| wrizzie • love is everything it is cracked up to be |
| | (#)Mar 18 Fév 2020 - 9:29 | |
| |
| | | | (#)Mar 18 Fév 2020 - 15:19 | |
| |
| | | | (#)Mar 18 Fév 2020 - 19:51 | |
| |
| | | | (#)Mar 18 Fév 2020 - 21:39 | |
| |
| | | | (#)Mar 18 Fév 2020 - 23:22 | |
| Lizzie attend de redescendre tranquillement et de retrouver une respiration à peu près normale alors qu’elle sourit contre la joue de Wren, un nouvel éclat de rire léger et fin se faisant entendre. « On peut dire que la quête a été une grande réussite. » Elle finit par ouvrir les yeux pour les poser sur sa forme, un baiser abandonné sur la commissure de ses lèvres. Une perspective qui s’offre à eux, toute nouvelle, toute fraiche et absolument grisante. Mais hors de question de ne pas essayer, cette fois-ci. « On peut reprendre le risque, alors ? Toi et moi contre le monde ? » Demande-t-elle en entortillant une mèche de cheveux de Wren autour d’un de ses doigts, ses yeux décryptant les siens. Prendre le risque, comme autrefois. Se donner une chance et cette fois, ne pas laisser les évènements extérieurs interférés. Être plus forts que tout ça parce qu’ils sont deux, que l’union fait la force et que l’amour en rajoute un peu plus.
|
| | | | (#)Mar 18 Fév 2020 - 23:34 | |
| Il avait perdu toute contenance durant ces longues minutes, se perdant en souffles embrasés et en mots murmurés, sans que personne d'autre que lui ne puisse les comprendre. Ce n'était pas si grave, Wren avait réussi à faire passer son message de la plus belle manière, Lizzie contre lui, leurs deux corps s'emportant vers l'infini au dessus d'eux, sans avoir l'envie de revenir en arrière. Non, il n'y retournerait pas à cet enfer, pas alors qu'il avait enfin le monde à ses pieds et par monde, évidemment, il entendait Lizzie Potter. On parlait d'une lutte de plus de douze années, là où tant d'autres auraient certainement passé l'éponge, fait table rase, tout oublier. Doherty pouvait faire semblant, oui, il était un excellent acteur après tout mais son cerveau lui rappelait toujours que la farce ne durait qu'avec l'extérieur, pas avec sa propre âme meurtrie. Et celle-ci justement, qu'elle avait souffert récemment et on ne pouvait que lui recommander un peu de repos, un temps d'arrêt où ce ne serait que le bonheur qui viendrait déranger le flot de ses pensées. Pour cela, il fallait déjà que le suédois redescende de son nuage, sa respiration encore sifflante au moment où la belle Potter reprit la parole. Il avait les yeux bien ouverts cependant, son esprit clairement aux aguets pour saisir ce qu'elle pouvait lui suggérer. Elle commentait forcément ce qui venait de se passer, s'autorisant sûrement un trait d'humour au passage, ce qui fit très nettement sourire Doherty. Il se mit à caresser ses flancs plutôt qu'à les tenir comme tantôt, fortement intéressé par la nouvelle perspective de ne plus la lâcher partir trop loin. Du moins, pour le moment, parce qu'il y avait cette histoire de rôle qui naviguait déjà dans son cerveau pour y créer un brouillard mais le suédois ne le laissa pas gagner. Pas maintenant. Pas alors que Lizzie cherchait à obtenir la certitude qu'ils étaient bel et bien sur la même longueur d'ondes concernant la résurrection de leur étrange relation. Wren déposa un doux baiser sur sa joue encore fiévreuse en guise de prémisse à sa réponse. "Eh, mais peut être que le monde sera notre allié, cette fois, Potter." Une manière particulière de lui répondre positivement, son corps tombant contre le matelas confortable du lit, la brune couchée sur lui et l'univers alentour plus silencieux que jamais. Wren aimait cela, pour la première fois de sa vie, il allait supporter le silence. |
| | | | (#)Mer 19 Fév 2020 - 0:12 | |
| C’est assez étrange comme sensation quand tout redescend et que la réalité se fait un peu plus présente. Pourtant, la réalité n’est qu’encore un peu fictive à ce stade-là, les deux profitant d’une bulle bien solide. C’est tellement grisant de pouvoir se reposer sur quelqu’un d’autre, d’avoir l’opportunité de transporter son bonheur sur un autre être. Lizzie a toujours essayé de faire en sorte de guérir et d’apaiser tout le monde, les animaux comme les humains, blessés, meurtris, inquiets, soucieux. Elle avait fini par se mettre en bord de touche, s’oubliant, s’effaçant parce que l’intérêt des autres est en jeu et qu’elle, elle n’a jamais eu à se plaindre de quoique ce soit. La jeune Potter n’ignore pas les démons et les incertitudes qui se cachent certainement derrière le regard pétillant de Doherty mais le sourire qu’il lui offre et son envie de la garder près de lui prouvent bien qu’il ne se laisse pas totalement sombrer. Pas ce soir en tout cas. Il y aura sûrement des luttes dans le futur, des choses à découvrir, à surmonter, une confiance à rétablir. Mais bon dieu que Lizzie veut tout ça. Le mal comme le bien, le pire comme le mauvais. C’est un contrat sans date limite qu’ils sont en train de signer et il est hors de question de penser déjà à aller le jeter à la poubelle. Ils parleront des soucis et des craintes plus tard. Ils parleront de tout parce que c’est ce qui est censé se passer quand on est avec quelqu’un. La brune n’oublie pas la grande maitresse de Wren, même s’il est sevré et même s’il semble résister pour l’instant. Elle refuse de le perdre à ce profit, ça lui semble juste impensable. Pas après les frayeurs qu’il a pu lui faire. Maintenant, Lizzie ose croire qu’il ne tentera plus ce genre d’expérience parce qu’elle est là, parce qu’elle l’aime et, mieux encore, elle l’assume. Elle l’embrasse, elle le chérit - son amour autant que la personne. Est-ce que cela sera suffisant pour que tu ne sombres pas de nouveau, Wren ?
