IF YOU’RE EVER FEELING LONELY IF YOU’RE EVER FEELING DOWN. YOU SHOULD KNOW YOU’RE NOT THE ONLY ONE ‘CAUSE I FEEL IT WITH YOU NOW. WHEN THE WORLD IS ON YOUR SHOULDERS AND YOU’RE FALLING TO YOUR KNEES OH PLEASE. YOU KNOW LOVE WILL SET YOU FREE
La soirée est en train de tourner à la catastrophe et je m’en tiens pour principal responsable. C’est moi qui ai commencé à lui poser des questions, c’est moi qui lui a pris la tête, c’est moi qui a commencé à m’éloigner d’elle et je m’en veux beaucoup. Au final je suis tout de même complètement perdu et je ne comprends pas ce qu’elle attend de moi, ni même ce qu’elle pense. Elle me dit qu’elle s’intéresserait à moi et je pense que c’est même la première fois que quelqu’un me dit une chose pareille. Et ce qui est encore plus dingue, c’est qu’une fille comme elle s’intéresse à moi. Elle parle de cette nuit-là, de cette nuit où j’ai tout gâché et finalement, si tout est bizarre entre nous c’est uniquement de ma faute. Parce que j’ai été plus que nul ce soir-là et que ce moment passé a surtout fini par nous gêner tous les deux. « Tu n'es pas nul arrête de te dénigrer tout le temps. Je t'avais fais boire, et fumer, je n'aurais pas du te mettre la pression, je savais que tu n'étais pas expérimenté, on aurait du aller doucement faire les choses correctement. J'aurais aimé que les choses se passent différemment que ça ne complique pas tout, mais pour ce que ça vaut, je ne pense pas que tu sois ridicule et je t'en veux pas Caleb. » J’ai du mal à la regarder, parce qu’elle peut me dire tout ce qu’elle veut, j’ai beaucoup trop honte. Mais entendre tout ça me rassure un peu. Parce qu’elle sous-entend qu’elle ne m’en tient pas rigueur, elle me dit que je ne suis pas nul mais là-dessus je ne peux pas être d’accord avec elle. Et je ne comprends même pas comment elle peut me dire ça alors qu’elle n’a pris strictement aucun plaisir quand on a couché ensemble. Je ne suis même pas sûr qu’on puisse dire qu’on a couché ensemble, tellement ça a été rapide. Je ne réagis pas à ses mots mais pourtant ils sont importants pour moi et je les retiens bien et ils suffisent amplement à m’apaiser un peu sur toutes les craintes que j’aies sur cette nuit-là. « Tu me plais voilà pourquoi, tu me plais et tu m'attires. » Ce n’est pas la première fois qu’elle me dit ça et cette fois, je la regarde en me pinçant les lèvres. Je lui plais. Je lui plais vraiment ? Je trouve ça dingue, mais apparemment elle est attirée par moi. Je ne comprends pas pourquoi. Parce qu’elle pourrait avoir tellement mieux. Un homme tellement plus beau et plus intéressant que moi. « C’est vrai ? » J’ai du mal à y croire mais je ne vois pas pourquoi elle me dirait ça si ce n’était pas le cas. Petit à petit, elle s’approche de moi et maintenant je la regarde, mais je ne suis pas moins perdu. Je lui plais. Elle est attirée par moi. Mais pourtant elle ne croit pas en l’amour, donc elle doit avoir du mal à croire en ses sentiments ? Elle doit avoir du mal à comprendre ce qu’elle ressent ? Moi non plus je n’y comprends rien ceci dit. C’est la première fois que je ressens tout ça. Mais ça ne me fait pas peur ou du moins ça ne me faisait pas peur avant ce soir. Elle est encore debout, moi assis alors je lui prends sa main pour qu’elle puisse s’asseoir à mes côtés. « Je veux juste pouvoir revivre les même émotions que sur la plage. Je ne sais pas si j'ai encore le droit d'attendre quelque chose de toi, j'ai tout gâché avec mes doutes, mais sache une chose Caleb, j'avais vraiment très envie de passer cette soirée avec toi, j'avais vraiment envie d'être à tes côtés, parce que je pense à toi tout le temps, parce que je parle de toi tout le temps, parce que j'ai toujours envie de t'embrasser. » Moi aussi je pense à elle tout le temps, je parle toujours d’elle en souriant et mes amis en ont marre d’entendre parler de cette Alex qu’ils rêvent déjà de rencontrer. Elle parle de m’embrasser aussi. Et j’aurais peut-être pu la repousser mais je ne le fais pas du tout. Parce que je me souviens de toutes les sensations que j’ai ressenties quand ses lèvres se posaient contre les miennes. C’était beau. C’était fort et je ne sais pas si embrasser une autre me procurerait les mêmes sensations. C’est ce qu’elle fait d’ailleurs. Elle m’embrasse. Très légèrement. Doucement. Ses lèvres se posent sur les miennes mais le baiser est bien trop rapide et extrêmement timide. « Dis moi que tu n'en as pas envie, dis moi que tu ne ressens rien quand je t'embrasse et je partirais. Je ne veux pas te faire de mal Caleb et si tu me le demandes je le ferais même si c'est la dernière chose que j'ai envie de faire. J'ai envie d'être avec toi dans ce canapé, j'ai envie de pleurer sur ton épaule, j'ai envie de rire avec toi, j'ai envie de manger ces quatre pizzas, j'ai envie d'être dans tes bras, j'ai envie de pouvoir t'embrasser. J'ai envie de toi, de tout ça et plus encore, j'ai envie de tellement de chose, mais pas de partir, mais si tu n'es plus capable de me regarder ou même de me toucher, c'est trop dur, je peux pas rester là à te regarder me détester. » Je l’écoute et ses mots m’apaisent. Ils m’apaisent vraiment. Je la regarde et pendant son discours mes yeux glissent sur ses lèvres rapidement. Moi aussi j’ai envie de l’embrasser maintenant. Elle m’aime bien. Elle a envie de passer du temps avec moi, elle veut être dans mes bras, elle me dit même avoir envie de moi. « Je ne te déteste pas. » C’est la première chose que je lui réponds et il me semble important qu’elle le sache. J’ai envie de continuer de parler mais elle est plus rapide que moi et c’est elle qui finit par retourner ma question. « Et toi alors de quoi tu as envie ? Qu'est-ce que tu attends de moi ? » Avant de lui répondre je la regarde, je passe une main dans mes cheveux avant de me racler la gorge et je lui réponds enfin. « Moi aussi j’ai envie de passer du temps avec toi. Je pense toujours à toi, je saoule mes potes en leur parlant de toi tout le temps, quand on est pas ensemble tu me manques et je lutte à chaque fois pour ne pas t’envoyer des messages pour savoir comment tu vas, pour savoir ce que tu as fait de ta journée. J’aimerais bien pouvoir passer tout mon temps libre avec toi, me réveiller avec toi tous les matins. Et moi aussi j’ai envie de t’embrasser. » Je la regarde toujours et mon visage s’approche doucement du sien, mes yeux se baissent sur ses lèvres qui me donnent envie depuis tout à l’heure. Il y a encore quelques minutes ses peurs et ses doutes m’avaient vraiment fait peur, j’étais perdu. Mais maintenant grâce à elle. Grâce à ses mots j’ai compris ou du moins je pense avoir compris. Je lui plais. Même si je ne comprends pas pourquoi, elle me l’a assez dit. Mes lèvres se posent sur les siennes, je l’embrasse et mon baiser est bien plus long que celui qu’elle m’a donné et également plus démonstratif. Je l’embrasse tendrement, une de mes mains remonte sur ses joues que je caresse doucement, ma langue qui joue avec la sienne et de nouveau je sens des papillons dans mon ventre. Comme sur la plage, cette soirée pendant laquelle j’ai réalisé que j’étais en train de tomber amoureux de cette fille exceptionnelle.
