avec lui davantage. Même durant leur séparation, elle comptait le nommer ainsi. Alors, elle restait longuement silencieuse, réfléchissant à d'autres options possibles. C'était loin d'être une tâche aisée. "Peut-être que nous pourrions l'appeler... Dan." dit-elle, rêveuse. Ce prénom était resté coincé dans sa tête depuis qu'elle avait connu l'existence de ces lettres, elle ne se l'expliquait pas vraiment. Elle haussa les épaules, songeuse. "Je trouve que Daniel Keynes sonne plutôt bien." ajouta-t-elle. Joanne réfléchissait à d'autres possibilités. Elle n'aimait pas nécessairement les prénoms trop longs, à moins que ce ne soit un véritable coup de coeur. Pas qu'il fasse trop vieux non plus, ou que ce soit dur à prononcer. "J'aime bien Alex, aussi." ajouta-t-elle après un moment de réflexion. "Peu importe." soupira-t-elle, sachant que cela n'allait vraiment pas être aisé de trouver un prénom qui pourrait leur convenir à tous les deux. "Et toi ? Tu as réfléchi à d'autres prénoms depuis la dernière que nous en avons parlé ?" finit-elle par demander. Elle avait quelques brides de souvenirs de cette discussion, mais peut-être que d'autres prénoms lui était venu à l'esprit depuis.  

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Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 3 EmptyMer 6 Jan 2016 - 15:40


☙ I had to find you, tell you I need you


Impossible de se lasser de cet endroit, de la vue. Avec les quelques bougies qui continuent de briller sur la terrasse, entre celles qui se sont éteintes, l'ambiance est toute particulière. Il y a aussi, plus loin, les lumières sur le pont, et bien sûr, le reflet sur l'eau de l'Opéra illuminé. De l'autre côté de la baie, les fenêtres de immeubles laissent deviner que tout Sydney n'est pas endormi. Quelques bateaux passent encore sur le fleuve à cette heure-là, mais le bruit de leur moteur semble lointain. Le regard posé sur ce paysage, sur les noctambules, allongé en compagnie de Joanne, confortablement installés dans notre bulle, je me sens plus apaisé et heureux que depuis des semaines. Je pourrais rester là des heures, des jours. J'aimerais que le temps s'arrête, et nous laisse respirer dans ce moment spécial, un peu magique. Je pose une main sur le ventre de la jeune femme, et complètement détendu sur la chaise longue, je laisse mon regard glisser entre le ciel et le port. Je m'attendais à plus d'insistance de la part de Joanne concernant le prénom Oliver pour notre fils. Je me voyais devoir lui expliquer dans le détail pourquoi je n'arrive pas à m'imaginer en train d'élever un enfant ayant le nom de mon frère. Tout l'argumentaire était déjà prêt dans un coin de mon cerveau pour lui faire comprendre que, après avoir enfin pu tourner la dernière page du chapitre nommé Oliver, je veux commencer le prochain en y apposant un autre prénom. Quelque chose qui sera à nous, comme un synonyme d'avenir, et qui ne me garde pas avec un pied dans un passé si triste jusqu'à la fin de mes jours. Sans insister, donc, la jeune femme propose finalement que nous appelions notre fils d'après le soldat dont nous avons découvert les lettres. Elle semble vraiment s'accrocher à cette histoire. « C'est vrai, c'est joli. » dis-je tout bas, réfléchissant un peu. Daniel, c'est un prénom doux, agréable à l'oreille. « Hm, le fils de Thomas s'appelle Alexander, tout le monde appelle Alex… Je préfère éviter les doublons dans la famille. » je réponds au sujet de sa second proposition, préférant l'écarter tout de suite. Et puis, j'ai toujours trouvé que Alex convient plus à une fille. Joanne soupire, elle me semble un peu