Lizzie se mord la lèvre tout en laissant les secondes défilées avant que Wren ne lui réponde. « Eh, mais peut être que le monde sera notre allié, cette fois, Potter. » Elle arque un sourcil, précieux alliés qui témoignent de chaque expression faciale de l’australienne. Elle est presque surprise de cette remarque et elle n’hésite pas à pencher ses yeux vers lui d’un air (faussement) soucieux. « Je rêve ou t’es presque optimiste ? Ceci dit, j’espère que le monde sera notre allié. Ça sera toujours ça en moins à combattre. » Elizabeth sourit plus fort alors que Wren se faufile contre le matelas et les oreillers, l’entrainant avec lui dans sa douce chute. Elle coince sa tête contre son épaule, une jambe par-dessus les siennes et sa main s’en allant caresser son torse de danses et de dessins, comme si ses doigts se promènent sur une patinoire. « Je ne sais pas plus comment on fait ça qu’avant. » Aka comme la première fois où ils se sont mis ensemble. « J’ignore comment être en couple maintenant, en tant qu’adulte. » Lizzie lève la tête vers lui, son nez frôlant sa joue. « J’espère que tu m’en voudras pas si parfois je m’y prends mal. » Suivre son instinct devrait suffire, pourtant, non ? Elle n’en sait rien mais elle est prête à (ré)apprendre à ses côtés alors qu’elle embrasse sa mâchoire d’un baiser léger et furtif.
|
| | | | (#)Jeu 20 Fév 2020 - 23:18 | |
| C'était un apprentissage de longue haleine et encore, Wren n'était pas certain qu'il en maîtriserait les tenants et les aboutissants un jour et ce, peu importe la durée de la formation effectuée. Les relations humaines n'avaient rien d'évident et le suédois n'avait très clairement jamais été un spécialiste de la question, toujours à dire ce qu'il pense, se laisser aller à ses pulsions en sachant fort bien qu'il allait blesser son entourage en agissant de telle ou telle manière. Tout était voué à l'échec avec Doherty parce qu'il était incapable de faire la moindre concession: il était souvent mauvais, borné comme pas deux et surtout, instable. Un jour, sa bonne humeur faisait briller la rue entière, le lendemain, le voilà enragé à vouloir brûler la planète dans sa totalité. Il était dur à suivre, le nordique, et il ne faisait pas vraiment les efforts pour qu'on puisse le faire. Même le concours des années ne changeait pas ce simple fait et tout cela, Lizzie allait en être témoin et sûrement en souffrir, même si, à l'heure actuelle, tout était parfait. Elle était dans ses bras, il n'y avait aucun nuage à l'horizon, pas pour la fin de cette nuit en tout cas. Le lendemain apporterait sûrement son lot d'inconforts mais Wren préférait ne pas y penser à l'heure actuelle, souriant le plus simplement du monde face à sa remarque. Non, Doherty n'était pas devenu l'optimiste de ce siècle, il essayait juste de voir le bon côté des choses pour cette fois là, une exception. Lizzie osa lui dire finalement qu'elle n'était pas plus entraînée à toutes ces histoires de couples que le jour où ils s'étaient mis ensemble la première fois, à la différence près qu'ils n'étaient plus des adolescents qui avaient tout à découvrir. Ils avaient même sacrément vécu l'un et l'autre, mais ils n'avaient jamais fait preuve d'aucune stabilité, ce qui pouvait s'avérer effrayant maintenant qu'ils tentaient de se lancer dans cette bien étrange aventure. "Je crois que j'en sais pas plus que toi sur la question... Mais, tu vois, relativise, la dernière fois, tu savais vraiment rien de rien. Là, il y a au moins un aspect que tu maîtrises sur le sujet." Il lui fit un clin d'oeil avant d'embrasser sa tempe parce que Wren avait été le premier et qu'il n'avait aucun doute que la belle Potter avait pu avoir tout un tas d'expériences depuis ses dix sept ans. "On s'y prendra mal à deux alors, si ça te dérange pas." Il n'avait pas d'autres propositions pour elle parce que Lizzie ne choisissait pas le bon, c'était certain. |
| | | | (#)Ven 21 Fév 2020 - 7:56 | |
