| wrizzie • love is everything it is cracked up to be |
| | (#)Lun 3 Fév 2020 - 22:30 | |
| Il était certainement temps qu'il se taise: de toute manière, Wren n'avait jamais été un accro des mots. Il préférait les actes, ou tout du moins il préférait croire que c'était le cas parce que, en réalité, il avait de quoi regretter après coup. Doherty voulait faire croire qu'il ne pensait à rien, qu'il était toujours en parfaite maîtrise des éléments mais aux côtés de Lizzie, il n'avait jamais vraiment eu la force de lui mentir. Il ne l'avait fait qu'une seule fois et c'était peut être l'unique regret de toute son existence, autant dire que c'était un événement donc il n'était pas fier pour un sou. Un événement qui le blessait encore douze ans après puisque Potter lui en avait reparlé à de multiples reprises. Dans ces nouvelles circonstances, l'ancien pompier comprenait parfaitement ce qu'elle avait pu ressentir à ce moment-là parce qu'elle lui avait rendu la monnaie de sa pièce après l'avoir rejeté au moment où il se rendait enfin vulnérable et disponible pour elle. A croire qu'ils n'avaient jamais pu être sur la même longue d'ondes, jamais totalement synchronisés, non, alors que la vie les rattrapait constamment pour mieux les séparer. C'était pour cette raison que le suédois s'exprimait d'ailleurs, étant donné que le destin n'avait pas franchement été de leur côté depuis le début: il ne voulait pas voir à nouveau leur monde s'écrouler en n'étant pas assez prudents au moment où le fallait. Lizzie l'écoutait, elle trouvait forcément quelque chose à redire sur ses propos parce qu'elle avait aussi eu beaucoup de temps pour réfléchir à tout cela. Rien de mauvais n'en ressortait pour elle, ils allaient survivre au moindre changement, pourquoi s'être retrouvés après tout ce temps si ce n'était pour cela. Doherty ne répondit rien cette fois, il laissa les secondes s'égrener, la silhouette de la brune se rapprocher encore et toujours, ses mains le toucher puis ses lèvres. Ne pas lutter, ne pas refaire le passé et écrire un futur hypothétique. La laisser le mener où elle le désirait parce qu'elle méritait un tel traitement de faveur, elle méritait le monde entier d'ailleurs et Wren savait que c'était la seule réalité qui comptait à ses yeux. Il lui répondit du bout des lèvres dans un premier temps, sentant l'impatience de la jolie brune déjà. Il fallait dire qu'il avait joué la carte de l'homme inaccessible jusque là, restant sur ses gardes pour ne pas trop ouvrir les vannes. Elle avait dit les mots magiques cela dit, en mentionnant leur première soirée ensemble, la beauté que le suédois avait fait miroiter à l'adolescente qu'elle était pour tomber dans ses filets. La tendance était inversée et c'était parfait ainsi, Wren happant le visage de Lizzie entre ses mains avant de lui répondre plus fermement, lui rendre tout l'amour qu'elle s'efforçait de lui donner. Tout accepter, oui, ne rien lâcher, la coller contre lui au moment où il se relevait, fringant sur ses pieds, sans s'être détaché une seule seconde de ses lèvres. Ne plus respirer, tant pis, il la retrouvait et par conséquent, le reste de son univers n'avait plus la moindre importance. |
| | | | (#)Mar 4 Fév 2020 - 7:32 | |
| Il y a des moments de flottement où Lizzie ignore si ce qu'elle fait ou surtout ce qu'elle dit est entendu et a du sens. Wren ne prononce pas un mot, il reste muet et la jeune femme essaie de se rassurer que s'il ne l'a pas rejeté physiquement, c'est qu'il ne veut pas l'éloigner. Même si ses paroles peuvent laisser croire le contraire, ses gestes sont en contradiction. Le suédois la retient contre elle malgré tout. Il ne répond pas à ses propos, il ne rebondit pas dessus, mais il s’exprime d’une autre façon en gardant ses lèvres sur les siennes. Lizzie passe ses mains derrière sa nuque pour le serrer un peu plus contre elle, sa tête relevée pour ne pas couper ce lien fougueux qui les unit. C’est brillant d’impatience mais aussi de cette foutue d’affection qu’il a tant voulue lui donner mais qu’elle s’est refusée à recevoir. Contempler tout ce que Wren avait à lui offrir déjà des mois auparavant et se dire ‘quel putain de temps gâché’. Il enveloppe son visage de ses mains comme la première fois, il y a des années de ça, comme si elle oserait dévier son attention ailleurs. Jamais. Les ans se sont peut-être écoulés mais Elizabeth a l'impression de redevenir l'adolescente qu'elle fut, amoureuse éprise avec un cœur bien trop grand pour elle à contenir.
