-28%
Le deal à ne pas rater :
-28% Machine à café avec broyeur à grain MELITTA Purista
229.99 € 318.99 €
Voir le deal

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant

 joamie + I had to find you, tell you I need you

Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 Empty
Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 EmptyJeu 14 Jan 2016, 01:06

I had to find you, tell you I need you
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


La pluie apportait son propre charme à Sydney, bien que cela doit déplaire à tout touriste désireux de découvrir la ville sous un soleil radieux. Joanne n'aimait pas particulièrement la pluie, mais parfois, ça faisait du bien d'avoir un temps gris. Son esprit jonglait entre des tas de pensées, sans trop savoir quoi faire avec. La déception de l'avoir perdu à tout jamais en l'espace d'une heure, puis toute la situation qui s'inversait. La perfection d'une journée qui s'assombrissait une question posée. Elle se demandant combien de temps ce jeu peu plaisant allait durer, à devoir être testée de façon quotidienne. Si ça allait continuer ainsi après la naissance de leur bébé ou non. Au fond, ce n'était qu'une preuve qu'il ne lui faisait pas confiance, alors qu'elle, si. Il y avait beaucoup de choses qui n'allaient plus que dans un seul sens, et c'était certainement le prix à payer pour avoir simplement douté. Mêlée à cette joie inconditionnelle que de l'avoir à nouveau auprès de lui, il y avait cet éternel lot d'appréhension qu'elle ne faisait qu'intérioriser. Ce n'était pas nécessairement la meilleure solution, mais ce n'était pas non plus le genre de choses que Jamie voudrait entendre. Alors elle les gardait bien au fond d'elle, n'ayant personne avec qui partager tout cela. Ca allait certainement finir par la ronger, ou exploser un jour d'une quelconque manière, mais elle n'avait pas trouvé d'autres solutions que de garder énormément de choses pour elle. Jusqu'ici, elle s'en sortait relativement bien. Elle faisait un peu le tri, de ce qu'elle s'autorisait à dire ou non, s'il y avait de bonnes raisons d'appréhender telle ou telle chose. Jamie la sortit délicatement de ses pensées, à voix basse. Elle tourna la tête en sa direction et lui sourit légèrement. "Il y a certaines choses qui ne changeront pas." répondit-elle avec cet éternel douceur dans sa voix. Il la connaissait, et savait qu'il y avait toujours tout un torrent de pensées sous ses boucles blondes, il savait qu'elle réfléchissait beaucoup trop. Le bel homme posait bien évidemment la question afin d'avoir un croquis de ce qu'il se passait dans sa tête. "A toi." dit-elle avec un regard complice avant que celui-ci n'aille s'égarer ailleurs. "A notre bébé, à l'accouchement, à notre futur. Le retour à Brisbane aussi, parce que l'on pourra tout faire pour ne pas y penser, cela finit toujours par revenir." Il y avait comme cette impossibilité de rester plusieurs jours sur un petit nuage -il y a quelques temps de cela, ils en étaient parfaitement capables-, et Jamie l'avait prouvé un peu plus tôt, certainement sans vraiment le vouloir. "Je pense aussi à mes parents, qui seront heureux de savoir que nous sommes à nouveau ensemble. Ils t'aimes beaucoup. Mais aussi aux tiens, qui ne n'aiment pas. A Reever et Mia, je n'ai strictement aucunes nouvelles d'eux. Mia n'a même pas réagi lorsque je lui avais laissé un message pour dire qu'elle allait être tante. Pas de nouvelles de Sophia non plus. Et Hassan aussi, qui m'a enfin expliquée il a tant tenu à divorcer de moi." Toutes ces choses dont elle ne pouvait parler à personne, parce que les seuls confidents qu'elle pouvait encore avoir étaient concernés de près ou de loin par l'une de ces situations. "Tout ça." dit-elle avec un sourire sincère, alors qu'il entrait dans le bain. "Mais ça ne m'empêche pas trop de dormir, je suppose que je m'habitue à certaines choses." dit-elle en haussant les épaules. Ca lui faisait du bien rien que le fait d'avoir mentionné une partie de ses tracas. Doucement, les mains de Jamie se posèrent sur le bas de son dos et commençaient des massages plus qu'apaisants. "Quand je dis que tu es un excellent masseur..." dit-elle tout bas en fermant les yeux et profitant de ce moment de détente. Tout était parfait, avec l'eau chaude du bain, l'ambiance tamisée, le bruit léger de la pluie à l'extérieur. Le massage dura le temps qu'il fallait pour remplir le bain correctement. Elle fit en sorte que l'eau s'arrêter de couler et s'approcha de Jamie, se tournant d'un quart pour pouvoir l'embrasser tendrement. "Merci." lui dit-elle au bord des lèvres, en lui caressant la joue, ses yeux bleus regardant soit les siens, soit sa bouche. Elle louchait un peu. Tout était fait en sorte pour que les mauvaises pensées s'estompent peu à peu. "Ce serait merveilleux que le temps s'arrête maintenant." dit-elle, un peu rêveuse, hypnotisée par son regard vert. Puis elle se tourna, afin de pouvoir s'appuyer contre son torse, entre ses jambes. Confortablement installée, elle posait ses mains sur celles-ci, qu'elle caressait délicatement. Elle sourit, après un petit moment à nouveau dans ses pensées. "Je ne vois déjà venir ici de temps à autre pour avoir un peu de temps pour nous." Elle était tombée amoureuse de cet hôtel, de la suite, de Sydney, mais ne s'y voyait pas y vivre constamment. "Mes parents ont décidé de réaménagé la chambre d'amis qu'ils ont à leur appartement de Brisbane. Je suppose que ça veut en dire long." ajouta-t-elle.
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 Empty
Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 EmptyJeu 14 Jan 2016, 02:23


☙ I had to find you, tell you I need you


Le bruit de l'eau remplissant la baignoire a toujours été des plus relaxants à mon sens. Le bruit du flot continu et ininterrompu est particulièrement agréable et permet de rapidement se perdre dans ses pensées, voguer d'une idée à l'autre, méditer ou faire le vide pour ne se concentrer que sur ce clapotis. C'est ce que semble faire Joanne dans le bain, le regard dans le vague, noyée par la cascade de pensées qui déferle toujours dans son esprit. Curieux, toujours, elle m'intrigue lorsqu'elle se renferme ainsi sur elle-même et reste dans son dialogue intérieur. Je suis souvent capable de deviner ses émotions, ses réactions, mais ses pensées, dans un moment pareil, sont un véritable mystère pour moi. Je me demande ce qui la tracasse, à moins qu'elle ne rêvasse, ou les deux. J'ose rarement l'interrompre et lui demander ce qui lui passe par la tête. Mais puisqu'elle semble dans cette sorte de torpeur depuis notre sortie du restaurant, je m'inquiète à l'idée qu'elle puisse être en train de réaliser qu'elle a fait une erreur en revenant vers moi. Je n'en montre rien. Mon sourire est léger. Je suis seulement curieux. « J'espère bien. » je réponds en lui adressant le même regard complice lorsque Joanne me répond qu'elle pense à moi. Elle n'en dit pas plus. En bien, en mal, à quel sujet. Elle reste vague, naviguant d'un thème à l'autre. C'est étrange cette impression que le retour à la maison chez nous, dans cet endroit censé être notre cocon, notre repère, là où nous nous sentons vraiment bien, ressemble pour le moment à une épée de Damoclès au dessus de nos têtes. « Tout ira bien, tu sais. Sur tous les points. Il ne faut pas t'inquiéter. » Le bébé, l'accouchement, nous, notre futur proche et lointain. Tout ne sera pas paisible, tout ne sera pas sans difficultés. Mais tout ira bien. Je me fais toujours le plus optimiste des deux quand il le faut. Joanne enchaîne avec un tas d'autres sujets dont certains m'étaient parfaitement inconnus. Toujours pas de nouvelles de son frère et de sa sœur, celle-ci ne semble pas s'émouvoir de voir sa cadette devenir maman. L'absence de Sophia l'attriste toujours beaucoup. Le nom d'Hassan pique un peu à l'oreille. Pendant l'énumération de la jeune femme, je suis entré dans le bain. « Ca fait beaucoup dans une seule petite tête blonde. » dis-je en déposant un baiser sur une de ses épaules puis sur sa tempe. « C'est qu'une mauvaise passe. » Un moment sans, qui finira par prendre fin pour laisser place à des jours plus agréables. C'est un cycle auquel personne n'échappe, mais qui doit particulièrement affecter ma belle et sensible fiancée. « Dis-toi que tu as toujours Gaby, qui t'adore, et James. » j'ajoute en espérant la rassurer un peu, qu'elle ne se sente pas seule. Une belle-sœur n'est pas une vraie sœur, mais au fond, ce n'est qu'une question de point de vue. Elles feront bien assez tôt partie de la même famille. Et je sais que Gabriella saurait parfaitement faire un mur entre moi et les secrets partagés avec Joanne. Quant à James, même si je me surprends à le citer, je me dis que s'il peut être une épaule supplémentaire pour la jeune femme, eh bien… Ils peuvent bien être amis, s'ils gardent une distance minimale. Pendant de longues minutes, Joanne peut pleinement profiter du massage que je m'applique à lui faire dans le dos tout en se laissant bercer par le son de l'eau qui coule dans le bain. « N'exagères pas. » je réponds à sa remarque en riant nerveusement. Je suppose que n'importe quelle pression sur une zone douloureuse suffit à faire du bien, cela ne fait pas de moi un masseur de génie. Dans l'eau est assez haute dans la baignoire, je libère Joanne et la laisse couper le robinet. Puis elle peut s'installer comme elle le veut, tout contre moi, après un doux baiser échangé. Je souris en l'écoutant souhaiter que le temps s'arrête, puis l'embrasse sur le front. « Oh non, nous avons tout plein de choses à vivre très bientôt. Le temps ne peut pas s'arrêter tant que nous n'avons as vu notre fils. » Entre autres événements, comme le jour où elle changera de nom, celui où nous aurons d'autres têtes blondes, et tous les anniversaires. Le temps va continuer d'accélérer, et nous nous verrons vieillir pendant qu'ils grandiront. Nous passerons sûrement du temps ici, dans cette suite, pour quitter Brisbane et nous couper du monde de temps en temps. « Et pour concevoir le reste de la fratrie ? » je demande avec un sourire taquin, pour plaisanter. Cet endroit serait un peu notre havre de paix, la matérialisation de notre bulle. Tout paraît plus simple ici. Mais il serait amusant d'y emmener notre progéniture un jour, leur montrer la terrasse où papa a demandé maman en mariage la première fois, et où c'est maman a demandé à papa de l'épouser la seconde fois. Toute l'histoire sera longue et compliquée à raconter. Joanne m'explique que ses parents ont déjà pour projet d'héberger leur petit-fils dès que possible -et sûrement aussi souvent que possible. Heureusement qu'il aura des grands-parents corrects d'un des deux côtés. « Ca veut surtout dire qu'il faudra batailler pour avoir notre enfant de retour à la maison parce qu'ils refuseront de nous le rendre. » dis-je en riant, imaginant très bien les parents de la jeune femme négocier pour que le petit reste encore un soir, puisqu'il a une chambre chez eux, et encore un soir, et encore un autre.