découragée à l'idée que nous arrivions à nous mettre d'accord. J'approche mon visage pour l'embrasser sur la tempe, mes doigts caressant tendrement son ventre. « Ne dis pas ça. » De toute manière, il n'est pas question pour moi que l'un cède à l'autre. C'est notre premier enfant, nous devons lui trouver un prénom qui nous parle à tous les deux. Nous aurons d'autres occasions de faire des concessions, mais pas là-dessus. Pour ma part, j'ai bien plus réfléchi à la question concernant Oliver qu'à un autre prénom à la place. Il faut dire que songer à mon frère m'emporte facilement dans des songes pouvant durer des heures. « Plus ou moins, jamais rien de très satisfaisant. » dis-je en haussant les épaules. Je suis habitué aux prénoms très classiques et aristocratiques de ma famille, j'avoue avoir un peu de mal à voir plus loin. Entre James, Edward et William, on reste dans le top cinq des prénoms les plus portés en Angleterre depuis la nuit des temps. « J'avais pensé à Eliott. » j'ajoute sans trop de conviction, même si je trouve ce prénom vraiment plaisant. Je trouvais assez amusant l'idée d'appeler mon fils, descendant d'une lignée de Lords, d'après le héros d'un livre sur les basses classes de la société, fils de mineur. « Je pense que ça sera plus simple quand il sera là. Je me dis qu'après l'avoir vu, et l'avoir pris dans nos bras, on saura plus facilement quel prénom est fait pour lui. » dis-je après un petit silence. J'imagine cette seconde d'évidence où nous passerons en revue les noms qui nous plaisent, et en posant notre regard sur lui, nous saurons dans la seconde lequel d'entre eux lui va. « Mais j'aime beaucoup Daniel. » Et quelque chose me dit que c'est un prénom qui lui conviendra. « Daniel Oliver Keynes. » je murmure tout bas, songeur. Il est vrai que ça sonne bien. « C'est joli. » Ma main continue inlassablement de caresser le ventre de Joanne, passant le bout de mon pouce sur la chemise qui la couvre. « Tu n'es pas trop déçue de quitter ton appartement ? » je demande finalement, quand la pensée me traverse l'esprit. « Toi et tes parents, vous vous êtes donné du mal pour faire une chambre pour le petit. » Même si elle n'est absolument pas à mon goût, ils y ont mis du coeur, ils se sont appliqué, et c'est surtout cela qui me chagrine pour eux. « Nous pourrons toujours tous nous y mettre pour faire la nouvelle, chez nous. »

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Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 3 EmptyMer 6 Jan 2016 - 16:24

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Ils venaient chacun de mondes bien différents, cela compliquait peut-être la chose pour trouver un prénom. Quoi que Joanne restait une personne très classique, en soi. Elle n'allait jamais chercher dans l'originalité ou l'exclusif, ça ne lui ressemblait absolument pas. Mais elle pouvait comprendre qu'il ne voulait pas rester accrocher à son passé par le biais de son fils, qui aurait porté le nom du frère disparu. Elle était tout de même un peu déçue, mais ne fit aucun commentaire, préférant rester plongée dans ses songes, à trouver d'autres prénoms qui pourraient potentiellement leur convenir à tous les des deux. Et le premier qui lui vint en tête fut celui du soldat, des fameuses lettres. Cela semblait plaire à Jamie, trouvant ce prénom joli. Ce n'était pas agressif à l'oreille, ni à prononcer. Peut-être était-ce une petite attache de la douceur bien connue de Joanne. Son fiancé préférait écarter de suite le prénom d'Alex, précisant qu'il y en avait déjà un dans sa famille. Elle n'avait pas ce genre de problèmes, elle, n'ayant