| We are the end of the world |
| |  (#)Jeu 16 Avr 2020 - 13:36 | |
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 We are the end of the world
J’ai l’impression d’évoluer dans un brouillard si dense que l’horizon est invisible pour mes yeux. Or, il faut prendre des décisions. Il faut choisir et, comme je ne suis pas tout seul et que je refuse d’assumer les responsabilité d’un ordre que j’aurais imposé, je soumets à Raelyn le fruit de mes interrogations. Protéger nos bras, vestes de cuir, je réfléchis. Il y en a, au moins trois. Une sera sans doute trop large pour elle, mais ça n’a pas d’importance. « Il y a même des combinaisons de plongée si tu veux. » Et, je ne plaisante qu’à moitié. Le tissu respire, est agréable sur la peau, et s’il nous tiendra trop chaud, il pourra nous fera une protection supplémentaire. « Tout est au garage. » C’est là que ma mère rangeait mon matériel et les vestes que nous n’aurions à porter durant les mois d’été. Certaines y avaient pris la poussière. Je n’ai quasiment rien emporté quand je suis parti Brisbane. J’en prendrais bien plus aujourd’hui au moment de fuir. Quand ? Maintenant ? Dans l’heure ? Cette nuit ? Demain ? J’aimais l’idée d’être dissimulé par la nuit, mais j’ai un affreux pressentiment qui me colle à la peau et, vraisemblablement, elle le partage. « Sur les deux tiers de survivants, il y en a au moins un qui a décidé de fuir à cause de la présence de l’armée. Personne n’aime avoir l’impression d’être fait comme un rat. » D’être aliéné à sa peur et au désespoir. J’attendais qu’elle tranche et je ne pus réprimer un soupir de soulagement tandis que son raisonnement a rejoint le mien. « Je vais vider la voiture. Il y a des valises au-dessus des garde-robes de toutes les chambres. Les plus grandes sont dans celle de mes parents. » Et je n’y mettrai pas les pieds. « Tu peux t’en charger ? Qu’on essaie d’organiser ça tout ça en rentabilisant un maximum d’espace ? » La voiture n’est pas extensible. « Regarde aussi ce que tu peux trouver avec des longues manches en vêtement. » Ils nous seraient essentiels. « Et…dès qu’on est prêt, on se casse. » Avant que l’armée ne débarque, l’armée où des gens apeurés qui chercheraient à nous dérober nos trésors durement gagnés la veille. J’ai conclu par un hochement de tête, j’ai terminé mon café, attrapé une tartine que j’ai engouffré dans ma bouche et je me suis mis en route, à la hâte, mécaniquement, sans réfléchir. |
|  | |   ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.  POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end.
AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper  INSCRIT LE : 21/02/2019   | | (#)Jeu 16 Avr 2020 - 15:09 | |
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We are the end of the world
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor  - premiers jours de l'épidémie
Nous avons volé un hypermarché et nous sommes enfuis, je n’ai aucune envie de me retrouver dans le viseur des forces de l’ordre, même si elles ont certainement mieux à faire que s’occuper de nous pour l’instant. Mais il a vu juste, et si la perspective d'étouffer dans d’épais vêtements ne m’enchante guère - le problème ne se posera que d’ici un ou deux mois cela dit - je préfère celle là à celle de me changer en l’une de ces choses. « Il y a même des combinaisons de plongée si tu veux. » J’esquisse un sourire. « Tout est au garage. » Je hoche simplement la tête. « Je peux me charger d’aller les récupérer. » Je connais le chemin a présent, et hier le lieu était sécurisé. « Sur les deux tiers de survivants, il y en a au moins un qui a décidé de fuir à cause de la présence de l’armée. Personne n’aime avoir l’impression d’être fait comme un rat. » Peut-être, mais pour aller où ? Tout le monde aura-t-il le même sang froid que nous ? Les gens fuiront-ils vers l’ouest en abandonnant leurs proches, l’idée que certains d’être eux aient pu survivre ? Je me dis que notre avantage réside peut être dans notre détachement, et notre capacité à fuir en abandonnant derrière nous la chimère de retrouver des amis ou des parents. « Je vais vider la voiture. Il y a des valises au-dessus des garde-robes de toutes les chambres. Les plus grandes sont dans celle de mes parents. Tu peux t’en charger ? Qu’on essaie d’organiser ça tout ça en rentabilisant un maximum d’espace ? » J’attrape mon café et le vide d’un trait, avant d’attraper un morceau de pain grillé pour me remplir l’estomac. Pour l’instant nous avons à manger, mais demain ? Et dans deux semaines, deux mois ? « Je vais aller les chercher. » Je suis soulagée qu’il ne me mette pas sous la touche, sous prétexte qu’il a peur qu’il m’arrive quelque chose. Surtout après ce matin, le sexe a cet effet là sur certains hommes, de les pousser à préserver les femmes à tout prix comme des demoiselles en détresse. « Regarde aussi ce que tu peux trouver avec des longues manches en vêtement. Et…dès qu’on est prêt, on se casse. » « Oui chef. » Un sourire en demie teinte étire mes lèvres, et finalement j’attrape sa main et plonge mes yeux dans les siens. « A ton tour de me faire une promesse. » Je lui en ai faite une en arrivant ici, celle de l’aider si toutefois ses parents devaient être éliminés. « Si je me fais mordre, prends aucun risque. Et si je suis perdue, que ces choses se jettent sur moi... » Alors mets moi une balle au milieu du front, témoigne moi un peu de pitié et ne les laisse pas me déchiqueter de leurs dents.