"If you’re ever feeling lonely If you’re ever feeling down You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now When the world is on your shoulders and you’re falling to your knees Oh please You know love will set you free"
Je secoues doucement la tête de haut en bas quand il me demande si c'est vrai. Et en d'autres circonstances j'aurais pu me moquer de lui, gentiment. Lui dire que oui il me plaît même s'il n'est pas doué pour comprendre les choses, même quand elles sont explicites. Mais je me contente de hocher la tête et de continuer à avancer vers lui parce que cette distance entre nous me semble si dérangeante, si déstabilisante aussi. J'arrive prêt de lui, du moins prêt de sa position et quand je sens sa main attraper la mienne pour m'inviter à m’asseoir, je me sens presque soulagée d'un coup. Ce simple geste me donne un peu de courage pour me livrer à lui. Il ne m'a pas repoussé, il ne m'a pas demandé de partir et même si je me demande un peu pourquoi il ne l'a pas fait, je tente de me rattraper et de répondre à ses interrogations. Comme je le peux. Alors que je ne suis pas douée pour tout ça, alors que me montrer aussi honnête et sincère n'est pas dans mes habitudes. Je me livre à lui, avec émotion, avec fragilité mais surtout avec beaucoup de sincérité. Tout ce que je lui dis, je le ressens au moment ou j'ose les avouer. Je lui avoues tout ça et j'en prends pleinement conscience au même moment. J'avais envie d'être avec lui, j'en ai d'ailleurs toujours envie, peut-être encore plus désormais. J'avais envie de l'embrasser tout le temps, et j'en ai toujours envie et c'est d'ailleurs parce que je ressens cette envie à ce moment précis, que je finis par l'embrasser. La sur son canapé, je me penche vers lui pour l'embrasser. Pas comme je le voudrais, pas avec la même intensité et la même intention que je le voudrais, mais je m'ose à déposer un baiser sur ses lèvres pour tenter de lui prouver que rien à changer, ou presque. Et le baiser a beau être très court, la seule chose que je ressens juste après, c'est cette envie encore plus grande de goûter à nouveau à ses lèvres. J'en ai envie, tellement envie. Et c'est encore une fois des choses que je lui dis. Je lui dis que j'ai envie d'être avec lui sur ce canapé, d'être avec lui tout simplement, de pouvoir l'embrasser autant que j'en ressens l'envie. Je lui dis tout ça et plus encore, mais je lui dis aussi que je ne pourrais pas rester ainsi face à lui s'il ne ressent pas la même chose, pas la même envie et pire s'il me déteste. « Je ne te déteste pas. » C'est fou comme une phrase peut soulager certaines tensions. Il ne me déteste pas, et il ne me demande pas de partir non plus. Il ne m'a pas repoussé après le baiser, il ne l'a pas prolongé non plus mais il m'a pas envoyé chier. Il m'a pas foutu à la porte de chez lui, et il ne me déteste pas. Malgré mes paroles, malgré mon comportement, malgré ma prise d'initiative, il ne me déteste pas et pourtant j'ai l'impression qu'il pourrait le faire parce que moi je me déteste d'avoir tout gâcher. Parce que j'ai l'impression que c'est le domaine dans lequel je suis la plus douée, tout gâcher. Mais je pense avoir assez parlé, je pense en avoir assez dit et assez fait et désormais, j'ai besoin de savoir ce que lui il veut. Ce qu'il attends de moi, parce que c'est ça que je ne sais pas finalement. Ce qu'il compte faire de moi, de nous, ce qu'il envisage. Je suis perdue devant tant de sentiments nouveaux, et j'ai besoin qu'il m'aide, qu'il me guide et me dise ce que je peux ou ne peux pas faire avec lui. « Moi aussi j’ai envie de passer du temps avec toi. Je pense toujours à toi, je saoule mes potes en leur parlant de toi tout le temps, quand on est pas ensemble tu me manques et je lutte à chaque fois pour ne pas t’envoyer des messages pour savoir comment tu vas, pour savoir ce que tu as fait de ta journée. J’aimerais bien pouvoir passer tout mon temps libre avec toi, me réveiller avec toi tous les matins. Et moi aussi j’ai envie de t’embrasser. » Alors qu'il ne parle pas beaucoup, cette fois, je suis à la fois surprise et émue de l'entendre parler autant et surtout pour me dire tout ça. Alors comme ça, il parle de moi et j'aimerais presque savoir ce qu'il dit de moi à ses potes, mais ce que je retiens surtout de ses mots, c'est cette envie qu'il a de vouloir se réveiller avec moi tous les matins. Est-ce que ça veut dire ce que je comprends ? Est-ce qu'il est en train de me confirmer que lui aussi il aurait envie de plus avec moi, il veut que je dorme avec lui et cette pensée ne me fait même pas peur, elle aurait même tendance à me plaire énormément. Ce qui me plaît aussi, c'est quand il me dit que lui aussi il a envie de m'embrasser, je ne peux pas retenir un sourire. Le premier depuis un long moment, depuis le moment ou il s'est éloigné de moi et ou je me suis retrouvée si mal dans son canapé. Je lui souris toujours quand je vois son visage s'approcher, quand je sens ses lèvres se poser sur les miennes. J'ai l'impression d'avoir un poids énorme qui s'envole au moment ou le baiser devient un peu plus intense. J'en avais envie, vraiment envie mais je n'avais pas osé le lui montrer, mais puisqu'il m'en donne l'autorisation avec ce baiser, j'en profite. Je frisonne quand sa main se pose avec douceur sur mon visage, alors que nos langues se cherchent et finissent par se trouver pour donner encore un peu plus de caractère à ce baiser. Mes mains dans ses cheveux, je m'autorise à redécouvrir le plaisir d'être proche de lui, de jouer avec ses cheveux, l'une de mes mains glissent dans sa nuque et je maintien une pression sur sa nuque comme pour l'inviter à ne pas arrêter, pour l'inviter à prolonger ce baiser parce qu'il me fait prendre conscience de la puissance des émotions qu'un baiser de sa part peut provoquer en moi. J'ai chaud, mes doigts qui se resserrent dans ses cheveux, toute la pression que je ressentais semble se déplacer vers une autre forme d'émotions et je me dis qu'on aurait clairement du commencer par là. Par un tel baiser, peut-être que ça nous aurait évité cette conversation désagréable pour nous deux, alors que tout semble si simple, si logique et surtout si agréable à ce moment précis. Les yeux fermés, j'en oublie tout l'environnement, le contexte, je ne pense plus à ces dernières minutes, ni même au film, ou au pizza, je ne pense qu'à lui. A ses lèvres et c'est fou comme ça me fait du bien. Je décolle mes lèvres des siennes, restant tout de même à quelques centimètres de lui, et j'ouvre les yeux pour le regarder. Je reprends un peu mon souffle après ce baiser, mais rapidement c'est avec un sourire aux lèvres que je réagis enfin à ses paroles, et à ce baiser aussi. « Ne te retiens pas, tu peux m'embrasser comme ça dès que tu en as envie. » Je me mords les lèvres doucement, tout en continuant de jouer avec ses cheveux. Je m'avance un peu et après avoir déposé un baiser sur sa joue, je lui glisse quelques mots à l'oreille. « C'est très agréable, tu embrasses tellement bien. » Je suis vraiment bien là, ainsi, si proche de lui. Je finis par bouger un peu, je m'éloigne de lui, juste pour passer une main dans mes cheveux et retrouver un semblant de contenance. Mais je ne reste pas longtemps si loin, je veux profiter du fait qu'il m'ait donné accès à ses lèvres pour continuer à être proche de lui. Et proche je compte bien l'être. Je m'assoies sur lui, tournant le dos à le télé, ça fait longtemps que le film ne semble plus vraiment intéressant, je lui fais face alors que je m'assoies sur ses cuisses. Je ne sais pas s'il sera très à l'aise avec ma prise d'initiative mais je ne veux plus lui laisser la possibilité de remettre une distance entre nous. C'était bien trop désagréable. « Alors comme ça tu saoules tes potes en parlant de moi. » Un sourire amusé sur les lèvres, je me sens bien plus détendue grâce à lui, grâce à cette situation, et cette proximité que je retrouve enfin. Je n'ai pas à me questionner sur ce que je ressens, je n'ai qu'à vivre l'instant et profiter des émotions qu'il me fait vivre, de cette sensation en moi que je ressens et qui semble me rendre plus souriante et plus légère. « Et tu leur as dis quoi sur moi pour les saouler ? Tu leur as dis que tu comptais te réveiller avec moi tous les matins ? » Bien sur que je vais vouloir en savoir plus sur cette envie qu'il a partagé avec moi, sur ce qu'il sous-entends derrière cette idée. Je lui ai dis, mots pour mots que j'avais envie de lui, mais c'est en le taquinant un peu que je le questionne sur ses intentions à ce sujet. Sur ce qu'il veut, et s'il ne veut que dormir avec moi, je crois que je l'accepterais sans problème, parce que je réalise que j'aime être avec lui, juste passer du temps avec lui et que je ne veux pas tout gâcher pas encore. « Je te gâche la vue ? Tu préfères peut-être regarder le film plutôt que moi ? » Je suis littéralement sur lui, devant lui et si moi je ne vois pas l'écran qui est derrière moi, lui doit voir quelques morceaux mais j'occupe la plus grande partie de son champ de vision, c'est volontaire mais s'il préfère regarder la fin du titanic et que je descende de sur lui, je le ferais parce que je veux faire ce qu'il désire, sans lui mettre la pression, je veux juste passer une bonne soirée avec lui et lui faire passer une bonne soirée même si j'ai déjà gâché une bonne partie de notre soirée et de ce film pourtant qu'il aime beaucoup et que j'apprécie aussi. «Pour info, c'est comme ça que j'espérais que les choses se passent. » Je me penche contre lui pour lui avouer que ce que je voulais c'était ça. Etre là avec lui, être sur lui et pouvoir l'embrasser si j'en ai envie et dieu sait que j'en ai envie. C'était comme ça que je voulais que ça se passe, parce que c'est ainsi que j'ai envie d'être avec lui. Etre proche de lui, physiquement parlant et pouvoir le taquiner aussi pour le voir sourire, rire, pour pouvoir le voir me regarder comme il le faisait sur la plage ou à mon anniversaire. C'était ça que je voulais et que je veux toujours. Lui, et moi. Ensemble, l'un contre l'autre.
IF YOU’RE EVER FEELING LONELY IF YOU’RE EVER FEELING DOWN. YOU SHOULD KNOW YOU’RE NOT THE ONLY ONE ‘CAUSE I FEEL IT WITH YOU NOW. WHEN THE WORLD IS ON YOUR SHOULDERS AND YOU’RE FALLING TO YOUR KNEES OH PLEASE. YOU KNOW LOVE WILL SET YOU FREE