ni neveu, ni nièce. "Oh, je l'ignorais." dit-elle tout bas, les yeux baissés. Finalement, elle en savait très peu sur la famille Beauregard, ou tout ceux qui étaient affiliés à son fiancé. Elle en avait vaguement rencontré à l'anniversaire de Jamie, mais sans plus. Elle se voyait mal s'intégrer dans cette si grande famille, ni suivre toutes les actualités, elle en perdrait son latin. S'intégrer, c'était loin d'être son truc. Elle était un peu désespérée que ses pistes coinçaient, hormis celle pour Daniel. Son fiancé l'avait certainement ressentir, puisqu'il approcha son visage du sien afin de pouvoir l'embrasser sur la tempe, et il caressa d'une main son ventre rond, la contredisant. De son côté, Jamie n'avait pas non plus trouvé grande satisfaction au niveau des prénoms, il n'en mentionna qu'un seul. "Je crois que je n'aime pas trop." dit-elle, profondément et sincèrement gênée - c'était surtout qu'elle n'aimait aller contre son sens. Par contre, elle était en accord avec lui lorsqu'il disait qu'ils trouveraient bien plus rapidement son nom lorsqu'il sera dans leurs bras. On racontait que c'était souvent durant cet instant magique que l'on savait quel nom lui attribuer. Joanne sourit. "Nous n'aurons que la réponse définitive dans quatre mois alors." Le dire rendait tout plus concret. D'ici quatre mois, ils seraient trois en tout. Plus que quatre mois. "C'est bientôt..." dit-elle tout bas, songeuse, ses yeux se perdant à l'horizon. Joanne profitait, autant que le bébé, des caresses qu'effectuaient le père. Il restait incroyablement doux et délicat. Elle ferma même un instant ses yeux, appuyant le côté de son visage sur le sien. Elle ne le rouvrit que lorsque Jamie reprit la parole. "Il fallait bien que je le rende un jour." finit-elle par dire après un moment de silence. "J'ai l'impression que le garder m'empêche d'avancer." Même si le fait d'avoir préparé la chambre signifiait qu'il y avait quand même un certain avancement, Joanne n'oubliera jamais que la majorité de ses insomnies et de ses moments de solitude dans le noir, elle les avait passé dans cet endroit là. Elle haussa ses épaules à la remarque de Jamie concernant la chambre qui avait été soigneusement préparé. "Ce n'est pas grave." dit-elle tout bas. "Ils préféreraient que leur petit-fils ait ses deux parents auprès de lui et sacrifier les travaux de la chambre plutôt que l'inverse." Oui, ils s'étaient donnés beaucoup de mal, les heures de travail étaient nombreuses et il y avait eu beaucoup de sueur pour qu'il y ait ce résultat. "Je ne pense pas qu'ils voudront s'imposer dans quoi que ce soit. Les connaissant, ils préféreraient qu'il n'y ait que l'âme des parents dans cette chambre. Même si la mère n'y mettra pas grand-chose." dit-elle avec un sourire timide. Les maux de dos commençaient déjà, et cela n'allait certainement pas s'améliorer avec les semaines à venir, elle n'était pas sûre de pouvoir aider en quoi que ce soit pour les travaux, et ça la désolait déjà. "Et puis ils partent la semaine prochaine en France pour une durée indéterminée." ajouta-t-elle, un peu plus rieuse. L'appréhension de l'accouchement commençait aussi à sa manifester, maintenant qu'elle avait dépassé la moitié de sa grossesse, elle n'était pas sereine pour beaucoup de choses. "Daniel Oliver Keynes." dit-elle tout bas, trouvant que ce nom collait très bien. Elle sursauta lorsque l'on vint toquer à la porte, c'était sûrement les gaufres. Joanne se leva, non sans difficulté, afin de récupérer le plateau et de le ramener à l'extérieur, pour qu'ils puissent manger leur gourmandise ensemble tranquillement.  