CODE ☙ LOONYWALTZ
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 Empty
Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 EmptyJeu 14 Jan 2016, 23:47

I had to find you, tell you I need you
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Il se montrait toujours très optimiste, à assurer constamment que tout allait bien se passer, qu'il n'y avait pas matière à s'inquiéter. Des paroles qui rassuraient et qui étaient douces aux oreilles de sa belle, mais il se doutait bien que ce n'était qu'un apaisement temporaire. Jamie savait être positif aussi pour elle dans ces moments où elle nageait en plein doute, en pleine incertitude, à s'attendre au meilleur comme au pire. Elle préférait ne rien dire et se laisser bercer par ses mots qu'il lui disait à l'oreille. Il l'embrassait avec affection sur son épaule, puis au niveau de sa tempe. "Des mauvaises passes qui vont et qui viennent sans arrêt." soupira-t-elle, ses yeux regardant les lumières qui se déformaient par les gouttes de pluie. "J'aimerais pouvoir m'en passer, et avoir au moins autant d'optimisme que toi." dit-elle en riant un peu. Ca allait déjà mieux. Il tenait aussi à lui rappeler qu'elle n'était pas tout à fait seule, qu'elle pouvait bien évidemment compter sur Gabriella et sur James, qui devait être très pris ces derniers temps, elle n'avait pas de nouvelles. "C'est étrange de savoir que les personnes qui me sont désormais le plus proches, je les ai connu par toi, ou tu la connaissais déjà bien avant que je fasse sa rencontrer." dit-elle en souriant, rêveuse. "Ca fait gros, comme coïncidence quand même." ajouta-t-elle, amusée. Parce que lui mettrait tout ceci certainement sur le compte du hasard, ou peut-être préférait-il avoir un oeil sur les amis proches de sa fiancée, qui sait. "Je n'exagère pas." lui répliqua-t-elle, profitant encore de ses massages. "J'ai toujours aimé tes mains." Elles étaient douces et fermes, démontraient un talent certain, une finesse du détail, appréciaient toucher les choses et les effleurer à leur juste valeur. Il fit surgir à nouveau son impatience alors que l'espace d'un instant, elle souhaitait arrêter le temps, lui faisant clairement comprendre qu'il y avait des événements qui venaient qu'il avait hâte de vivre. Une naissance, un mariage. Joanne rit. "Donc tu veux simplement que le temps défile et que nous ne profitions plus de ce moment d'intimité à deux ?" plaisanta-t-elle. "Dans quelques mois, ce sera passablement plus compliqué." ajouta-t-elle, amusée. Quoi qu'elle avait certainement autant hâte que lui de le tenir dans ses bras, le bercer, lui fredonner quelques chansons et lui donner un manger. Toutes ces petites choses du quotidien. Il pensait aussi déjà aux enfants suivants, qu'ils espéraient concevoir et aimer comme il le fallait. "Tous ici ?" demanda-t-elle en suivant le cours de ses pensées[color=#006699] "Moi qui pensais que tu voudrais chercher un peu plus d'exotisme en trouvant des suites au moins aussi belles que celles-ci puisque vraisemblablement, notre libido explose dans ce genre d'endroits et que c'est particulièrement propice à la création." dit-elle en riant. "Mais si vraiment tu veux qu'ils soient tous un peu originaires de Syndey, il n'y a aucun soucis pour moi." Jamie savait à quel point elle aimait cette suite, elle était véritablement tombée sous le charme de celle-ci. Elle rit alors, amusée par leur sujet de discussion. Elle s'étonnait d'être aussi à l'aise d'en parler, d'ailleurs. Joanne voulait préciser à Jamie que ses parents étaient prêts à accueillir le petit pendant un weekend ou plus longtemps. Son fiancé avait raison sur ce point. "Connaissant ta soeur, elle voudra aussi sa part du gâteau à un moment ou à un autre." ajouta-t-elle en riant. "Ca nous permettra de faire des weekends prolongés." Elle se redressa et se tourna un peu afin de pouvoir le regarder. "Je me demande d'ailleurs de quelle manière tu as songé de prolonger celui-ci." dit-elle, les yeux pétillants, avant de venir effleurer ses lèvres. "Et avec de telles discussions, tu veux que nous prenions un bain de la manière la plus normale qui soit ?" lui demanda-t-elle, les yeux pétillants. Joanne se mit finalement face à lui, à genoux, entourant son cou de ses bras. Elle riait. "Je suis tellement heureuse." dit-elle tout bas, comblée, avant de l'embrasser tendrement. Elle le prolongea d'autant qu'elle le pouvait, passant une main dans ses cheveux. A la fin, elle reprit sa position initiale et saisit ses mains afin de les déposer sur son ventre rond, les siennes par dessus. Elle se mit à chanter une mélodie toute douce, l'une de celle que l'on a toujours en tête, mais dont on n'arrive plus à savoir où on l'avait entendu. Cela ne brisait pas trop le côté paisible de ce moment, elle rêvassait. Ils discutaient d'un peu de tout, laissant parfois régner des silences plus qu'agréable. Jusqu'à ce que l'eau refroidisse, trop pour Joanne, et qu'ils ne se décident de sortir du bain. Cela avait fait le plus grand bien à Joanne. Elle enfila son peignoir de bain. "Je vais appeler le service pour un jus de fruits, tu as envie de quelque chose ?"
crackle bones
[/quote]
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 Empty
Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 EmptyVen 15 Jan 2016, 19:15


☙ I had to find you, tell you I need you


L’on est pas un éternel optimiste sans forcer un peu son esprit à aller dans le sens voulu. On cherche les détails qui créent des bons côtés aux situations, des liens logiques qui rendent les événements explicables, on s’accroche à pas grand-chose et enfin, on se dit que cela ne pourrait pas, ou difficilement, être pire. Être optimiste est un art qui va de paire avec celui de savoir faire comme si de rien n’était, et nous sommes maîtres en la matière dans ma famille depuis des générations. Ignorer ce qui ne nous convient pas, contourner les problèmes ou les occulter a souvent été une solution pour de nombreuses situations délicates. Autant dire qu’à ce stade, cela s’est ancré dans les gènes. Pour quelqu’un comme Joanne qui a tendance à faire une montagne du moindre obstacle et se laisser aller facilement à la panique, l’optimisme n’est pas un réflexe naturel. Pourtant, il pourrait fort bien soulager ses nerfs fragiles. « C’est le résultat de nombreuses années d’entraînement. » dis-je avec un sourire en coin. J’ai bon espoir de réussir à en inculquer un peu à la jeune femme, lui apprendre à voir le bon côté le plus souvent afin qu’elle ne se laisse plus bouffer par ses angoisses. Nous avons beaucoup de choses à nous apporter l’un à l’autre, et Joanne a déjà su m’inspirer plus de stabilité et d’écoute de mes émotions. Je ne crois pas qu’il y ait grand-chose à apprendre de moi, si ce n’est ça. La jeune femme s’étonne à raison que ce qu’il lui reste d’amis proches me sont également liés. J’hausse les épaules, m’amusant de ce hasard. « Je suppose qu’il faut le voir comme encore plus de signes qui montrent que nous sommes faits pour être ensemble. » Ce qui est bien arrangeant. Autant Gabriella s’est rapprochée de Joanne en qualité de belle-sœur en devenir, et de là semble être née une amitié dépassant bien cela. Mais concernant James, le hasard a voulu que Joanne en soit proche sans que je n’y sois pour quoi que ce soit. Il n’est pas facile pour moi de m’y faire, mais je suppose qu’il le faut bien. Mon avis n’a pas grande importance concernant ce sujet. Je ne peux pas m’empêcher de froncer les sourcils en regardant mes doigts s’appliquer à masser le dos de Joanne. Je ne vois pas ce que mes mains peuvent avoir de notable. Si ce n’est une bague toute neuve. Elle ne me va pas si mal, au contraire. Elle est bien plus sobre que sa précédente, très élégante. Elle sera sûrement remplacée par une autre d’ici quelques temps, tout comme celle de Joanne. Voilà une bonne raison pour que le temps ne s’arrête pas. Oui, il me tarde de vivre tout ce que nous avons à vivre. Quand nous aurons retrouvé de l’harmonie dans notre vie à deux, le temps pourra de nouveau filer. Je sais exactement à quel moment j’aimerais qu’il s’arrête. Joanne rappelle qu’une fois notre fils né, il risque d’être plus difficile d’avoir de tels moments pour nous. A la réflexion, je ne le pense pas. « Entre tes parents et Gaby pour garder le petit, entre autres, ça ne devrait pas être si difficile que ça… » Nous avons la chance d’être entourés, surtout de mon côté, par une grande famille dont chaque membre ne rechignera pas à passer un moment avec le petit, nous permettant d’en avoir pour nous. « Donc nous aurons des moments à nous deux, et à trois. » Il n’y a pas à s’en faire à ce sujet. En dehors de la fatigue, l’assurance des moments d’intimité et la sauvegarde de notre vie sexuelle sont saufs. L’idée me fait doucement rire. Cela nous laissera le temps d’agrandir la fratrie, ici ou ailleurs. « Hm, peut-être que nous nous lasserons de cet endroit un jour, et nous en trouverons un autre où aller. » dis-je sans trop de conviction. Nous pourrions éventuellement venir moins souvent, mais cet endroit aura toujours une signification spéciale pour nous, et nous y reviendrons forcément. Néanmoins, je nous imagine bien dans une belle suite à Paris, à Florence comme cela a toujours été dans nos projets, pourquoi pas dans un pays plus au nord, quelque part en Norvège pour qu’elle puisse voir de la neige en hiver. La curiosité de cesse de piquer Joanne dont un coin de la tête continue de se demander où je compte l’emmener après Sydney. « C’est un secret. » je murmure au bord de ses lèvres. Et je ris bouche fermée quand elle fait remarquer que nos sujets de conversation pourraient bien nous faire retomber dans nos habitudes. « Nous n’avons pas encore défini la normalité. » Un bain qui dérape pourrait en être la définition au final. Mais après un long baiser, Joanne s’installe confortablement contre moi, et le regard posé sur les lumières de la ville à travers les gouttes de pluie au dehors, le reste du bain est calme, reposant, teinté d’un peu de rêverie. La tête posée sur le rebord de la baignoire, mes paupières se ferment parfois. J’écoute Joanne fredonner en caressant son ventre rond du bout du pouce. Je manquais de m’endormir lorsque la jeune femme décréta que l’eau était trop froide. Je reste emmitouflé dans mon peignoir et m’assied dans le canapé de la suite, face à la baie vitrée. « Un thé, s’il te plaît. N’importe lequel. » je réponds à la proposition de Joanne. J’attends qu’elle passe la commande avant qu’elle revienne vers moi. Je m’allonge et pose ma tête sur ses jambes, le visage tourné vers notre petit bout. « Salut, là-dedans. Tu m’as manqué. » je murmure, un sourire amusé sur mes lèvres quand je songe que je parle au ventre de ma fiancée. Notre fils ne comprend sûrement rien. « J’ai hâte de te rencontrer. Et ta maman aussi. Tu verras à quel point elle est belle, et douce. Tu l’aimeras beaucoup. Sois mignon avec elle. » S’il pouvait éviter de lui causer plus de maux, s’il pouvait naître sans encombres, et être un bébé modèle, bien sûr, cela serait parfait. « Elle voudrait t’appeler Daniel. Dan. Ca te plaît ? » je demande sur le ton de la plaisanterie avant de coller mon oreille sur le ventre de Joanne. Puis je lui adresse un regard complice. « Je crois que ça lui plait. » Je me redresse pour atteindre ses lèvres et l’embrasser tendrement, prolongeant ce baiser autant que possible en glissant une main sur sa nuque. Le room service frappe à la porte, et je file chercher nos boissons.