Elle ne me repousse pas. Je l’embrasse et elle ne me repousse pas. Le baiser que nous échangeons me fait complètement oublier les dernières minutes. Cette peur, cette incompréhension que j’ai pu ressentir. Ma main remontée sur sa joue que je caresse avec tendresse alors que le baiser ma langue cherchant la sienne donne un tout autre aspect à ce baiser. Ses mains remontent elles dans mes cheveux, je profite de ce baiser et de ce moment fort que nous sommes en train de vivre. Je n’ai pas envie de briser cette proximité entre nous cette fois. Je veux l’embrasser encore et encore et c’est d’ailleurs ce que je fais sans même penser à l’idée de me priver. Pourtant je pourrais m’éloigner pour reprendre mon souffle, je sens que je commence à en avoir besoin mais je ne le fais pas non plus. Au lieu de ça je prolonge encore le baiser, ma langue joue toujours avec la sienne, mes lèvres ne quittent pas les siennes, mes doigts caressent toujours doucement sa joue alors que ses mains à elle, ont maintenant resserraient leur pression dans mes cheveux. Et peut-être que donner un tel caractère à ce baiser n’est pas la meilleure des idées mais c’est en même temps, tellement agréable. J’aime l’embrasser. J’aime sentir ses lèvres contre les miennes, pouvoir la sentir au plus proche de moi mais pourtant, on commence tous les deux à sentir un besoin de respirer un peu et c’est finalement elle qui met fin au baiser. Mes yeux se ferment quelques secondes alors que son visage s’éloigne du mien. « Ne te retiens pas, tu peux m'embrasser comme ça dès que tu en as envie. » Sa voix m’oblige à ouvrir les yeux et c’est avec un sourire que j’accueille ses mots. Je me mords la lèvre inférieure alors que mes yeux glissent sur ses lèvres qui étaient encore contre les miennes il y a quelques secondes. « Et si j’ai toujours envie de t’embrasser comme ça ? » Parce que c’est le cas. Je pourrais de nouveau l’embrasser comme ça, là, maintenant, tout de suite, et elle vient de me l’autoriser. Mais au lieu de ça elle m’embrasse sur la joue et je la vois se pencher vers moi pour me murmurer quelques mots à l’oreille. « C'est très agréable, tu embrasses tellement bien. » Je me demande si elle se rend compte que je suis certainement en train de rougir légèrement ? Je ne pense pas embrasser spécialement bien. Pas du tout même. Mais pourtant à ma plus grande surprise elle m’affirme le contraire. Et la voilà maintenant assise en califourchon sur moi, surpris mais pas contre cette prise d’initiative de sa part, une nouvelle fois je souris. Moi qui ne suis pas le plus à l’aise dans les contacts physiques, bizarrement avec elle et aujourd’hui ça ne semble pas me déranger du tout. Je la laisse faire, sans lui montrer le moindre signe de mécontentement bien au contraire. J’aime cette proximité entre nous. « Alors comme ça tu saoules tes potes en parlant de moi. » Et ça semble l’amuser, la voir me sourire ainsi ne fait qu’agrandir le sourire qui était déjà présent sur mon visage. « Disons qu’ils ont déjà beaucoup entendu parler de toi. » Je n’assume que moyennement lui avoir avouer souler mes amis en lui parlant d’elle. Elle ne les connait pas du tout finalement, mais eux ont déjà l’impression de la connaître. « Et tu leur as dis quoi sur moi pour les saouler ? Tu leur as dis que tu comptais te réveiller avec moi tous les matins ? » J’avais presque oublié lui avoir parlé de mon envie et mon désir de me réveiller avec elle tous les matins. Et ça sous-entend beaucoup de chose, notamment de mon envie de coucher avec elle. Parce que la première fois a été une catastrophe mais pourtant, j’ai encore tellement envie d’elle. Même si j’ai peur. Même si j’ai tellement peur de la décevoir à nouveau, peur d’être nul, peur qu’elle finisse par perdre patience avec moi, ce mec complètement inexpérimenté. Elle pourrait. Elle pourrait vraiment. Mais quand même envie de coucher avec elle. J’ai envie d’essayer à nouveau. J’en ai vraiment envie. « Si tu me l’autorises, j’aimerais pouvoir me réveiller avec toi tous les matins. » Je ne sais pas si je lui demande simplement son autorisation de pouvoir dormir avec elle, ou si derrière je lui demande également son consentement pour coucher avec elle. Peut-être même que je lui demande si elle a envie de passer la nuit avec moi ce soir ? Sûrement un mélange de tout ça. « Et… » J’essaie de lui apporter des précisions tout en essayant de ne pas paraître trop sérieux, ne voulant pas lui faire peur. « Tu accepterais de me faire découvrir la pizza froide pour le petit-déjeuner demain ? » Je suis un peu plus clair dans ma demande sans non plus oser lui demander directement si elle voudrait rester dormir avec moi cette nuit. « Je te gâche la vue ? Tu préfères peut-être regarder le film plutôt que moi ? » Mes mains se posent sur ses genoux alors que depuis qu’elle s’est installée sur moi je ne l’ai toujours pas quitté des yeux. « Je serais un imbécile si je te répondais préférer regarder le film plutôt que toi. Tu es tellement belle. » On va me dire que je suis un beau parleur et même peut-être que je ne pense pas ce que je lui dis, que je fais trop de compliments pour qu’ils soient vrais. Mais je les pense vraiment. «Pour info, c'est comme ça que j'espérais que les choses se passent. » Je souris encore une fois, passant une de mes mains dans mes cheveux, ce signe de gêne qui ne me quitte pas et qui reste toujours aussi significatif. « Moi aussi... » Ma main se pose vers le bas de son dos et celle qui était sur ses genoux la rejoint. « Je peux ? » Je lui demande d’un air extrêmement hésitant alors que mes mains descendent doucement vers ses fesses mais je ne vais pas plus loin. Je le les touche pas vraiment. Pas avant d’avoir eu son consentement. Mais par contre l’autorisation de l’embrasser encore, elle me l’a déjà donnée alors je ne me gêne pas. À nouveau c’est moi qui initie un autre baiser. Je l’embrasse avec presque la même fougue que tout à l’heure. Doucement, tendrement mais avec beaucoup de passion en même temps. Je ne fais plus du tout attention au film qui a perdu mon attention il y a bien longtemps maintenant. Ma langue dans sa bouche le baiser dure presque aussi longtemps que tout à l’heure sauf que cette fois, c’est moi qui romps ce contact pourtant si agréable. Je passe ma langue sur mes lèvres, un peu gêné de toutes les sensations et les idées que ces baisers me donnent. Je passe encore une main dans mes cheveux et je reprends. « Je-je t’ai fait des macarons. Je ne sais pas si tu en veux ? » Je lui parle de mes macarons alors qu’il y a encore quelques secondes je l’embrassais d’une manière qui laissait sous-entendre que j’avais envie d’autre chose. Et pourtant j’en ai vraiment envie. Mais j’ai aussi tellement peur de ne pas réussir à gérer que je finis par changer de sujet et je me lève pour aller lui chercher l’assiette des macarons que j’ai préparés un peu plus tôt. « Chocolat, vanille, framboise et fruit de la passion. J’espère que tu vas en aimer au moins un. » Je ne lui dis pas que j’ai passé l’après-midi en cuisine à cuisiner pour elle. Je ne lui dis pas que si j’ai fait autant de goût c’est simplement parce que j’avais peur qu’elle n’aime pas un des goûts. Tout comme je ne lui dis pas pourquoi je lui parle de macarons maintenant alors que j’avais d’autres idées, d’autres envies.
"If you’re ever feeling lonely If you’re ever feeling down You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now When the world is on your shoulders and you’re falling to your knees Oh please You know love will set you free"
C'est lui qui a mis une distance entre nous, c'est lui qui s'est éloigné de moi mais c'est lui aussi qui vient de s'emparer de mes lèvres et qui me donne l'impression d'être de retour quelques jours en arrière, d'être de retour sur cette plage. Parce que les émotions que je ressens sont fortes, incompréhensibles aussi mais tellement agréables. Je profite de ce moment parce qu'après ces dernières minutes, il est plus que bienvenue ce baiser et je réalise que j'aime toujours autant ses lèvres contre les miennes, que j'aime toujours autant être si proche de lui, tellement proche que je peux le sentir respirer contre moi. J'aime qu'il m'embrasse avec passion aussi et je m'en prive pas pour lui dire, ou du moins pour lui faire comprendre qu'il en a le droit, et qu'il ne doit pas se retenir parce que c'est si bon. Je souris quand j'entends sa réponse, je souris aussi en l'observant se mordre la lèvre parce que j'ai presque envie d'en faire autant désormais. « Peut-être que c'est aussi ce que je veux. » Je le regarde, les yeux brillants d'amusement mais aussi peut-être d'envie pour lui, pour ses lèvres, pour ses baisers et les émotions qu'il arrive à me faire ressentir. Parce qu'il embrasse bien, tellement bien, et je ne me prive pas de lui dire. Je ne le taquine pas, je ne laisse planer aucun doute quand je lui avoues que ses baisers sont si agréables, mais c'est tellement sincère, et c'est une pensée que j'ai depuis le premier soir, depuis ce fameux soir ou contre lui, j'ai découvert le pouvoir qu'il pouvait avoir sur moi avec un baiser. Je le regarde toujours, n'arrivant pas à détourner mon regard, ses lèvres, ses yeux, ses joues qui rougissent un peu, il a toute mon attention désormais et j'en oublie le film, j'en oublie aussi notre discussion d'il y a quelques minutes. Je ne pense qu'à cette proximité qu'il m'a autorisé, qu'à ce baiser qu'il m'a donné et j'en demande encore. J'en veux encore. Assise sur lui, je ne peux guère être plus proche que je ne le suis à ce moment, et étonnamment je me sens vraiment bien sur ses genoux comme s'il n'y avait rien de surprenant dans mon geste, comme si c'était la chose à faire. Faut dire que le premier soir, en sous-vêtement je lui ai sauté dans les bras, alors habillée assisse sur ses genoux ça semble finalement presque soft comme prise d’initiative, et il ne me repousse pas, c'est que ça doit pas le déranger non plus. Ce baiser, plus cette autorisation de rapprochement non formulée mais que je prends comme telle, me détends largement et je profite de cette nouvelle ambiance pour le taquiner, ou pour flirter avec lui. Voir même pour le draguer peut-être. Je ne sais pas si on peut appeler ça de la drague, si je suis nulle pour évoquer mes sentiments, je suis aussi nulle pour tout ça, enfin j'en sais rien puisque tout est nouveau finalement. Mais c'est avec un sourire retrouvé que je le taquine sur ses propos, sur ce qu'il a lâché quelques minutes plus tôt. « Disons qu’ils ont déjà beaucoup entendu parler de toi. » Sa réponse me flatte sans que je ne sache même pourquoi ça a tendance à me plaire. « J'espère qu'ils ont eu un portrait flatteur de moi. » Je ne sais même pas ce qu'il a pu leur dire à propos de moi, je ne sais pas si c'est des bonnes ou des mauvaises choses, parce qu'il y en a des choses négatives à dire sur moi. Mais savoir qu'il parle de moi à ses amis ne me laisse pas indifférente et le sourire que j'ai le prouve. Et mon sourire ne disparaît pas, bien au contraire, quand je reprends ses mots, quand j'évoque son envie de se réveiller avec moi tous les matins. Je m'amuse un peu de la situation, parce que pour une raison inconnue, j'aime vraiment le taquiner, j'aime vraiment le mettre un peu mal à l'aise parfois même, juste pour voir l'effet que je peux avoir sur lui. Et là, assisse sur ses genoux, à quelques centimètres de lui, j'évoque son envie de se réveiller à mes côtés, de dormir avec moi donc. Et si j'en plaisante, il y a un vrai intérêt personnel à en savoir plus sur ce qu'il veut et ce qu'il désire. « Si tu me l’autorises, j’aimerais pouvoir me réveiller avec toi tous les matins. » Un sourire un peu niais sans doute sur mon visage, je le regarde toujours, je l'observe alors qu'il me réponds. Oh bien sur que je l'autorise ! Je réfléchis pourtant quelques secondes à ses mots sans lui répondre, juste en le regardant fixement, me perdant dans son regard. Est-ce qu'il est en train de me demander d'être avec lui tous les matins ? Est-ce qu'il est en train de sous-entendre qu'il veut que je sois à ses côtés TOUS les matins ? Pourquoi cette idée est à la fois si tentante et aussi totalement flippante ? Je n'arrive pas à y voir clair, mais heureusement pour moi, il reprends la parole. Hésitant, mais cette fois, c'est une question bien plus claire qu'il me pose. Quoique. « Oh ! Cette fois c'est une vraie proposition Caleb ? » Je reprends mes mots, prononcés quelques temps plus tôt quand on avait évoqué la pizza au petit déjeuner, et je veux que ça en soit une. Ca doit en être une, même si finalement l'idée de passer la nuit avec lui me fait stresser énormément. Est-ce que c'est une proposition à passer la nuit avec lui et seulement dormir avec lui ou plus encore ? Il sait que j'ai envie de lui, je lui ai dis, alors j'ai presque envie de croire que c'est une vraie proposition qu'il me fait même si je choisis tout de même de rester sur le sujet du petit déjeuner à la pizza qui semble sous-entendre tellement plus qu'une simple pizza froide. « Mais comme je te l'ai dis, je ne veux pas partir et je t'ai dis que je te ferai découvrir la pizza froide, alors ce serai avec plaisir. » Que je ferais ça et tout un tas d'autre chose s'il en a envie, s'il se sent prêt. Je ne veux pas lui mettre la pression, même si je commence sincèrement à la ressentir cette pression, ou cette tension liée à l'attirance que j'éprouve pour lui. Quoiqu'il en soit, il n'y a désormais vraiment plus que lui qui semble réussir à capter mon attention, et pourtant à l'origine il m'avait invité pour regarder un film, film que je ne regarde plus du tout mais je me demande tout de même si lui il aimerait le voir. « Je serais un imbécile si je te répondais préférer regarder le film plutôt que toi. Tu es tellement belle. » Je