| Les relations qu’elle n’a jamais vécues, elle a cependant pu en voir être vouées à l’échec. Que ce soit Jessian avec Abel ou Caleb avec Alex, Lizzie a pu observer le parcours tumultueux des relations humaines amoureuses de ses amis en les ramassant elle-même à la petite cuillère. Elle n’est plus aussi naïve qu’avant et elle n’ignore donc pas qu’il y aura sûrement des difficultés. Des problèmes qui viendront toquer et auxquels ils ne seront ni préparés ni attendus. Mais cela n’empêche pas la jolie brune de resserrer son emprise sur Wren, sa main s’arrêtant son patinage pour aller se glisser sur son flanc. Elle se tourne un peu plus vers lui et elle sourit brillamment, avec le regard qui pétille d’un amusement certain quand il lui affirme qu’elle n’est plus aussi inexpérimentée qu’avant. « Oui, pour ça, j’ai eu le temps de m’entrainer, par contre. » Un baiser sur la tempe et Lizzie soupire d’aise, provoquant un fin voile caresser le cou du jeune homme. Elle a partagé les draps bien plus qu’elle ne l’affirmera certainement, n’étant pas spécialement à mettre dans la catégorie de coureuse de jupons. Mais Potter a toujours cherché cette connexion, cette envie de faire preuve de générosité à l’autre, de partager quelque chose de beau et d’intense avec quelqu’un. Il n’a jamais été question juste de sexe pour elle, la brune voulant voir au-delà de ça. Mais la symbiose parfaite, c’est avec Wren qu’elle l’a connu. C’est certainement plus fort et plus puissant parce que les sentiments se mélangent, qu’ils cognent dans la cage thoracique, qu’ils tapent contre chaque côte. C’est affolant, c’est inquiétant mais qu’est-ce que c’est grisant. Elizabeth lève son visage vers lui, son suédois étant toujours magnifique quand il semble détendu et apaisé. Elle caresse l’idée que c’est (un peu) grâce à elle et cette fois, ce n’est pas comme l’autre fois. L’autre fois, elle l’avait (stupidement) remercié. Elle s’était roulée sur le côté, l’entrainant contre elle mais toujours maintenant cet écart entre eux. Là, Lizzie dépose un baiser sur le coin de ses lèvres tout en lui caressant la joue et sa toute fine cicatrice qui s’y trouve toujours depuis toutes ces années. « C’est un deal qui me convient totalement. Je crois qu’il est déjà signé, de toute façon. » Parce que maintenant, son cœur est lié au sien, encore plus qu’avant et de façon irrémédiable. Rien n’est oublié, rien n’est effacé, mais tout est appris. Apprendre des erreurs du passé pour que le futur ne soit que plus brillant. Depuis qu’elle a revu les yeux de Wren il y a déjà ce qui lui parait être une éternité à présent, Lizzie a toujours cherché à se donner des excuses pour ne pas qu’il reprenne les droits qu’il avait eu. Ne pas souffrir de nouveau, ne pas être brisée une deuxième fois. Autant de défis que le suédois n’a jamais quitté son for intérieur, son organe palpitant et que, visiblement, son empreinte transpire encore sur elle, partout sur ce corps qui veut vouloir se fondre dans celui de son amant. Que la brune le désire, cela reste une constante qui ne partira pas de sitôt. Mais elle n’a jamais autant voulu juste se prélasser dans les bras de quelqu’un, regarder avec tendresse les traits de la personne avec qui elle partage ses draps, l’envie de lui laisser la destinée de sa vie toute entière entre ses mains. C’est certainement complètement fou et totalement rationnelle et Wren serait probablement le premier à lui dire de faire attention. Mais ce n’est pas un discours qu’elle veut entendre, Lizzie. Le seul qu’elle comprend pour l’instant, c’est la musique chantonnante en elle qui la berce et l’incite à tourner le visage du suédois vers le sien. « Tu représentes beaucoup, Wren. N’en doute jamais. » Pour moi, tu es la force la plus magnifique qui soit en même temps que la plus grande des faiblesses de l’humain. Quelqu’un comme toi ne devrait pas représenter autant, je suis peut-être inconsciente de confier mon être entier à tes mains, à la couve de ton regard vert clair, et pourtant, c’est exactement le risque que je veux prendre. Qu’importe ce qui arrivera demain, Elizabeth ne pourrait concevoir les choses autrement à l’heure actuelle. Ce n’est pas la fatigue des nerfs qui relâchent qui parlent, non. C’est son cerveau et son cœur qui pour une fois, fonctionnent ensemble et dans la même direction. La jolie brune pose ses lippes sur celles de Wren, comme pour sceller à jamais ce pacte qu’elle lui fait. L’assurance qu’il n’est pas un déchet de l’humanité et qu’elle l’embrasse aussi bien avec ses forces que ses faiblesses. Elle prend le tout, Lizzie, parce qu’elle est amoureuse, tout simplement.