CODE ☙ LOONYWALTZ
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 Empty
Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 EmptySam 16 Jan 2016, 19:01

I had to find you, tell you I need you
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Jamie avait beaucoup de chance d'avoir une si grande famille. Elle avait l'impression qu'elle ne cessait de s'agrandir, d'ailleurs. Joanne avait perdu le fil depuis les Beauregard, cela ne lui semblait être qu'un groupe où il n'était pas si évident que ça de s'intégrer. Tout ceci restait bien évidemment au point de vue de Joanne. Mais oui, elle se doutait bien qu'il y en aurait plus d'un qui se porterait volontaire pour s'occuper un peu de leur enfant. Commençant à avoir froid, elle était sortie du bain et s'était vêtue de son peignoir, voulant se prendre de quoi se désaltérer. Comme tout bon Anglais, il allait se contenter d'un simple thé. Elle lui sourit tendrement avant de décrocher le téléphone et commander ce dont ils avaient besoin. Pendant ce temps, Jamie s'était installé sur le canapé, n'attendant que sa douce afin de pouvoir poser sa tête sur ses genoux. Spontanément, Joanne posa sa main sa joue, qu'elle glissa doucement ensuite dans ses cheveux, ne manquant pas de rire à ses commentaires, ou à lui sourire tendrement. Elle se disait qu'il prenait ça surtout pour de la plaisanterie, mais que d'un côté, leur petit miracle entende des choses. Il lui parlait de la mère en devenir, du prénom qu'il aurait, faisant mine ensuite d'écouter sa réponse. Elle rit une nouvelle fois, avant que Jamie ne vienne coller ses lèvres contre les siennes, jusqu'à ce que l'on vienne perturber leur moment d'intimité. Jamie déposa le plateau sur la table basse et elle le tira par le bras afin qu'il se réinstalle à ses côtés. Elle passa ses deux jambes par dessus ses genoux et resta collé à lui. De toute façon, le thé était encore bien trop chaud pour pouvoir être bu. La jeune femme se mit à embrasser son cou, sa mâchoire, chaque baiser étant plus tendre que l'autre. Jusqu'à ce qu'elle atteigne sa bouche et qu'elle saisisse l'une de ses lèvres entre les siennes avant de l'embrasser pleinement. Puis elle fit glisser ses lèvres le long de sa joue jusqu'à atteindre son oreille. "Nous n'avons toujours pas définit la normalité." lui susurra-t-elle. "La nôtre, du moins." ajouta-t-elle en faisant passer sa main sous le peignoir de Jamie, au niveau de son torse, descendant tout doucement jusqu'à son abdomen, effleurant à peine sa peau. "Nous sommes toujours après le bain." dit-elle tout bas en le regardant avec des yeux pétillants, alors que ses doigts allaient au niveau de la ceinture qui maintenait son peignoir fermé. "Tout juste après le bain." Le vêtement était désormais ouvert, et Joanne n'avait pas bougé d'où elle était, admirant sans vraiment le coucher les traits de son fiancé. "Dis-toi que sans ça, tu n'aurais peut-être toujours pas accès à certaines parties de mon corps." Et il savait exactement de quoi elle parlait. Joanne se redressa un peu plus afin de pouvoir l'embrasser à nouveau. Elle avait pris son visage entre ses deux mains, le baiser devenait de plus en plus passionné. Parfois, elle se maudissait d'avoir cette flamme en elle qui s'allume aussi rapidement ces derniers temps. Peut-être était-ce aussi les retrouvailles, aussi, le fait qu'ils n'avaient pas été assez le plus proche possible l'un de l'autre. Noël ne comptait. Cela lui semblait plutôt être cette illusion, cette soirée-là, ou rien n'était réel, comme si ça n'avait jamais existé. Elle se demandait si ce n'était qu'un rêve d'une nuit, révélant ce désir que de le retrouver. Ce n'était pas impossible, elle avait rêvé de lui à plusieurs reprises après s'être séparés. Sans quitter ses lèvres, elle se mit à califourchon sur lui, ses mains toujours logées dans ses cheveux. Les mots perdaient peu à peu leur place, tout se disait par les caresses, les baisers, un simple regard. Ces yeux bleus qui le suppliaient presque de lui faire l'amour, que leur corps soit unis encore une fois, au plus près possible l'un de l'autre. Elle avait un peu tous les facteurs qui faisaient en sorte qu'elle ait de sacrée bouffées de chaleur ne serait-ce que la par simple présence de son fiancé. Alors son corps mettait tout en oeuvre pour l'attirer vers cette envie naissante, bien que ça ne soit pas une tâche des plus difficiles.
crackle bones

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 Empty
Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 EmptyLun 18 Jan 2016, 20:41


☙ I had to find you, tell you I need you


De retour du le canapé de la suite, après avoir posé le plateau qui comprend le jus commandé par Joanne ainsi qu’une théière et une tasse pour moi, la jeune femme ne tarde pas à s’installer de nouveau contre moi. Je laisse trainer une main sur une de ses cuisses alors qu’elle installe ses jambes sur les miennes, je caresse légèrement sa peau sous le tissus molletonné, l’observant tendrement. Puis elle se redresse, couvre mon cou d’agréables baisers qui me font un peu pencher la tête sur le côté et étire mes lèvres en un fin sourire. Je ferme les yeux pour apprécier le contact délicat de sa bouche sur ma peau, son souffle chaud qui la frôle légèrement et provoque parfois un léger frisson le long de mon échine. Je la laisse jouer avec mes lèvres et réponds à son baiser en le prolongeant, glissant mes doigts dans ses cheveux pour approcher un peu plus son visage. Il suffit que Joanne se mette à murmurer tout près de mon oreille pour que mon rythme cardiaque s’accélère sensiblement, commençant à faire naître une légère chaleur sous mon épiderme. Je respire à travers ma bouche entrouverte, déjà hypnotisé par la fine caresse de ses doigts sous mon peignoir, un peu plus fébrile encore lorsqu’elle en défait le nœud de la ceinture –et ses gestes toujours accompagnés de sa voix basse et bien plus sensuelle qu’elle ne voudrait le croire. Il semble que la jeune femme disait bien vrai concernant les pulsions allant de paire avec ce stade de sa grossesse. Elle a rarement été aussi demandeuse –pour ne pas dire qu’il me semble bien qu’il s’agit de la première fois qu’elle l’est autant. Mes doigts sont restés logés dans ses mèches blondes, mon pouce caresse doucement sa joue, tandis que mon autre main, électrisée, reste sur sa cuisse. Je la serre un peu plus lorsque Joanne joint ses lèvres aux miennes, m’attrapant de manière à ce que je ne puisse pas lui échapper. Je me laisse complètement envouter par ses baisers, ses mains qui me gardent sous son emprise, empoignant mes cheveux, sa bouche dont la caresse devient plus prononcée, sa langue qui frôle la mienne. Ses iris bleus brillent magnifiquement d’un désir qui ne se dissimule absolument pas et m'enveloppe tout entier. Alors que Joanne passe ses jambes de part et d’autre de mon corps pour me surplomber légèrement, je tire sur les manches de mon peignoir sous lequel j’ai déjà trop chaud afin de m’en défaire. Je ne quitte pas les lèvres de ma belle une seule seconde, les tirant vers moi en les prenant légèrement entre mes dents ou relevant mon visage vers le sien dès qu’elle me semble un rien trop éloignée. Je reprends mon souffle, haletant déjà un peu, entre deux baisers sur sa mâchoire, au creux de son cou. « Moi qui pensais que nous arriverions à nous tenir. » je murmure tout bas. Mais dans le fond, il ne fallait pas vraiment compter dessus. Il n’est pas question de se priver l’un de l’autre tant que nous le pouvons en ce moment. C’est notre moment, celui où nous rattrapons le temps perdu, où nous nous répétons que nous nous aimons, sans un mot. Ma bouche suit lentement la courbe jusqu’à ses clavicules dont mes mains dégagent le peignoir qui la couvre pour avoir accès à sa peau. J’en défais finalement le nœud à mon tour, très doucement, et le fait glisser sur ses épaules, le long de ses bras, jusqu’à ce qu’il tombe au sol, la découvrant complètement. Pendant ce temps, mes lèvres jouent avec les siennes et l’embrassent avec ardeur et une certaine application à en goûter la moindre parcelle. Mes doigts, libres de parcourir son corps, longent ses cuisses, ses hanches dont les petits mouvements, sûrement inconscients, lui font frôler mon intimité et me forcent à réprimer quelques gémissements ; une de mes mains trouve un de ses seins à flatter, l’autre se pose dans son dos pour la serrer tout contre moi, les doigts cherchant à s’accrocher à sa chair, d’abord entre ses omoplates, puis à ses reins, enfin sur son fessier. Tout à elle, mon regard traduit une parfaite dévotion pour la jeune femme, le besoin de la laisser envahir chacune de mes cellules, de partager le même air. Il demande, sans équivoque, de sauter le pas, de pouvoir l'avoir au plus près de moi. Je prends son visage entre mes mains et l'embrasse longuement d'une caresse à la fois tendre et passionnée, avide d'elle, car elle est mon tout. 

