Je ne comprenais plus rien. Tout d'un coup, il y avait beaucoup plus de monde. Kristian – le garçon dont le nom m’échappait – m'avait parlé. Je me souvenais enfin de lui ! Je l'avais rencontré au lycée. Des filles et des garçons dont le visage et le nom m'avait déjà échappé étaient arrivés. Il y avait même un chien là-bas au loin. En rien de temps, tout le monde avait formé des groupes pour commencer le nettoyage et moi je m'étais retrouvée toute seule, sans rien comprendre. La plage ne m'avait jamais paru aussi grande. C'était comme si tout le monde était à des kilomètres de moi. Je dois avouer que j'étais assez désorientée. Il restait du matériel dont j'aurai pu me servir mais j'avais deux problèmes : le premier, je n'étais pas tout à fait sûre de pouvoir utiliser une pince dans me blesser. Le second : je ne savais pas si j'avais le droit d'y toucher et je ne voulais pas me faire taper sur les doigts. Bref, c'était le bordel un peu partout, mais les gens se bougeaient. Et ça, c'était quelque chose qui faisait chaud au cœur. En petit groupes, les autres écolos du jour ramassaient les conneries jetées par des idiots sur le bord de mer et ça faisait plaisir à voir. Si seulement je pouvais trouver Jean... J'aurai rejoins son groupe... *vibreur* Mon téléphone vibre dans ma poche. Je décroche : c'est ma patronne – et ma tante également – qui me demande si je suis disponible là tout de suite. « Moyen bof. Je suis à un nettoyage de plage. » J'imagine qu'elle ne considère pas cela comme une occupation valable et elle me demande – que dis-je, m'ordonne – de la rejoindre au bureau. Évidemment, je n'ai pas le courage de désobéir. Bon bah, j'imagine que c'est fini de faire l'écolo pour moi. Pour le temps que ça aura duré, ça m'aura bien plus.
résumé:
a parlé à : personne. est avec : toute seule. a fait : a quitté le nettoyage (et le sujet par la même occasion)
❝ Let's get together and feel alright❞ #TeamTurquoise
L’attroupement qui se forme autour d’elles, entre les membres de Sea Sheperd qui doivent s’inquiéter pour nous, les secours, ainsi que nos compagnons d’aventure, j’ai presque l’impression d’étouffer, mais les secours font ce qu’il faut et mon rythme cardiaque commence à reprendre un rythme normal. A n’en pas douté j’en suis quitte pour une bonne frayeur. Non mais trouver une arme dans le sable c’est inimaginable. Je suis sure que l’organisation ca ce plaindre au autorité que la plage en plus d’être bourré de déchets de ne pas être entretenue est un lieu ou l’on peut trouver des armes la à feu mais ca aurait pu être aussi des armes blanches. Je me dis qu’on a eu de la chance, si un enfant était tombé dessus pensant avoir à faire à un pistolet factice cela aurait pu avoir des répercutions et des conséquences beaucoup plus grave. Heureusement pour nous plus de peur que de mal, enfin une fois que ce maudit bourdonnement aura cessé. Quand Antoine arrive à ma hauteur et qu’il me prend la main, je suis soulagée de ne pas être seule, techniquement parlant je ne le suis pas, mais Antoine est le seul que je connaisse. “Oui ca va je te promets que ca va.” Mon audition revient peu à peu et je me relève. Comme si ce geste simple de me lever était un déclencheur, mes nerfs se relachent, la pression du moment aussi et les larmes viennent à envahir les yeux. Personne n’a rien tout va bien mais j’ai eu une trouille d’enfer. Je me blottis dans les bras d’Antoine afin d’avoir un peu de réconfort et tenter de me remettre de mes émotions quand j’entends, même si c’est encore faiblement la voix de Tori derrière moi. “Moi aussi je suis contente que tu n’es rien. Je m’en serai voulu si par ma faute il t’était arrivé quelque chose.” Tout en restant prêt d’Antoine au cas ou il pourrait me protéger, on sait jamais, je pris la main de la jeune femme(Tori) avant de lui sourire. “En tout cas toi tu es dangeureuse avec ta pince en l’air, moi je fais pire je déniche des armes dans le sable.” Il valait mieux en sourire afin de dédramatiser la situation. A ce moment les services de l’ordre arrivèrent pour nous demander ce qu’il venait de se passer et avec la présence de Martin qui venait de nous rejoindre, les secours restant près de nous aussi, je fis le récit de nos aventures avec Tori. “Monsieur l’agent, comme j’ai dit, avec ma collègue de ramassage Tori, nous avons décidé dans la bonne humeur d’explorer et de nettoyer une zone ou il n’y avait pour l’instant personne. Nous avons ramasser des bouteilles en verre, des papiers et autre détritus et j’ai vu un truc noir et un peu massif. Ma pince s’est agrippée et ne voulant pas mettre les mains car on ne savait pas ce que c’était j’ai essayé en jouant sur la poignée de la pince de la défaire. Un coup de feu et partit à ce moment la.” Il n’y avait pas grand chose d’autre à raconter, non elle n’avait jamais vu cette arme et non elle ne voyait pas ce que cela faisait ici.