|
| | | | (#)Ven 21 Fév 2020 - 10:23 | |
| Il s'en était vite allé après l'adrénaline de la journée. Wren n'avait pas demandé son reste une fois que le peu d'énergie qu'il avait conservé s'était envolé dans les dernières remarques de la belle Lizzie. Il espérait pouvoir enfin dormir d'un sommeil paisible, sans rêve même, parce qu'il avait tout ce dont il avait besoin a priori, et il ne voulait pas se rendre compte que ce fait était une illusion et qu'il était potentiellement un éternel insatisfait. Un éternel malheureux, c'était surtout là le coeur du problème. Wren ne pouvait jamais s'empêcher de tout foutre en l'air pour des raisons obscures, probablement parce qu'il estimait ne rien mériter de beau alors, pourquoi montrer la meilleure version de lui-même? Peut être que, pour une fois, le brun allait faire un effort, arrêter de se morfondre et ne pas glisser de nouveau dans la drogue après un instant de faiblesse. Ce n'était, en tout cas, pas dans ses plans à l'heure actuelle, alors qu'il entourait Lizzie de ses bras, que ses yeux se fermaient après un râle bien heureux, parce que ce n'était pas des mots qu'on disait le concernant. Il ne représentait pas grand chose, du moins de son point de vue mais le fait que Potter puisse le penser, il n'y avait rien de plus magistral pour son esprit, rien qui ne l'apaisait plus et la nuit noire l'engloba bien vite. Lorsqu'il se réveilla, la matinée devait être bien avancée déjà: il fallait dire qu'ils s'étaient couchés presque au petit matin vu l'heure à laquelle Lizzie avait débarqué chez lui. Wren commença à se mouvoir entre les draps, sentant la petite silhouette de la brune à ses côtés, toujours entre les bras de Morphée. Il ouvrit un oeil, puis deux, et réussit à observer le monde avec un dynamisme latent. Il vint même déposer un baiser sur l'épaule de l'actrice avant de quitter les draps pour rejoindre la cuisine. Il ne s'osa même pas à porter le moindre habit: les gens qui le connaissaient suffisamment savaient qu'il préférait ne pas en avoir quand il en avait l'occasion. Wren se contenta donc d'un tablier pour protéger sa peau blanche, commençant à préparer un petit déjeuner de champion en sifflotant. C'était une image unique, peut être étrange aux yeux de certains mais le suédois n'avait jamais été un homme commun, il avait même toujours été tout l'inverse, son brin de folie annihilant le peu de raison qu'il avait réussi à garder au fil des années. Alors, il s'amusa à cuisiner quelques mets avec les restes de son réfrigérateur, sourire aux lèvres, sans savoir où le tout allait le mener mais, il était sûr d'une chose, ce n'était pas vers l'enfer qu'il allait. Pour une fois. |
| | | | (#)Ven 21 Fév 2020 - 20:48 | |
| Malgré la fatigue qui l'a happé progressivement, la tension de la journée cumulée à celle des jours précédents s'affaissant soudainement, Lizzie a tout de même pris le temps de l'observer s'endormir, traits apaisés et détendus. Elle hume légèrement, son nez contre sa joue, sa main caressant des mèches folles alors qu'elle se laisse doucement prendre par Morphée à son tour. Ses bras autour d'elle sont suffisants pour lui donner la sensation d'être protégée et la brune s'endort avec la certitude qu'elle est exactement là où elle est supposée être.