Même si ce temps ne sera pas rattrapable, autant que ce qu’ils ont pu s’infliger pendant des semaines durant, Lizzie a foi qu’ils vont sur la bonne direction. Qu’ils réussiront quelque part à trouver un équilibre, le leur, avec ce qui fait d’eux les personnes qu’ils sont aujourd’hui. Wren est différent mais Lizzie l’est tout autant. Elle est moins naïve et surtout plus assurée. Plus assurée alors qu’une de ses mains tombe sur le flanc du suédois. Plus assurée quand sa langue caresse la sienne dans un soupir d’aise et de bonheur, décrétant que c’est bien la seule chose qui compte à présent. Les problèmes, les interrogations, les questions, les obstacles, ils y penseront plus tard. Dans l’immédiat, Lizzie est bien trop occupée à le coller un peu plus contre elle, ses lèvres s’abandonnant des siennes quelques secondes parce que, par malheur, il faut bien respirer. La brune a son palpitant qui est affolé et elle glisse sa main sur sa joue tout en souriant légèrement. « J’en conclus que tu veux toujours de moi quelque part dans ta vie ? » Que tu ne feras pas comme ce que j’ai eu la connerie de faire, à te repousser et te rejeter, nous privant de tout ça, de tout ce qu’il y a de meilleur à offrir à l’autre. Son minois levé vers lui, ses yeux bruns le décryptant sans cesse, jaugeant si son affirmation est bien réelle. Un brin émerveillée, le reste totalement peint d’amour, Lizzie caresse sa joue d’un pouce délicat. Wren est réel, il est là et il ne l’a jamais autant été qu’à ce moment-là. Sûrement parce qu’elle lui offre enfin la porte et qu’il s’y engouffre en envahissant absolument tout. Chose qu’elle lui laisse volontiers faire, décidée à ne porter aucune arme et défense à son encours. Lizzie n’a pas besoin d’euphorie pour savoir à quel point il est nécessaire dans sa vie. Elle en a juste besoin pour se foutre un coup de pied au derrière pour prendre les choses en main. Et son cœur palpitant sauvagement dans sa cage lui affirme qu’elle a bien fait. Qu’elle est exactement là où elle doit être.