Spoiler:
a parlé à : la team turquoise, les secours, Tori et Antoine est avec : ceux avec qui elle a parlé à fait : A pleurer dans les bras d'Antoine avant de raconter son histoire à la police
Il doit être dix heures quand la silhouette commence à s'agiter sous les draps. Le petit lit d'hôtel grince sous l'assaut soudain du poids de la jeune fille, qui s'étire et baille avant de s'extirper de son nid douillet. Elle jette un coup d'oeil à son portable et grimace en voyant l'heure. Elle se souvient de la promesse qu'elle a faite à une amie, la veille : alors qu'elle surfait avec Amelia un groupe de bénévoles d'une association appelée les Sea Shepperd les a accosté et leur a proposé de participer à une journée écologique. Prises de bonnes intentions, les deux brunes ont accepté. C'était avant que Malika réalise que le ramassage de déchets commençait à huit heures du matin. Elle avait grimacer, avait décrété qu'il était hors de question qu'elle mette un réveil, pour ça ou pour autre chose, peu lui importait la force de ses convictions. Et puis elle avait veillé jusqu'à trois heures, sans prévenir Amy qu'elle n'avait pas prévu d'être là à l'heure. Maintenant, elle se le reprochait un peu, encore plus lorsqu'elle vit les messages que la jeune maman lui avait envoyé, lui demandant où elle était et ce qu'elle fichait. Avec une paresse non dissimulée cependant, Malika prit son temps pour se préparer et mit ses quelques possessions dans son sac à dos avant de passer à l'accueil de l'hôtel pour signifier qu'elle le quittait. Un rapide coup d'oeil à son téléphone lui apprit que, bien qu'elle n'ait pas eu l'impression de faire quoi que ce soit, il était déjà onze heures douze. La Française lacha un soupir désabusé avant de se mettre en direction de la patisserie vegan de Jolene Selleck. Jaimie le lui avait fait découvrir lors de leurs retrouvailles et elle y prenait petit à petit ses habitudes. Elle commanda un thé au lait végétal et une petite patisserie au hasard à la souriante hôtesse avant de rejoindre la plage. Dégustant son petit déjeuner en marchant, Malika prit le temps d'émerger totalement de sa courte nuit. Un sourire prenait doucement possession de ses lèvres fines, et elle ne fit pas attention à l'explosion qui retentit alors qu'elle était aux abords de la plage. Peut-être était-ce une réminiscence de sa vie en banlieue parisienne, qui l'avait totalement désensibilisée à certains bruits ; peut-être était-ce seulement parce qu'elle était encore à une certaine distance du lieu de la détonation. Elle continua sa marche enfantine, fronçant seulement les sourcils en arrivant sur la plage elle-même. Pourquoi y avait-il des policiers, une ambulance, des attroupements ? « Mais qu'est-ce que c'est que ce grabuge ?! » grommela la grande adolescente en se frayant un chemin dans la petite foule amassée. Les mots « coup de feu » résonnèrent à ses oreilles et la panique envahit rapidement Malika. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Personne ne lui répondait, tout le monde parlait de façon désordonnée, la brune commençait à s'angoisser. Un homme (Alejandro) éleva la voix et le silence se répandit au sein de la foule de badauds avant qu'elle ne finisse par se disperser. Mais Malika n'avait qu'une pensée en tête : Amelia. Et Lily-Rose. Et Amelia. Elle l'avait laissée seule ce matin, elle l'avait abandonnée, elle n'avait pas été là pour elle alors même que la jeune maman lui avait apporté son soutien en toutes occasions depuis son arrivée à Brisbane. Jouant des coudes, elle se mit à courir sur la plage et repéra bientôt son amie (Amelia). Elle était en compagnie d'un grand mec blond (Antoine), d'une autre fille blonde également que Malika ne connaissait pas (Iris), et d'une brune désagréablement familière (Jean). La fille vaguement homophobe qu'elle avait croisé deux jours auparavant en surfant. Elle n'avait pas le temps pour ça cependant, et les rejoint rapidement en sautant sur Amy. « Amy, tu vas bien ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Elle adresse un sourire aux trois autres, faisant un petit coucou à Jean par politesse avant de retourner son attention sur la jeune maman. Elle était soulagée de constater que la petite princesse (Lily-Rose) n'était pas là. Avec un peu de chance, elle était en sécurité en compagnie d'Ezra.
Résumé:
a parlé à : Amelia est avec : Amelia, Antoine, Jean & Iris a fait : arriver avec trois plombes de retard, croiser Alejandro, flipper pour Amy, lui demander si elle n'a rien
Dans leur coin, les deux garçons s'amusaient bien à nettoyer ensemble. Kristian faisait quelques blagues et ils réussirent même à sauver la vie d'une méduse. Du moins, Martin a joué au sauveteur. Kris était plutôt rester à ses côtés et le regarder faire. On va dire qu'il supervisait le travail de son ami. Suite à la rencontre vite-fait de Tori, le sujet tourne soudainement autour des amourettes. Kristian n'était pas le meilleur tombeur, il pouvait compter ses conquêtes sur une main. Par contre, il croyait que le cousine de Gwen avait du succès. Il semblait être quelqu'un qui sait s'y prendre. Apparemment, il se trompait. Avant qu'il puisse en savoir plus sur sa vie amoureuse, un coup de feu se fit entendre. Instinctivement, Kristian se lance sur le sol au cas où ça recommencerait. Couché sur le ventre, il releve la tête vers Martin, l'air inquiet tout comme ce dernier. Il sent son coeur battre à toute allure. Il hésite à se relever, mais lorsque Martin se redresse, il fait de même. Accroupi légèrement, son regard fait le tour de la plage à la recherche d'un suspect, stressant un peu plus. Personne en vue ! Ce n'est que lorsqu'il voit Tori couché sur le sol qu'il se met à paniquer. Les deux garçons approchent la jeune femme qui est accompagné d'une autre demoiselle. Heureusement tout semble bien aller, le rassurant un peu plus. Bien qu'il restait encore sur les nerfs. Le jeune homme fit un pas de recule à la vue de l'arme dans le sol. Tout se passait vite, le brunet avait du mal à suivre. Mais lorsque son ami lui demanda d'éloigner les gens, il s'y mit aussitôt, sans broncher. Savoir que l'arme n'était pas en possession d'un fou le rassurait, mais il reste qu'il y avait quand même une arme dans le sable. Qui avait laissé ça là ainsi ? Le gourmand court jusqu'à Jean et Amelia qui, elles, étaient accompagnés d'un bon petit groupe. « Hey, tout va bien ici ? » demanda-t-il en posant sa main sur le bras de sa meilleure amie. Ils semblaient tous aussi paniqué l'un que l'autre. « Ne paniquez pas, ce n'était qu'un fusil dans le sable. » Dit comme ça, il y avait de quoi s'inquiéter, mais non. Du moins, pas pour l'instant. Tant que le propriétaire ne rôde pas autour, ils étaient en sécurité. « Faut juste s'éloigner un peu en attendant la police. » Suivit du petit groupe, il se dirigea vers la camionnette, comme l'avait demandé Martin. Dos appuyé contre le vehicule, les bras croisés, Kristian regarde la scène de loin. Les policiers étaient finalement arrivés pour interroger les témoins. Ils allaient sûrement y passer eux aussi, mais pour l'instant, c'était plutôt la brunette qui avait trouvé l'arme qui était leur priorité. « Je comprend pas ce qu'un arme faisait là sérieux. J'sais pas pour vous, mais ça me stresse de savoir que quelqu'un ait "accidentellement" laisser son flingue là. Peut-être que ce n'était pas aussi accidentelle que ça en fait. » Kristian regardait trop de film, ce qui laissait son imagination prendre le dessus très souvent. Des scénarios, il s'en faisait à journée longue. Son regard fait encore une fois le tour de la plage, mais rien de très suspect en vous.
résumé:
a parlé à : jean, amelia, iris, antoine, malika. est avec : jean, amelia, iris, antoine, malika. a fait : s'est assuré que tori allait bien, été rejoindre les cinq autres pour les éloignés un peu, regarde les policiers bosser sur le bord de la camionnette et croit que ce n'était peut-être pas un hasard qu'ils tombent sur un fusil.