Sa première action en se réveillant, ce n'est pas d'ouvrir les yeux. Non, c'est de se retourner sur le dos et de lâcher un bras lâche sur le côté pour tenter de le trouver. Le chercher même les yeux clos et râler légèrement en prenant conscience qu'il n'est pas là. Visiblement, Wren n'a pas perdu l'habitude d'être le premier réveillé. Il n'a pas pu s'enfuir de toute façon, vu que c'est chez lui. Lizzie se tourne de l'autre côté, son visage dans l'oreiller, prenant une grande respiration. Pour se donner du courage certainement alors que rien en elle n'a envie de se lever. Hiberner le reste de l'été, une contradiction mais une perspective tellement attirante. Son corps jusqu'à son esprit se sentent complètement détendus alors que sa main tâte de nouveau à l'aveugle. On ne sait jamais. « Mmh… Wren serait devenu bien petit et bien poilu, je trouve. » La jolie brune sourit en finissant par ouvrir un œil pour le poser sur la boule de poils installée plus loin. Croustibat est bourré de jugements dans son regard, Lizzie en est persuadée. Elle lui gratouille la tête mais l'animal se lève, s'étire et s'échappe de sa portée en sautant hors du lit. Potter soupire en secouant la tête, voyant là comme un signe pour qu'elle s'étire à son tour avant qu'elle ne se décide à sortir du lit à son tour. Elle récupère son sous vêtement avant d'attraper un gilet de Wren qu'elle zippe vaguement, assez pour la couvrir un minimum. Elizabeth se laisse diriger vers l'odeur et le bruit - de sifflotement ? - d'un pas traînant et s'arrête au seuil de la cuisine en se frottant l'œil et dans un bâillement incontrôlé. Puis elle sourit en s'accoudant à l'encadrement de la porte devant l'image qui s'offre à elle de si bon matin - même si franchement, la matinée doit être bien avancée vu l'heure à laquelle elle a débarqué chez lui. « Voilà une vision dont je pourrai très vite m'habituer. » Lizzie se décroche l'encadrement et se dirige vers Wren pour passer ses bras autour de lui tout en se collant à son flanc, le menton levé. « Ça donne juste envie de te ramener au lit. T'en fais exprès, pas vrai ? Je sais que c’est l’été et tout ça, mais quand même. » Elle glisse une main sur ses fesses calbées pour prouver un point quelconque, un sourire amusé aux lèvres. Elle finit par embrasser son épaule avant d'attraper un verre de jus d'orange qui traîne fièrement. Lizzie saute sur le comptoir pour s'y asseoir, ses pieds se balançant allègrement dans le vide tout en regardant la gazinière. Est-ce que ce n'est pas risqué pour un pyromane wannabe d'avoir ce genre de choses à manipuler au quotidien ? Elle se mord la joue et boit sa gorgée sans rien dire sur le sujet. A la place, l’australienne pose sa tête sur le meuble en hauteur derrière elle, tripotant son téléphone de sa main libre contre le bas de son gilet. « Est-ce que j’ai interrompu tes projets du week end ? Ou est-ce que je peux au moins d’accaparer aujourd’hui sans avoir à culpabiliser ? » Demande-t-elle en penchant la tête, un sourire coincé aux lèvres. A vrai dire, Lizzie est persuadée que les activités de Wren n’ont rien de très reluisantes et que franchement, si elle peut le distraire au moins pour la journée, ça sera toujours ça.
|
| | | | (#)Ven 21 Fév 2020 - 21:53 | |
| Retrouver des moments simples, les petits plaisirs du quotidien et la cuisine en faisait définitivement partie. Ce n'était pas un loisir qu'il partageait énormément, ne se rendant sûrement pas compte lui même d'à quel point il pouvait apprécier concocter des mets. Pas besoin d'occasion spéciale pour cela, juste avoir l'envie pour et il était évident que le suédois ne s'était pas assez laissé happer par ce jeu là ces derniers temps et il le regrettait amèrement maintenant qu'il retrouvait la sensation d'être le maître de la situation en fricassant tel ou tel aliment. C'était une autre manière de se trouver proche du feu et Doherty savait qu'il n'y échapperait jamais totalement mais, vraiment, y avait-il meilleur substitut qu'un peu de bacon bien croustillant? Le monde l'autoriserait sûrement à continuer sa tambouille, du moment qu'il ne laissait pas le tout brûler pour embrasser son côté sombre. Wren ne savait pas combien de temps il tiendrait la promesse de ne plus être un représentant du diable mais pour le moment, le mal ne lui rongeait pas les mains. Plutôt l'inverse même. Le jeune brun était clairement concentré sur sa tâche, suffisamment en tout cas pour ne pas sentir le regard de Lizzie dans son dos ou sa manière de se rapprocher de son corps sans forcément se faire trop entendre. Ce fut ses bras qui apparurent dans son champ de vision qui vendit la mèche et Wren sourit en posant sa main libre sur l'une des siennes. Celle de la jeune femme s'échappa jusqu'à ses fesses et le regard du nordique se tourna vers elle, avec un air amusé dans les prunelles. "Eté ou hiver, je resterai toujours à poil chez moi... Après si ça te plaît pas ou si t'as peur de pas résister, tu peux te cacher les yeux, Potter." Il fallait forcément qu'il en joue un minimum, laissant la belle brune s'échapper à son emprise pour s'asseoir juste à côté de lui, Wren s'emparant des assiettes dans le meuble juste derrière elle, non sans déposer un doux baiser dans le creux de son épaule. "Mes grands projets... Manger et dormir, tu parles? Si tu m'empêches de faire ça, c'est clair que peux d'avance culpabiliser. Tiens, goûte." Il se posta entre ses jambes en lui tendant la cuillère. Il avait cuisiné suédois forcément et ce qu'on pouvait dire, c'était que là bas, on ne lésinait pas sur le petit déjeuner, bien au contraire. "T'avais d'autres projets, toi?" Il avait sa main libre qui caressait sa cuisse de haut en bas puis de bas en haut, sans en dire trop parce que Doherty restait tout de même le garçon énigmatique qui aimait quand le silence s'étirait... Mais toujours pour les bonnes raisons, assurément. |