Dernière édition par Lizzie Potter le Mer 5 Fév 2020 - 19:23, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 5 Fév 2020 - 19:05 | |
| Il n'avait rien décidé a priori, il se laissait simplement aller. Le suédois savait que ce n'était pas la peine de résister à l'évidence, au diable tout cela d'ailleurs. L'avenir, les doutes, les peurs, tout ce qui avait failli tuer sa relation avec Lizzie durant toutes ces années, Wren se refusait à faire perdurer ce cercle vicieux parce qu'il avait trop besoin d'elle. Qu'il avait toujours désiré l'avoir dans sa vie et que le manque avait été si prenant. Cette fois, Lizzie revenait vers lui, elle lui offrait tout ce qu'elle était sur un plateau et le suédois n'avait plus qu'à attraper sa main pour obtenir son dû. Recevoir son baiser n'était que les prémisses de cette réalité, un instant coupé du temps, où Doherty se laissa bercer par toute l'affection qui les attrapait. Ses mains sur ses joues, son buste contre le sien, les doigts de la brune sur son flanc, sa langue qui se mêlait finalement à la sienne, tout était ce que Wren souhaitait. Elle, juste elle, tout le temps, sans condition. Alors, il augmentait l'intensité de l'instant, ses lèvres plus avides, une de ses mains coulant sur son corps jusqu'à se poser sur ses fesses pour que leur bassin entre en contact. Son actrice se détacha légèrement pour respirer à ce moment là et Wren ne la laissa pas partir pour autant, un petit sourire narquois collé à ses lèvres. "Comme tu peux le deviner, j'allais clairement te mettre dehors là. A trois heures du matin. T'avais pas remarqué mon intention?" Il lui offrit un clin d'oeil appuyé, avant de pencher sa tête vers son cou et la dévorer comme il avait tant pu le faire par le passé, déposant mille baisers sur sa peau, faisant glisser le tissu de son haut pour aller jusqu'à son épaule, sa main remontant de ses fesses sous son tee shirt pour palper son ventre et sentir sa respiration saccader de ce genre de gestes. Non, Wren ne comptait pas se séparer d'elle, pas maintenant, pas au petit matin car il n'avait pas envie de se tuer en vivant sans elle. Il avait déjà failli le faire ces dernières semaines et l'erreur lui avait été presque fatale, forcément. |
| | | | (#)Mer 5 Fév 2020 - 20:38 | |
| Lizzie sourit encore plus fort, encore plus brillamment parce que Wren a décrété qu’ils avaient enfin le droit à tout ça eux aussi. Le réaliser n’a pas été compliqué, le plus dur est de s’y laisser prendre. Se faire happer par la vague en prenant le risque de finir par se noyer un jour ou l’autre. Mais la brunette éloigne cette éventualité dès qu’elle lui frôle l’esprit ; se raccrochant à Wren, elle n’a aucune chance de sombrer. Elle ne voit rien à cet instant précis qui pourrait la faire chavirer, à part les pupilles vertes devant elle, bourrées de malice alors qu’il la colle un peu plus contre son corps. Lizzie ne compte pas s’échapper, cette fois-ci, et elle ne compte pas non plus se priver de la beauté et l’affection que Wren peut lui offrir. Elle veut tout, tout de suite, maintenant et certainement à jamais. L’optimiste qu’elle fut revient au galop, le cœur allégé, quoique palpitant et sous l’émotion la plus intense. La sensation d’avoir enfin tout ce qu’elle veut, tout ce qu’elle a désiré la fait vriller et elle lâche un léger rire devant les propos du suédois, qui est déjà parti à l’assaut de son cou. « Je crois qu’il faut que tu me montres le chemin de la sortie car c’est un peu flou, là. » La porte de sortie est scellée, hors de question de s’y engouffrer de toute façon. Pas quand elle a Wren qui l’embrasse sans cesse, pas quand il vient caresser sa peau. Sa main baladeuse lui fait contracter le ventre et les abdominaux alors qu’elle rit légèrement de nouveau, endroit sensible que c’est. Pour rien au monde on l’extirpera de ses bras. Il n’y aura rien pour venir déboussoler ce début d’un quelque chose qui les dépasse et dont ils sont aussi dépourvus d’expérience l’un comme l’autre. Être en relation, avec quelqu’un, après tout, il n’y a qu’avec Wren que Lizzie a su le faire. Mais c’était il y a des années et comme le lui a rappelé le suédois, il a changé. Elle aussi. Ce n’est pas rien, treize ans. C’est même incroyablement long à en juger par l’impatience qui se crée en elle, ses doigts glissant dans les cheveux de Wren pour le garder près d’elle. Il peut sentir sous ses doigts son palpitant qui s’embrase, qui est nerveux aussi sûrement. Parce que même si elle a l’assurance de ce qu’elle veut - lui, tout entier, le bon comme le mauvais, absolument tout - Lizzie ne pourra sûrement pas s’empêcher de s’affoler de savoir comment les choses se font. Droite, gauche, tout droit, marche arrière ?