rougis totalement, je baisse les yeux aussi riant légèrement, un rire qui me surprends moi même tant il semble inhabituel et vraiment pas naturel. Je ne suis pas insensible à ses mots, loin de là et je dépose, à nouveau, un baiser sur sa joue en souriant. Pas insensible à son charme, à ses compliments, pas insensible non plus à ses gestes. Et quand il se passe une main dans les cheveux, je ne peux m'empêcher de suivre du regard sa main, de fixer ses cheveux aussi, de le fixer lui tout entier et quand je vois sa main bouger vers moi, je reste là silencieuse. Je lui souris en me mordant légèrement la lèvre quand je sens sa main se poser sur le bas de mon dos. « Bien-sur, oui oui, avec plaisir, oui oui tu peux. » Je bafouille légèrement totalement incapable de ne pas lui montrer que ce geste c'est entre autre ce que j'attends. J'ai presque envie de lui dire qu'il ne peut pas, il doit le faire, il doit s'autoriser ce genre de geste parce que ça me plaît. Mais je ne veux pas qu'il me voit encore une fois trop rapide, trop directe alors je me contente de lui donner mon autorisation alors que je sens ses mains descendre dans le bas de mon dos et ses lèvres s'approcher des miennes. J'ai un peu chaud d'un coup, un peu beaucoup je crois, mais je ne pense pas à tout ça, je ne pense qu'à l'idée que je suis sur lui, ses mains sur mon corps et sa langue que joue avec la mienne. A oui, non cette pensée n'est pas la meilleure que je puisse avoir non plus. Mes mains qui s'autorisent enfin à glisser dans ses cheveux, depuis le temps que je voulais le faire, j'en profite et je réalise à ce moment que cette position, ce baiser, cette tension que je ressens, s'il veut que je dorme avec lui, et juste dormir, je risque de devoir prendre un peu de distance avec lui, avec ses lèvres, avec son corps. Il met fin à ce baiser, pourtant si agréable, et je respire doucement, mes mains quittant ses cheveux pour se glisser dans sa nuque alors que je me perds quelques instants dans son regard, prenant conscience peu à peu de la capacité qu'il a à me faire perdre pied avec une facilité déconcertante. « Je-je t’ai fait des macarons. Je ne sais pas si tu en veux ? » Pendant une demi-seconde je me demande bien pourquoi il me parle de macarons et s'il y a un message caché derrière les macarons qui auraient un tout autre sens, mais non, il parle vraiment de macarons, de nourriture et je suis presque déçue en réalisant ça. Mais c'est peut-être pas plus mal finalement, il faut qu'on aille doucement pour ne pas tout gâcher encore, et même si j'en ai envie, que chaque baiser ne fait que renforcer l'idée que je veux plus avec lui, je pense que me séparer de lui pour le laisser aller chercher ses macarons semble être une bonne idée. Pas une idée agréable, mais une bonne idée. « J'aime beaucoup les macarons. » Et si je devais être tout à fait honnête, ce que je veux la maintenant ce n'est absolument pas en lien avec des macarons, mais je garde cette remarque pour moi. Je me laisse tomber sur son canapé alors qu'il se lève et je bois une gorgée de mon verre essayant de chasser de ma tête toutes les pensées que je ne peux pas avouer. « Tu as fais tout ça pour moi ? » Je lui demande toujours avec un petit air taquin. « J'aime les quatre, mais clairement avec les macarons chocolat, tu sais comment me faire plaisir. » Cette phrase est totalement inconsciente de ma part, mais pourtant je me sens rougir encore en constatant que je suis incapable de parler de macarons sans penser à autre chose. « Oh à cause de moi tu as raté la scène sein nue de Rose, je suis sûre que c'est pourtant l'un de tes passages préférés non ? » C'est la première fois que je regarde le film depuis longtemps, que je parle du film aussi depuis que je l'ai critiqué pour son histoire. Mais, encore une fois, je le taquine, essayant aussi de changer de sujet, de surtout me donner quelque chose sur lequel focaliser mes pensées. Je prends un macaron un premier, et je constate que j'avais raison, il sait comment me faire plaisir, sur la nourriture en tout cas, il marque des points. « Ils sont tellement bons ! Tu es vraiment très doué. » Assisse de nouveau contre lui, cette fois je ne prends pas sa main dans la mienne, mais je lui prends pour la poser directement sur ma cuisse, un macaron dans une main, l'autre qui caresse son avant bras, je tente de regarder le film mais l'odeur de son parfum ne me permet pas de me concentrer plus de trente secondes. Me réveiller avec lui demain matin, je sais que je vais le faire, mais dormir avec lui, uniquement dormir, ça me semble compromis, de plus en plus et pourtant j'ai toujours peur de lui en demander trop. « Tu es bien là avec moi ? » Question sans doute bête mais sans le regarder, ma tête sur son épaule, et un sérieux dans la voix, je veux savoir s'il est à l'aise, s'il se sent bien, parce que moi je le suis. Je suis vraiment bien à ses côtés.
IF YOU’RE EVER FEELING LONELY IF YOU’RE EVER FEELING DOWN. YOU SHOULD KNOW YOU’RE NOT THE ONLY ONE ‘CAUSE I FEEL IT WITH YOU NOW. WHEN THE WORLD IS ON YOUR SHOULDERS AND YOU’RE FALLING TO YOUR KNEES OH PLEASE. YOU KNOW LOVE WILL SET YOU FREE
Cette fille est parfaite. Tellement parfaite et tous mes doutes à son sujet se sont envolés aussi vite qu’ils ne sont arrivés. Avec elle je suis bien. Même si sa beauté est intimidante, je parviens finalement enfin à me détendre et à passer du temps avec elle sans être stressé, sans avoir peur de tout et n’importe quoi. Le contact physique est maintenant de nouveau facile et je n’ai plus envie de la quitter. Je ne veux pas qu’elle s’en aille et au lieu de tourner autour du pot comme je le fais depuis tout à l’heure je lui demande clairement de rester cette nuit avec moi. Ou plus ou moins clairement. Je lui demande si elle accepterait de me faire goûter à la pizza froide demain matin et je vois bien que ma proposition ne la laisse pas indifférente et elle y répond. « Oh ! Cette fois c'est une vraie proposition Caleb ? » Cette fois oui, c’est une vraie proposition que je lui fais. Même si j’ai maintenant un peu peur qu’elle me voit comme un gros lourd qui n’arrête pas de lui parler de vouloir dormir avec elle et me réveiller à ses côtés le matin, là je lui ai carrément demandé de ne pas rentrer chez elle ce soir et de passer la nuit avec moi, dans mon lit. C’est donc en hochant la tête de haut en bas que je lui réponds. « C’en est une oui. » Et je l’assume. J’arrive à l’assumer pour une fois et je ne me défile pas. Parce que j’ai vraiment envie de passer la nuit avec elle alors j’ose lui dire la vérité en espérant qu’elle accepte. « Mais comme je te l'ai dis, je ne veux pas partir et je t'ai dis que je te ferai découvrir la pizza froide, alors ce serai avec plaisir. » Elle a dit oui. Elle accepte de passer la nuit avec moi et je souris. Bien sûr que je souris quand elle me dit que c’est avec plaisir qu’elle accepte de rester ici. Toujours en parlant de cette histoire de pizza froide bien sûr, mais ça rend la chose moins officielle et donc sûrement moins stressante pour elle ? Mais je ne retiens qu’une chose ; ce soir je ne vais pas m’endormir seul et j’ai vraiment beaucoup de mal à croire que tout ça est réellement en train de m’arriver. Alex ce n’est pas vraiment le genre de fille qui me regarde ou qui me donne de l’attention et là pourtant, elle est installée à califourchon sur moi, elle a accepté de passer la nuit avec moi et elle rougit quand je lui dis ô combien je la trouve belle. Et c’est vrai en plus. C’est une femme magnifique qui réussit l’exploit à m’intimider tant elle est belle. J’essaie de prendre des initiatives mais j’ai tellement peur de me montrer trop entreprenant que même quand je pose mes mains sur le bas de son dos, de lui demande son autorisation pour les descendre encore un peu plus bas. Autorisation qu’elle me donne d’ailleurs alors quand je l’embrasse à nouveau mes mains se posent sur ses fesses. Mes lèvres sont contre les siennes, ma langue joue avec la sienne et doucement au début, je me permets de caresser doucement ses fesses puisqu’elle m’en a donné l’autorisation mais plus le baiser gagne en intensité, plus je me montre entreprenant dans mes gestes et mes mains agrippent ses fesses sans pour autant interrompre le baiser. Bien au contraire. Mon esprit s’est complètement détaché du film préférant largement me concentrer sur ce que je suis en train de vivre en ce moment. C’est bien plus agréable. Sauf que je finis tout de même par rompre le baiser. J’ai envie d’aller plus loin. Oh oui, j’en ai tellement envie. Je serais complètement fou de ne pas avoir envie de coucher avec elle. Elle est belle, elle est sexy, elle est magnifique alors bien sûr que oui j’ai envie d’aller plus loin. Mais j’ai en même temps tellement peur de me ridiculiser à nouveau et d’être extrêmement nul. Parce que là, elle me laisse une deuxième chance mais est-ce qu’elle m’en laissera une troisième ? Je n’en suis pas si sûr. Alors à contre cœur je quitte le canapé pour lui apporter les macrons que j’ai fait pour elle. « Tu as fais tout ça pour moi ? » Je lui réponds en hochant la tête. Et encore, si elle savait que ceux qui n’avaient pas un visuel qui me plaisaient, je les ai rangés dans une assiette différente pour être sûr de ne pas lui servir ceux-là. « J'aime les quatre, mais clairement avec les macarons chocolat, tu sais comment me faire plaisir. » je reprends place à ses côtés et je lui souris en l’entendant et avant de lui répondre ma langue passe rapidement sur mes lèvres. « C’est ce que tu préfères le chocolat dans la pâtisserie ? » Je note cette information dans un coin de ma tête pour m’en souvenir pour la prochaine fois. La prochaine fois que je lui ferais un gâteau ça sera au chocolat donc. Je prends un macaron à la framboise pour ma part, préférant toujours les fruits rouges. « Oh à cause de moi tu as raté la scène sein nue de Rose, je suis sûre que c'est pourtant l'un de tes passages préférés non ? » Je croque une fois dedans et sa réflexion me met mal à l’aise. Je tousse plusieurs fois et pour faire passer le morceau de macaron je prends mon verre de vin et j’en bois quelques gorgées, le terminant par la même occasion. « Je préfère passer du temps avec toi plutôt que voir cette scène… » Je n’ose pas trop la regarder, même si je suis presque sûr qu’elle a fait exprès de me dire ça, simplement parce qu’elle voulait justement me mettre mal à l’aise. Et c’est gagné. Surtout que j’ai bien failli me tromper et lui répondre que je préfère la voir seins nus elle, plutôt que Rose à la télé. « Ils sont tellement bons ! Tu es vraiment très doué. » De nouveau, un grand sourire s’étire sur mes lèvres et je tourne la tête pour la regarder alors qu’elle s’installe de nouveau contre moi. « C’est vrai ils te plaisent ? » J’adore la sentir ainsi contre moi et alors que je termine mon macaron je la laisse prendre ma main qu’elle pose sur sa cuisse et d’un geste totalement instinctif je commence à caresser celle-ci. Mes doigts bougent le long de sa cuisse allant de haut en bas, ils frôlent sa peau en faisant quelques zigzags. « Tu veux que je te fasse quoi la prochaine fois ? » Parce que cuisiner pour elle c’est quelque chose qui me plaît beaucoup et je compte bien continuer. « C’est quoi ton dessert préféré ? » Une autre question et peut-être que je lui en pose un peu trop alors je me calme un peu mais c’est elle qui prend le relai. « Tu es bien là avec moi ? » Mes doigts n’arrêtent pas de se balader tout au long de sa cuisse et je n’hésite pas une seule second avec de lui répondre. « Je ne me suis jamais senti aussi bien avec une fille. » Je la regarde rapidement du coin de l’œil après lui avoir fait cette confession et un petit sourire en coin se dessine d’ailleurs sur mes lèvres. « Tu veux que je te prête un pyjama ? Tu préfères prendre ta douche ce soir ou demain matin ? Je te passerai des serviettes aussi. » Là je parle surtout pour parler, peut-être – et sûrement d’ailleurs – que c’est aussi parce que je me sens un peu gêné par cette petite confession que je viens de lui faire.