| | | | (#)Sam 22 Fév 2020 - 11:58 | |
| Il n’y a pas à dire que le voir dans un semblant de réconfort est toujours plaisant. Lizzie pourrait effectivement s’habituer à la vision tout comme à l’habitude même si elle se promet d’y aller doucement. Elle a aucune réelle idée de ce que ça veut dire mais elle veut croire que son instinct saura la guider vers le meilleur chemin de cette relation toute nouvellement retrouvée. Il y a un flottement différent que les autres jours où elle venait. Peut-être parce que cette fois, elle n’a pas besoin de cacher ses élans affectifs, elle n’a pas besoin de dévier les yeux parce qu’elle le regarde trop intensément. Non, là, Lizzie a le droit de s’abreuver de lui et même de l’embrasser à outrance si le cœur lui en chante. Il n’y a aucune peur nichée dans son ventre, juste une vague de plénitude qui continue à l’envahir et qui persiste à rester. La brune l’accueille sans limitation, cette vague. Voilà bien trop longtemps qu’elle ne l’a pas ressenti, tout comme la sensation que sa place est toute trouvée. D’habitude, elle ne s’échappe pas forcément mais elle reste sur son côté. De ses amants certains sont des amis et il y a toujours une connexion qui se fait et qui est présente. Le sexe ne change rien à cela. Mais c’est la première fois que Lizzie tend son bras vers lui, que le chocolat de ses yeux l’appelle, que sa moue soupire de contentement quand il lui embrasse simplement l’épaule. Simplement l’épaule et c’est un nounours tout ramolli qui pourrait apparaitre en image au-dessus de sa tête. Est-ce qu’elle frôle la niaiserie ? Peut-être. Mais ce sont les premières heures, laissez-lui être aussi niaise et amoureuse qu’elle le veut. Lizzie Potter ne tombe pas amoureuse pour ne pas se faire mal, pour ne pas avoir les genoux écorchés. Mais là, elle n’a pas l’impression de tomber, bien au contraire. Ce sont des ailes qui lui poussent dans le dos, ce sont les pieds qui font des pirouettes jusqu’aux nuages et c’est tellement plaisant là-haut qu’elle ne veut pas redescendre.
Tout comme Lizzie se complait très bien perchée sur le comptoir, son nez se fronçant adorablement. « Si je me cache les yeux, je risquerai de me blesser en naviguant dans l’appartement… Non, je crois que je vais devoir supporter cette vision absolument indécente, Doherty. C’est un grand sacrifice que je fais envers moi-même. » Elle lâche un rire face à sa connerie parce que bon sang, évidemment que contempler les formes de Wren est loin d’être une malédiction. C’est même carrément une bénédiction et franchement, Lizzie ne répondra pas d’elle-même si jamais elle use et abuse de la limite. En espérant que Wren n’en joue pas trop mais ça, il ne faut sûrement pas trop compter là-dessus. Chose limpide quand il pose ses yeux sur elle, le vert clair brillant d’un éclat malicieux et amusé. Le suédois vient se poster devant elle, la cuillère portée à ses lèvres. Elle ne réplique pas avant de goûter, accentuant un peu l’effet en prenant son rôle de testeuse à cœur. « Mmh… Un poil plus salé, arrière-goût sympa, pas trop liquide, manque un chouilla de… fleur d’épice de Madagascar sûrement. » Dit-elle en levant son menton, les conneries débitées fièrement assumées, avant de rire de nouveau. Lizzie est une piètre cuisinière alors forcément « Je sais pas ce que c’est mais c’est super bon. Tu prévois de nourrir un régiment avec tout ça ? » Elle abandonne son téléphone sur le côté pour passer ses mains derrière la nuque de Wren tout en s’approchant du visage du sien. « Ou alors t’es vraiment affamé et à bout de force à cause de raisons qui m’échappent ? » Ou pas, vu son sourire taquin qui vient s’écraser tendrement sur les lèvres du suédois. N’entendant absolument pas son téléphone qui vibre. Trop happée par les lèvres de son brun, ses doigts s’emmêlant avec ses cheveux. « Mon premier projet immédiat de fait. » Lizzie caresse sa fine cicatrice sur sa joue, la peau de sa cuisse frissonnante légèrement sous les caresses de Wren. « Sinon, j’avais prévu un saut en parachute, du shopping, un cours de surf, un petit tour en boite... » N’ayant absolument pas prévu un dimanche aussi intense, elle pince ses lèvres pour se retenir de rire. Est-ce qu’elle veut juste voir l’air effaré de Wren ? Peut-être bien. « Mais sinon, tes projets peuvent être les miens, je m’y accommoderai très bien. » Son autre main atterrit sur son épaule alors que ses jambes le serrent un peu plus, son visage se penchant de nouveau pour l’embrasser avec plus de fougue. Ignorant cette fois le bruit grossier de la casserole dont le contenu frémit plus que de raison. Ce n’est pas comme si Lizzie culpabiliserait de vouloir passer du temps avec Wren. Absolument pas.