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| | | | | | (#)Jeu 16 Avr 2020 - 16:51 | |
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We are the end of the world
J’ai distribué les tâches, sans me fermer à ses initiatives, et ça m’a aidé à chasser l’angoisse. Me tenir occupé, ça m’aidera à la contenir jusqu’à ce que je nous sente à nouveau à l’abri, comme hier soir ou comme ce matin avant que nous n’allumions la télévision. Les informations ne m’ont pas donné de quoi me projeter alors, je pare à toutes les éventualités, fort des raisonnements et des idées sûres de Raelyn. Nous formons une bonne équipe elle et moi. Je ne l’aurais ni cru ni imaginé, mais nous nous complétons assez bien et je m’accroche à ce postulat parce qu’il me permet de croire dur comme fer à notre survie. Pour combien de temps ? Difficile à dire. Sauf que nous ne mourrons pas ce soir. Nous avons pensé à tout, j’en suis persuadé, il ne nous reste plus qu’à ne pas tomber dans la dépression, le désespoir ou dans la folie liée à la peur. Du sang-froid, je sais en faire preuve. Elle m’a prouvé qu’elle aussi et, si j’esquisse un sourire qu’elle m’appelle « chef », je ne relève pas autrement. Je bois mon café, j’avale un truc vite fait pour ne pas m’écrouler – une nuit de sommeil et le sexe, ça creuse – et tandis que je m’apprête à quitter la maison pour l’allée où j’ai garé la voiture, elle m’interpelle, m’arrête en saisissant ma main dans la sienne. Elle s’apprête à me dire quelque chose de grave. Je lis dans ses yeux qui cherchent à s’attirer l’attention de mien. « Je t’écoute. » l’ai-je encouragée avec, au cœur, l’impression d’avoir déjà deviné ce qu’elle va me demander : de ne pas la laisser tomber. J’ai raison, à peu de choses près. Elle va beaucoup plus loin. Elle m’entraîne sur des chemins que je me répugne à envisager, mais je comprends. Je comprends son inquiétude. Elle essaie de s’assurer que je ne m’acharnerai pas à la sauver si elle est mordue. Je ne le ferai pas. Je serais tenté, certes, mais je saurai agir. « Je devrai te tuer, c’est ça ? » Les mots s’échappent froidement de mes lèvres, mais j’enchaîne, sans réfléchir. « Je préfère te promettre que ça n’arrivera pas. » Que je ferai tout pour nous préserver de cette fin atroce. « Mais, si je me trompais, alors que je veillerai à ta dignité. » A comprendre, je t’abattrai. « Et j’ose espérer que tu feras le même pour moi. » J’ai posé sur le dos de sa main un baiser délicat pour sceller ce serment. Je l’ai dévisagée un court instant et, d’un hochement de tête, je lui ai intimé à nous mettre en route. Nous sommes loin d’avoir fini. |
| | | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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We are the end of the world
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
Avant de m’activer et de commencer à tout préparer pour notre fuite, je suis prise d’un doute, ou plutôt au contraire d’une certitude : je dois être certaine que si demain le pire arrive Amos agira de la bonne façon. Je dois être certaine que si demain ou n’importe quand je suis en proie à ses créatures il abrègera mes souffrances. je n’aime pas l’idée de devoir me préparer à cette éventualité pas plus que celle d’envisager de devoir l’abattre, et je n’aurais jamais pensé avoir ce type de conversation mais c’est important. C’est important de pouvoir me dire que si le pire devait arriver il ne me laisserait pas continuer à errer sous ma forme décomposée. C’est important de pouvoir me dire que si le pire devait arriver il ne me laisserait pas souffrir sous les crocs de ces créatures. « Je t’écoute. » Mes yeux dans les siens et ma main posée sur son avant-bras je réfléchis à comment tourner mes mots, et je me lance finalement en réalisant il n’y a pas de bonne façon de dire ça. « Je devrai te tuer, c’est ça ? » je hoche la tête sans rajouter un mot, l’entendre à l’oral me paraît surréaliste mais c’est ça. « Je préfère te promettre que ça n’arrivera pas. » D’une voix douce, bien plus douce qu’elle accoutumée est presque plaintives, je l'arrête. « Tu peux pas me promettre ça... » Parce que des choses que nous ne maîtrisons pas, pas du tout, il y en a des tas. « Mais, si je me trompais, alors que je veillerai à ta dignité. » Dis comme ça, cela semble presque héroïque. Ce que je lui demande c’est simplement un peu de pitié, c’est ironique quand on sait que j’ai toujours refusé que l’on me traite de la sorte. « Et j’ose espérer que tu feras le même pour moi. » Je hoche la tête, avant de confirmer sans une once d’hésitation et malgré ce que cela me coûte. « Je le ferai. » Finalement, comme si nous venions de parler de la pluie ou du beau temps ou de ce que nous allons manger ce soir, je termine mon petit déjeuner avant de me lever. Je file à l’étage pour préparer les valises et je ne redescends qu’une dizaine de minutes plus tard alors qu’il termine de ramener tout ce que nous avons entasser dans la voiture. « J’ai mis ce que j’ai trouvé en vêtements à manches longues. On range le tout et on descend au garage ? » Tout bien réfléchi je préfère qu’il vienne avec moi.