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Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 3 EmptyMer 6 Jan 2016 - 17:09


☙ I had to find you, tell you I need you


Encore quatre mois. Un tout petit peu plus de la moitié du chemin est passé. Le temps me semble à la fois rapide, et pourtant, les mois prennent un malin plaisir à s'étirer. Ce sont autant de semaines où je vais pouvoir voir le corps de Joanne continuer de changer et notre fils grandir toujours plus, lui causant bien des maux nécessaires. Et autant de semaines qui me séparent du moment où je pourrai enfin le voir, tisser un lien plus fort avec lui, faire réellement partie de sa vie. Quatre mois. « C'est long. » dis-je exactement au même moment où la jeune femme, elle, estime que ce délai est plutôt court. Je ris en constatant que nous n'avons pas la même vision de ce temps qu'il nous reste avant d'accueillir ce petit bout chez nous. Ce n'est pas très étonnant. On ne me changera pas. « Désolé, je suis vraiment trop impatient. » Je cache un peu mon visage en riant, un peu honteux de me montrer si pressé. Je suppose que cela est compréhensible. Après tout, je reste très extérieur à l'évolution de notre fils. Joanne, elle, la vit avec lui tous les jours. « Je dois être le seul père qui existe qui a hâte de ne pas dormir la nuit. » j'ajoute, riant toujours un peu. Ou de changer des couches. Ou de se faire un sang d'encre pour qu'il ne se fasse pas mal quand il gambadera sur quatre pattes à travers le salon, ou quand il tentera de tenir debout. Voir même de ne plus pouvoir faire un pas dans la maison sans marcher sur un jouet. Mais oui, j'ai hâte de l'entendre rire et pleurer, de le voir jouer avec les chiens, et dormir profondément. Je veux voir le rêve de Joanne se réaliser et être là tous les jours pour la voir chérir son petit miracle. Je sais qu'elle ne touchera vraiment le bonheur du doigt que lorsque notre fils sera là. Elle pourra enfin tirer un trait sur tout le reste, contrairement à ce qui aurait été le cas si elle était restée dans son appartement comme elle semble le dire. J'avais aussi pensé à déménager, voyant dans ma maison actuelle tous les souvenirs de trois ans de solitude, toutes les disputes que nous avons pu avoir, le vide après qu'elle soit partie. Je pensais reprendre un départ dans un autre quartier. Mais je suis trop attaché à celui-ci, trop habitué à avoir Lehyan juste en face, la plage à quelques pas de là. Et je me suis beaucoup investi dedans. Je me dis que l'idée serait peut-être de simplement absolument tout réagencer. Que Joanne n'ait plus l'impression d'être encore une invitée chez moi, mais que ce cocon soit vraiment le notre. Là nous aurons le nouveau départ. « Bien sûr que si, tu pourras choisir plein de choses. » dis-je à propos de la chambre d'enfant qu'il faut aménager à la maison désormais. « Des meubles, du linge de lit, des vêtements, de quoi décorer... » En soi, elle pourra décider de quasiment tout. Elle ne mettra pas toujours la main à la pâte, mais que les choix soient siens marqueront déjà sa patte dans l'univers du bébé. « Par contre, je te préviens, les stickers sur les murs, ça ne sera pas de mon vivant. » j'ajoute avec un rire, mais non sans être vraiment sérieux. Hors de question de coller ce genre de choses dans la chambre. Joanne m'avoue que ses parents ne pourront pas aider, de toute manière, puisqu'ils ne seront pas en Australie. Ils partent profiter de leur cadeau de Noël, en France. « J'espère qu'ils aimeront le séjour. La villa est vraiment superbe et.. ils ne manqueront pas de vin. » Je me souviens très précisément de ce moment étrange où j'ai eu les clés de la maison entre les doigts, cette résidence que j'enviais depuis des années. Maintenant je l'avais, eh bien, je n'en voulais plus. Pas après l'avoir obtenue de cette façon. Elle avait perdu tout son charme à mes yeux. Et dans la même seconde, je ne sais pas pourquoi, j'ai pensé qu'elle plairait aux parents de Joanne. Il était devenu évident que je devais la leur confier. Un peu happé dans mes pensées, je reviens sur terre quand on frappe à la porte. C'est la jeune femme qui s'occupe d'aller chercher les gaufres qui nous sont servies sur un plateau. Plutôt