Qu'on trouve une arme était bien la dernière chose qui devait arriver ! Que celle-ci se déclanche en plus était juste horrible. On entends tellement de chose ces derniers temps, de fusillades dans les collèges américain, d'attaque terroriste en Europe... Ici en Australie nous pensons peut-être à l'abris de tout ça, mais au final, quand on se rends compte de toutes les différentes cultures qui habitent ici... enfin, nous ne sommes jamais a l'abris nulle part. D'autant que je ne supporterais tellement pas une telle attaque sur des innocents. Des innocents qui ne font rien de mal, bien au contraire. Mais peu importe.
Après m'être assuré qu'il n'y ait aucun blessé, je m'approche du camion pour appeler la police. Je leur explique rapidement la situation et ils me disent quoi faire en attendant. En gros, il faut laisser un perimètre de sécurité et à tout prix éviter que les gens arrive. De plus, même s'il n'y a pas eu de blessé, je devrais appeler les secouristes. C'est donc ce que je fais. Du coin de l'oeil je vois qu'un nouveau arrivant (Alejandro)a commencé à repoussé les gens qui s'approchaient d'un peu trop près. Je lui en est extrêmement reconnaissant et, après avoir appelé les secours, je vais le rejoindre.
«Hey mec » soufflais-je en me plaçant à côté de lui « Merci pour le ...-» je me tais en repoussant un autre mec «Mais dégage de la putain ! » lui aboyais-je. Je me redresse en voyant toute la troupe et soupire. Avisant un muret, je m'aide de l'épaule d'Alejandro pour grimper dessus «BON écoutez les gens ! Y a absolument rien à voir ici ! Une détonation, rien de plus. Maintenant laisser les secouristes et la police faire leur boulot et passez votre chemin, vous ...- »
Supris par un mec qui me pousse pour montrer son mécontentement, je suis un instant déséquilibrer et salue le fait qu'Alejandro soit rester assez proche car je m'attrape à lui. Une fois que j'ai retrouvé mon équilibre, je me redresse et fixe l'inconnu « C'est quoi ton problème ?» [color=darkblue «C'est vous ! »[/color] hurle-t-il «On sait tous que vous les écolo vous êtes des putain de terroriste ! Laissez-nous vivre notre vie bordel de merde et arrêtez de militer contre une cause qui ne nous regarde pas ! » j'hallucine à ses paroles et arque un sourcil « La planête nous concerne tous. Toi, lui, nous. Vous tous vivez dessus et ...» « Mais j'en ai rien à foutre !» hurle-t-il, énervé. Je saute de mon muret et m'approche de lui «Si t'en as rien à foutre qu'est-ce tu viens me faire chier, hein ? Passes ton chemin bon dieu ! » le mec s'approche de moi et je remarque avec une certaine panique qu'il est plus grand et plus large que moi « Je suis sûr que c'est toi et tes petits camarade d'écolo de merde qui ont planté cette arme là pour blesser ceux qui veulent vous aider !» je m'approche de lui et plante mon regard dans le sien «Je vais plutôt l'utiliser pour te tuer ouais ! »
La suite est très rapide. J'ai tout juste le temps de voir le poing de l'inconnu se former qu'une violente douleur éclate au milieu de mon visage lorsque ce même poings m'atteint à la mâchoire. Ma tête fait un quart de tour et je chancelle en arrière. Etourdis, une main à la mâchoire, j'ai le goût du sang dans ma bouche. Heureusement qu'Alejandro est là, car je sais que l'homme m'aurait déjà sauter dessus pour m'achever. Au lieu de ça, il fini par quitter les lieux. Peut-être impressionné par l'allure de l'autre mec ? Peu m'importe. Je soupire et secoue un peu la tête avant de cracher le sang sur le trottoir «Putain quel con ... » soufflais-je en m'essuyant le sang de la bouche. Je me suis sans doute mordu sur la langue ou alors il m'a éclaté la lèvre. Ou les deux ? En tout cas il a bien fait de partir.
#TurquoiseTeam Let's get together and feel alright
T
ori souriait à Cléo et serrait doucement sa main, ce qui l'aidait à cesser de trembler. Un petit rire la secouait en entendant ses paroles « On forme un sacré binôme. La prochaine fois, il faudra fournir des casques et des pares-balles... ». Elle plaisantait pour essayer de se calmer. Elle était saine et sauve, et personne n'avait été blessé, c'était le plus important. Elle aurait été bouleversée si quelqu'un avait eu ne serait-ce qu'une égratignure. La plage était un lieu où n'importe qui pouvait venir s'y promener, dont des enfants... Elle secouait vivement la tête comme pour se débarrasser de ces scénarios catastrophes et l'attroupement autour du groupe de bénévoles commençait à l'agacer. « Regardez-moi ça, les vautours et les commères qui s'attroupent dans l'espoir de voir s'il y a une goutte de sang. », s'exclamait-elle, de mauvais poil. Le grand mec (Alejandro) avait essayé de les faire reculer, mais ils restaient tout de même sacrément proches. Après avoir raconté sa version au policier, Tori regardait Martin monter sur un muret pour essayer d'éparpiller l’attroupement et sans raisons, un type commençait à s'en prendre à lui. La brune écoutait, abasourdie, l'inconnu pester contre les écolos et dire que le sort de la planète ne le concernait pas. Que les écolos étaient des terroristes, et prétendait même que cette arme avait été intentionnellement placée ici par les organisateurs. Ne pouvant rester silencieuse face à tant de conneries, elle lâchait d'un air moqueur et plein de mépris « T'es aussi grand que con toi, j'hallucine. T'as attrapé une insolation là-haut, l'eau commence à bouillir dans ton crâne d'ignare ? Retourne dans ta grotte espèce de sauvage ! ». Martin commençait à sérieusement perdre patience et menaçait le type, emporté par la colère. Tout le petit groupe essayait d'apaiser la situation, d'autres appelaient les flics pour avoir de l'aide et disperser les curieux... Il fallait calmer tout ça avant qu'ils n'en viennent aux mains, et qu'un mouvement qui se voulait bienveillant ne véhicule l'image inverse.