"If you’re ever feeling lonely If you’re ever feeling down You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now When the world is on your shoulders and you’re falling to your knees Oh please You know love will set you free"
Il assume ses mots, il assume sa proposition, il assume son envie aussi de coucher avec moi, enfin non que l'on couche ensemble dans son lit, enfin que l'on dorme quoi. J'ai l'esprit qui divague, l'esprit qui a du mal à rester concentré sur une chose, ou plutôt qui n'arrive pas à ne pas penser à cette chose. Mais je lutte contre ce à quoi je pense, autant pour ne pas me stresser que pour ne pas le stresser lui aussi. Et pourtant on a eu notre première fois, ça devrait être plus facile, mais au contraire, tout semble plus stressant finalement. Mais il veut de moi dans son lit, avec lui, et si cette pensée ne m'aide pas à penser à autre chose, j'essaye vraiment de rester assez calme avec lui. Ne pas me précipiter, ne pas lui mettre la pression, ne pas en faire trop. Penser à autre chose qu'à sa proposition et à ce qu'elle insinue. Penser au moment présent, à l'instant présent et profiter sans réfléchir à la suite, sans vouloir anticiper les choses au risque de tout gâcher encore. Profiter, ça me semble bien, et c'est ce que je fais quand je m'installe sur lui. Quand je prends l'initiative de réduire sacrément la distance entre nous, je profite. Et je lui donne l'autorisation de profiter aussi, de profiter de mon corps, de toucher mes fesses, de toucher tout court enfaîte. Il a mon autorisation pour ça, pour les baisers aussi et il ne s'en prive pas d'en profiter, pour mon plus grand plaisir. Il m'embrasse avec beaucoup de passion, et ses mains se font bien moins timides et plus le baiser dur, plus je sens qu'il gagne en assurance et je crois, non je suis sûre, que ça m'excite. Totalement. Ce baiser, ses mains sur mes fesses, la proximité de nos corps et cette proposition de passer la nuit chez lui, je crois que le message est on ne peut plus clair. Du moins, moi je l'ai compris, et j'ai essayé de lui faire comprendre. Je veux tout ça, et bien plus. Ses mains sur mes fesses, mais aussi ailleurs, partout sur mon corps. Mais je ne lui dis pas, je profite de ce baiser, je profite de ce moment en espérant qu'il ne prenne pas fin prématurément. Et c'est pourtant ce qu'il se passe. Il met fin à ce baiser, pour me parler de macarons, pour me parler de nourriture, et je dois bien avouer qu'il me laisse sur ma faim là, totalement. Mais je me reprends vite, je ne lui montre pas ma déception, ma légère incompréhension aussi, ni même ma frustration, je me reprends et je me réjouis d'apprendre qu'il a cuisiné pour moi aujourd'hui. Qu'il s'est donné du mal pour me faire plaisir. « C’est ce que tu préfères le chocolat dans la pâtisserie ? » Il semble vraiment vouloir parler pâtisserie, alors je remballe mes idées et mes envies inadaptées à la situation, et je me concentre sur ses macarons et sur sa question. « Je ne suis pas difficile dans la pâtisserie, j'aime beaucoup de chose, mais le chocolat c'est la valeur sûre. » Ne vous m'éprenez pas, j'aime vraiment la pâtisserie et ses macarons sont une réelle tuerie, vraiment très très bons, mais pourtant j'ai bien d'autres choses en tête que parler nourriture. Son baiser, ses mains sur mes fesses, la pizza au petit-déjeuner, autant de pensées qui font que je n'ai pas envie de me lancer dans un long débat sur la pâtisserie avec lui. Je ne peux pas lui dire directement ce que j'ai en tête, c'est lui qui a mit fin à notre dernier échange et je commence à penser qu'il n'en a peut-être pas envie, du moins pas ce soir. Je profite du film pour flirter un peu avec lui, et c'est peut-être pas très intelligent de ma part de le mettre mal-à-l'aise, mais je n'y pense pas réellement à ce moment. Au moment ou j'évoque la scène sein nue de Rose. Et encore, je me dis que j'aurais pu faire plus gênant, et j'aurais pu évoquer une autre scène bien connue de ce film mais peut-être que le message aurait été un peu trop directe. Je vois à sa réaction que je l'ai un peu choqué avec ma remarque, mais je ne m'excuse pas pour autant. J'attends sa réponse plutôt, voir comment il s'en sort. « Je préfère passer du temps avec toi plutôt que voir cette scène… » Il s'en sort pas trop mal je dois dire, mais je dois bien avouer que le sentir gêné, m'amuse un peu, et je n'ai pas dis mon dernier mot ne mesurant peut-être pas totalement le sens de mes paroles, je lui murmure quelques mots à l'oreille en riant. Et en rougissant aussi. « Pour me faire pardonner de t'avoir fait rater cette scène iconique j'étais prête à te proposer un remix en live, mais puisque tu ne veux pas voir cette scène, tant pis, tu viens de gâcher ta chance Anderson. » Sérieuse ou pas, il n'en saura rien, je crois que je ne le sais même pas moi même. Je sais une chose pourtant, je ne serais pas contre, pas contre du tout, qu'il me voit à nouveau poitrine dénudée, ça j'en suis sûre. Et juste après cette proposition, je reparle de macarons comme pour éviter de donner trop d'importance à mes mots, et je me rapproche de lui doucement, ni trop prêt, ni pas assez. Pas sur lui, mais juste à côté. « C’est vrai ils te plaisent ? » Je secoue la tête contre lui, ses macarons me plaisent, la proximité avec lui me plaît et sa main qui se balade sur ma cuisse me plaît aussi énormément. Bien plus que les macarons, mais ça je ne lui dis pas, je profite de ce moment et de ce que je ressens quand je sens ses doigts frôler ma peau. Et je peux dire sans aucun doute que ce que je ressens est en totale contradiction avec ce que les héros du film sont en train de ressentir. Ils sont tous sûrement gelés, alors que moi j'ai chaud, et pourtant je frisonne un peu. Et ça je sais que c'est l'effet qu'il me fait, pas ses macarons, mais bien lui. « Tu veux que je te fasse quoi la prochaine fois ? » Merde Anderson tu le fais exprès là non ! Dis moi que tu le fais exprès parce que ta question me donne des idées que je ne peux pas avouer. Je réussis un peu par miracle à ne pas lui dire ce que je veux qu'il me fasse, pas la prochaine fois, mais maintenant. J'ai presque honte de ce que je ressens, de ce à quoi je pense avec lui, parce que je n'ai jamais eu ce genre de pensées, aussi fortes avant lui, avec un autre que lui. J'ai toujours su me contenir, toujours su faire preuve de retenue, du moins sur ce sujet. Il me sauve presque en posant une autre question. « C’est quoi ton dessert préféré ? » Et j'ai bien fais de ne pas répondre à sa première question, parce qu'il confirme qu'il était vraiment pas en train de penser à la même chose que moi, et ça me perturbe énormément de réaliser que je suis vraiment la seule à ne penser qu'à nous deux depuis ce baiser échangé. « Mousse au chocolat, crème brûlée et tarte citron meringuée. » Je réponds à sa question, je mange un autre macaron, je regarde les gens en train de lutter pour leur vie, je fais tout ce que je peux pour ne pas avoir des pensées bien peu catholiques avec lui, et je profite surtout de l'effet qu'il me fait. De ce sentiment que sa présence me fait ressentir. Je suis bien avec lui, et je veux savoir s'il l'est aussi avec moi. A défaut de pouvoir lui dire ce que je ressens vraiment et de savoir s'il partage cette envie, je veux savoir s'il est à l'aise et bien. « Je ne me suis jamais senti aussi bien avec une fille. » Bon, j'ai la confirmation qu'il se sent bien, qu'il n'est pas mal à l'aise, que ma présence et cette proximité n'est pas dérangeante pour lui et surtout, je retiens qu'il ne s'est jamais senti aussi bien avec une autre que moi, et je ne pourrais dire pourquoi, mais cette information ne me laisse pas indifférente loin de là et le sourire sur mon visage le prouve. Je n'ai même pas le temps de réagir, qu'il pose d'autres questions, et il parle beaucoup ce soir finalement. « Un pyjama, tu es sûr de vouloir que je porte un pyjama ? » Tais-toi Alex, mais tais-toi. Moi aussi je parle beaucoup, et je me demande pourquoi je ne sais pas me taire, pourquoi je parle trop et je réfléchis après ? « Mais un tee-shirt fera l'affaire tu sais. » Oui voilà, comme réponse c'est bien mieux ça. Un tee-shirt avec son odeur de préférence. Mais je ne parle pas de son odeur, que j'apprécie pourtant énormément et qui me fait tourner la tête. « Dîner, nuit, petit-déjeuner et maintenant la douche, on est bien reçu chez toi. Tu me réserves d'autres surprises ? » Je blague, une blague même pas drôle, mais j'ai beau faire ce que je peux, tout me ramène toujours à lui et moi, dans son lit. Je m'en veux presque d'être aussi minable, d'être aussi faible et pitoyable. Je pourrais profiter de cette soirée, juste profiter mais je suis perturbée par son corps, par ses lèvres, par ses caresses sur ma cuisse. « Je ne me suis jamais sentie aussi bien avec un homme. » C'est à mon tour de lui faire cette confidence, reprenant mots pour mots. Je suis si bien avec lui, sans savoir pourquoi il me fait cet effet, sans savoir pourquoi à ses côtés je me sens comme ça. A la fois rassurée, à la fois excitée comme jamais je ne l'ai été. Je me redresse un peu, décollant ma tête de son épaule, et je pose une main sur sa joue pour l'obliger à me faire face. J'ai envie de l'embrasser encore et c'est moi qui initie le mouvement cette fois. Avec douceur je viens poser mes lèvres sur les siennes, doucement, sans me précipiter, je profite de ce moment, je profite de ma main sur sa joue que je caresse du bout des doigts. Je ne sais pas si j'aurais plus ce soir, mais je me contente déjà de ça, et les baisers avec lui ont quelque chose de si spécial que c'est déjà quelque chose de très agréable dont je pourrais me contenter si c'est tout ce qu'il veut. Doucement ma langue cherche la sienne, doucement toujours pour prolonger le moment, pour lui montrer que j'aime la tendresse, que j'aime ses lèvres. Je reste assez soft finalement. « Tu me fais beaucoup d'effet Anderson, beaucoup. » S'il savait ce que je ressens au fond de moi, s'il savait comme ses lèvres m'excitent, s'il savait ce qui se passe dans ma tête il aurait sans doute peur, mais je me contiens, beaucoup pour ne pas lui faire peur. Et, à défaut d'aller trop vite avec lui, je vais doucement, très lentement mais je profite de ses lèvres et quand je décolle mes lèvres des siennes, je reste à quelques centimètres de son visage, plongeant mon regard dans le sien, restant là si proche que je peux sentir sa respiration sur ma joue. Je confirme que je ne me suis jamais sentie aussi bien avec un homme, que je me suis jamais sentie aussi attirée par un homme aussi et au delà de l'attirance que je ressens pour lui, je me sens vraiment bien à ses côtés, vraiment bien et je suis prête à me contenter de ça si c'est ce qu'il désire. De baisers échangés sur son canapé. Je me rassoies sur le canapé, tout en mettant une jambe sur lui, me permettant d'être encore plus proche de lui pour voir la fin du film.