que d'aller autour de la table de la terrasse, je préfère m'installer dans un canapé qui se trouve également à l'extérieur afin que ma fiancée puisse être aussi confortablement assise à côté de moi. La pâte est encore chaude, et comme souvent, je manque de me brûler en croquant trop rapidement dedans, trop gourmand. Pour embêter Joanne qui se moque gentiment de moi, je passe mon index plein de chocolat sur le bout de son nez, et j'efface la petite marque quelques secondes après du bout des lèvres avant de lui voler un baiser. Je termine avec les framboises, en mettant une sur le bout de chacun de mes doigts pour les gober une par une -ou laisser la jeune femme m'en voler. Quand il est question de sucreries, je ne suis jamais très adulte. La gaufre disparaît relativement vite, mon estomac est repus, et ma gourmandise aussi. Je reste auprès de Joanne pendant quelques minutes, silencieux, observant Sydney s'enfoncer un peu plus dans la nuit noire. Les bougies de la terrasse s'éteignent aussi petit à petit. « Je vais me coucher, sinon je vais dormir toute la journée de demain. » dis-je finalement en quittant le petit canapé. Je range rapidement toutes les assiettes du dîner sur la desserte qui nous a été laissée et vais déposer le tout devant la porte de la suite, dans le couloir. Puis je passe la tête à travers la baie vitrée, demandant avec un sourire ; « Tu me rejoins ? »

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Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 3 EmptyMer 6 Jan 2016 - 19:57

I had to find you, tell you I need you
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Jamie et son impatience éternelle. Pour presque tout, il lui était toujours bien difficile de patienter. Mais pour le coup, il allait devoir attendre et il n'avait pas vraiment le choix là-dessus. Et il ne pouvait rien faire pour accélérer les choses. Elle rit doucement avec lui, tandis qu'il cachait un petit peu son visage, s'en voulant certainement un peu d'être aussi hâtif. "Ce sera quelque chose que je n'arriverai jamais à changer chez toi." dit-elle, amusée. Jamie avait bien du mal à dissimuler sa hâte pour la suite des événements, le meilleur comme le pire. Chose qu'elle pouvait parfaitement comprendre. "Je pense que tu es comme tous les papas de ce monde." dit-elle en allant dans son sens. "Tu trouveras tous les prétextes pour passer du temps avec, et créer ce lien entre lui et toi." Elle sourit tendrement. "Et puis il y aura ces nuits où tu seras obligé de me réveiller pour que je puisse le nourrir. Le médecin semble assez optimiste pour l'allaitement, à voir comment ça se passera les premiers jours." lui dit-elle afin de l'informer. Elle déposa doucement sa main sur celle de Jamie, qui caressait toujours avec tendresse son ventre. Quelque part, elle appréhendait aussi le fait de retourner chez lui. Ou plutôt, chez eux. Elle avait beau y avoir vécu quelques mois avec lui, il y avait toujours des choses qu'elle ne se permettait pas de toucher ou de changer. Au fond, ça restait la maison de Jamie, c'est lui qui y avait mis tout son coeur, mais aussi son argent, dans chaque mur. Jamais elle n'oserait s'approprier quoi que ce soit, bien qu'elle adorait y vivre. Il s'en doutait certainement, et le ressentait aussi. Les seules touches féminines que l'on pouvait voir lorsqu'elle y était était surtout au niveau de la salle de bain et du dressing, mais cela allait rarement au-delà de ça. Vint la question de la chambre, de son agencement. Jamie lui assura qu'elle pourra tout autant y laisser sa marque, même si elle ne sera pas en mesure de contribuer aux gros oeuvres. "J'ai le droit de de nouveau si je peux avoir cette chaise à bascule ?" demanda-t-elle, presque timidement. "Pour le reste, tu as bien de meilleurs goûts que moi." dit-elle tout doucement, avec un léger sourire. Il ne pouvai pas vraiment la contredire là-dessus. Elle acquiesça d'un simple signe de tête pour l'histoire des stickers, comprenant bien qu'il avait horreur de ça. Les parents de Joanne avaient hâte d'aller en France. "Ce sont des vrais amoureux du pays, je ne doute pas une seconde qu'ils vont très rapidement s'y plaire. Leur amour pour la France est encore plus grand que celui de