« Martin, laisse tomber ! Il en vaut pas la peine ! », s'exclamait Tori en se rapprochant pour l'éloigner du type agressif, qui quelques secondes plus tard, écrasait son poing contre le visage du brun. Tori manquait de passer par dessus le muret, ayant été poussée avec force par le pauvre Martin, qui venait de prendre un sacré coup. Se redressant rapidement, jetant un œil à Martin, elle fonçait dans le tas et bousculait la copine du gars pour lui cracher au visage « Hé, putain ! Tu peux pas le tenir en laisse ton clébard ?! C'est quoi son problème ! ». Totalement indifférente, l'air amusé sur le visage de la nana l'énervait au plus haut point, alors Tori la poussait à nouveau, chose que l'inconnue fit également. Tori la poussait un peu plus fort, même réaction de l'autre côté « Ah mais j'ai compris ! Tu veux que je te fasse bouffer du sable, c'est ça ?! Pas de problèmes ! ». Cléo et Juliet arrivaient pile au bon moment, portant ensemble la petite Tori un peu plus loin avant qu'elle ne la touche. « Mais laissez moi ! Juste un crochet du droit, elle dormira bien après ! Ca ira vite. », fit-elle en les regardant. Elle rêvait de foutre un pain à quelqu'un. Les sacs dans la salle de boxe c'est bien, mais le visage d'une conne, c'est mieux. Alejandro se plantait devant le couple et Tori ne suivit pas grand chose de l'échange plutôt musclé qui fit partir les deux cinglés. Une fois calmée par sa meilleure amie Jul', Tori soufflait et arrivait auprès de Martin en même temps que les secouristes « Est-ce que ça va Martin ?? Heureusement que tu l'as pas touché, ça montre que c'est lui le connard dans l'histoire, pas les gens comme toi... ». Elle posait sa main sur son épaule avant de la serrer doucement en lui souriant, puis en voyant Alejandro débarquer, Tori dit « Heureusement que tu étais là pour calmer le jeu, merci... C'est quoi ton nom ? ». Elle lui fit un petit sourire avant de reposer son regard sur Martin qui se faisait examiner par un secouriste.
résumé:
a parlé à : Cléo, Juliet, Martin, les deux cons, Alejandro est avec : Martin, Alejandro, Antoine, Cléo, Juliet et Malika à fait : est venue voir l'attroupement autour de Martin avec le groupe et a essayé de le défendre, a failli se battre avec la copine de l'individu, s'informe sur l'état de Martin
Pendant quelques secondes je me suis mis dans la peau de Soren et j’ai aussi imaginé Cassandra à la place Cleo. Je suis tellement inquiet pour elle que je lui prends la main pour essayer de savoir si ça va bien plus pour me rassurer que la rassurer elle. Lorsqu’elle me dit que ça va, je soupir de soulagement. Entendre sa voix me faisait tellement plaisir et encore plus de l’entendre me dire ses paroles. Et quand elle se lève, j’ouvre mes bras doucement pour qu’elle vienne se blottir contre moi. Je la sens pleurer et trembler un peu. Je passe alors mes mains dans son dos, et je commence à lui caresser le dos comme pour lui faire comprendre que je suis là et que tout va bien maintenant. J’essaye de la calmer comme je peux, je lui donne des bisous sur le haut du crâne ainsi que sur le front.
Petit à petit elle se calme et je suis content d’avoir cet effet positif sur elle. Elle se tourne vers la nouvelle arrivée que je ne connais pas et qui était avec elle à ce moment-là, et je la salue timidement sachant que ce n’est pas vraiment le moment présentement. Mais j’irais lui parler tout à l’heure quand tout le monde se sera calmer et qu’elle ira mieux et plus sous le choc. Je reste au côté de Cleo pour être là pour elle au cas où, mais je me mets un peu retrait lorsqu’elle va expliquer au policier ce qu’il s’est passé.
Quand elle a fini je lui prend la main et je l’emmène loin de tout ce monde sur la plage pour parler si jamais elle en a besoin et pour la rassurer aussi par la même occasion si jamais elle a un autre coup de mou, ce qui risque d’arriver vu le choc qu’elle vient de vivre. Je m’assieds sur le sable fin et cette dernière fait de même. Je passe ma main sur son épaule et je soupire de soulagement une fois encore. -Je suis tellement content que tu ailles bien et que tu n’aies rien. J’ai eu tellement peur pour toi, ne me refait plus jamais ça super maman
Je l’embrasse sur la joue tout en caressant de nouveau son dos
Alors que je m’occupais de virer un peu tout le monde et que cela semblait dans l’ensemble bien marcher, un homme blond vint me remercier pour avoir fait cela je suppose, mais il n’a pas le temps de finir sa phrase et de s’exprimer qu’un homme essaye de s’imposer et il le repousse en l’insultant. Ces derniers insistent et il décide de monter sur le muret en béton pour parler à tous ces guignols qui sont là pour voir comme ça se passe par ici. Il explique sans être trop agressif qu’il n’y a rien à voir, qu’il y a eu une détonation, que les policiers sont là à présent et il leur demande de partir. Une fois de plus il est arrêté par un mec qui la pousse pour le faire tomber. Je regarde cet homme méchamment mais j’essaye de me contenir et de ne pas lui rentrer dedans. Le blondinet avec son t-shirt avec la tête de mort retrouve son équilibre en s’appuyant sur mon épaule, et très rapidement une dispute éclate sans que je ne puisse rien faire.