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J’ai l’impression de la sentir un peu perturbée et finalement, je la comprends parce moi aussi je le suis un peu. C’est à mon tour de lui envoyer des signaux contradictoires ; je lui demander de passer la nuit avec moi, en l’embrassant et en la touchant je lui fais comprendre que j’ai envie d’elle et je nous coupe en lui apportant des macarons. Je la déçois, je le sais, je le vois et je me déteste pour ça. « Je ne suis pas difficile dans la pâtisserie, j'aime beaucoup de chose, mais le chocolat c'est la valeur sûre. » Je bois presque ses paroles, je l’écoute avec attention pour être sûr de ne rien oublier. Elle n’est pas difficile, elle aime un peu de tout mais le chocolat reste son péché mignon. Je me demande presque si elle ne veut pas se venger en essayant de me mettre mal à l’aise. « Pour me faire pardonner de t'avoir fait rater cette scène iconique j'étais prête à te proposer un remix en live, mais puisque tu ne veux pas voir cette scène, tant pis, tu viens de gâcher ta chance Anderson. » C’est à mon oreille qu’elle me murmure ces mots et elle me fait complètement perdre pieds. Je ne suis pas sûr qu’elle soit réellement sérieuse, mais j’ai quand même un doute. Je me tourne légèrement pour la regarder, mon visage à quelques centimètres du sien et certainement assez inconsciemment mes yeux glissent quelques secondes dans son décolleté mais avant de lui répondre je remonte mon regard vers elle. « Je suis sûr que cette scène avec toi serait beaucoup plus intéressante. » Je la regarde dans les yeux en lui répondant ça, me mordillant doucement la lèvre inférieure. Elle flirte un peu avec moi et j’essaie de flirter en retour avec elle, pas sûr d’être réellement doué, je fais ce que je peux et je ne sais pas si ma réponse va lui plaire ou pas. Mais elle s’installe de nouveau contre moi et prend même, d’elle-même ma main pour la poser sur sa cuisse m’autorisant ainsi à caresser cette partie de son corps et c’est d’ailleurs ce que je fais. Mes caresses ne sont même pas vraiment réfléchies, je caresse sa cuisse du bout des doigts et j’aime la sentir frissonner. J’aime la sentir contre moi. J’aime cette proximité et j’en profite pour continuer à lui poser tout un tas de questions pour essayer de la connaître, pour en apprendre plus sur elle. « Mousse au chocolat, crème brûlée et tarte citron meringuée. » Cette information-là aussi je la garde bien dans un coin de ma tête pour ne pas l’oublier et la prochaine fois, je me promets de lui faire une tarte au citron meringuée. Depuis tout à l’heure mes doigts n’ont pas arrêté leurs caresses sur sa cuisse et quand elle me demande si je me sens bien avec elle c’est sans hésiter que je lui réponds que oui, et j’ajoute même ne jamais m’être senti aussi bien avec une autre fille avant elle. J’essaie de combler les trous comme je le peux, alors je parle, je dis n’importe quoi, comme d’habitude. « Un pyjama, tu es sûr de vouloir que je porte un pyjama ? » Je fronce les sourcils, j’ai l’impression qu’elle se moque de moi mais je ne comprends honnêtement pas pourquoi. « Mais un tee-shirt fera l'affaire tu sais. » J’essaie encore de comprendre le sens de la réflexion faite juste avant mais je ne comprends définitivement pas. J’hoche doucement la tête et je me ronge les ongles tout en fixant la télé. Je la regarde sans vraiment regarder, un peu perturber par les réponses qu’elle m’a apportées. Je réfléchis, et je me dis qu’au final c’est de ma faute et que je n’aurais peut-être pas dû lui parler de la possibilité de lui prêter un pyjama, c’était stupide et ridicule de ma part et finalement, je comprends qu’elle se soit moquée de moi. « Dîner, nuit, petit-déjeuner et maintenant la douche, on est bien reçu chez toi. Tu me réserves d'autres surprises ? » Avant de lui répondre trop vite je me permets de prendre un temps pour réfléchir un peu à ce que je vais lui dire. Je me rends déjà bien compte que j’aurais dû éviter de lui parler de douche et même de pyjama, ça n’avait vraiment aucun sens. Mais est-ce que je lui réserve d’autres surprises ? J’hausse les épaules et je lui réponds. « Je sais pas, peut-être. » Je souris un peu alors que je me demande si ma réponse est adaptée. J’essaie de flirter un peu avec elle mais je me sens plus ridicule qu’autre chose. « Je ne me suis jamais sentie aussi bien avec un homme. » Cette confession me fait sourire puisqu’elle a repris exactement les mots que je lui ai dit tout à l’heure et elle ne me laisse même pas le temps de réagir que ses lèvres se retrouvent sur les miennes, sa main sur ma joue, nos langues s’entremêlant, le baiser est doux, mais en même temps rempli de passion. « Tu me fais beaucoup d'effet Anderson, beaucoup. » Mon regard est perdu dans le sien. Littéralement. Je pourrais continuer à la regarder ainsi encore des heures et des heures et ses mots ne me laissent pas indifférent. Si elle savait à quel point elle me fait de l’effet elle aussi. Mais j’ai juste peur. Peur de tout foirer à nouveau. Et alors que je m’apprêtais à prendre mon courage à deux mains pour lui répondre, elle s’installe de nouveau pour regarder le film en gardant une jambe sur moi. Mais je me retourne un peu pour lui faire face et je la regarde ainsi pendant quelques secondes et j’ose enfin prendre la parole. « Tu me fais beaucoup d’effet aussi... » Je me pince les lèvres alors que c’est toujours elle que je regarde sans rompre le contact visuel et je m’approche doucement d’elle pour l’embrasser une énième fois. Une de mes mains se pose sur sa joue et la deuxième sur sa cuisse et alors que le baiser gagne en intensité, ma main dévie avec douceur vers l’intérieur de ses cuisses mais je n’ose pas vraiment aller plus loin. Je l’embrasse toujours, ma langue joue avec la sienne et très clairement mon baiser parle pour moi-même. J’ai envie d’elle et même si j’ai peur d’être encore une fois mauvais, je lui fais comprendre avec ce baiser. Doucement, je la pousse à s’allonger et je me place au-dessus d’elle mes lèvres toujours sur les siennes mais qui finissent par dévier sur sa joue, dans son cou. « Je-je…j’en ai vraiment beaucoup envie. Mais je t’avoue que je me sens un peu nerveux… » Encore plus nerveux que la dernière fois, qui était pourtant notre première fois. Mais j’ai peur, je stresse, ce qui peut expliquer ma maladresse, mais je ne veux pas qu’elle en doute ; j’ai envie d’elle.