CODE ☙ LOONYWALTZ
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 Empty
Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 EmptyLun 18 Jan 2016, 21:24

I had to find you, tell you I need you
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


(chaud patate !)

C'était assez perturbant en soi pour Joanne, de le désirer autant, et presque constamment. L'homme ne produisait de phéromones, mais c'était tout comme. Il suffisait qu'elle sache, qu'elle sente qu'elle n'était pas si loin de lui pour sentir ses joues chauffer et son coeur s'accélérer subitement, créant cette envie de l'avoir tout contre lle. Déroutée, elle ne savait que faire de ces sensations et elle se laissait emporter par ce flot, réalisant que ce n'était qu'une fois qu'elle avait déposé ses lèvres sur les siennes, qu'elle sentait ses doigts s'enfoncer dans sa chair, comme s'il voudrait se drainer de cet amour indécent, qu'elle se sentait satisfaite, complète. Et le fait que Jamie ne puisse refuser aucune de ses avances puisque sa dévotion parlait pour lui était particulièrement arrangeant. Lui aussi, devait être dérouté de la voir si demandeuse de ce désir ardent de chair, aussi soudain qu'imprévu. Quoi que c'était juste après le bain, donc tout à fait prévisible. Il restait constamment avide de ses baisers et de ses caresses. Il prolongeait alors ses baisers, adorait poser sa main sur sa cuisse en dessous du peignoir, avec ce désir constant de vouloir être au plus proche l'un de l'autre. Joanne aimait beaucoup sa main sous ses cheveux, lorsqu'il y crispait ses doigts traduisant bien des choses, et ça ne faisait que l'inciter à vouloir l'embrasser plus passionnément. Il en demandait davantage dès qu'un éloignement se faisait sentir, attrapant sensuellement l'une de ses lèvres entre ses dents ou relevant sa tête pour coller à nouveau son visage contre le sien. Tous leurs gestes s'articulaient parfaitement et correspondaient, comme une discussion longue et délicate entre deux personnes faites pour l'une et pour l'autre. Pas de fausse note, pas un seul faux pas, tout concordait parfaitement. Alors il y avait cette étincelle qui devenait une flamme, vivace et ardente, et qui ne faisait que s'accroître en elle, à longueur de baisers. Désormais sur lui, elle laissa à Jamie le temps -elle aussi d'ailleurs-, à reprendre sa respiration, avant de de chérir son cou de baiser. Un long frisson la parcourut à ce moment là et elle ne put s'empêcher de sourire à sa remarque. Pourquoi se priver ? se disait-elle ? Le temps et l'espace n'étaient qu'à eux à cet instant là, et ils pouvaient en faire ce qu'ils en voulaient. Et tout ce qu'ils voulaient, c'était d'être uni à l'autre de toutes les manières possibles, sous tous les angles. Il s'était débarrassé de son vêtement et après que sa bouche frôlait sa clavicule, il lui retira entièrement le peignoir en l'embrassant ardemment, qui finit par tomber sur le sol. Ses mains parcouraient son corps, cherchant un endroit où pouvoir s'ancrer proprement. Elles trouvèrent satisfaction au niveau de son fessier. Joanne faisait déjà ces petits mouvements de bassin qui la trahissaient largement, décuplé par les caresses au niveau de l'un de ses seins. Le regard de Jamie était comme envoûté, il s'était totalement laissé happé par ses désirs, et montrant là toute sa dépendance qu'il avait envers Joanne. Tout comme elle. Lorsque leurs lèvres se détachaient, ses yeux brillants fixaient les siens, tout aussi hypnotisés, à la merci de l'un l'autre, et tous deux désiraient la même chose. Pourtant, ils attendaient encore un peu. Le temps de se retrouver et de replonger dans cette symbiose qui les caractérisait tant. De ce simple regard, elle sentit son intimité brûlait, tout comme le reste de son corps qui devenait un brasier. Elle n'était pas certaine de pouvoir tenir longuement durant leurs habituels préliminaires. Sa respiration était déjà anarchique et haletante, ses pupilles largement dilatées. Elle inspirait l'air qu'il expirait, ses doigts flataient sa peau brûlante et parfaite, allant parfois même jusqu'à sa virilité comme pour s'assurer que l'envie était bien présente pour les deux, qu'elle ne le forçait pas à faire quoi que ce soit. Ca la dérangeait un peu, quelque part, d'être aussi demandeuse. Finalement, elle prit la main de Jamie et la guida à son intimité, qu'il connaissait par coeur. Les endroit sensibles, ceux qui lui sont extrêmement agréables. Elle gardait sa main sur la sienne afin de sentir d'une autre manière les gestes qu'il effectuait, sa respiration se coupant brièvement à ce simple contact. Puis elle l'incité à mettre quelques uns de ses doigts en elle, ce qui fut largement suffisant pour faire frissonner l'ensemble de son petit corps, qui s'était momentanément crispé, puis détendu après un long gémissement. Ensuite, les mains de la jeune femme s'agrippèrent à sa nuque, comme si c'était bien la seule chose qui lui ferait garder les pieds sur terre.

crackle bones

[/quote]
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 Empty
Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 EmptyMar 19 Jan 2016, 01:12


☙ I had to find you, tell you I need you


( miaou joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 763064237 )