En tout cas, les années qui ont écoulé lui ont fait perdre la brève innocence qu’elle avait quand elle était adolescente. Elizabeth ramène le visage de Wren près du sien, son pouce caressant doucement ses lèvres si charnues et si tentantes. « Tu m’as tellement manqué. » Comment elle a réussi à respirer avant qu’il revienne dans sa vie ? Elle l’ignore mais Lizzie n’a jamais eu meilleur souffle que le sien se mélangeant à celui du suédois, ses lippes s’agrippant aux siennes, en quête pour s’abreuver encore et toujours. Une main toujours accrochée à son visage, l’autre navigue allègrement de son flanc à son torse jusqu’à son dos en passant par son épaule. Le presser à son tour un peu plus contre elle, soupirer d’aise entre deux baisers fiévreux, se laisser tout simplement emportée par le tourbillon des sentiments. Vaciller sur le canapé en l’emportant avec elle, l’emprisonnant entre ses jambes, lui faire comprendre définitivement qu’il n’y a aucune échappatoire possible. Ils ont perdu déjà bien trop de temps. C’est une main lascive qui se dirige le long de sa colonne vertébrale pour descendre plus bas vers sa croupe qui accompagne ses lèvres venant happer les siennes dans une danse langoureuse. S’enivrer de lui jusqu’à en perdre la tête, voilà une perspective dont Lizzie pourrait s’accommoder.
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| | | | (#)Mer 5 Fév 2020 - 21:10 | |
| Il ne réalisait certainement pas ce qui se passait parce qu'il avait tellement attendu ce moment que Wren pensait rêver maintenant qu'il arrivait. Il avait fallu faire preuve d'une patience légendaire, ce qui n'était pas spécialement le fort du suédois, lui qui avait l'habitude d'obtenir ce qu'il voulait à l'instant où il le désirait, quitte à s'en lasser l'heure suivante. C'était plus ou moins son mode opératoire depuis l'adolescence et on pouvait penser qu'avec l'arrivée de l'âge adulte, il s'était amélioré, c'était plutôt l'inverse qui s'était prouvé. Avec la rupture, le jeune Doherty s'était vite retranché dans ses vieilles habitudes, jouant de ses charmes pour gagner le coeur de femmes qui n'avaient pas énormément de besoins d'attachement le concernant. Il s'en était contenté tant d'années que c'était devenu habituel de ne pas s'engager, de ne pas ressentir, de ne pas vivre. Puis, la belle Potter était revenue faire briller son existence, même si la souffrance attenante à l'événement n'avait pas été sans conséquence. Même le mauvais avait fait resurgir le côté humain de Wren et il se remettait à vivre. A arrêter de croire qu'il était insensible, invulnérable, invincible. Tout le contraire se déroulait quand Lizzie était dans les parages parce qu'il n'avait jamais arrêté de l'aimer, pas même quand il l'avait quittée sans signe précurseur. La retrouver avait tout fait remonter à la surface et au moment de l'embrasser à nouveau, le nordique retrouvait des sensations qui ne l'avaient jamais réellement abandonné. Elle faisait palpiter son coeur si fort, il en souriait contre son cou parce qu'elle se laissait aller à la joie, sa brune et qu'il la sentait aussi lascive que lui en sentant ses lèvres se coller à sa peau sans jamais la relâcher plus d'une demi seconde. "On voudrait pas que ça reste flou, t'as raison." Il l'embrassait encore, caressait sa peau alors que la jeune femme ramenait ses lèvres contre les siennes et Wren laissa libre court à toute l'avidité dont il pouvait faire preuve. Ils retrouvèrent bien vite le contact du canapé et Doherty ne la laissa pas lui échapper outre mesure, sentant ses mains le parcourir avec intérêt, ses mots frappant le flot de ses pensées avec un impact considérable. "T'es sûre? Je sais pas si j'ai encore trop remarqué..." Il lui fit un clin d'oeil appuyé avant de repartir à la conquête de ses lippes, une simple seconde parce que ses mains attrapèrent son haut pour le faire dégager de son chemin, Wren collant son buste au sien sans plus attendre, une main sur sa hanche la seconde sur son échine à la frôler pour la rendre électrique. "Je crois que la porte de sortie était dans l'autre direction, Potter." Il sourit en la regardant, une de ses mains jouant avec sa chevelure alors qu'il caresse sa cuisse de l'autre, savourant l'instant sans chercher à tout accélérer. Pour la première fois depuis très longtemps, Wren voulait faire preuve de patience. |