"If you’re ever feeling lonely If you’re ever feeling down You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now When the world is on your shoulders and you’re falling to your knees Oh please You know love will set you free"
Je flirte avec lui, avec plus ou moins de clarté. J'essaye de lui faire comprendre que je ressens du désir pour lui, que j'ai envie de lui. Mais je ne peux pas lui dire ça ainsi, je ne veux pas lui mettre trop de pression, aller trop vite pour lui. Et alors que l'on était tout les deux plutôt bien sur son canapé à s'embrasser, il s'est éloigné de moi, il a mit fin à un échange qui avait pourtant quelque chose de bien excitant et de bien plaisant. Et j'essaye peut-être de l'exciter avec des images, avec des idées plus ou moins claires, mais je lui dis quand même que j'étais prête à lui proposer une scène seins nues avec moi, je pense que c'est assez imagés non ? « Je suis sûr que cette scène avec toi serait beaucoup plus intéressante. » Et je le vois, regarder mon décolleté, je le vois jeter un œil rapide et j'espère que cette vision lui donne envie, l'excite un peu. « Sans tissu ce serait bien plus intéressant, tu aurais une meilleure vue. » Je le taquine, je le provoque peut-être un peu, m'amusant de voir l'effet que je peux lui faire et aussi parce qu'il n'y a pas de raison que je sois la seule à être excitée. Mais l'idée de le voir me débarrasser de ma robe est une idée des plus excitante, surtout si ça veut dire qu'il va lui aussi se mettre nu devant moi. Mais pour l'heure, ça n'en reste qu'à ce petit jeu entre nous, qu'à ce flirte incertain et pas toujours maîtrisé, alors que je déguste ses macarons et que je me réinstalle contre lui, pour éviter de lui sauter dessus. Sa main sur ma cuisse ne m'aide pas à calmer le désir que je ressens, clairement pas, alors que je découvre comment de simples caresses sur mes cuisses nues peuvent être si agréables. Il me questionne sur mes goûts, sur ce qu'il me plaît dans la pâtisserie et mes réponses sont courtes et brèves alors que mon esprit est centré sur une seule chose dont je ne peux pas parler. J'essaye pourtant de lui faire comprendre ce que je ressens, ce à quoi je pense, mais il ne réagit pas, il ne saisit pas mes sous-entendus ou en tout cas il ne réponds pas. Moi j'attendais qu'il me dise qu'il veut me voir nue et pas dans un quelconque pyjama mais il ne le fait pas. En revanche, il réagit quand je lui demande s'il me réserve d'autres surprises. « Je sais pas, peut-être. » Moi j'espère ! J'espère tellement d'autres surprises. Je le regarde et je souris avec lui, espérant qu'il comprenne que des surprises j'en attends encore, enfin au moins une. Parce que je suis bien avec lui, comme je lui ai dis. Je suis si bien et je sais que je pourrais l'être encore mieux. Je lutte pour ne pas me montrer trop entreprenante depuis déjà de longues minutes, mais j'ai besoin qu'il comprenne ce que je veux, ce dont j'ai envie et je l'embrasse. Doucement mais avec beaucoup de tendresse. Je l'embrasse, tout en lui disant clairement qu'il me fait beaucoup d'effet et je rapporte mon attention vers le film pour ne pas me laisser emporter par mon envie. Je le sens me regarder même si j'essaye de faire abstraction de son regard, j'essaye vraiment de me concentrer sur le film, sur toute autre chose que sur lui parce qu'il est clairement en train de me faire perdre la tête. Jamais je n'avais été aussi perturbée, jamais je n'ai ressenti autant d'excitation pour quelqu'un et ça me perturbe réellement, surtout que je lutte pour ne pas lui montrer, pour ne pas lui mettre de pression et lui montrer à quel point il me rends fébrile. Mais je sens son regard sur moi, et très sincèrement, je n'arrive pas à me concentrer sur le film, et pourtant je mets beaucoup d'énergie pour essayer de compatir et ressentir ce que ressentent les pauvres passages du Titanic. Mais c'est peine perdue. « Tu me fais beaucoup d’effet aussi... » Et comme si je n'avais pas assez à lutter en ce moment même contre mes envies et ce désir que je ressens pour lui, il ne m'aide pas. Clairement pas, avec ce genre de phrase. Je finis par le regarder ayant compris et surtout acceptée que le film ne réussirai pas à se montrer plus intéressant que lui et c'est quand je le vois se pincer les lèvres que je réalise que ce que je veux, c'est de pouvoir le faire aussi. Je n'ai aucun doute sur ce que je veux à ce moment précis, mais ce dont je doute c'est de ce que lui veut, parce qu'il fait un pas en avant et trois en arrière et j'ai peur d'en faire un de trop, trop vite, trop tôt, alors je ne fais rien. Je le regarde. Je le regarde s'approcher de moi, doucement comme s'il se faisait désirer, sauf que ça fait déjà longtemps que le désir pour lui je le ressens bien. Je le regarde réduire la distance entre nos lèvres et je le laisse faire, mon regard perdu dans le sien, je n'attends que ça, s'il savait que je ne veux que ça depuis longtemps déjà. Et il finit par m'embrasser, encore une fois, sauf que cette fois, je sens ses mains sur mon corps, je sens ses mains qui caressent ma peau et qui osent s'aventurer sur des zones plus intimes, plus sensibles. Je ferme les yeux, je ressens le moment, les émotions et les sensations qui me parcourent le corps sont si plaisantes que je ne pense plus à rien, juste à ses lèvres, à ses mains et à d'autres zones de son corps que j'attends de pouvoir ressentir, redécouvrir aussi. « Montre moi. Prouve moi que je te fais de l'effet. » Je lui dis ces mots entre deux baisers, entre deux respirations, comme un moyen de l'empêcher de faire marche arrière, parce qu'il est désormais hors de questions qu'il s'éloigne à nouveau et qu'il me propose une autre pâtisserie faite maison, aussi bonne soit-elle. Parce que ses baisers m'excitent, parce que ses mains sur mon corps me prouvent qu'il semble prêt à en découvrir plus et c'est tout ce que je veux. Je le veux lui. C'est fou, c'est tellement fou. Et j'ose croire qu'il veut la même chose, parce que ses baisers sont de plus en plus clairs, de plus en plus intenses aussi. Il me fait doucement basculer sur son canapé et je ne résiste pas, bien au contraire, je m'allonge sur son canapé tout en maintenant ce lien entre nous avec ce baiser. Une main sur sa nuque que je caresse du bout des doigts, comme pour lui montrer que je ne veux pas le laisser partir, je le sens au dessus de moi, je le sens si proche de moi et je frisonne quand ses lèvres glissent dans mon cou. Il semble avoir comprit ce que je voulais, il semble avoir osé aussi et j'ose à mon tour. Laissant une main glisser sous son tee-shirt pour caresser son dos, pour découvrir la chaleur de sa peau alors qu'un sourire de plaisir et d'envie naît sur mon visage en le sentant contre moi. « Je-je…j’en ai vraiment beaucoup envie. Mais je t’avoue que je me sens un peu nerveux… » Il s'arrête, il parle, je sens sa nervosité et j'ai peur qu'il arrête tout. J'ai peur qu'il prenne peur et qu'il se relève et s'éloigne à nouveau. Je sais pourquoi il est nerveux, j'avoue l'être aussi, parce que tout n'a pas été vraiment simple depuis notre première fois et le moment n'a pas été mémorable loin de là. Je comprends pourquoi il est nerveux, du moins je peux le comprendre, mais j'ai juste envie de lui, juste envie de le faire avec lui et je ne veux pas que ce soit une source de stress pour lui. Je ne veux pas que ce moment ne soit un calvaire pour lui. Je me redresse un peu, ma main quitte son dos pour venir se poser sur sa joue avec douceur. Je le regarde tout en me pinçant la lèvre doucement, je le regarde et je cherche à le rassurer, cherchant mes mots, cherchant ce que je dois lui dire pour qu'il soit moins nerveux. « J'en ai envie aussi, j'ai tellement envie de toi. » Je commence par lui assurer que je partage cette envie, comme s'il en avait besoin, comme si c'était pas assez clair mais si déjà ça peut le rassurer qu'il a mon accord c'est déjà ça. « Moi aussi je suis un peu nerveuse et bien trop excitée. » Je dépose un baiser sur le coin de ses lèvres en lâchant un petit rire nerveux alors que ma main caresse toujours sa joue avec douceur, et je me rends compte que lui dire que je suis nerveuse, ne risque pas de l'aider, et je me sens conne. Je ne dois pas tout gâcher, je ne dois pas lui donner envie de s'éloigner de moi. « Tu en as envie et j'en ai envie aussi, c'est tout ce qui compte non ? Détends toi Caleb, je veux qu'on le fasse tout les deux, je le veux tellement mais je ne veux pas te mettre de pression, je veux que tu sois à l'aise avec moi, que tu te sentes assez bien avec moi pour te détendre, que ce soit un moment de plaisir, alors arrête de stresser. Fais moi confiance. On peut y aller doucement et sans pression et si tu veux, si ça peut te rassurer, on peut juste rester là à s'embrasser, et je te donne l'autorisation de découvrir mon corps, tout mon corps. Mais je ne ferai rien qui te mette mal à l'aise, on a le temps Caleb, je veux faire les choses biens avec toi, doucement et sans pression, et quoiqu'il se passe, je veux juste être auprès de toi, quoique tu décides de faire, je suis avec toi ce soir. » Je parle beaucoup trop pour qu'il ne sente pas que je suis nerveuse moi aussi. Que moi aussi toute cette situation a tendance à me mettre mal-à-l'aise, parler de ça, sans vraiment l'évoquer, de ce raté que l'on a eu pour notre première fois. Je ne suis pas douée, pour moi aussi tout ça c'est assez nouveau, et enfaîte ça l'est totalement parce que pour une fois, j'ai l'impression que ça compte beaucoup, ce qui a tendance à rendre ça encore un peu plus stressant. Et plus je parle et plus je me rends compte que ce n'est pas avec des mots que je vais pouvoir faire avancer les choses. Je l'embrasse, je l'embrasse avec une passion certaine, le ramenant vers moi, en glissant mes mains dans ses cheveux, je l'embrasse parce que c'est ainsi que je veux le détendre. « Désolée, vraiment désolée, je parle trop quand je suis nerveuse. Mais tu me plais, et tu m'excites vraiment, est-ce que tu es prêt à oublier le passé et à ne penser qu'au présent avec moi ? » Oublier ce qu'il s'est passé, voilà ce que je voudrais qu'il fasse pour se concentrer sur ce que l'on vit à ce moment présent. Je glisse mes mains sous son tee-shirt, je caresse son torse tout en le regardant, toujours sous lui, toujours à sa merci et à la merci de mon envie pour lui. Mon visage a quelques centimètres du sien, je le regarde alors que ma main dévie sur sa cuisse et sur ses fesses. J'ai envie qu'il se débarrasse de ses vêtements pour toucher sa peau, mais je me retiens de lui retirer ses vêtements. « Tu préfères rester ici ou aller dans ta chambre ? » Je lui laisse le choix, je lui laisse décider ce qu'il veut pour nous, je sais qu'il en a envie, il sait que j'en meurs d'envie, mais il est hors de question que ce soit un moment trop stressant pour lui et s'il préfère rester ici, et ne rien faire de plus que m'embrasser, je l'accepterai vraiment. Mais avant qu'il réponde je l'embrasse encore, avec beaucoup, beaucoup de passion et comme pour l'aider à faire son choix, je lui glisse quelques mots à l'oreille avant qu'il ne décide. « Si tu m'aides à enlever ma robe, on pourrait refaire la fameuse scène. » Cette scène seins nus de Rose, ou une autre scène de ce film, je suis totalement prête pour faire tout ce qu'il désire.