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| | | | | | (#)Jeu 16 Avr 2020 - 21:46 | |
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We are the end of the world
La tuer avant qu’elle ne soit dévorée par ces monstres. L’idée me déplaît, même si je le ferai. C’est dans mes cordes. C’est le même genre de promesses que j’aurais pu faire Olivia, le genre qu’on ne se peut s’autoriser, elle a entièrement raison. Et pourtant… « Non, mais je peux y croire, car dans le cas contraire, je nous donne pas vingt-quatre heures. » Car nous n’aurons pas toujours autant de chance que durant ces derniers jours. « En réalité, je veux y croire à cette promesse, alors je le dis. » L’inverse reviendrait à abandonner avant même d’avoir essayé et ça me ressemble peu. Je ne brille pas par mon ambition, mais je suis un gars déterminé. Elle aussi, je le lis dans ses yeux et, là encore, elle m’en a fait la démonstration durant des mois. Elle est capable de dépenser une énergie folle en bagatelle, pour continuer à respirer, Dieu seul sait ce qu’elle est capable de déployer.
Elle est reparue alors que je vidais le dernier sac de nos commissions. Elle s’étendait sur la table de la cuisine que j’avais déplacée au milieu du salon, repoussant les canapés et les meubles contre la fenêtre. « Et la voiture est vide. » ai-je remarqué tandis que je terminais mon inventaire. J’avais tout classé par produits et je ne pus cacher qu’être si ordonné m’a surpris. « Je propose qu’on ne mélange pas tout. » Les valises sont toutes de couleurs différentes, ce qui nous permettrait de nous y retrouver plus facilement. « On va garder des vêtements de rechange en dehors de la voiture. On va remplir le coffre de tout ce qui est vital. » La nourriture, les armes et l’eau, surtout l’eau comme les médicaments. « Et tout ce qui a moins de valeur, sur le siège arrière. » Comme le stock de fringues. Je ne me réjouissais pas de crapahuter dans les mêmes frusques durant des jours, mais c’était de loin ce qui nous manquerait le moins. « Faut pas que j’oublie d’aller chercher les packs d’eau à la cave. » ai-je remarqué en commençant à remplir les bagages encore vides. Je me suis demandé si elle allait bien, mais je n’ai pas pipé mot. Discuter ralentirait notre rythme de croisière alors que nous progressions à vive allure. La tâche fut effectuée rapidement. J’eus à peine le temps de me rappeler ce que nous cherchions dans le garage que nous y pénétrions. « Là, les vestes de cuir, au crochet. Et le matériel de plongée. » Le mien. « Je suis sûre que ma mère a dû en garder un de l’époque où j’étais ado. » Cela pouvait paraître idiot, mais j’étais convaincu que si la chaleur y serait insoutenable là-dessous, elle nous ferait un rempart idéal. « Voilà. Je crois qu’on est bon. On charge, on se lave, on se barre. » La messe est dite. |
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end.
AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | | (#)Jeu 16 Avr 2020 - 22:43 | |
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We are the end of the world
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
Bien sûr que j’ai envie de croire qu’il nous arrivera rien tant que nous resterons ensemble, mais je ne suis pas naïve et je sais qu’il ne peut pas me faire ce genre de promesses. Il y a trop de choses que nous ne savons pas, trop d’éléments extérieurs que nous ne maîtrisons pas et il ne peut pas me promettre qu’il ne m’arrivera rien. Ce n’est pas ce que je lui demande non plus, il le sait parfaitement et je finis par lui la lui arracher cette promesse qui mettra fin à mes jours si je devais être condamnée. « Non, mais je peux y croire, car dans le cas contraire, je nous donne pas vingt-quatre heures. En réalité, je veux y croire à cette promesse, alors je le dis. » Je serre un peu plus fort sa main entre mes doigts, et il la porte à ses lèvres pour y déposer un baiser, un geste tendre, qui le paraîtrait presque trop d’un regard extérieur pour deux personnes comme nous qui nous partageons qu’un lien charnel, qui ne l’avons même partagé qu’une seule fois. Mais les circonstances font que cette tendresse me rassure et ne me dérange pas.
Je m’active à l’étage rapidement, comme si le fait d’être séparé du brun, de mon nouvel amant était effrayant. Et ça l’est, je suis bien obligée de l’admettre. Je redescends rapidement, et je suis soulagée de voir qu’il a déjà terminé. « Et la voiture est vide. » Parfait, notre duo fonctionne bien, nous sommes efficaces. « Je propose qu’on ne mélange pas tout. » Il propose et moi j’écoute. Je lui ai laissé les rennes dès le début de tout ça et je le laisse gérer, son bagage militaire me rassure. « On va garder des vêtements de rechange en dehors de la voiture. On va remplir le coffre de tout ce qui est vital. Et tout ce qui a moins de valeur, sur le siège arrière. Faut pas que j’oublie d’aller chercher les packs d’eau à la cave. » Je l’observe réfléchir et j’ai la sensation qu’il est en ébullition. Je ne l’interromps pas et ne me moque pas, l’heure n’est pas à ça. « Je suis d’accord avec ça. Les armes doivent être dans l’habitacle, en plus de quelques bouteilles d’eau. » Nous devons pouvoir nous en saisir sans devoir sortir de la voiture.