Les deux hommes s’embrouillent de plus en plus, et celui qui insulte les écolos de terroriste perd ses nerfs et envois une droite au blondinet des Sea Shepherd. Je pousse alors le gros baraqué pour l’éloigner et je lui demande de dégager. Je sens mon corps trembler de plus en plus et que je vais bientôt perdre moi aussi le contrôle et laisser cette rage sortir. Mais pour ne rien aider, une petite teigneuse qui était sur la plage passe par-dessus la murette et embrouille la femme du gros con que j’ai poussé précédemment. Par la suite ces dernières continuent de s’emboucaner et se pousse en s’insultant de tous les noms. Je me mets alors entre les deux jeunes femmes et une blonde ainsi qu’une brune qui étaient sur la plage ramène la petite furie un peu plus loin pour la raisonner. Je vais ensuite prendre des nouvelles de l’homme qui a reçu une droite au visage et qui saigne un peu de la bouche -Tu vas bien c’est bon ?
La jeune femme amené un peu plus loin revient pour elle aussi voir comment va l’homme et de ce fait j’apprends qu’il s’appelle Martin. Elle le félicite aussi d’avoir gardé son calme, puis s’adresse à moi en me remerciant d’avoir tempérer le jeu. Moi-même je suis surpris de ne pas m’être énervé. Cette dernière me sourit en me demandant par la même occasion mon nom -Moi c’est Alejandro ! Et toi ? Et tu sais je me …
Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que je sens des mains dans mon dos et très rapidement je me retrouve au sol. Je me retourne alors et regarde la personne ayant fait cette grave erreur. C’est l’homme ayant frappé ce fameux Martin qui a surement mal pris le fait que je l’ai poussé en lui disant de dégager. Je regarde mes mains qui sont ensanglantés, puis je l’entends se moquer de moi -Je vais te tuer !
Je me relève et lui saute dessus en lui mettant deux crochets du droit, puis un sévère du gauche, et je l’achève avec un uppercut dans le menton en espérant qu’il se coupe la langue. Il tombe au sol comme une merde et je lui crache à la gueule, mais j’en ai pas fini avec lui, je prends mon élan et lui donne un coup de pied à la tête. Et alors que je m’apprêtais à continuer à le tabasser, je sens quelqu’un ou même plusieurs personnes me retenir et me reculer.
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La situation virait à la catastrophe. Les secouristes et la police étaient arrivés, pendant toutes la déclaration de Tori et l'autre fille (Cleo), Juliet était restée à leur côté, frottant le dos de Tori pour la calmer car elle connaissait bien Tori, elle la considérait comme sa soeur et ferait tout pour elle. C'était donc pour ça qu'elle resta à ses côtés. Tout ce passait pour le mieux de leur côté, les déclarations furent prises, un homme (Antoine) et la coéquipière de Tori s'éloignèrent un peu tandis que Juliet pris une nouvelle fois Tori dans ses bras. J'ai bien eu peur tu sais ? La prochaine fois, tu viendras dormir à la maison la veille et on ira ensemble ! Je ne veux pas qu'il t'arrive encore quelque chose... Juliet avait toujours été protectrice avec les gens qu'elle aimait et Tori n'y faisait pas exception. Elle la lâcha et lui sourit tout en s'apprêtant à dire une phrase mais c'est des hurlements qui l’interrompirent. Elle se dirigea en même temps que Tori vers le groupe et vit, ce qu'elle pensait être, l'organisateur (Martin) sur un muret être déséquilibré par une des personnes amassées autour de lui. Il se retint à un homme plutôt baraqué (Alejandro) et se mit lui aussi à crier puis descendre de son muret pour se mettre face à celui qui l'avait déséquilibré. Juliet entendait ce qu'ils se disaient et elle fut réellement choquée des propos de l'homme qui se foutait de la planète. Comment pouvait-il dire que ça ne les regardait pas alors que la moitié était ceux qui polluait le plus ! Elle fut encore plus sur les nerfs quand ce fut à sa meilleure amie de s'énerver. Elle savait que Tori pouvait s'emporter mais elle n'aimait jamais quand sa meilleure amie était à bout de nerfs, comme à ce moment-là. Puis, quand l'organisateur menaça l'autre sous le coup de la colère, elle vit distinctement le poing se dirigeait vers la mâchoire de l'organisateur. Son sang fit un quart de tour alors qu'elle étouffait un cri de surprise. Puis, elle vit distinctement sa meilleure amie partir comme une furie vers la copine du gars violent. Elle arriva presque en courant avec la coéquipière de Tori puis la tira juste avant que Tori ne lui envoie un coup à son tour. Hop hop hop Calamity ! On se calme ! Elle l'assit de force sur un muret alors que Tori déversait un flot de parole qui fit sourire Juliet. Peut-être la prochaine fois mais pas aujourd'hui Calamity ! Tu verras, un jour tu pourras le faire sur autre chose qu'un sac de boxe ! Juliet rit un peu avant de calmer sa meilleure amie et de la suivre jusqu'à l'organisateur. Elle écouta calmement le dialogue de sa meilleure amie et de l'organisateur qui s'appelait donc Martin. et sourit à certains moments. Quand le baraqué arriva vers eux alors que les secouristes s'occupaient de Martin, elle lui sourit et le remercia intérieurement d'avoir fait partir les deux cons. Salut, tu as vraiment fait du bon boulot en les faisant partir. Elle lui sourit fronçant comme à son habitude son nez et découvrant ses dents ainsi que ses fossettes. Du coup, je te présente Tori et -... Elle présentait sa meilleure amie après que le baraqué se soit présenté, répondant à la question de Tori mais ils furent interrompus par le con d'avant et Juliet perdit son sourire tout en observant les deux se battre. Oh mon dieu ! Elle accouru vers Alejandro et le tira avec l'aide de plusieurs personnes. Mais tu vas pas bien ? Pourquoi tu as fait ça ? Juliet était toute chamboulée à cause de la scène à laquelle elle venait d'assister. Elle prit un bout de tissu qui traînait et essuya délicatement les mains d'Alejandro après s'être agenouillait devant lui. Ça t'arrive souvent de t'énerver comme ça ? Elle fronça les sourcils en voyant une petite ouverture sur le front de celui-ci, elle attrapa alors une compresse et lui passa sur la blessure qui avait, à vue d'oeil, l'air superficielle. Elle lui tint sur le front pendant quelques minutes avant de lui retirer et d'appliquer un pansement dessus. Et voilà ! Elle l'avait soigné à la place d'un des secouriste mais c'était pour pouvoir un peu discuter avec lui et savoir pourquoi il avait fait cela. Au fait, moi c'est Juliet. Juliet Prescott. Elle lui sourit et se releva pour poser toutes les affaires qu'elle avait utilisé. Elle revint avec une bouteille d'eau et la lui tendit. Voilà pour toi, tu devrais te réhydrater après une forte dose d'adrénaline. Elle se dirigea ensuite vers Tori et lui prit la main tout en lui faisant un clin d'oeil. Finalement, peut-être qu'elle pouvait enfin passer cette journée comme elle l'avait prévu...