IF YOU’RE EVER FEELING LONELY IF YOU’RE EVER FEELING DOWN. YOU SHOULD KNOW YOU’RE NOT THE ONLY ONE ‘CAUSE I FEEL IT WITH YOU NOW. WHEN THE WORLD IS ON YOUR SHOULDERS AND YOU’RE FALLING TO YOUR KNEES OH PLEASE. YOU KNOW LOVE WILL SET YOU FREE
« Sans tissu ce serait bien plus intéressant, tu aurais une meilleure vue. » Je ne sais pas si cette remarque me gêne ou m’excite. Sûrement un peu des deux. Parce que je sais que si elle me dit ça c’est parce qu’elle a certainement dû voir le petit coup d’œil rapide que j’ai lancé dans son décolleté et ça, ça me gêne un peu. Mais aussi, avec ce qu’elle vient de me dire j’ai tout un tas d’images qui me reviennent à l’esprit et ces images sont plutôt agréables. Très agréables même. C’est étrange parce que je ne pensais vraiment pas qu’un jour, une fille flirterait de la sorte avec moi. Elle n’hésite pas, elle au moins. Elle semble savoir ce qu’elle fait et être sûre de chacun de ses mots et de ses gestes. Alors que moi, j’hésite, je suis plus sur la réserve. Pas que je n’en ai pas envie, bien au contraire, mais simplement parce que j’ai peur de ne pas être à la hauteur voire même de mal comprendre ses mots. Au final, peut-être que je me fais des idées et qu’elle n’essaie même pas de flirter avec moi. J’en viens même à penser ça alors que la réponse semble tout de même assez claire. Elle me l’a fait comprendre un certain nombre de fois depuis le début de la soirée et si certaines de ses insinuations je ne les aies réellement pas comprises – du moins pas tout de suite – ce n’était pas toujours le cas. Mais j’ai décidé d’arrêter tout ça. Et je lui montrer que moi aussi, j’ai envie de tout ça. Elle me le dit clairement, je lui fais de l’effet et même si je ne le comprends pas je ne peux pas faire comme si je n’avais pas compris. Comment un garçon comme moi, tellement banal, pourrait faire de l’effet à une fille aussi belle, sexy et incroyable qu’elle ? C’est dingue. C’est incompréhensible. Mais c’est pourtant ce qu’elle vient de me dire et après quelque instant d’hésitation je lui réponds. Je lui avoue qu’elle ne me laisse pas non plus indifférent. J’essaie de prendre des initiatives pour lui montrer que je ne suis pas totalement un raté – même si je le suis quand même grandement, ne nous mentons pas. – Je l’embrasse, ne laissant aucun doute sur mes intentions ou même, sur ce que je ressens pour elle à ce moment bien précis. Mes mains redécouvrent son corps sans trop d’hésitation, elle m’a donné son consentement tout à l’heure alors je sais que si je le veux, je peux laisser mes doigts parcourir tout son corps, ou presque. « Montre moi. Prouve moi que je te fais de l'effet. » C’est déjà ce que je fais, non ? Dans le cas contraire je ne l’embrasserais pas ou du moins, clairement pas de cette manière. Je ne l’allongerais pas sur mon canapé comme je viens de le faire, je ne laisserais pas mon corps se placer au-dessus du sien non plus. Mes lèvres ne seraient pas non plus en train de découvrir à nouveau son cou, appréciant les frissons que je sens sur sa peau. Je commence à avoir chaud, je ne peux plus vraiment faire de retour en arrière maintenant et de toute façon je n’en ai pas réellement envie. Mais je préfère être honnête avec elle et en lui disant être très nerveux, c’est la vérité. Je ne sais pas si j’ai bien fait d’être si honnête avec elle, bien que je ne voulais vraiment pas lui mentir. Elle finit par se redresser et presque instinctivement je me déteste, parce que j’ai l’impression d’avoir tout gâché. Encore. Sa main se pose sur ma joue, et elle m’oblige à me redresser moi aussi. Je relève les yeux vers elle. « J'en ai envie aussi, j'ai tellement envie de toi. Moi aussi je suis un peu nerveuse et bien trop excitée. » C’est facile, pour elle. Elle n’a rien vraiment à prouver. Ce n’est pas elle qui s’est ridiculisée la dernière fois, mais c’est bien moi. Je baisse les yeux, je m’apprête à soupirer parce que j’ai réellement tout gâché encore une fois. Ses mots ne m’aident pas vraiment et c’est même tout le contraire. Elle en a envie, elle est bien trop excitée donc en d’autres mots je suis obligé d’assurer cette fois. Sauf que je sais que je vais être nul. Comme la dernière fois, on le sait tous. Elle reprend la parole, elle voudrait que j’arrête de me mettre la pression, que je ne stresse pas. Sauf que c’est facile à dire, pour elle. C’est même très facile à dire. Elle n’a pas toute cette pression, ce n’est pas elle qui s’est ridiculisée la dernière fois et je crois qu’elle est loin d’imaginer ce que j’ai pu ressentir quand j’ai quitté cette chambre à sa soirée d’anniversaire. Elle me dit que si je ne veux pas aller plus loin elle ne m’en voudrait pas, mais j’ai un peu de mal à la croire. Enfin, peut-être qu’elle ne m’en tiendra pas rigueur mais ce qui est sûr c’est que si je lui demande à ce qu’on ne fasse rien ce soir, j’échouerai une nouvelle fois. On s’embrasse, encore et toujours, toujours avec la même passion. Toujours avec envie, parce que malgré cette peur, malgré cette nervosité et ce stress, j’ai toujours terriblement envie d’elle. « Désolée, vraiment désolée, je parle trop quand je suis nerveuse. Mais tu me plais, et tu m'excites vraiment, est-ce que tu es prêt à oublier le passé et à ne penser qu'au présent avec moi ? » Non. Enfin oui, mais non. Ça semble si facile pour elle. Oublier le passé, moi je ne peux pas. Je n’en suis pas capable, je ne peux pas oublier ce qu’il s’est passé ente nous il y a quelques semaines, parce que je m’en veux, et que je me déteste d’être aussi nul. Et je risque de l’être encore à nouveau ; nul. Sa main sous mon t-shirt je la laisse caresser ma peau en frissonnant un peu. « Tu préfères rester ici ou aller dans ta chambre ? » Mon visage à quelques centimètres du sien mes yeux dérivent sur ses lèvres que je regarde avec envie. Avec beaucoup d’envie et alors que je m’apprête à lui répondre, elle est plus rapide que moi et reprends encore une fois la parole. « Si tu m'aides à enlever ma robe, on pourrait refaire la fameuse scène. » Elle me fait rire. Elle m’arrache un petit rire amusé et cette fois je me dépêche pour lui répondre avant qu’elle ne se décide de reprendre la parole. « Allons dans ma chambre. » Je n’avais de toute façon pas vraiment dans l’idée de me défiler, à la base je ne voulais que lui dire ô combien je suis nerveux. J’éteins la télé et je prends sa main dans la mienne, l’aidant ainsi à se lever et pour l’emmener jusqu’à ma chambre.
"If you’re ever feeling lonely If you’re ever feeling down You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now When the world is on your shoulders and you’re falling to your knees Oh please You know love will set you free"
Allongée sur son canapé, je sens qu'il a fait un grand pas en avant en m'embrassant de la sorte, en laissant ses mains se promener sur mon corps sans avoir à me demander s'il peut ou non. Il le peut, je lui ai déjà dis, je veux tout ça et j'en profite déjà beaucoup alors qu'il m'embrasse en se plaçant au dessus de moi. Coincée entre son canapé et son corps, je suis pourtant loin de me sentir mal, bien au contraire. Je veux tout ça, j'en ai envie, et pourtant je ressens une certaine appréhension à l'idée de ce qu'il va se passer entre nous. Sauf que je ne dis rien, du moins pas au début, je me contente de profiter de ses prises d'initiatives, de ses baisers et de ses caresses. J'en profite jusqu'à ce qu'il m'avoues être nerveux, et même si je ne sais pas ce qu'il se passe dans sa tête, je peux comprendre qu'il puisse se sentir nerveux. Si ça se passe mal entre nous, ça risque d'être une nouvelle fois très très gênant et je ne veux pas de ça, je ne veux pas encore une fois qu'un tel rapprochement nous éloigne ensuite. J'essaye de le rassurer, de me rassurer aussi peut-être. J'essaye de lui faire prendre conscience que ce n'est pas si important, qu'il n'a pas à se mettre la pression, qu'on peut y aller doucement tout les deux, même si j'ai clairement envie de passer à la vitesse suivante. Mais je ne veux pas qu'il se sente obligé de le faire si ça le stress trop, je ne veux pas qu'il soit tendu avec moi. J'essaye de le rassurer sauf que je vois bien que ça ne marche pas alors que je parle encore beaucoup trop, signe d'un stress qui grandit en moi. Je finis par me taire, et peu convaincue par l'effet de mes mots sur lui, je l'embrasse. Je lui montre que même s'il est stressé, même si je lui suis aussi pour des raisons différentes, je veux tout ça, je le veux lui peu importe le passé. Peu importe qu'il ne se sente pas confiant, ou qu'il doute, tant qu'il en a envie, j'en ai envie avec lui. Et je sens son envie dans le baiser que l'on échange, je sens sa passion et ça ne fait que confirmer encore un peu plus tout le désir que je ressens pour lui. Presque un peu à bout de souffle après ce baiser, je reprends la parole, je parle encore pour lui certifier qu'il me plaît, et que je ne veux pas penser au passé, que je veux me concentrer sur le présent avec lui, je veux redécouvrir sa peau, je veux redécouvrir son corps, sa tendresse, l'effet de ses caresses et je veux le découvrir lui, entièrement sans pression, juste l'envie incroyablement forte de le faire avec lui. Mes doigts commencent leur exploration sous son tee-shirt pour sentir sa peau frissonner légèrement, pour sentir son torse sous mes doigts alors que je lui demande s'il veut rester ici ou aller dans sa chambre et avant même qu'il n'ait le temps de se décider, je lui propose de m'aider à enlever ma robe, comme un dernier moyen pour moi de le faire craquer. De le convaincre d'oublier son stress pour se laisser aller aux plaisirs de nos deux corps qui se désirent tellement. Je l'entends rire, et je ne sais pas si c'est bon signe ou pas, enfin je crois que c'est bon signe s'il rit non c'est qu'il se détends ? J'ai pas vraiment le temps de réfléchir à tout ça, puisqu'il me réponds enfin. « Allons dans ma chambre. » Je me mords la lèvre avant de le laisser se relever, mon cœur semble s'être accéléré à l'entente de cette phrase. Sa chambre, son lit, nous deux, notre désir l'un pour l'autre qui a été exprimé, c'est intime, c'est sérieux, c'est pour ce soir. Il me libère et je me retrouve allongée sur son canapé mais il n'est plus au dessus de moi et je profite de ce moment pour le regarder fixement, pour regarder son corps encore habillé mais qui ne va pas le rester bien longtemps. Sa main qu'il tends vers moi, je la prends sans hésitation, je me relève et je le suis, serrant même sa main avec un peu trop d'entrain. Je le suis jusque dans sa chambre, et je pense à ce qu'il va se passer, je pense à lui, à nous, et je me demande si je dois prendre les choses en mains ou si je dois y aller doucement avec lui, le laisser diriger à son rythme sans lui mettre de pression. Je ne sais pas ce que je dois faire, mais je n'ai pas longtemps à douter puisqu'à peine sa porte refermée, il me surprends. Il m'embrasse, il prends les devants, il prends l'initiative nous laissant pas un moment de doute à se regarder l'un l'autre sans savoir quoi faire.
IF YOU’RE EVER FEELING LONELY IF YOU’RE EVER FEELING DOWN. YOU SHOULD KNOW YOU’RE NOT THE ONLY ONE ‘CAUSE I FEEL IT WITH YOU NOW. WHEN THE WORLD IS ON YOUR SHOULDERS AND YOU’RE FALLING TO YOUR KNEES OH PLEASE. YOU KNOW LOVE WILL SET YOU FREE
"If you’re ever feeling lonely If you’re ever feeling down You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now When the world is on your shoulders and you’re falling to your knees Oh please You know love will set you free"
IF YOU’RE EVER FEELING LONELY IF YOU’RE EVER FEELING DOWN. YOU SHOULD KNOW YOU’RE NOT THE ONLY ONE ‘CAUSE I FEEL IT WITH YOU NOW. WHEN THE WORLD IS ON YOUR SHOULDERS AND YOU’RE FALLING TO YOUR KNEES OH PLEASE. YOU KNOW LOVE WILL SET YOU FREE
"If you’re ever feeling lonely If you’re ever feeling down You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now When the world is on your shoulders and you’re falling to your knees Oh please You know love will set you free"
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