Au garage il me désigne rapidement l’une des armoires. « Là, les vestes de cuir, au crochet. Et le matériel de plongée. Je suis sûre que ma mère a dû en garder un de l’époque où j’étais ado. » Le matériel de plongée ? Vraiment ? Je ne dis rien mais espère que nous n’aurons pas à en venir là. J’attrape une veste, celle qui me semble la plus petite, et la passe sur mes épaules. Elle est large, mais ça ira. Je l’ôte avant de regarder l’étiquette, et un sourire mi tendre mi amusé étire mes lèvres. « 16 ans. C’était à toi ? » Me voilà habillée de ces vêtements d’adolescent. « Voilà. Je crois qu’on est bon. On charge, on se lave, on se barre. » Je penche la tête sur le côté. « Est-ce qu’on peut affirmer que la douche ira plus vite à deux ? » Je suis mutine, mais je cherche surtout à ne pas me laisser gagner par la panique.
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| | | | | | (#)Jeu 16 Avr 2020 - 23:00 | |
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We are the end of the world
C’était typiquement le genre de conversation que je détestais mener parce qu’elles sont lourdes et qu’elles obligent à se remettre en question. Dois-je dès lors préciser que je fus heureux qu’elle soit derrière nous ? Enfin ? Une attention plus tard, j’étais dans l’allée, un sac de courses de ma mère, la tête dans le coffre. Bien sûr, j’ai jeté derrière mon épaule quelques regards frénétiques. Je craignais que, trop concentrée sur mon entreprise, je néglige ma sécurité, mais il ne s’est rien passé, rien d’inquiétant, rien qui nous empêcherait de partir bientôt. Cette chance s’est étirée et je me suis empêché de me dire que ce n’était pas normal. Il faut savoir en profiter, rester sur ses gardes, certes, mais ne pas succomber à la paranoïa. Même dans le garage, nous avons mis la main rapidement sur ce dont nous avions besoin. Mes combinaisons, elle n’y croyait pas, mais j’étais convaincu que tôt ou tard elle saurait se rendre utile. Je les ai donc sorties moi-même. Ça prend peu de place. Elle ne nous encombrerait pas. Quand j’ai sorti la tête de l’armoire, elle avait enfilé une vieille veste de cuir, la mienne, celle qui ne m’allait plus depuis une éternité, mais que ma mère s’était répugnée à jeter. « Oui. C’était la mienne oui. » J’aurais juré que son sourire traduisait un rien de raillerie et d’attendrissement également. « Elle ne te va pas si mal. Tu serais presque sexy avec. » A mes yeux, elle le serait dans un sac poubelle, mais je ne pipe mot. Je suis déjà interpelé parce que je traduis comme une invitation, une proposition que je pensais balayée à cause de la réalité qui frappe l’Australie. D’instinct, j’ai relevé un sourcil. Mes lèvres, quant à elle, se sont habillées de malice. Evidemment, que nous sommes pressés par le temps, que c’est dangereux de s’attarder, mais j’ai dû mal à me montrer raisonnable. Alors, je force la chambre. « C’est mathématique. » Je m’avance vers elle, je la détaille dans sa veste un peu trop large. « Et il faut en gagner un maximum, pas vrai ? » Mes mains viennent chercher sa taille, je la rapproche, son parfum me chatouille déjà les narines alors que je n’ai pas encore approché la peau fine de son cou. « Les packs d’eau d’abord. » ai-je soufflé, mes traits dissimulés au creux de son épaule, davantage pour me convaincre que moi qui suis monté sur ressort et qui peine à ne pas être envahi par les images de la matinée. Plus tard, quand nous nous serons enfuis, je serai raisonnable. Pour l’heure, au diable les convenances. Après, c'est tout ! La dernière fois, je le jure. |
| | | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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We are the end of the world
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
La scène semble hors du temps, et jamais je ne me serais attendue à me retrouver avec Amos, dans son garage à essayer ses vêtements d’adolescent après avoir passé la nuit avec lui dans la chambre qui l’a vu grandir. J’ai l’impression d’être projetée des années en arrière quand je n’étais qu’une jeune fille qui découvrait les relations. « Oui. C’était la mienne oui. » L’odeur du vieux cuir me laisse à croire que cela fait un moment que la veste n’a pas été portée. Elle est là depuis des années certainement et sans les temps un peu particuliers que nous vivons elle ne serait peut-être jamais sortie du placard. « Elle ne te va pas si mal. Tu serais presque sexy avec. » Je lui adresse un clin d’œil avant de répondre simplement. « Dans ce cas je la garde. » Lui plaire n’est plus au cœur de mes priorités, il s’agit surtout à présent de faire en sorte d’être le plus en sécurité possible, mais j’aime le regard qu’il pose sur moi. Il ne m’aide pas à chasser mes idées les moins sages, il ne m’aide pas à respecter mes résolutions de rester concentrée sur notre fuite. Nous avons le temps pour ça, et je soupçonne qu’il s’ecoulera plusieurs jours voir semaine avant que nous nous nous nous nous sentions autant en sécurité qu’aujourd’hui, alors tant pis, je deviendrai raisonnable à partir du moment où nous aurons quitté la demeure. « C’est mathématique. » Il s’avance un peu, et moi je soutiens son regard, un air espiègle au fond de la pupille. « Et il faut en gagner un maximum, pas vrai ? » Il m’attire à lui par les pans de la veste, avant de glisser ses mains autour de ma taille et de rapprocher son visage de mon cou. Je ferme les yeux, je m’enivre de son odeur et de l’étau rassurant de ses bras, avant qu’il ne m’échappe trop tôt, bien trop tôt. « Les packs d’eau d’abord. » Amusée, je lève un sourcil et me mords la lèvre, avant d’attraper deux packs d’eau et de prendre la direction de la sortie. Au dernier moment je me retourne vers lui avant de lui proposer un défi qu’il ne saura pas refuser. « Le premier sous la douche a gagné. » Il n’est plus question de gagner une vérité, le but de la manœuvre n’est qu’une fois de plus de faire monter d’un cran le désir qui se joue entre nous. Sans réfléchir et sans lâcher les packs que je tiens dans les mains, je me retourne et pars en courant.