| | | | (#)Mer 5 Fév 2020 - 22:06 | |
| Il y a un flux incroyable de sentiments qui ne cessent de tempêter en elle. Son corps semble trop petit, trop restreint pour pouvoir accepter tout ce qu’il reçoit et tout ce que sa propriétaire peut ressentir. Comment pouvait-on devenir à ce point complètement transporté et fou juste à cause d’une seule personne ? D’avoir l’impression de perdre un peu de vie quand ses lèvres s’éloignent, que si son regard n’est pas logé dans le sien, on ne pourrait ne pas en survivre ? Elizabeth ne comprend pas forcément ce qui lui arrive, le compteur des années reculant certainement pour la faire revenir à ce stade où tout était déjà nouveau, tout était grisant, tout était palpitant. Wren contre elle, ça semble être une évidence, un choix qu’on leur impose et qu’ils acceptent avec joie, avec prestance et impatience. Elle a été complètement insensée d’avoir pu penser qu’elle pourrait tourner la page. La page n’a jamais été tourné, le point final n’a jamais été posé. Il y a toujours d’autres pages blanches qui attendent d’être écrites, noircies par la puissance et l’amplitude de leur amour qui les fait totalement vibrer. En tout cas, chaque geste, chaque baiser provoque des échos dans les parois de son intérieur, Wren s’y collant partout et sans équivoque. Et bordel que ça fait du bien. De ne plus avoir peur qu’il tourne le dos. Ou qu’elle le fasse. Il n’y a pas de baiser de rage, pas de baiser de mélancolie. Il n’y a pas de larmes, il n’y a pas de colère. Les angoisses sont pour l’instant mises au placard. Il n’y a plus que la certitude qu’il est exactement là où il doit être, dans ses bras, contre elle, à la flatter, à la parcourir, à entendre son cœur se briser avec entrain contre sa poitrine. Lizzie sent ses lèvres s’agrandir dans leur courbe souriante alors qu’il lui murmure qu’il ne le remarque pas. Qu’il ne remarque pas la flamme dans ses yeux qui le dévore littéralement. Qu’il ne remarque pas ses doigts qui jouent sur lui, bien décidée à ôter toute trace de celles qui ont pu passer en treize ans. Bordel que c’est terriblement long, treize ans, et Wren qui ne remarque pas non plus à quel point elle perd toute contenance alors qu’il la libère de son haut et s’approche d’elle, étroitement, leurs peaux se frôlant, se collant, fusionnant déjà. Lizzie passe une jambe autour de sa hanche, celle dont le suédois s’entiche à caresser la cuisse tout en la regardant avec un sourire au visage. Elizabeth limite parce que, comme pourrait-elle réagir autrement ? Elle déborde d’amour pour cet homme, elle ne voit que lui, aussi bien sur son cœur que dans ses pores. Wren a réussi à s’incruster en elle comme personne, à faire en sorte qu’elle ne l’oublie pas, jamais. « La seule façon que je prendrai la porte de sortie, c’est seulement si tu viens avec moi. » Du coup, il y a forcément un problème dans l’équation. Lizzie passe ses bras autour de son cou, son nez frôlant le sien, un sourire mutin apparaissant sur son visage. « Si tu cherches un peu, tu sauras à quel point tu m’as manqué, Doherty. » Et elle lui attrape une lèvre entre ses dents pour la mordiller tendrement. Elle se relève légèrement, frôlant sa poitrine contre son torse en même temps que son bassin contre le sien dans l’entreprise. Sa main aventureuse finit par caresser l’abdomen du suédois, le grattant tendrement de ses ongles non loin de sa ceinture, ses lèvres se décidant à l’embrasser une nouvelle fois, amoureusement et passionnément. Deux termes qui lui conviennent parfaitement bien.