résumé:
a parlé à: Tori, Alejandro et au con masculin est avec: Tori, Cleo, les deux cons, Martin, Alejandro, les secouristes et le groupe autour à fait: dirigé vers le groupe, assisté à plusieurs altercations, calmé Tori, éloigné Alejadro du con, soigné Alejandro et voir Tori
❝ Let's get together and feel alright❞ #TeamTurquoise
Alors que j’étais dans les bras d’Antoine, je n’avais pensé qu’à une chose ma fille. J’aurai aimé avoir Cami dans mes bras. Autre chose qui m’avait surprise sur le moment, c’est que j’avais pensé à Soren et non pas à Mattéo. Pourtant il est revenu. Est ce que cela signifiait quelque chose ou était ce par la force de l’habitude ? Dans tout les cas j’étais heureuse de pouvoir avoir quelqu’un comme Antoine sur qui m’appuyer même si j’aurai préféré Soren qui sait toujours comment me réconforter. Je pleure contre lui, en fait mes nerfs lachent lamentablement, je pense à tout ce que j’aurai pu perdre et je prends conscience de tout ce que Mattéo a pu ressentir. La douceur d’Antoine me calme et m’apaise. Après un tel événement il devient un ami et quelqu’un sur qui je peux compter. A sa phrase alors qu’il m’a emmenée un peu à l’écart je souris. On est assis tout les deux sur le sable et je contemple l’horizon. “Je te promets de ne jamais recommencé pour toi pour moi et pour tout mes proches.” J’essuie mon visage. “Merci d’être la.” Alors que je reprends mes esprits, qu’enfin je percois des bruits et des sons même si je suis sûre que mon audition ne reviendra totalement à la normale que dans quelques heures voir jours, un mouvement de foule se fait entendre. Je tourne la tête et devant un attroupement qui s’est fait devant le cordon de sécurité installé par la police, des mots ou plutôt des gestes fusent. Je me relève aidé par Antoine. “Je pense qu’on devrait aller voir”. Antoine valide ma proposition et nous arrivons sur place en même temps que Tori et son amie (Juliet). Certains ont des propos véhéments sur l’organisation de Martin alors qu’un homme (Alejandro) tente tant bien que mal de canaliser les personnes. Sauf que les esprits s’échauffent les mots s’envolent et pas que les mots. Des coups sont portés et pour certains ils font mouches. Finalement les agents de police écarte les fauteurs de troubles et nous retenons Tori avant qu’elle ne défigure une femme. L’’amie de Tori qui se présente comme Juliet finit par aider le vaillant défenseur Alejandro en lui apportant les premiers secours. Taquine je m’approche de Tori et lui glisse discrètement à l’oreille en espérant qu’elle m’entendra.”Ton amie est très prévenante avec le beau jeune homme” Je lui fais un clin d’oeil et un sourire avant de laisser place à Juliet qui revient.” Bonjour Juliet, je m’appelle Cléo. Désolée pour la frayeur.” Je vois Martin que je sais être l’organisateur ou tout du moins le représentant et je vais me présenter alors que les secours qui étaient à la base venus pour Tori et moi, le soigne. “Bonjour Martin. Je suis désolée pour tout cela, c’est ma faute. J’espère que ca n’est rien de grave.” Les secours m'assurent que non, il n’y aura même pas besoin de points de suture. Je suis plus que soulagée. “Est ce que l’on va quand même pouvoir continuer le nettoyage de la plage ou la police risque d’en interdire totalement l’accès ? “ A mon avis ils allaient demander à Tori et moi d’aller demain faire notre déposition, mais ils ne pourraient pas fermer totalement la plage. Il y aurait juste une partie interdite d’accès et sous surveillance policière, le temps de faire les prélèvements nécessaires.
On ne pouvait donc pas faire une action comme celle-ci tranquillement ? Sans que quelque chose n'arrive et sans que des gens ne profite de ce fait pour s'en prendre à nous, nous traitant de terroriste parce que nous défendons une cause ? Ça fait tellement longtemps que ça n'était plus arrivé que je m'énerve bien rapidement. Je l'engueule, mais jamais je n'oserais lever la main sur lui. Chose que lui fait tout de même. C'est, étourdis et avec un goût de sang dans la bouche, que je me retrouve projeté contre le mur. J'entends les gens qui me demandent si je vais bien et j'hoche simplement la tête sans répondre. Ce n'est que lorsque le mec, Alejandro de son prénom, saute littéralement sur l'autre homme que je me redresse.
« Arrête ! » hurlais-je en m'approchant de lui, repoussant les secouristes. Mais la police est plus rapide à réagir et entreprends de retenir l'inconnu. Les deux mec sont séparé et Alejandro est embarqué sur le côté par un des policiers. Je m'empresse de le rejoindre, malgré le vertige que je ressens. «Attendez ! » je me place devant les deux hommes «Il n'a rien fait, il n'est pas fautif dans toutes cette histoire » expliquais-je à l'agent en désignant l'inconnu «Si vous devez vous en prendre à quelqu'un c'est l'autre. C'est lui qui a frappé le premier, Alejandro lui a juste voulu me défendre. S'il n'avait pas été là je ne vous parlerais pas d'ici mais de la civière des secouristes... » j'exagère peut-être les choses, mais peu importe. J'ai toujours été bon menteur.
Les deux agents se regardents puis se redresse et libère le jeune homme. Il me dit de faire attention à lui, le tenir en laisse. Je passe devant celui qui m'a sauvé et hoche la tête « Oui, oui, comptez sur moi. Aucun problème là-dessus» lui assurais-je en hochant la tête. Je les observe partir puis souffle me passe une main sur le visage. Je ferme un instant les yeux, luttant contre un vertige imminent, avant de les rouvrir et poser mon regard sur le jeune homme. Je lui offre un petit sourire et lui tapote l'épaule «Merci Mec » Sur ces paroles je retourne vers les autres et leur explique qu'il n'y aucun souci à se faire pour moi. J'assure aux secouriste que je vais bien. Puis je parle seul à seul avec les policiers pendant un bon bout de temps.