|
| | | | (#)Sam 22 Fév 2020 - 12:16 | |
| Il se complaisait déjà fort bien dans ce nouvel équilibre trouvé, même si le tout était encore forcément fragile et ce serait sûrement le cas pour un sacré moment. Wren avait forcément peur de chuter un moment ou un autre parce qu'il n'était pas l'homme de toutes les situations: il avait déjà bien du mal à gérer ses états d'âme, comment imaginer qu'il pourrait tenir le coup dans une relation amoureuse? S'il les avait évitées tout ce temps, c'était peut être plus pour protéger autrui que lui-même et là, il allait nécessairement risquer la santé de Lizzie. Il avait essayé de la prévenir, de lui répéter qu'il n'était pas un homme incroyablement bon et romantique, bien au contraire, il était celui qui dealait de la drogue pour payer des factures quand elle allait redevenir l'actrice qu'elle avait été par le passé. Il y avait forcément une fracture quelque part, même si ce n'était pas du tout le bon moment pour la mentionner, ou même pour capter son existence. A la place, Wren s'approchait avec cet air mutin de la belle brune en écoutant ses mots teintés de sacrifice, une bien belle plaisanterie. "Quel horreur pour toi, franchement. Je tâcherai de me vêtir de temps à autre pour t'éviter un traumatisme profond... Pas tout le temps par contre, ça, c'est au dessus de mes forces." Il lui fit un clin d'oeil amusé avant de lui faire goûter ce qu'il avait cuisiné, pensant se trouvant en face d'un des jurys de Top Chef vu à quel point Potter prenait son rôle au sérieux. Wren savait depuis plus de dix ans que la cuisine n'avait jamais été vraiment son affaire, lui n'avait pas eu le choix de son côté puisqu'il y avait Freya et Tobias à alimenter. Il n'aurait, cela dit, jamais pensé qu'une simple obligation puisse devenir un passe-temps. Sa main qui voguait sur la cuisse de Lizzie, ses bras qui l'entouraient, il sourit en la voyant réagir pour finalement l'embrasser. "Ou juste nous. Mais pour plusieurs jours. Sans avoir à sortir d'ici. Bon plan, non?" Il n'y avait pas forcément pensé: quand Doherty passait du temps en cuisine, il avait sûrement cette tendance à en faire trop mais il valait mieux que cela l'inverse, assurément. Il répondit à son baiser en attrapant le téléphone de Lizzie pour l'éteindre, il ne fallait pas abuser non plus sur tous les messages qu'elle recevait et qui gênaient très clairement leur dimanche. Il se détacha simplement pour la regarder en souriant alors qu'elle caressait sa cicatrice et observait le moindre de ses traits. "Hum, heureusement parce que les tiens sont un semblant trop actifs pour un dimanche, tu vois." Et leurs lèvres qui entrèrent en collision de nouveau, les mains de Wren qui entouraient le corps de Lizzie avec fermeté, juste avant qu'il ne s'aventure à éteindre le feu, comme quoi sa pyromanie avait des limites dans ce genre d'instants. "Ça aurait été de ta faute si le petit déj' avait brûlé... Madame qui vole mes fringues. Rien que pour ça, je devrais te retirer mon sweat, tiens." Il souriait en ayant ses doigts sur la fermeture éclair de l'habit, ses lèvres glissant contre la joue de Lizzie, il était sûrement trop heureux pour une seule matinée mais cette fois, Doherty ne viendrait pas tout gâcher. |
| | | | (#)Sam 22 Fév 2020 - 20:08 | |
| Est ce qu'elle avait prévu dans ses projets de finir dans les bras de Wren ? Absolument pas. La passion du moment, l'excitation, la joie, tout s'est mélangé pour former un cocktail assez puissant pour que Lizzie se précipite chez lui au beau milieu de la nuit. La pièce manquante pour que la journée se finisse en apothéose, et certainement sa vie entière. Il y a les frémissements de son cœur et les papillons dans le ventre et sa tête qui est silencieuse parce que pour une fois, il n'y a rien à réfléchir, à se tourmenter. Pas besoin de pilules, ni pour atténuer ce qu'elle ressent à présent ni pour calmer ses peurs. Des gélules inutiles maintenant que Lizzie