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| | | | (#)Sam 15 Fév 2020 - 23:01 | |
| C'aurait pu être un retour treize années en arrière mais, en réalité, ils avaient tellement changé tous les deux, sans forcément s'en rendre compte. Les adolescents qu'ils avaient été à l'époque n'étaient probablement pas si brisés qu'ils pouvaient l'être désormais, ils avaient sûrement beaucoup plus d'espoir concernant leu avenir mais ils n'avaient peut être pas autant d'assurance. Wren, en tout cas, ne savait plus vraiment ce qu'il en était parce qu'il avait tout oublié: leur passé tortueux, la route qui s'étalait encore désespérément longue devant eux parce qu'aucun combat n'était jamais terminé entre Doherty et Potter. Il y avait toujours des embûches et Wren en avait déjà explicité un certain nombre avant de lâcher du lest et se faire emporter par la marée des sentiments qu'il avait toujours eus envers la brune. Il ne savait clairement pas si c'était sain tout cela, si retourner auprès d'une ex petite amie était un chemin parfaitement indiquée pour vivre le futur sereinement mais il était évident que la page n'avait jamais pu être tournée en vue du caractère abrupt de la rupture une décennie auparavant. Cela n'avait pas été l'heure réelle de l'achèvement de leur jolie histoire, pas plus qu'il n'était pas prêt à la laisser partir à ce moment là. Au contraire, Wren la collait d'autant plus contre lui, dénudant sa peau peu à peu, jouant de ses doigts contre cette épiderme qui s'enflammait contre la sienne. Leurs lèvres dansaient les unes contre les autres, Doherty incapable d'arrêter ce ballet merveilleux où sa respiration n'avait plus lieu d'être. Il n'avait d'yeux que pour la magie de l'instant, que pour la sensation de frissons qui passaient jusqu'au bout de ses doigts en faisant voyager sa main sur sa poitrine puis dans sa nuque, pour retrouver son dix visage, juste à l'instant où elle osait parler à nouveau. "Je suis pas sûr que ça plairait aux voisins qu'on continue dans le couloir." Elle était tout aussi impatiente que lui, le suédois sentant ses doigts glisser vers le bas de son buste et il respirait tant bien que mal en s'agrippant un peu plus à sa cuisse pour attacher sa jambe plus fermement autour de son bassin. Elle l'embrassait avec d'autant plus de fougue après cela, mordillant sa lèvre pour lui prouver tous les signes qu'il faisait exprès de ne pas voir, le nordique grognant en conséquence, même s'il la laissait faire absolument tout ce qu'elle voulait à l'heure actuelle. "Je crois que je vois un peu mieux mais je suppose que j'ai encore besoin de chercher un peu." Il le ferait sur le chemin parce qu'il avait soulevé Lizzie de terre pour l'entraîner à la hâte dans sa chambre pour la déposer sur le lit, ayant clairement besoin d'un surplus de place et de confort pour passer un bel instant en sa compagnie. Wren la regarda avec intérêt avant de couvrir son corps de milliards de baisers tout en retirant son pantalon, préférant clairement quand elle n'avait pas autant de vêtements sur elle. Il revint vite l'embrasser pourtant, son bassin frottant le sien alors qu'il faisait voyager sa main par dessus le tissu qu'elle arborait encore là, ses lèvres s'attelant à visiter le haut de sa poitrine, ses dents retirant le sous vêtement tout doucement sur son passage pour la dénuder un peu plus, pour mordiller ce qu'elle arborait là, pour caresser, pour jouer avec elle jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus elle non plus. |
| | | | (#)Dim 16 Fév 2020 - 11:57 | |
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| | | | (#)Dim 16 Fév 2020 - 13:38 | |
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| | | | (#)Dim 16 Fév 2020 - 21:35 | |
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| | | | (#)Dim 16 Fév 2020 - 22:58 | |
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| | | | (#)Dim 16 Fév 2020 - 23:59 | |
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| | | | (#)Lun 17 Fév 2020 - 15:27 | |
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| | | | (#)Lun 17 Fév 2020 - 18:53 | |
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| | | | (#)Lun 17 Fév 2020 - 21:02 | |
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| | | | | | | | wrizzie • love is everything it is cracked up to be |
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