Sophia, c'est peu dire." Mentionner ainsi sa meilleure amie la rendit soudainement très triste. Elle n'avait aucune nouvelle d'elle depuis des mois. Elle n'avait pas vraiment trouvé de confidents comme elle depuis, même si elle s'était attachée à Gabriella. Mais ce n'était pas pareil. Heureusement que l'on venait de leur apporter les gaufres à ce moment là. Ils s'étaient installés sur le canapé extérieur afin de pouvoir déguster ces petites merveilles. C'était succulent. Jamie avait toujours l'esprit très gamin lorsqu'il se nourrissait de gourmandises, et ce soir-là ne fit pas exception à la règle. Il y avait de moins en moins de bougies qui éclairaient la terrasse, Sydney était des plus calmes. Ils restaient ainsi, longuement silencieux, jusqu'à ce que Jamie ressente le besoin d'aller dormir. Il se leva et alla déposer les assiettes en dehors de la suite. Lorsqu'il demanda à sa belle de la rejoindre, celle-ci n'avait pas bougé. Elle lui sourit doucement. "Va te coucher, j'arrive tout de suite." Jamie ne se laissa pas prier et s’exécuta. Elle ne savait pas pendant combien de temps elle était restée là, où à s'être levée pour s'appuyer contre la rambarde. Elle pensait qu'elle aurait pleinement sommeil, et ne désirait que s'endormir dans ses bras. La fatigue était plus que présente mais ne voulait pas l'emmener dans un sommeil des plus profonds et apaisés. Les insomnies avaient un peu repris, et bien que son esprit était des plus soulagés depuis quelques heures, ils ne lui laissaient aucun répit. Elle avait retrouvé l'amour de sa vie, il y avait ce gros poids en moins sur les épaules. Elle avait eu droit à une pause, mais d'autres problèmes resurgirent, notamment ses angoisses concernant les suites de sa grossesse et l'accouchement. La peur de ne pas être une bonne mère. Après de longues réflexions, elle finit enfin par rentrer, Jamie dormait profondément. Elle s'allongea à ses côtés, allongée sur le flan et une main sous ses mèches blondes. Elle avait garda sa chemise, et elle l'observait, longuement, ne se lassant pas d'admirer les traits de son visage, de son corps. Parfois, elle passait une main on ne peut plus tendre et délicate sur sa joue, puis elle reprenait sa contemplation. Le sommeil ne venait pas. Pourtant de nature frileuse, elle ne s'était même pas mise sous la couette, et ce ne fut que lorsque le jour commençait à remettre de ses couleurs dans le ciel que Joanne parvint à s'endormir.  

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I had to find you, tell you I need you
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Le début de son sommeil fut quelque peu perturbé. Joanne craignait, pour une raison injustifiée, qu'il finisse par s'en aller. Que, une fois que le calme de la passion régnait à nouveau entre eux, il trouverait que tout ceci était vain et que cela aboutirait à la même chose. Oui, quelque part, elle avait peur que lorsqu'elle rouvrait les yeux, il n'y avait plus personne dans son lit. Il avait suffi de ce geste, pourtant si simple, pour qu'elle comprenne qu'il semblait bien vouloir la garder. Il avait juste passé son bras autour de sa taille, baignant dans cet éternel besoin d'avoir un contact physique avec elle pendant son sommeil. Ils se retrouvaient toujours, la nuit. Les journées avaient beau être maussades ou jonchés de tensions et de disputes, la lune et les étoiles avaient toujours été de leur côté. Pendant cette période, ils s'aimaient indéfiniment et ne pouvaient se passer l'un de l'autre. Mais ensuite, Joanne dormit profondément, sans rêves ni cauchemars. Bien qu'à un moment, elle commençait à avoir un peu froid, elle n'osait pas sortir de son sommeil et et devoir s'agiter pour se mettre sous la couette sous le risque de ne plus parvenir à se rendormir juste après. Il ne faisait pas particulièrement froid dans la chambre. Elle sentit alors qu'on la recouvrit au bout d'un moment de la couette, se retrouvant désormais comme dans un cocon. Et là, elle se sentait parfaitement, quoi qu'elle trouvait étrange de ne plus ressentir la présence de Jamie près d'elle. Puis, soudain, on l'embrassa sur le front. Jamie avait adopté sa voix toute douce, attentionné comme il était, il ne voulait pas la brusquer dès