Une bonne demi heure plus tard, je reviens vers le groupe qui s'est rassemble devant la camionnette et lui souris « Je suis vraiment pour cette mésaventure » je regarde Cleo « Et ce n'est absolument pas de ta faute, ok ? Personne ne pouvait savoir qu'une arme serait enterrer là.» je souris «En tout cas, la police nous laisse continuer notre travail !» mon sourire s'agrandit «Mais que lorsqu'ils auront enlever cette arme. Une enquête sera lancé, je vais donc être obligé de leur donner vos coordonné, mais rassurer vous, ils ne vont pas importuner, j'y veillerais. Et …. »
Un long klaxon retentie derrière moi. Je me tourne et laisse échapper un long soupire de soulagement «...mais d'abord le repas est servi ! » souriais-je en faisant un pas sur le côté pour laisser le Food Truck d'une amie se garer à côté du camion des Sea Shepherd. «Pour 6$ vous avez un repas complet. Un repas bio, vegan et local, évidement. » Je souris doucement « Allez-y, je sais que vous mourrez de faim »
Malika a les yeux qui clignotent de partout. Elle essaie de comprendre ce qu'il se passe mais tout bouge trop vite. Elle aperçoit des gens qui se tapent dessus, elle entend des insultes fuser, elle voudrait réagir, d'ailleurs elle s'est éloignée d'Amelia pour s'approcher de la mêlée, mais le temps qu'elle traverse les deux-trois mètres, le groupe s'est déjà dispersé. Elle regarde à droite, à gauche. D'un côté, il y a le beau brun hyper-musclé qu'elle a déjà repéré plus tôt (Alejandro), celui qui gueulait à la foule de se tirer de là. De l'autre, un sale type blond à la gueule ensanglantée. Il y a une nenette à ses côtés, elle pleure vaguement, de la façon que Malika défend : ces espèces de sanglots télévisuels qui sonnent faux. Elle est probablement pas très objective, mais elle décide que c'est le premier qui a raison, même si elle sait pas trop ce qu'il s'est passé. Il avait l'air d'un type sensé il y a dix minutes, elle le voyait mal se mettre à taper sur des idiots juste pour le fun. Amelia la rejoint, et elle lui sourit. « Tout va bien. Je crois. » Un petit rire s'arrache à sa gorge, et elle reporte son regard sur le petit groupe formé autour d'Alejandro. Ils ont tous l'air de se connaître et Malika fait la moue. Elle aurait du venir plus tôt, comme elle avait promis. Elle connaitrait aussi leurs noms, et elle pourrait leur sourire sans avoir l'impression de ne pas être à sa place. Elle fait des efforts pourtant et s'avance vers eux, tirant Amy derrière elle. Elle les rejoint quand l'organisateur au tee-shirt orné du logo des Sea Shepperd annonce que l'après-midi pourra reprendre son cours de façon plus normale. « J'étais venue faire du ramassage de déchets, mais visiblement j'me suis trompée, j'suis dans un épisode d'Enquêtes Criminelles là, » tente-t-elle de blaguer en guise d'introduction. « Malika, désolée du retard... Tout le monde va bien ? » Quelques têtes hochent positivement et la Française sourit, au moment où un klaxon résonne et que l'organisateur annonce l'arrivée du repas. Vegan, comme son petit déjeuner. Ca fait rire la brune. A croire que le monde entier veut la convertir au végétalisme ! Jameson et Jolene seraient fières d'elle. « J'ai pas trop faim, mais vas-y, » glisse-t-elle à Amy. Elle vient de finir son petit-dej donc forcément...
Résumé:
a parlé à : tout le petit groupe est avec : tout le petit groupe a fait : vouloir séparer Alejandro et l'autre con, arriver trop tard, regarder de loin puis rejoindre tout le monde en tirant Amy derrière elle
Je ne suis pas quelqu’un de spécialement doux et attentionné si ce n’est avec Cassandra, mais c’est normal à vrai dire puisque c’est ma petite copine et que justement là est la différence entre une fille lambda et elle, mais là tout était différent à commencer par le contexte et la situation plus qu’anormal. Pour la peine j’étais le plus calme et aussi doux qu’un bonbon auprès de Cleo pour la rassurer et la faire retomber toute cette mauvaise pression qu’elle pouvait ressentir suite au coup de feu. Elle regarde la mer avant de tourner la tête vers moi et de me sourire en me promettant de ne plus jamais reproduire ce genre d’action bien que je suis conscient qu’elle ne l’a pas fait exprès. Elle essuie ensuite ses larmes avant de me remercier d’être ici avec elle et de lui changer les idées. Je lui souris doucement à mon tour
-Ne me remercie pas Cleo, c’est la moindre des choses que je puisse faire … et puis nous sommes des amis maintenant alors je peux bien faire ça
Effectivement à présent je pense que l’on peut s’appeler ainsi maintenant. Avec toutes ces choses déjà vécu aujourd’hui je suis même persuadé que nous sommes devenus réellement devenus des amis et non pas deux personnes qui se connaissent via l’intermédiaire d’une personne. En revanche mes pensées furent perturbées par les bruits qui venaient de derrière, ou plutôt de devant la plage là où les passants s’attroupaient tout à l’heure après le coup de feu. Cleo me conseilla d’aller voir ce qu’il se passe là-bas, et je lui confirme en bougeant la tête de haut en bas. Quand on arrive sur place il est trop tard puisque tout le monde se saute dessus et reçoit des coups, mais le pire est le gros ayant frappé Martin et poussé un homme que je ne connaissais pas mais qui semblait défendre notre groupe, puisque cet inconnu n’y est pas allé de main morte et l’a fracassé totalement au point de se faire stopper par les flics. Martin va à son tour à sa rescousse en plaidant en sa faveur et contre l’homme ensanglanté au sol. Il y avait du monde attroupé autour de l’inconnu comme pour le calmer, et tout redevint à la normale. D’ailleurs un klaxon se fit entendre et Martin nous donna l’autorisation d’aller manger pour simplement 6 dollars. Pour ma part je me pris mon repas avant de m’assoir sur le muret en attendant que les autres aillent se servir car je ne compte pas manger seul ou commencer sans les autres. Je regardais en attendant les vagues et je repensais à ma rencontre avec Emily ici même et j’eus le sourire car sans aucun doute j’ai pris la bonne décision en venant vivre à Brisbane. Les personnes que je rencontre sont géniales et encore aujourd’hui j’ai rencontré des personnes sublimes et j’en suis ravi. Je suis tellement perdu que je ne me rends pas compte que tout le monde et prêt et qu’on est même en train de me parler -Hein quoi désolé j’ai pas entendu … j’étais perdu dans mes pensées