Impossible de se lasser de ces moments où je peux lui dire que je l'aime sans concession. Quand chaque baiser, chaque caresse, chaque mouvement a sa signification, alors le message est on ne peut plus clair et pur. Il n'y a pas l'intermédiaire des mots qui corrompent ou limitent les émotions. Il n'y a que des pulsions, des regards brillants, des souffles courts et partagés, des battements de coeur sur le même tempo. Il n'y a que cette parfaite osmose, cette harmonie, comme s'il suffisait de penser quelque chose pour que l'autre le comprenne, et quand le simple fait de se frôler la joue véhicule un message bien plus intense que n'importe quelle phrase. Il n'est pas un détail qui ne trahisse pas mes pensées. Mes doigts s'enfoncent dans sa chair et s'accrochent à elle car Joanne est mon point d'ancrage, celle sans qui le monde ne tourne plus rond et la réalité n'est plus vraiment ce qu'elle doit être. Je caresse sa peau avec application et délicatesse, la frôlant comme l'être le plus précieux qui puisse exister, un diamant aux facettes étincelantes qui mérite le plus grand soin. Néanmoins, mes mains parcourent son corps avec une passion certaine pour chacune de ses courbes, avec une immense admiration pour le moindre détail de son corps. Elle est si belle qu'elle en semble parfois irréelle, tout droit sortie de mon imagination. Pour moi, elle est parfaite en tous points. Cela se devine dans mon regard, lorsque je la dévore des yeux, l'admire sans retenue. On y voit aussi cette étincelle vivace qui ne scintille que lorsqu'elle se trouve dans la même pièce que moi. Ce souffle de vie qu'elle m'inspire par sa présence. On devine une dévotion immense et dont l'absence de limites pourrait presque effrayer. Elle peut me grandir ou me mettre à genoux en un claquement de doigts. Il est facile de lire dans ces yeux la détresse et le vide dans lequel je pourrais plonger si je la perdais -et que j'ai ressenti lorsqu'elle m'a quitté. Cette dépendance totale et incurable que l'on retrouve dans nos baisers, à la fois tendres et ardents, tantôt délicats quand nos lèvres se goûtent et nos langes se frôlent, ou tantôt passionnés lorsque je l'attrape entre mes dents et saisis son visage entre mes mains, l'empêchant de partir où que ce soit. Elle ne doit plus jamais partir. Plus jamais. C'est sûrement cela le fond de ces moments d'intimité depuis que nous nous sommes retrouvés. Qu'elle sache à quel point elle m'a manqué, à quel point je suis misérable sans elle, qu'elle ne doit plus jamais m'abonner, car je l'aime tant, beaucoup trop, bien plus que de raison, et qu'il n'y a pas vraiment de Jamie sans Joanne. Je suis peut-être le plus fort des deux, le plus solide des deux, que ce soit physiquement ou mentalement, les seules fondations de cette force sont elle. Alors sans elle, tout s'écroule. Je ne peux pas me lasser de le lui répéter, à celle qui sait si bien se trouver plus petite et insignifiante qu'elle ne l'est. Je ne peux pas m'empêcher d'avoir envie de lui dire à quel point je l'aime encore et encore jusqu'à l'épuisement. Ces moments où nous ne sommes qu'un sont si bons que leur appel est absolument irrésistible. Impossible de se refuser cette sensation d'être enfin plein et entier, parfaitement à sa place avec l'être aimé, l'amour d'une vie. Alors forcément il est aisé de me faire basculer, autant que l'envie peut naître d'un rien, et devenir un grand feu de joie en quelques secondes. Un brasier que Joanne sait particulièrement bien attiser, usant de nouveaux moyens à chaque fois de me rendre un peu plus fou d'elle. Je fonds complètement sous ses paumes qui parcourent mon torse, les passages furtifs sur ma virilité suffisant à m'arracher de longs soupirs. Tout mon corps traduit mon désir pour elle, et la torture que cela est d'attendre. Sa manière de guider ma main jusqu'à son intimité fait exploser mon coeur dans ma poitrine, me rendant toujours plus fébrile. Mon épiderme est au moins aussi brûlant que celui de la jeune femme. Son corps aussi parle pour elle, ses pulsions ont pris possession de ses doigts qui restent collés aux miens. Alors elle suit toutes mes caresses entre ses jambes, les accentue, les guide parfois, parcourt avec moi chaque parcelle de sa chair humide, découvrant parfois ces endroits qui lui font pousser un petit gémissement, et me montrant ceux où elle souhaite que je la touche. La savoir là, accompagnant mes caresses, les appréciant d'une nouvelle manière, me fait doucement perdre pieds. Je ne quitte pas ses lèvres, l'embrasse langoureusement avec une envie qui oppressante qu'elle me pousse à la mordiller, à parcourir sa langue sous toutes les coutures. Le monde se brouille complètement quand Joanne guide mes doigts en elle, m'incitant à poursuivre là mes caresses. Elle s'agrippe à moi, prise de frissons de plaisir ; j'en profite pour la basculer sur le côté et l'allonger complètement sur le canapé. Je reste entre ses jambes, la surplombant à mon tour, ne cessant de l'embrasser pour rien au monde. Mes doigts vont et viennent, toujours plus intensément ; du pouce, je continue de caresser l'extérieur de son intimité, multipliant les sensations pour ma belle. Mes baisers glissent sur son cou, j'en mordille légèrement la peau, emporté par ce désir pour elle qui ne cesse de grandir, tous ces picotements qui crispent mes muscles et font brûler mon épiderme. Je retrouve sa poitrine du bout des lèvres pour chérir ses seins, la laissant un peu plus prendre possession de mon esprit en saisissant mes cheveux. Je ne veux laisser à son corps aucun répits, que tous ses sens soient en alerte et qu'ils se défaussent tous en même temps lorsqu'elle gémira son premier orgasme.  


CODE ☙ LOONYWALTZ
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 Empty
Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 EmptyMar 19 Jan 2016, 11:28

I had to find you, tell you I need you
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


(voui voui joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 763064237)

C'était sûrement durant ces instants là que Joanne comprenait et acceptait l'importance qu'elle pouvait avoir aux yeux de son fiancé. Ce dernier n'avait jamais aimé les mots, bien qu'il les maîtrisait de façon admirable. Mais aucun d'entre eux n'était suffisamment fort ou significatif pour être utilisé durant leurs ébats. Il avait toujours été quelqu'un très physique, et c'était ainsi qu'il manifestait le mieux ses sentiments. Par ses caresses, ses mains qui parcouraient avec la plus grand délicatesse sa peau de porcelaine, et ses lèvres, qui ne cessaient de chérir chaque parcelle de ses lèvres, sa langue, avec une passion démesurée. Peut-être que leurs pensées se transmettaient également, comme une sorte de télépathie. Un regard, une lueur particulière, et ils savaient. Joanne se sentait bête de ne pas avoir pris assez de temps pour porter plus d'attention à ces détails là. Tout lui apparut désormais, et ce fut incroyable pour elle, que chacun de ces détails avait leurs mots à partager. Jamie la regardait comme si elle était la plus belle chose qui puisse exister en ce bas monde, comme si elle était une sorte de divinités qu'il chérissait du mieux qu'il le pouvait. Elle comprenait qu'il était prêt à tout faire pour elle, malgré le mois qui venait de s'écouler. Ses yeux verts, qui la regardaient avec cette admiration, cette dévotion, restaient le parfait reflet du cours de ses pensées et de ses sentiments. Il adorait la regarder sous toute les coutures, surtout lorsqu'il n'y avait plus aucun vêtement pour dissimuler sa peau, ses courbes, ses petits défauts qui la rendaient si parfaites à ses yeux. Elle avait pris énormément de temps à supporter ce regard là, elle avait peur qu'il devienne juge de ce qui pourrait l'enlaidir. Il lui avait fallu des mois et des mois pour enfin accepter qu'il la voit entièrement nue, qu'il puisse effleurer sa peau à n'importe quel endroit. Et, au fur et à mesure de leurs ébats, elle comprenait qu'il ne la regardait pas admiration et par amour. Elle retrouva ce regard là, et, à ce moment là, elle se sentait belle à ses yeux, et c'était tout ce qui comptait. Elle avait même fini par apprécier ce regard. Joanne se promit de ne plus jamais lui enlever des yeux ce qui les rendaient si brillants, si pétillants. Il était heureux auprès, et elle ne voulait plus jamais lui faire autant mal comme elle avait pu le faire. Elle ne voulait plus qu'il se sente aussi vide qu'il avait pu être, qu'il ressente le besoin de retrouver son identité en allant se battre avec quelqu'un dans un bar, ou se plaire à jouer avec beaucoup de choses. La jeune femme espérait qu'il arrive à lire dans ses yeux qu'elle ne comptait plus partir, plus jamais, qu'elle était à lui pour toujours. Parce que c'était ce qu'elle pensait, c'était ce qu'elle voulait. Elle ne voulait que continuer et finir ses jours avec lui. Il y avait tant de messages qui circulaient entre eux à ce moment là. Personne d'autre n'arriverait à les comprendre. Les doigts de Jamie caressait avec vigueur l'intimité de sa belle, qui avait toujours sa main sur la sienne, à sentir d'une autre façon les gestes qu'il faisait. Ils s'embrassaient toujours aussi amoureusement, Jamie trahissant sa fougue en venant mordiller ses lèvres ou sa langue, dévorant cette passion commune. Il avalait ainsi tous ses gémissements et ses soupirs. Doucement, il l'allongea sur le canapé, sans pourtant quitter son intimité, ni ses lèvres. Il intensifiait les caresses avec ses doigts, arrachant de plus en plus de soupirs à Joanne, qui s'agrippait sur la peau de son dos. Son bassin parfois se souvelait, ses nerfs étant électrisé par ce flot de sensations. Jamie en profitait pour chérir la peau de son cou, pour ensuite se concentrer sur sa poitrine. Tous ces petits endroits qui étaient si sensibles et dont lui seul connaissait le secret. Les doigts de la belle glissèrent quant à eux dans les cheveux de Jamie, serrant les mèches entre elles lorsque les sensations grimpaient en flèche. Sa tête bascula de plus belle en arrière, et, bien plus rapidement qu'elle ne pouvait le penser, cet énormé bouffée de chaleur l'envahit de toute part, venant paralyser ses muscles et bloquer sa respiration alors que Jamie continuait encore et toujours d'intensifier ses caresses. Et elle laissait cet orgasme l'envahir totalement, faisant trembler son corps de toute part, et s'évacuant ensuite alors un long et doux cri qui sortait de sa bouche, ses doigts relâchant ce qu'ils tenaient entre eux. Et tout son corps se détendait un peu, elle reprenait un peu son souffle, alors qu'il continuait d'effectuer de lents mouvements avec ses doigts en elle. C'était on ne peut plus agréable, elle en soupirait encore, bouche fermée. Ses yeux étaient clos, également.  D'une main, elle fit remonter son visage afin de pouvoir l'embrasse on ne peut plus tendrement. Une autre façon de lui dire je t'aime, de lui faire comprendre à quel point elle se sentait entière avec lui. Elle ne cessait de penser à leur première soirée ici, où leur amour avait été si fort qu'il avait créé un miracle, et le mot était faible. L'un de ses bras entourait sa nuque, et son autre main parcourait du bout du doigts sa colonne vertébrale jusqu'à ses reins, puis son fessier, qu'elle saisit pleinement. Ses lèvres, quant à elle, allaient vers ses mâchoire, puis vers son cou, où elle mordilla parfois sa peau. Et son bassin, quant à lui, trahissait totalement l'envie qu'elle avait toujours pour lui.

crackle bones

[/quote]
[/quote]
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 Empty
Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 EmptyMar 19 Jan 2016, 21:05


☙ I had to find you, tell you I need you


(hum hum, regardez pas joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 3258319053)