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| | | | | | (#)Jeu 16 Avr 2020 - 23:35 | |
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We are the end of the world
Sexy ou non, elle l’aurait gardée. Le cuir est une matière épaisse qui nous protégera plus ou moins efficace des risques de griffures et peut-être même d’éventuelles morsures. Toutefois, je réponds à son clin d’œil par un sourire malicieux, parce qu’elle est belle dans cette veste trop large. Elle est belle et bien plus que “presque“ sexy. Je suis aussitôt pris d’une recrudescence de désir et d’un soupçon de culpabilité. Ce n’est pas le moment de la convoiter à nouveau. Nous sommes pressés par le temps, pas le danger qui guette. Nous ne sommes plus en sécurité dans la vielle bâtisse de mes parents et, si j’ai un pincement au cœur à l’idée d’abandonner ma maison et mes souvenirs derrière moi, je sais que c’est le mieux à faire pour survivre. Autant dire que si mon corps n’avait pas été aussi dangereusement attiré par le sien, je l’aurais ramené à plus de mesure en lui soufflant un peu de froid au visage. Proposer qu’on récupère les packs d’eau est une stratégie pour alléger le poids de ma conscience et ça fonctionne. Je suis toujours enivré par cette proximité que j’ai moi-même provoquée, mais je me sens moins faible et moins irresponsable. Je suis incapable de la défaire de mon regard alors qu’elle s’avance vers la sortie, les bras chargés de six litres d’eau chacun. Et ce faisant, tandis qu’elle me lance sur un jeu – j’adore le jeu – je réalise que j’ai été piégé. Elle a pris de l’avance pour remporter une victoire, pour s’enorgueillir d’avoir gagné la revanche. « Tricheuse. »Amusé, je me suis mis en route un rien trop tard. Les bouteilles cognent dans mes jambes parce que je les ai mal saisies. C’est inconfortable. Ça me ralentit, mais une fois arrivé au niveau de la salle à manger, là où je jette plus que je ne dépose ma charge – j’ai veillé à ce que le plastique n’explose pas – je sais que je peux la rattraper, pas pour la devancer, non, pour la priver de ses mouvements en la soulevant du sol. Elle pèse moins de la moitié de mon poids. Rien n’est plus facile et rien n’aura été plus doux finalement. Son rire s’élève, il ricoche contre les murs et, dans le couloir, je suis en proie à un dilemme. Quelle salle de bain ? Celle où un crime a été commis ou celle qui borde la chambre parentale ? J’ai rapidement statué en faveur de ce qui me heurtera le moins et qui m’empêcherait de profiter de son corps chaud contre le mien. |
| | | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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We are the end of the world
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
Nous devons partir, j’en suis consciente, mais je crois que j’ai besoin d’un moment supplémentaire à oublier ce qu’il se passe dehors, de quelques minutes d’insouciance supplémentaires avant de plonger dans l’inconnu, un inconnu qui sera, j’en ai bien peur, notre quotidien pendant des jours, des semaines, voire des mois. J’espère que la situation sera revenue à la normale avant - s’il s’agit d’une virus il doit bien y avoir un vaccin ? - mais nous ne pouvons pas compter là dessus. Nous ne pouvons nous y accrocher aveuglement et nous devons fuir, après ces derniers instants de fausse tranquillité, le calme avant la tempête.