En quelques secondes alors que j’étais tout calme, tout avait vrillé dans ma tête, mais pour une fois je n’y étais pour rien puisque cet homme a frappé le blond du nom de Martin au visage puis s’en est pris à moi donc bien que j’y sois allé violement, c’est lui qui a commencé et je suis en plein dans mon droit de légitime défense. De toute manière je n’ai pas pu me contrôler et c’est comme ça, il m’a poussé à bout alors que j’étais en train de calmer tout le monde. D’ailleurs aussi perturbant que cela puisse paraitre pendant que je le frappais le visage que je voyais n’était pas le sien, mais celui de … l’homme qui m’a rendu ainsi en abusant de moi sexuellement et en me frappant : mon père. Je pense que cela explique maintenant son état au sol, mon surplus de violence sur le coup et le fait que tout le monde est là autour de moi pour me calmer, me raisonner. Les policiers sont là aussi pour m’embarquer à la base mais le fameux Martin vient me sauver en leur expliquant que je n’ai rien fait si ce n’est le défendre et lui empêcher de finir sur une civière. Je ne le connaissais pas et pourtant il me sortait de cette merde, je lui en aussi extrêmement reconnaissant. Pour le moment il leur parle alors je ne vais pas lui parler et lui exprimer toute ma gratitude mais je n’y manquerai pas. Je peux être un con par moment, mais je suis un con plutôt raisonné
D’ailleurs une blonde relativement gentille, douce et mignonne me prend sous son aile pour me soigner et me bichonner en me demandant si j’ai l’habitude d’être aussi énervé que ça dans la vie de tous les jours. Bien entendu je ne suis pas le plus bête et lui dire que oui je le suis, me grillerait totalement et elle serait effrayé de moi donc pendant qu’elle me compresse le visage, je lui souris doucement -Non pas du tout, mais là il m’a fait sortir de mes gonds en s’attaquant à tout le monde et en revenant à la charge. Je pense qu’il fallait lui faire comprendre qu’il y avait plus fort que lui pour qu’il se calme et maintenant il viendra plus nous embêter à n’en pas douter
Elle se mit à se présenter en me donnant son nom ainsi que son prénom et j’hochais la tête en lui donnant un sourire plutôt charmeur
-Enchanté Juliet, moi c’est Alejandro
Elle me donnait une bouteille d’eau pour que je puisse boire et je la remercie de cela avant de la saisir et de boire un peu dedans. Le temps que je boive à la bouteille, elle n’était plus là et était parti avec une petite brune tout aussi mignonne. Je ne sais pas ce qu’ils font ici mais ça me parait intéressant alors je vais voir Martin qui semble être l’organisateur après qu’il ait confirmé que tout allait reprendre son cours et qu’ils allaient tous pouvoir continuer le programme de la journée
-Salut Martin, moi c’est Alejandro … merci pour ce que tu as fait tout à l’heure … Vous faites quoi sur la plage ? Parce que j’aimerais bien vous aider, j’ai rien à faire de spécial aujourd’hui alors autant que je sois utile
J'aurais dû me douter que j'allais arriver en retard. Depuis quelques mois, peu importe les efforts que je fais, j'arrive toujours après tout le monde que ce soit de cinq ou de vingt minutes. Je récupère les affaires nécessaires au camion et je me dirige vers la première femme que je vois seule. Je pense qu'à deux, cette tâche de ramassage de déchets passera plus vite. Je finis par relever la tête pour voir si des visages me sont familiers. Au loin, je remarque Antoine, un jeune homme que j'ai rencontré il y a quelques jours. Pour le moment, nous devons travailler, alors je ne m'attarde pas trop et je lui fais un simple signe. Je me remets ensuite au boulot et augmente le nombre de déchets dans mon sac poubelle. Je m'amuse même à les compter, peut-être qu'en faisant ça, le temps passera plus vite. Après plusieurs minutes, contrée dans mon travail, je me fais surprendre par l'arrivée d'une femme que je ne connais pas, Amelia, et d'Antoine. Ce dernier attrape ma jambe avec une pince et accompagne cette action d'une phrase. « Je vois que tu as toujours autant d'humour. » Je rigole légèrement suite à ça. « Vous allez bien ? » Ils n'ont même pas lee temps de me répondre. Une détonation se fait entendre et je mets du temps à réagir, un peu trop selon Antoine qui vient me forcer à me coucher. Nous restons ainsi durant un petit moment, le temps que le responsable de ce rassemblement cri qu'il n'y a rien de grave. Je me relève et me dirige vers Tori et Cleo, les deux jeunes femmes les plus exposées au coup de feu. Je suis spécialisée en pédiatrie, mais je peux bien venir apporter un peu de mon aide, le temps que les secours arrivent. La bonne nouvelle c'est que personne n'est touché, il y a eu plus de peur que de mal. Mais cet événement semble avoir rendu les gens plus nerveux et les esprits s'échauffent. La police est là et finie par éloigner les personnes qui n'ont rien à faire ici. « Je ne pensais as que ce serait autant animé. » Un peu d'humour, légèrement mal placée, ne fait jamais de mal dans un tel moment. Avec tout ça, les minutes ont défilé à une allure folle et l'heure du repas est arrivée. Martin, l'organisateur, propose alors de manger. « Quelles sages paroles, je vote pour ! »
résumé:
a parlé à : antoine et globalement tout le monde est avec : tout le monde a fait : j'ai rattrapé un peu mon retard, donc j'ai répondu à antoine, j'ai parlé du coup de feu, iris va voir tori et cleo pour voir si elles vont bien et elle fini par dire que manger est une bonne idée.