Il suffit de remarquer les fluctuations dans la poigne de Joanne, dans sa manière de saisir mes mèches brunes, pour deviner quelles caresses qui procurent le plus de sensations, à quels moments les vagues de plaisir la traversent et l’approchent un peu plus du point de non-retour. Elle serre toujours sensiblement plus fort alors que son dos s’arque de plus belle, et cela est particulièrement agréable à chaque fois, encourageant à toujours plus d’application dans les gestes, à plus d’intensité afin de la guider jusqu’à ce moment de volupté. Le va-et-vient de mes doigts entre ses jambes prend plus d’ampleur, tantôt plus rapide, tantôt plus profondément en elle, suivant les mouvements de son bassin qui semble en demander toujours plus. Ma bouche ne cesse de couvrir sa peau de baisers, en goûtant chaque centimètre carré, glissant en détail sur toutes ses courbes, flattant à outrance ce cou qu’elle ne cesse de m’offrir, récupérant parfois ses lèvres pour aspirer un de ses gémissements incontrôlés. Mon bras libre me tient au-dessus de la jeune femme, assez pour ne pas l’écraser, malgré mon envie de la serrer aussi fort que possible. C’est assez rapidement que Joanne cède à une grande vague de plaisir qui l’envahit complètement. Mon visage contre le sien, son cri résonne près de mon oreille ; je frôle sa mâchoire du bout des lèvres alors qu’elle jette sa tête en arrière, je peux sentir sa peau devenir d’autant plus brûlante et son rythme cardiaque faire vibrer sa carotide. Alors qu’elle passe ce cap, mes mouvements deviennent plus doux. Ils font durer ce flot de plaisir pendant quelques longues secondes, la maintiennent un instant dans cet état second qu’apporte cette volupté, le temps de poser mon regard sur Joanne alors que ses yeux sont fermés ; j’ai tout loisir de l’admirer pendant qu’elle profite de ces sensations, d’observer ce rictus contenté au coin de sa bouche, ses joues rosies, ses cheveux encore humides qui se collent parfois à sa nuque ou à ses joues. Tout l’effet que mes caresses procurent à la jeune femme et font mouvoir si sensuellement son corps pendant que ses muscles se détendent un à un. Je laisse Joanne guider mon visage jusqu’au sien pour m’offrir un baiser des plus tendres. Je profite de chacun de ses baisers sur mon cou, soupire lorsqu’elle passe ses dents sur ma peau. Je retire doucement mes doigts de son intimité, en caressant néanmoins la surface encore un peu. Quand je retire finalement ma main, les mouvements de son bassin lui font subtilement frôler ma virilité, faisant largement comprendre que l’envie n’est pas repue, et que ce désir partagé brûle encore vivement. « Le thé va être froid. » je murmure tout bas avec un léger sourire aux lèvres, lui adressant un regard complice, ne comptant absolument pas stopper quoi que ce soit pour autant. Près de son oreille, j'en mordille le lobe, pendant qu'un soupir m'échappe. Mes paumes glissent le long de ses cuisses. Je capture de nouveau de sa bouche, l'embrasse avec une passion palpable. Sa main qui glisse le long de mon échine fait frissonner chaque muscle sous son passage, et semble vouloir m'attirer un peu plus vers elle. Je croise son regard bleu quelques secondes; elle est mienne et il ne peut en être autrement, tout comme ma place est à ses côtés. Et il est clair, plus que jamais, que notre place est là. Qu'il y aura toujours quelque chose de plus fort que nous pour nous ramener l'un à l'autre. Les deux faces d'une même pièce, opposées sur bien des points, mais formant un tout. Mes doigts frôlent sa joue, je pose mon front contre le sien, écoutant le cours de ses pensées qui se mêle au mien, sa respiration aussi rapide que la mienne ; notre air et nos peaux sont aussi chaudes l'une que l'autre, nos lèvres aussi avides, nos regards aussi brillants. J'embrasse le haut de sa tête et laisse mes lèvres glisser le long de l'arrête de son nez pendant que je joins nos corps, l'un dans l'autre, soupirant longuement au fur et à mesure que je m’introduis en elle. Un frisson raidit mon échine, le même qui me traverse à chaque fois que nous sommes unis ainsi, traduisant le contentement de se sentir entier, cette sensation unique. Je reste au bord de ses lèvres quelques secondes alors que débutent de lents mouvements de bassin, respirant ainsi ses premiers soupirs, avant de les étouffer dans un long baiser tendre. 


CODE ☙ LOONYWALTZ
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 Empty
Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 EmptyMar 19 Jan 2016, 21:52

I had to find you, tell you I need you
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


(huhu)

Jamie faisait encore un peu perdurer ses caresses en elle, puis simplement sur son intimité pendant quelques minutes. Un instant de douceur après cette phase intense que sa belle appréciait tout particulièrement, et s'en délectait largement. Les yeux fermés, tout lui semblait être décuplé. Elle ne pouvait s'empêcher de sourire légèrement, se sentant comblée et complète. Elle l'avait longuement embrassé après qu'elle ait retrouvé un semblant de son esprit, et qu'elle se rende compte que même s'il avait majestueusement su emmener au-delà de certaines frontières, elle avait envie d'y retourner une nouvelle fois. Joanne rit à la remarque de Jamie, sachant pertinemment que son thé froid était bien le cadet de ses soucis sur le moment. Elle comprenait largement ses sous-entendus et ses yeux en pétillaient. Elle l'aimait tellement. Le désir toujours aussi palpable, Jamie vint sensuellement mordiller l'oreille de la jeune femme, tandis que sa peau absorbait chacun de ses soupirs. Sentir son souffle glisser sur sa peau brillante la fit frémir. Les regards se croisaient, et ils se comprenaient immédiatement. Ils savaient qu'ils étaient faits l'un pour l'autre, et qu'il ne pouvait en être autrement. Cela relevait de l'évidence. Les doigts de Jamie se mirent à parcourir son visage, effleurant à peine sa peau, il collait son front au sien, longuement, puis ses lèvres passaient tout doucement sur l'arête de son nez. Au même moment, et avec cette même lenteur, il venait en elle. Joanne connaissait ses manières de faire, bien qu'il y avait toujours ces quelques surprises au rendez-vous. Mais elle avait l'impression que c'était nouveau à chaque fois. Mais elle le connaissait par coeur. Chacune de ces sensations était toujours vive, indéfectible. Ce moment là gardait toute son exception. Ils soupiraient de plaisir à l'unisson, à l'idée de se retrouver ainsi. Elle avait déjà affreusement chaud, et il venait à peine de commencer ces lents mouvements de rein. Jamie finit par attraper ses lèvres et venir étouffer ses gémissements tout en continuant de mouvoir de manière sensuel son bassin. Joanne y répondait vivement, dévorant ses lèvres avec délice, revenant parfois sur une certaine tendresse. Ses doigts, quant à eux, avaient suivi le tracé de ses côtes pour se déposer sur son dos, s'y plantant plus ou moins lorsqu'une vague électrique plus intense la parcourait. Joanne sentait ce plaisir monter en flèche, et Jamie également. Celui-ci commençait à accelérer sensiblement le rythme de ses hanches. Elle sentait le coeur de Jamie battre à tout rompre au travers de sa cage thoracique, comme s'il était à deux doigts d'exploser. Elle avalait chacun de ses soupirs, chacun de ses gémissements avec plaisir, et ne faisait que s'ajouter aux siens. Et tout se décuplait de manière incontrôlée. Une fine particule de sueur commençait à recouvrir tout son corps. Le bain n'aura servi à rien, une nouvelle fois. A bout de souffle, elle quitta ses lèvres un moment et guida son visage afin qu'elle sente les siennes se déposer sur son cou, cherchant par elle-même tous les moyens possibles de retrouver cette phase voluptueuse, espérant de tout coeur qu'il l'accompagne au même moment. Alors, de son côté, elle mettait aussi tout en oeuvre, glissant une main dans ses cheveux, gardant l'autre plus qu'ancré dans sa chair. Souvent, l'un voulait voir l'autre franchir cette étape, dans ce moment de beauté unique où l'on parvient à entièrement le satisfaire. Mais Joanne voulait que les choses soient un peu différentes ce soir-là, et qu'ils concluent tout ce qui avait été dit par les baisers, les caresses et les gémissements en atteignant cette phase ensemble. Elle courba de plus belle son échine, alors qu'il accélérait de plus en plus la cadence. Un brasier animait tout son corps, elle ne savait plus à quoi s'accrocher pour rester dans la réalité, alors elle se laissait doucement partir. Il n'était pas nécessaire de résister, c'était ce qu'elle voulait. Ce sentiment de complétude avec lui, venant torturer chacun de ses muscles. L'émotion était bien trop forte pour que cela puisse être supporté par une simple enveloppe de chair C'était intenable Tout était si crispé, si douloureux et agréable à la fois, c'en était à perdre la raison, mais peu importait Tout ce qui comptait, c'était qu'elle était à lui, avec lui, à tout jamais.

crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 Empty
Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 EmptyMar 19 Jan 2016, 23:54


☙ I had to find you, tell you I need you


(toujours pas...)