le réveil. La jeune femme bougea un tout petit peu ses membres, mais gardait encore quelques secondes les yeux fermés, les plissant légèrement avant de cligner difficilement avec. Il était juste là, tout près d'elle. Elle esquissa un léger sourire lorsqu'il lui indiqua l'heure et qu'il ne voulait pas la réveiller plus tôt. Puis, ça la contraria un petit peu, d'être aussi insomniaque et se réveiller aussi tard. Son sourire se fit bien plus large lorsqu'il parlait de brunch - il voulait certainement la prendre par les sentiments. "Tu es parfait." dit-elle en commençant à s'étirer tout doucement. "Ton fils aimerait surtout que tu embrasses sa mère avant qu'elle ne fasse ou n'avale quoi que ce soit" dit-elle, parvenant enfin à maintenir ses yeux clairs ouverts. Il lui vola un baiser, et en fit également à son enfant, avant de filer sous la douche, laissant tout le loisir à Joanne de somnoler encore un peu. Ce ne fut que lorsqu'elle entendit le jet de douche s'arrêter pour de bain qu'elle se leva, les cheveux ébouriffés. Elle se dirigea presque machinalement jusqu'à la salle de bains, où Jamie portait uniquement une serviette autour de sa taille, dos à elle. Joanne l'entoura de ses bras, posant sa tête et son ventre rond contre lui. "On dort bien, dans ta chemise." dit-elle tout bas, en appuyant sa tempe contre son torse et en fermant les yeux. Ses lèvres se posèrent doucement au niveau de son omoplate, goûtant sa peau chaude et l'embrassant tendrement. "Je suppose que le bain sera pour ce soir." dit-elle en riant. Elle se détacha doucement de lui, songeant à prendre également une douche pour de rafraîchir, et permettre à ses cheveux à se remettre un peu en ordre. Pendant que Jamie continuait à se préparer, elle ôta sa chemise, juste à côté de lui, et retira son sous-vêtement avant d'aller sous la douche. Lorsqu'elle sortit de sous l'eau, elle enfila un peignoir puisqu'au même moment, on vint toquer à la porte pour apporter le fameux brunch. Jamie allait accueillir le jeune homme qui était à leur service. Le temps était une nouvelle fois des plus cléments. Une fois l'employé parti, Joanne retourna dans la chambre afin d'enfiler ses sous-vêtements ainsi qu'une robe, l'une des rares qu'elle pouvait encore enfiler et qui se mariait parfaitement bien avec la grossesse. Les cheveux encore humides, et pieds nus, elle se dirigea vers leur incroyable terrasse, où tout avait été soigneusement disposé. Jamie était également déjà installé, prêt à s'en mettre plein la panse. Elle se mit juste derrière lui et l'embrassa de sa hauteur, faisant tendrement glisser ses mains le long de son torse. "Je pense que ton fils va adorer les brunchs autant que ses parents avant même d'être né." lui dit-elle au bord de ses lèvres, tout sourire. "Je t'aime." dit-elle tout bas avant de filer à sa place. Il y avait de tout, l'hôtel savait prendre soin de ses clients -surtout ceux de cette suite, vraisemblablement. Joanne commençait à se servir en salé, avec un oeuf au plat, du bacon, des toasts aux céréales, ainsi qu'un verre de jus d'orange. Tout ceci en ayant une vue imprenable sur Sydney. Ses yeux se perdaient dans le paysage un moment, un peu songeuse. "Avant que tout.. dégénère, j'avais pensé à quelque chose." commença-t-elle, pensive. "Au début, c'était quelque chose que je me refusais, mais en avançant de plus en plus dans la grossesse..." Elle se gardait bien de lui partager ses appréhensions quant à tout ceci. "... Je n'arrête pas de me dire que je ne me vois absolument pas confier notre bébé à une nounou pour des journées entières et interminables. Il reste notre petit miracle." Elle avait surtout peur qu'il désapprouve. [color=#006699]"Et je me demandais si tu étais d'accord que j'arrête de travailler pour pouvoir s'occuper de lui, et de nous."[:clor] Joanne lui souriait tendrement. "Etre mère et épouse à temps plein, en quelque sorte." Elle haussa les épaules. "Je pourrai toujours t'aider pour tes projets, je ne sais pas trop comment. Et puis..." Joanne souriait, comme si elle était gênée. "Si j'ai la chance de pouvoir nous permettre d'avoir d'autres enfants, je pense que mes journées seront largement remplies."
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