voit les choses plus clairement, qu'elle a la sensation de reprendre complètement sa vie en main. Ce qui passe par se donner une seconde chance, aussi bien pour lui que pour elle. Rétablir la confiance, reconstruire quelque chose d'encore plus fort qu'avant mais ne rien laisser s'opposer sur leur trajet. Retrouver son état d’esprit avant qu’il ne soit détruit par son agression, essayer de penser à vivre au jour le jour et ne pas penser à demain. Ils sont deux atomes de deux univers différents qui démontreront que c’est possible. Qu’ils peuvent eux aussi créer quelque chose de plus puissant que la science ne pourra jamais comprendre. Aucune embûche ne vient interrompre leur tête à tête, le monde étant très loin de leur petite bulle où Wren lui promet de veiller sur sa santé mentale. « Juste de temps en temps pour éviter que je sois distraite trop souvent, okay ? Je ne veux pas être non plus un obstacle face à ta liberté corporelle. Promis je t’aiderai à les enlever si ça te gène de trop. » Qu’elle finit par murmurer à son oreille parce qu’elle ne peut pas s’en empêcher tout en tapotant de ses doigts sur son épaule. Lizzie fait une moue songeuse avant de pencher la tête tout en plissant un œil. « Jouer l’ermite, c’est ce que tu me proposes ? A regarder des films niais, à râler parce qu'il fait trop chaud, à chanter à tue-tête? A celui qui tiendra le plus longtemps enfermé? Ça peut être drôle. » Et c’est Wren qui gagnera sûrement parce que la brune, elle, elle a besoin d’aller s’échapper quelque part au moins quelques minutes. Mais elle serre ses cuisses autour du jeune homme avec un sourire comblé. « Okay, très bon plan. T’es une perspective bien plus intéressante que les coulisses du théâtre, de toute façon. » Et autant en profiter avant le début du tournage de la série qui l’empêchera de pouvoir établir des plans comme ça. Avec son copain. Lizzie a presque honte de réagir comme une gamine avec son premier crush mais, à tout bien reconsidérer les choses… C’est exactement ce qu’il se passe.
Elizabeth a un éclat de protestation quand il éteint son téléphone, « ça peut être important, Wren ! », mais ce dernier lui sourit et elle décrète que le monde extérieur peut bien s’écrouler aujourd’hui, ça n’a aucune importance. Elle secoue la tête à ses propos, jurant que de toute façon, elle l’entrainera un peu à l’extérieur de temps en temps pour que Wren prenne son quota de vitamine D. Mais pour le moment, ils s’embrassent de nouveau juste avant que le jeune homme se détache un moment pour aller éteindre le feu, tel de vieux réflexes de pompier qui prennent le dessus - ce qui, en soi, est plutôt réconfortant. « Voler, tout de suite. On ne peut pas parler d'échange coopératif ? Tu auras le droit de me piquer quelque chose si tu veux. » Voilà qui pourrait être intéressant à essayer. Pour le peu qu’elle réussisse à trouver quelque chose qui puisse aller à ce géant qu’est Doherty. Mais quand Wren commence à tripoter la fermeture éclair, sa proximité lui fait perdre sa contenance. Lizzie tourne son visage pour embrasser le coin de ses lèvres. « Mais tu sembles avoir trop d'arguments pour que je ne puisse pas plaider coupable. Y a des techniques pas très juste là. » C'est sûrement le début de la fin si elle commence à se faire avoir comme ça mais tant pis. Pour son suédois, Elizabeth peut bien lui offrir ça. Même si elle ne juge pas suffisante car elle est juste celle qui l'a tourmenté pendant des semaines. Celle qui juge qu'elle n'est pas à sa hauteur mais dont elle est prête à essayer. Le vêtement qui glisse de son épaule en même temps que ses lèvres qui embrassent sa joue puis sa mâchoire. « Pardon, monsieur le juge. Pour le vol et avoir failli tuer le petit dej. J’accepterai la sentence quelle qu’elle soit. » Même si elle n’est désolée que dans les paroles mais pas dans le geste. Naturellement.
|
| | | | | | | | wrizzie • love is everything it is cracked up to be |
|
| |