Le plaisir est présent dès les premiers mouvements. Il s'infiltre dans chaque fibre, chaque tissu, chaque muscle, chaque os. Il n'y a pas plus agréable que sa venue par vagues qui chauffent le sang et la peau, qui coupent la respiration et accélèrent toujours plus le rythme cardiaque. Cette impression d'être un peu hors de mon corps, d'être enveloppé par le brouillard qui s'est imposé dans mon esprit, d'absolument tout oublier, petit à petit, occultant toute autre pensée qui puisse interférer dans ce moment. Il n'y a rien d'autre qui vaille la peine d'être su à cet instant que le nom de celle que j'aime et qui se répète en boucle, encore et encore, résonnant dans mon crâne, et qui se grave dans ma chair pour que toujours je sache à qui j'appartiens. A qui je veux et je dois appartenir pour savoir mon propre nom. Il est rare que j'articule quoi que ce soit pendant nos ébats, puisqu'ils sont déjà un interminable dialogue en soi. Les mots n'ont jamais leur place, ils sont inutiles, trop réducteurs, trop futiles alors que les baisers et les regards suffisent pour se parler et se comprendre, quand bien même ces transmissions de pensées que nous sommes capable de partager lorsque nous ne faisons qu'un ne suffiraient pas. Pourtant, cette fois, bien malgré moi, le nom de Joanne traverse parfois mes lèvres dans certains soupirs que la houle encore lente m'arrache, quand je me trouve au plus près d'elle, quand ses doigts s'enfoncent dans ma chair, quand elle gémit près de mon oreille et emplit l'air du plaisir qu'elle ressent. C'est elle, il n'y a qu'elle, il ne peut y avoir qu'elle. Pour me rendre aussi vulnérable, aussi fou, pour me compléter aussi parfaitement. Joanne, si belle et si douce Joanne sans qui je ne sais plus vraiment ce que je suis. Celle pour qui ma dévotion me ferait faire n'importe quoi, celle pour qui mon amour manque constamment de faire éclater mon coeur dans ma poitrine. Comme pour achever l'accord tacite passé avec Hannah quand la jeune femme m'avait tourné le dos, j'avais murmuré son nom pour effacer celui de ma fiancée de mon esprit et sceller celui de la comédienne en lieu et place. Joanne continue de retrouver toute sa place dans mon coeur et mon esprit à force de me rappeler à elle et d'unir nos corps, nos coeurs et nos souffles dans ces moments de pure intimité. Si son prénom s'entend dans mes souffles, c'est parce qu'elle est imprégnée jusqu'au coeur de mes cellules, qu'elle est le seul objet de mes pensées, qu'elle est tout ce qui importe et tout ce que je désire. Joanne, Joanne… Le répéter semble me faire un peu plus perdre la tête alors que la jeune femme multiplie déjà toutes les attentions pour me faire abandonner tout contrôle ; ses doigts passant dans mes cheveux, ses lèvres jouant avec les miennes, ses mains parcourant mon dos ou glissant mon visage jusqu'à son cou. J'y dépose de nombreux baisers, la saisit parfois entre mes dents, y lâche quelques soupirs et gémissements, et bien sûr, fait glisser sur sa peau le murmure de son prénom. Loin de toute réalité et de toute logique, j'ai laissé mon corps aux soins des pulsions qui le manipulent et le guident, les laissant accélérer la cadence et augmenter l'intensité des va-et-vient au fur et à mesure que les gémissements de la belle se multiplient, que son dos se courbe et ses muscles se raidissent. Dans mes veines, le plaisir continue de se déverser et d'affoler mon coeur, me rendant toujours plus fébrile, la peau brûlante, le souffle de plus en plus court. Dans un baiser, je devine l'intention de Joanne, sentant que nous nous accompagnons l'un l'autre sur chaque marche menant à l'ivresse selon son bon vouloir. Je prends l'une de ses mains dans la mienne, les doigts entrecroisés plaqués sur le canapé à côté de sa tête. De l'autre, je saisis sa nuque pour attirer un peu plus son visage vers le mien, dévorant ses lèvres sous toutes leurs coutures jusqu'à manquer de souffle. Alors que je m'arrache à ce baiser, ma respiration s'est coupée ; celle de la jeune femme aussi, et alors dure une longue seconde qui semble réussir à suspendre le temps. Tout mon corps tremble et se laisse emporter par la vague de plaisir qui a soudainement pris le dessus, passant de mon être au sien en une fraction de seconde. Je peux sentir le corps de Joanne se raidir également sous le mien, ses doigts serrer les miens d'une part et s'enfoncer dans ma peau de l'autre. Logé au creux de son cou, un long gémissement traverse mes lèvres, traduisant un orgasme partagé des plus intenses dont les répliques ne cessent de me faire frissonner de plaisir, jusqu'à ce que mon corps daigne enfin se détendre doucement. Je reste là un instant, blottit au plus près d'elle, déposant de temps à autre un baiser sur son épaule.


CODE ☙ LOONYWALTZ
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 Empty
Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 EmptyMer 20 Jan 2016, 00:33

I had to find you, tell you I need you
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


(presque fini)

Joanne n'aurait jamais pensé qu'elle aurait autant besoin dans sa vie d'un tel amour, et de cette manière universelle, bien que singulière dans leur cas, de le partager. Cela n'avait pas de sens, et il n'y avait pas besoin d'en avoir un. Jamie avait trouvé en elle, en ce petit bout de femme sans rien pour la différencier des autres, tout ce dont il avait besoin. Sa force, sa source d'inspiration, tout ce qu'il fallait pour ressourcer son âme et apaiser sa conscience. Il avait trouvé en elle comme son identité, ne se définissant que comme le fiancé de Joanne, l'amant de Joanne, celui que Joanne avait choisi. Il n'avait qu'elle en tête et elle ne voulait que son bonheur, être la contributrice de cette joie qui lui avait été retiré depuis bien trop longtemps. Le parcours avait été rude, et il le sera certainement encore. Mais à ce moment là, elle savait pourquoi elle l'aimait, elle savait qu'il était devenu la personne la plus précieuse en ce bas monde. Sa perfection physique et son caractère flamboyant lui faisait souvent penser à une de ces divinités grecques. Aux amours ô combien compliquées, à la vie occupée de bien maintes façons. Oui, à ses yeux, il était un dieu. Un envoyé qui avait jeté son dévolu sur elle, petite mortelle. Finalement, ils s'admiraient l'un l'autre sans réellement se l'avouer. Ou alors, l'un comme l'autre n'acceptait pas les compliments qui traduisaient pâlement leur pensée, leur vision de l'autre. Il ne cessait de répéter son prénom durant ses soupirs et ses gémissements, tandis que son corps continuait de se mouvoir avec cette sensualité masculine déconcertante. A chaque fois qu'il le disait, elle l'embrassait quelque part, comme pour répondre à ses appels. Sur le coin des lèvres, le long de sa mâchoire, son cou ou ses épaules. Toutes les zones qui lui étaient accessibles. Il avait pris l'une de ses mains afin de croiser ses doigts, les serrant selon le flot de sensations qui les traversait. Ils s'embrassaient on ne peut plus passionnément, bien que Joanne était à bout de souffle, mais c'était bien le cadet de ses soucis. Tout ce qui comptait, c'était lui. Puis cette accumulation de sensations finit par les envahir totalement et les aider à franchir ces barrières ensemble, plus unis que jamais. Chaque se crispait, tous les muscles étaient contractés, jusqu'à ce qu'ils soient en mesure de libérer cette pression délicieuse mais insupportable. Les doigts se plantaient dans la chair, les cris enrobaient la suite. Elle posa sa main sur sa tête lorsqu'il évacua tout ce plaisir au creux de son cou. Jamie était resté en elle, comme ils avaient l'habitude de faire, gardant toujours cette tendresse en tête en l'embrassant de temps en temps au niveau de l'épaule. De longues minutes passèrent ainsi, elle lui caressait délicatement son dos humidifié par la sueur. Enfin, il se détacha d'elle et bascula sur le côté, dos au dossier, la surplombant légèrement. Comblée, elle passa le bout de ses doigts sur sa joue, sereine. "Je suis là." lui dit-elle tout bas, répondant verbalement à ses appels. Elle ne quittait pas un seul instant ses yeux verts, en redressant sa tête légèrement et lui redire, au bord de ses lèvres, avant de l'embrasser tendrement. "Je suis là." Silencieuse, elle l'admirait de haut en bas, sans faire de commentaire. Sa respiration devenait peu à peu normale, gérable, mais elle avait encore très chaud. Joanne prit ensuite la main qui portait l'anneau, qu'elle embrassa avec tout autant d'affection, avant de la déposer sur son ventre. Tout le monde était là où il devait être. "Il n'y a que notre union qui nous a permis de concevoir notre petit miracle." dit-elle tout bas, heureuse. Même si elle avait une fausse-couche d'un enfant conçu avec lui peu de temps avant. Mais c'était grâce à ce petit ange que désormais, Jamie n'avait que pour seul désir de construire cette grande famille. C'était Jamie, qui lui avait offert ce bonheur là, et personne d'autre. C'était bien plus qu'un signe pour elle. Leur petit garçon était surtout synonyme d'espoir pour elle, qu'elle était capable de concevoir un enfant en bonne santé sans que sa génétique ne vienne léser quoi que ce soit. Ca lui donnait beaucoup de courage pour la suite, à renouveler le processus et à s'attendre certainement à d'autres fausse-couches. Mais à ses yeux, toutes ces misères en valaient tellement la peine, rien que pour le bonheur de vivre une grossesse du début à la fin. "Je t'aime, Jamie." lui dit-elle les yeux brillants, émue pour beaucoup de raisons.

crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 Empty
Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 EmptyMer 20 Jan 2016, 10:55