Je pars en courant quelques secondes avant lui et je l’entends m’accuser dans mon dos. « Tricheuse. » Je prends à peine le temps de tourner la tête dans sa direction pour le provoquer du regard, comme je l’ai fait de nombreuses fois par le passé, avant de continuer à courir. Les packs d’eau pèsent lourds et je les dépose dès que j’attends la porte d’entrée de la maison, avant de me précipiter vers l’escalier en riant. Je l’entends derrière moi, et je l’entends se rapprocher alors que je manque de trébucher dans l’escalier à cause de mon hilarité, et il me rattrape avant que je n’atteigne la première porte. Ses mains s’enroulent autour de ma taille et alors qu’il me soulève du sol je me ris et je débats en criant. Ses mains passent sous mes genoux pour m’empêcher de battre des jambes et il me transporte sans la moindre peine jusqu’à la salle de bain la plus lointaine. Quand il me dépose je mets quelques temps à retrouver ma respiration entre deux éclats de rire, avant de fondre sur ses lèvres sans la moindre hésitation. Il m’effeuille et je ne me fais pas prier pour lui renvoyer l’ascenseur, et à nouveau il me soulève du sol d’un bras glissé dans mon dos, au creu de mes reins, comme si je n’étais qu’un poids plume.
Je m’abandonne à ses caresses, à ses baisers et ce n’est qu’après avoir profité d’une étreinte brûlante et coquine que je repose ma tête contre son torse, sous le jet d’eau chaude. Je n’ai pas envie de fermer l’arrivée d’eau, de sortir de là et de renouer à la réalité. « C’est pas possible… Ce qu’il est en train de se passer, c’est pas possible. » La tête contre sa peau chaude, l’eau qui glisse dans mes cheveux, c’est ça qui devrait être la réalité, pas ce qui nous attend dehors.
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| | | | | | (#)Ven 17 Avr 2020 - 2:17 | |
| We are the end of the world
Je lui aurais bien dit que me défier est une peine perdue, que je gagne toujours parce que je ne suis pas le dernier à tricher puisque la fin justifie les moyens. J’aurais volontiers ajouté, entre deux éclats de rire, que ce n’était pas utile de se débattre, mais je suis déjà tout à bon baiser, à ses mains qui me débarrasse de mon T-shirt et du pantalon que j’ai enfilé à la hâte avant de descendre, aux miennes qui lui ôtent sa veste en cuir et qui profitent de l’occasion pour l’apprendre par cœur. J’ai pris soin d’ouvrir l’arrivée d’eau au préalable, histoire que la plus froide s’écoule et que survienne enfin la plus chaude, la plus assommante, la plus apaisante également. Elle le sera lorsque notre étreinte découlera sur le plaisir à l’état brut et qu’elle nous laissera là, le souffle coupé, ses formes épousant les miennes. Une fois encore, je me répète que c’était sympa – le mot est insultant de faiblesse – mais que ça n’arrivera plus. Le sexe, quand on a l’impression d’être les derniers survivants sur lesquels offrir sa confiance, peut déboucher sur des émotions à des kilomètres de l’amour, mais qui nous compliqueront la vie. Ni elle ni moi n’avons besoin de s’encombrer d’affection. Je me sens déjà lié à elle à cause de la situation : inutile d’en rajouter. Je dois rester concentré sur notre objectif. Elle aussi. Pas de place pour la gaudriole, à moins que… à moins que nous nous sentions, comme en ce début d’après-midi, assez en sécurité pour marivauder, assez pour refuser que la réalité nous effraie, assez pour la réfuter malgré les images diffusées à la télévision le matin même, assez pour que la serrer dans mes bras me paraissent plus important que de prendre la poudre d’escampette. « Là ? Maintenant ? Dans cette douche ? » Je fais mine de ne pas comprendre, mais c’est un subterfuge. J’ignore quand je pourrai profiter d’une douche chaude en si bonne compagnie. Je n’ai pas envie que le chaos extérieur gâche le moment. « Ça a l’air de l’être pourtant. » J’ai cru la sentir se crisper contre moi et j’ai glissé ma main dans ses cheveux comme une invitation à relever les yeux vers moi. « On s’adaptera. Je ne me fais pas de soucis. » Faux ! Je suis mort d’inquiétude à la simple idée d’avoir à dormir dans la bagnole, planqué je ne sais où sur une route de campagne, à jouer l’un l’autre au sentinelle pour que nul ne nous ravisse nos divers butins. Je suis mort d’inquiétude, mais je me tais, car l’un de nous deux doit garder pour lui ses pressentiments et qu’il semblerait que je sois destiné à ce rôle. Ça ne me dérange pas. J’ai éduqué dans la pudeur et la discrétion en matière d’émotions. Je déteste simplement lui mentir aussi éhontément. « Les premiers jours, ça sera compliqué. » Voire les premières semaines… « Mais à nous deux, on a de la ressource. Tout va bien se passer. » Je me suis cependant bien gardé de lui promettre quoi que ce soit. J’ai déjà donné. |
| | | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end.
AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | | (#)Ven 17 Avr 2020 - 9:21 | |
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We are the end of the world
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
Convaincue d’être capable de barricader mon coeur, je le fais depuis des années, je ne vois pas le piège qui pourrait se refermer sur nous à trop nous laisser aller à ce type d’étreinte. J’ai pris l’habitude année après année de séparer nettement ce qui a attrait au charnel, à la pure attraction physique des affaires du coeur, et je suis persuadée que ce dernier est entouré d’un épais blindage. Sauf que les circonstances particulières tendent déjà à nous rapprocher, à nous pousser l’un dans les bras de l’autre. Pour l’instant il s’agit du début et je me complais simplement à profiter de la chaleur de ses bras, je me complais dans ces baisers et dans la luxure dans laquelle nous baignons depuis ce matin et qui a atteint son apogée sous l’eau chaude de cette douche. Je ne pense pas à ce qui pourra naître demain quand nous n’aurons plus vu d’autre être humains encore vivant depuis des semaines, quand nous nous retrouverons à devoir dormir dans la voiture en n’ayant que l’autre pour nous protéger. Je repousse ces préoccupations là, parce qu’elle n’ont pas lieu d’être alors que je profite encore du contact de sa peau nue et mouillée contre la mienne, alors qu’il y a quelques secondes encore son corps épousait le mien. « Là ? Maintenant ? Dans cette douche ? » Je ferme les yeux et secoue la tête doucement, avant de poser ma joue contre son torse et d’enrouler mes bras autour de ses épaules. « Ça a l’air de l’être pourtant. » Nous, nues et liés, j’ai toujours su que c’était possible. Je réalise qu’il n’a toujours été question que du quand ? Ses mains glissent dans mes cheveux trempés et il me fait doucement relever le visage. « On s’adaptera. Je ne me fais pas de soucis. » Je sais qu’il ment, je sais qu’il prétend en tout cas : il vient de perdre ses deux parents et nous avons déjà vu de nos yeux ces créatures. Elles sont effrayantes et surtout elles semblent avoir remplacé toute trace de vie. « Les premiers jours, ça sera compliqué. Mais à nous deux, on a de la ressource. Tout va bien se passer. » Face à ses efforts je ne peux que faire semblant de croire à tout ça. Je hoche la tête doucement, avant de lui tendre le gel douche pour qu’il me frotte le dos. Je me retourne en silence et dégage mes cheveux de ma nuque.
Le moment est empreint d’une sensualité et d’une tristesse qui s’apparent presque plus à une douce léthargie. Je ne dis rien, lui non plus, parce que nous ne savons pas de quoi demain sera fait. Je ne sais dire si notre complicité et nos ébats dont sa maison d’enfance ont été témoins se reproduiront, je ne sais pas si nous pouvons réellement compter l’un sur l’autre, et je ne sais pas plus ce qui nous attends dehors. Le baiser que j’échange avec lui avant de me glisser hors de la douche et de m’enrouler dans une serviette il veut dire tout un tas de chose, et l’au revoir reste la signification qui me déplait le plus. « Je vais me chercher des vêtements en bas, et puis on y va ? » Il nous faut charger la glacière et la voiture et nous serons prêts.
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| | | | | | (#)Ven 17 Avr 2020 - 15:06 | |
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We are the end of the world
Ma tentative de “dédramatisation“ est doublement tombé à plat. Elle n’a réagi ni à l’humour ni à mes encouragements. Je peux l’entendre. Elle doit percevoir au timbre de ma voix ou dans mon regard que je ne suis qu’à moitié convaincu par mes propos. Pourtant, je m’efforce d’y accorder toute la foi nécessaire. Au contraire, je ne donne pas cher de notre peau. « Tu ne perds jamais le nord, toi… » l’ai-je taquinée tandis qu’elle me tend le gel douche. Sans mot dire, elle s’est retournée et nul besoin d’être devin pour comprendre qu’elles étaient ses intentions. Ce moment de douceur fait la part belle à ce que nous agite en tracas depuis notre réveil. Je pense que, dans les moments les plus difficiles, ils contribueront à masser nos cœurs d’un peu d’onguent. Je me rappellerai que ce n’est pas si terrible, que qui veut peut renouer avec la normalité. Le problème, c’est que nous ignorons ce qui nous attend réellement, si bien que j’aurais volontiers retarder l’heure de sortir de la douche. Elle s’est enroulée dans une serviette. Je me suis demandé si nous en avions emportée. Il m’a semblé que oui, elle aura certainement dû y penser. « Oui. Tu m’en ramènes tant que tu y es ? » Je serais bien descendu avec elle, mais je ne peux pas rester collés à ses basques en permanence. Je vais l’étouffer et nous avons besoin de maintenir entre nous une entente cordiale, complice et moins ardente, beaucoup moins. Tandis que je l’observe sur le seuil de la porte, emmitouflée dans une courte serviette qui dévoile ses jambes, je me dis que c’est du gâchis d’avoir attendu si longtemps pour négliger mes réserver. Avec un peu de chance, j’aurais supplanté ses amants et, par conséquent, en profiter plus longuement. Qu’à cela ne tienne, je n’y pense plus. Je me presse à me sécher, à récupérer les vêtements qu’elle me tend et, fin prêts, je descends à la cuisine pour rassembler les dernières affaires en fumant une cigarette. J’essaie de ne pas les gaspiller. J’ignore combien de temps nous serons approvisionnés. Du reste, j’apprendrai à m’en passer, comme du reste. « Il nous reste à charger la voiture. » Et nous l’avons fait, ensemble, prompt à suivre une logique peut-être un peu bancale, mais néanmoins efficace. Par réflexe, non sans avoir jeté un dernier coup d’œil à l’intérieur et sur les tombes improvisées de mes parents, j’ai fermé la porte à clé. Je les ai emportées, car il n’est pas de petits espoirs. « Très bien. C’est parti. Par où on va ? » Je l’avais chargée de tracer notre itinéraire et j’étais convaincu qu’elle s’y était attelée avec précision pendant le repas. |
| | | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end.
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We are the end of the world
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - premiers jours de l'épidémie
Alors que je suis là, entre ses bras et sa peau brûlante contre la mienne je n’ai pas envie de partir. Mais je m’arrache à cette étreinte, décidant d’être raisonnable, avec comme dernier acte de folie, comme adieu à notre désinvolture commune, une dernière provocation. Je me retourne en lui confiant le savon pour sentir une dernière fois ses mains sur ma peau avec une excuse toute trouvée. « Tu ne perds jamais le nord, toi… » Un sourire étire mes lèvres, un qu’il ne peut voir mais peut deviner alors que mes joues se creusent. « Jamais… » Et cela m’étonne qu’il sont encore à s’en plaindre… « on serait pas là sinon. » Si j’avais été du genre à abandonner, à baisser les bras trop tôt jamais nous n’aurions été ensemble ce soir-là, et qui sait ce que je serai devenue.
C’est à regret que je me glisse hors de la douche, mais si je ne le fais pas maintenant je n’en trouverais jamais la force. Si à mon tour je lui demande de se retourner pour savonner son corps nous n’en finirons jamais de nous laisser aller à la luxure. « Oui. Tu m’en ramènes tant que tu y es ? » je hoche la tête doucement, avant de m’enrouler dans une serviette et de descendre rapidement les escaliers. J’ouvre la valise dans laquelle nous avons rangé les vêtements que nous emporter, et j’en sors le nécessaire pour Amos comme pour moi avant de remonter à l’étage. Nous nous habillons rapidement, dans un silence assez troublant avant nous nous atteler aux derniers préparatifs pour notre départ.
Quand il claque la porte et fais tourner la clé, je sens mon ventre se nouer et je tente de réfréner mon angoisse face à ce qui nous attend. Je m’installe côté passager et il n’a pas besoin de me le demander que j’ai déjà sorti la carte. « Très bien. C’est parti. Par où on va ? » Je la déplie, avant d’observer les routes que j’ai déjà étudié avec application hier. « On évite les autoroutes et les routes nationales ? Prends sur Esk Kilcoy road en sortant de Kilcoy. Comme ça on longe les lacs. » Il s’exécute, et je continue à lui donner les indications dont il a besoin au fur et à mesure que nous avançons. « C’est… Beaucoup plus calme que ce à quoi je m’attendais. » Sur les petites routes il n’y a personne, mais qui sait ce que nous trouverions sur les plus gros axes ? Des embouteillages ou au contraire, des cimetières de voitures vides ?
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| | | | | | (#)Ven 17 Avr 2020 - 22:02 | |
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We are the end of the world
Et pourvu qu’elle dure, sa détermination. Si elle met autant d’application à se maintenir en vie qu’à m’attirer dans son lit, nous n’avions aucun souci à nous faire pour la suite. Et, elle se prépare d’ailleurs. Nous terminons de nous habiller, de rassembler nos affaires et c’est à regret que j’abandonne mes souvenirs et, quant à elle, notre semblant de confort et de sérénité. Le silence entre nous est particulièrement pesant, mais je suis trop concentré pour lui faire la conversation. Je n’ai pas envie qu’elle s’imagine que c’est lié à nos comportements. Je ne regrette rien. Au contraire, je suis soulagé, quoique je n’en profite pas. Je suis toujours aussi anxieux et quelque chose me prédit que ça arrivera souvent, plus souvent qu’à mon tour, qu’il faut apprendre à la gérer, comme le reste. « Ok. Allons par là. » Longer les lacs : là encore, ma mémoire me secoue un peu mais je fais mine de ne pas me rappeler que nous sommes venus pêcher ici, en famille. Je feins plutôt de m’intéresser à la route et à la beauté du cadre. Il fait si calme, anormalement calme. « Je dirais même beaucoup trop. » ai-je remarqué en jetant un coup d’œil à la jauge d’essence. Nous devrions tenir encore sur 450 km, mais tôt ou tard, il faudra prendre du diesel. « Je ne sais pas quoi en penser. Où ils sont ces monstres ? Et les survivants ? » Sommes-nous en retard ou en avance ? « Je vais allumer la radio, on ne sait jamais. » En boucle, les informations répétées inlassablement. Pas de musique. Pas d’animateur. Juste une voie pré-enregistrée. « C’est presque angoissant en fait. » Et je sais qu’elle partage mon opinion. « J’en viendrais presque à regretter… » Quoi ? Le départ ? Non ! C’était une bonne chose. Que ça manque d’action ? Oui ! Sans doute. « … qu’il n’y ait pas un tout petit peu plus d’agitation. » Peut-être viendra-t-elle. Nous abordons un village. Nous y serons dans moins de 5km. « Qu’est-ce qu’on fait ? On s’arrête ? On continue ? On n’a pas grand-chose en médicaments… je sais pas où tu nous emmènes, mais… » Mais, il faudra bien qu’on veille à remplacer ce que nous consommons et, dans il viendrait un moment où l’Australie ne serait plus qu’une étendue de terres arides. « Toujours pas de messages ? » Me suis-je ensuite intéressé alors qu’elle tient son téléphone dans la main, comme si quelque chose se produirait, quelque chose comme une bonne nouvelle qui la réconforterait. |
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