☙ I had to find you, tell you I need you


Je pourrais passer des heures ainsi auprès d'elle, à l'embrasser ou frôler ses lèvres après l'amour, les doigts se baladant comme un courant d'air sur sa peau humidifiée par la sueur, les yeux mi-clos pour ne voir qu'elle et continuer de faire abstraction du reste du monde. Dos contre le dossier du canapé, nous sommes un peu à l'étroit, mais cela importe peu. Elle est là. Elle est là répète-t-elle comme pour me rassurer et me promettre qu'elle n'ira plus où que ce soit, scellant ses paroles dans un baiser tendre. Le bras me maintenant un peu au-dessus du visage de Joanne forme un arc de cercle autour de sa tête, un cocon, et me permet de caresser sa joue du bout du pouce. Pendant ce temps, elle dépose ma main libre sur son ventre comme elle adore le faire. Je lui souris, attendri. Je me plais à croire qu'elle n'aurait pas pu avoir cet enfant avec qui que ce soit d'autre. Que nous sommes compatibles, et qu'il n'y a que cette combinaison d'être qui puisse aboutir à cela, à créer la vie dans des conditions la rendant presque impossible. Je veux croire que la jeune femme était faite pour moi et que j'étais fait pour elle au point que nous ne puissions avoir de famille et une vie complète que l'un avec l'autre, même si cela comporte une bien triste errance sans but si nous ne nous étions pas trouvés. Je me demande si, entre deux hypothèses de vies où nous avons été réunis, il en existe où nous sommes passés à côté l'un de l'autre. Des moments où les événements faisaient que nous n'avons pas pu nous échanger un mot, peut-être un regard seulement, avant de passer notre chemin, ayant la vague impression d'avoir croisé quelqu'un de significatif là, dans la rue. Des vies ressemblant à des esquisses inachevées, des actes manqués. Je me demande aussi si, parfois, Joanne se regarde dans le miroir, voit son ventre arrondi, son rêve le plus cher prenant forme de jour en jour et l'arrivée de ce bébé approchant ; si elle est frappée par cette réalité, comme larguée du haut d'un nuage pour sentir tout à coup ses pieds sur le sol, une voix lui disant ''oui, tu vas être maman''. J'ai souvent l'impression de ne pas vraiment réaliser, et ce fait me saisit quand je regarde les clichés des échographies. Tu vas être papa, tu vas avoir cette responsabilité. Tu vas te marier. C'est enfin ta vie qui commence. C'est la plus étrange des sensations. Je suis dans les starting-blocks et j'attends que le marathon commence, sans être sûr d'être prêt, mais terriblement impatient de commencer. « Je t'aime aussi. » je réponds à Joanne, souriant face à son regard brillant. Je l'embrasse délicatement, et puisqu'il n'y a aucune obligation pour m'en empêcher, je reste là pendant de longues minutes à simplement l'embrasser, caresser le bout de ses lèvres, frôler son ventre, son visage, profiter de sa présence, de sa chaleur, de son odeur. Il passe une dizaine de minutes avant que je ne me redresse. Je récupère mon peignoir pour me couvrir, et riant un peu en constatant que le thé est toujours là et que nos ébats ne sont décidés partis de rien, je m'en sers une tasse. L'eau est un peu trop tiède, mais la théière a su la garder juste assez chaude pour que je puisse en boire un peu rapidement, avant qu'il ne soit complètement froid. Je me lève avec ma tasse et me rends sur la terrasse un instant, histoire de profiter encore de la vue. Il fait quasiment nuit, le soleil termine sa descente. Je reste silencieux, dans mes pensées, pendant encore un moment. Je profite de cette quiétude, de cette plénitude. Tout est simple, beau, parfait, et l'on ne sait jamais combien de temps ce genre d'instants peuvent durer. Une cigarette serait des plus agréables à ce moment précis, mais je sais que Joanne désapprouverait et je ne tiens pas à tout gâcher par un regard déçu de sa part. Je peux bien m'en passer pour cette fois. Je rentre une fois ma tasse vide, la pose sur la table basse et file me changer rapidement pour enfiler mon bas de pyjama, Joanne en ayant fait autant. Je me glisse dans le lit et attend que la jeune femme vienne se blottir contre moi. J'adore sentir la chaleur de son petit corps contre le mien en somnolant. Il est tôt, mais la journée a été bien assez fatigante. Nous pouvons bien traîner là en attendant le sommeil. « Je crois que j'ai encore du mal à réaliser tout ce qu'il se passe. » dis-je tout bas, encore un peu dans mes pensées qui tournent en rond comme un manège. « Je ne pensais pas trouver quelqu'un à aimer autant un jour, et m'y accrocher de cette manière. Et je vous aime tous les deux plus que tout au monde. » Je ne pensais pas mériter une chose pareille, d'être aimé en retour de cette manière, moi à qui l'on a toujours fait comprendre que je ne vaux pas grand-chose. Ce que je crois toujours. On ne se retire pas des paroles aussi ancrées aussi facilement, même si on sait ce que valent les personnes qui me l'ont répété. « Je ne pensais pas être père, et maintenant je dois m'y préparer et je… Je ne sais pas. Tu sembles persuadée que j'y arriverai très bien, et moi je n'en sais rien. » J'hausse les épaules. Je ne vois pas comment on peut guider un autre être quand on est soi-même constamment sur le fil du rasoir, à ne jamais vraiment savoir si ce que l'on dit ou fait vient vraiment de soi. « Je crois que je commence à avoir vraiment peur. » Je baisse les yeux, je n'aime pas avouer ce genre de choses, et je ne veux pas deviner de la déception dans le regard de Joanne. Je veux cette famille, cette vie, plus que tout. Mais cette impression si bien gravée au fond de mon crâne de ne rien mériter de tout cela me fait parfois paniquer. Je peux être un père catastrophique. Je pourrais tout faire capoter. A ce sujet, je n'ai pas une goutte de confiance en moi.

CODE ☙ LOONYWALTZ
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 Empty
Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 EmptyMer 20 Jan 2016, 13:08

I had to find you, tell you I need you
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Il y avait toujours ces longs moments de tendresse, le temps de se remettre de leurs émotions et de tout simplement profiter de sa présence. Elle avait ses yeux rivés sur lui, avec ce sourire dont elle n'arrivait pas à se défaire. Le canapé n'était pas bien large, mais cela ne lui posait pas problème. Elle profitait simplement de ses caresses, de la chaleur qui émanait de son corps, des regards qu'il pouvait lui lancer. Encore une fois, les mots n'avaient pas vraiment leur place, si ce n'était pour exprimer des impressions, des pensées. Certains faits l'incitaient à croire qu'il n'y avait qu'avec lui avec qui elle pouvait fonder une famille. Non pas qu'elle n'y avait pas cru avec Hassan, mais la fin de cette histoire là la poussait à croire au fond d'elle que ça n'aurait peut-être pas pu finir autrement. Elle l'avait aimé, et elle aura toujours un peu d'affection pour lui, mais elle se demandait si leur couple aurait survécu à sa fausse-couche, puis à une autre. Elle n'essayait de pas trop y penser, son esprit restait rivé sur son fiancé. Leur vie avait pris un sacré tournant depuis qu'ils s'étaient rencontrés, et tout avait été précipité, mais évident qu'il ne fallait pas attendre plus longtemps pour construire leur vie de couple. Certains diraient qu'ils avaient encore largement le temps, qu'ils avaient à peine la trentaine. Mais les imprévus, eux, n'attendaient pas. Alors autant vivre cette vie là intensément et ne pas regretter ce qui n'avait pas été fait pour sembler être raisonnable. Jamie, après de longues minutes finit par se rhabiller et se servir son thé, qui devait avoir bien refroidi depuis que le plateau était déposé sur la table. Joanne sourit à cette pensée. Après s'être servi une tasse, il allait sur leur terrasse, son esprit allant bien ailleurs. La jeune femme le regarda pendant quelques minute, avant de mettre également son peignoir sur les épaules et boire son jus de fruits. Elle allait ensuite dans la salle de bains pour se rafraîchir le visage et enfiler son pyjama ; un t-shirt large et un short. Lorsqu'elle sortir de la pièce, Jamie l'attendait déjà dans le lit, prêt à la blottir contre lui. Elle fila alors sous la couette, venant poser sa tête et l'une de ses mains sur son torse laissé à nu. "C'est un peu le revers de notre besoin de faire les choses vite." dit-elle doucement, ayant cette même sensation que lui. Elle était enceinte, ils allaient se marier, en quelques mois. Un parcours inhabituel pour un couple, mais qui relevait de l'évidence pour eux deux. "Je pense que nous réaliserons tout ça dès que tu prendras notre bébé dans tes bras, dès que tout le monde m'appellera Madame Keynes." dit-elle avec un sourire, ces pensées-là la réjouissant beaucoup. Il était extrêmement rare que Jamie étale ainsi ses pensées et ses sentiments, et elle l'écoutait toujours d'une oreille attentive. "Et je t'aime, et il t'aime tout autant." lui répondit-elle dans un murmure. "Je suppose que c'est comme ça que ça marche, un coup de foudre. Lorsque deux âmes soeurs se retrouvent enfin." Il se mit à partager ses appréhensions sur le fait d'être père, il n'avait jamais été sûr d'être à la hauteur, d'être capable d'éduquer et de guider son fils. Il exprimait sa peur. Joanne se redressa un peu, afin de pouvoir le regarder. Dans ses yeux bleus, il n'y avait ni déception, ni tristesse, ni aucune émotion négative. Elle lui souriait avec beaucoup de tendresse. "Je pense que nous avons peur tous les deux." commença-t-elle, de sa voix douce. "Et j'en ai parlé à mes parents, en leur exprimant tous mes doutes. Et si je n'étais pas à la hauteur, et si je n'étais pas une bonne mère, et si je finissais par décevoir. Et ils m'ont dit qu'ils avaient ressenti exactement la même chose avant chaque naissance, et avec le temps, c'était devenu la preuve qu'ils en étaient capable. Avoir peur de ne pas faire bien montre que l'on s'en soucie, que l'on s'inquiète déjà de son bien-être." C'était tout aussi complémentaire que contradictoire, mais avoir entendu ces mots là avait beaucoup aidé la jeune femme par le passé, elle qui doutait de beaucoup de choses. Joanne l'embrassa tendrement. "C'est comme tout, nous allons apprendre. Peut-être que nous aurons besoin de temps, peut-être que le déclic se fera la seconde après l'avoir eu pour la première fois dans nos bras. Nous irons à notre rythme et il le suivra." Elle lui caressa tendrement la joue, du bout de ses doigts. "Tu l'as dit toi-même, tu l'aimes plus que tout au monde. C'est le plus important, non ?" lui dit-elle avec un sourire bienveillant. "Et si tu doutes tellement, tu pourrais en discuter avec mon père. Je pense qu'il parviendra à te donner des conseils qui te seront utiles." Joanne tentait de lui trouver des solutions plus factuelles, et son père était un excellent exemple de figure paternelle, Jamie y retrouvera certainement des ressources de ce côté là. Puis elle se mit doucement à rire. "Et une fois que tu le verras grandir et s'épanouir, tu pourras te dire que c'est grâce à toi, et cela ne te poussera qu'à en vouloir un deuxième. Enfin une. Te connaissant, tu ne voudrais plus qu'avoir des filles désormais." Elle l'embrassa tendrement. "Je suis confiante pour nous deux. Je pense que nous en sommes capables et que nous pourrons lui offrir le meilleur de nous-mêmes, et qu'il puisse vivre ses rêves. Et nous aurons tout le temps un peu peur. Peur pour lui, se soucier de son avenir, du nôtre. Je vois ça plutôt comme une bonne chose. Ca reste une preuve d'amour."

crackle bones
[/quote]
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 Empty
Message(#)joamie + I had to find you, tell you I need you - Page 5 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

joamie + I had to find you, tell you I need you

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant