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 You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33

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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 3 EmptyMar 19 Jan 2021 - 20:20




"If you’re ever feeling lonely
If you’re ever feeling down
You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now
When the world is on your shoulders and you’re falling to your knees
Oh please
You know love will set you free"



Je suis dans son lit, je suis nue avec lui et je viens de vivre un moment d’une intensité rare, du moins un truc nouveau pour moi et je voudrais comprendre ce que j’ai ressenti mais je préfère pour le moment profiter de ce moment parce que tout est trop bien et que je doute que ce soit réel finalement. Je me tourne sur le côté pour le regarder un peu, pour profiter de son corps nu et je profite qu’il ait les yeux fermés pour observer son corps tout en me pincant la lèvre alors que mes yeux descendent peu à peu le long de son corps. Il était à moi ce soir, tout ça pour mon plaisir et il fut grand. Et c’est une idée qui me plait. Qu’il soit à moi. Coucher avec lui. Oui ça me plaît. Il bouge, il enfile son caleçon et je me rallonge sur le dos dans son lit, comme pour éviter d’avoir à lui montrer que je l’observais peut être un peu trop. Il enfile son caleçon et je me demande si je dois en faire de même. Si je dois me rhabiller, si même cela signifie que je dois quitter son lit. Mais je me souviens qu’il m’a invité à dormir et j’espère juste que ce moment ne va rien changer. Il ne va pas me dire de partir après ça quand même ? Non, c’est une pensée conne, il a prit du plaisir, du moins je crois, je l’ai vu, je l’ai senti enfin je l’espère en tout cas. Il a aimé ou est-ce que j’ai été trop centrée sur moi et que je n’ai pas vu qu’il s’ennuyait ? Pourquoi je doute là maintenant ? Pourquoi je me questionne alors que les souvenirs de ce moment sont encore là partout en moi. Que ma peau ressent encore la sienne. Que son odeur est partout autour de moi. Que je peux encore le sentir à mes côtés. Il ne dit rien, je ne dis rien. Ma respiration reprenant peu à peu un rythme normal, je frisonne légèrement alors que mon corps semble se remettre peu à peu à fonctionner normalement. Je me rapproche de lui, cherchant son contact. Et c’est la qu’il parle, et il s’excuse ? « Désolé, j’ai…j’ai essayé de pas être trop rapide. » Enfin il commence par être désolé et je comprends pas pourquoi. Parce que vu ce que j’ai ressenti il a clairement pas à s’excuser pour ça au contraire. Je devrais le remercier de m’avoir montré que je pouvais ressentir des émotions aussi fortes sans avoir besoin de vivre avec excès. Je devrais lui dire qu’il n’a pas été trop rapide aussi. Oui je devrais. Ma tête se pose sur son épaule, les yeux fermés je voudrais lui dire combien j’ai apprécié ce moment passé avec lui. Lui dire que mon corps a peut être jamais ressenti avec autant d’intensité de telles émotions. Que moi je n’ai peut être jamais été aussi en confiance et aussi proche de lâcher totalement prise avec quelqu’un. Peut être l’ai je fais d’ailleurs ? Je ne sais plus vraiment je sais juste que c’était tellement puissant et bon. J’aimerai lui dire aussi à quel point j’ai aimé le voir exprimer son plaisir, lui dire que j’ai aimé le sentir fort au dessus et en moi. Lui dire que tout mon corps n’a jamais autant frisonne au contact d’un autre. J’aimerais être capable de lui dire tout ça, mais j’en suis incapable parce que tout ça, c’est insensé quand on y pense non ? C’est l’émotion, c’est les hormones sûrement, c’est l’excitation d’une partie de sexe bien faite, c’est je ne sais quoi mais il doit y avoir une explication logique et je ne l’ai pas encore. Tu es amoureuse imbécile. C’est sans doute ce que me dirais Rachel. Je caresse son torse, un sourire aux lèvres en constatant qu’il est là contre moi et il n’y a que ça qui compte à ce moment. « Tu n’as pas à t’excuser c’était loin d’être court. » Il y a autre chose qui n’est pas court aussi mais je garde pour moi cette remarque. Je relève la tête vers lui et je le regarde, avec n’importe qui ce moment aurait pu être gênant. Avec les autres ca l’était. Je ne savais pas quoi dire, et le silence me mettait mal à l’aise. Mais là contre lui, mon regard dans le sien je me sens étrangement à l’aise et en confiance. Et pourtant je suis nue dans le lit d’un homme. Dans le lit de Caleb et je crois que ça change beaucoup de choses. Même le silence ne me dérange pas, et pourtant je ne suis pas une grande adepte du silence loin de là. « Je... J’ai…j’ai vraiment passé un très bon moment. Tu as aimé ? » Sauf qu’il romps à nouveau le silence avec une question inattendue. Ou du moins surprenante et ses mots, son ton de voix incertain ne me laisse pas indifférente loin de la. Il est touchant et si à sa première prise de parole je n’ai pas su vraiment lui dire ce que je pensais, là j’ai envie de le rassurer et avant de lui répondre, je l’embrasse rapidement, un baiser simple mais qui pourrait répondre à sa question. Mais je vais aussi lui répondre avec des mots parce que finalement parler je le fais toujours trop. Et puis il m’a demandé c’est qu’il attends une vraie réponse non ? Je me mords la lèvre et je lui souris avant de lui répondre. « J’ai pris beaucoup de plaisir grâce à toi. » Je caresse toujours son torse, je crois que j’aime sentir sa peau sous mes doigts, sentir que je suis si proche de lui. Ça me rassure, ça m’apaise. « C’était si intense et fort. Je suis pas sure que mon corps puisse supporter de telles sensations régulièrement. » Je ris doucement, alors que j’essaye de ne pas prendre tout ça au sérieux parce que le sérieux ça me fait peur. Et pourtant, ce que j’ai ressenti pour lui au moment où je m’abandonnais sous ses coups de reins, c’était sérieux et fort. « Je n’ai jamais été aussi bien après un tel moment. » Physiquement bien, mais aussi tout simplement bien. Heureuse, comblée, détendue un sentiment de légèreté qui s’empare de moi et qui doit se voir sur mon visage. Là contre lui, j’oublie tout, comme je l’ai fais quand il était en moi. Oublier les doutes, les questionnements, notre dispute devant le film. Était-ce une dispute d’ailleurs ? Je caresse son menton, sa joue et je souris tout simplement. Contre lui je me sens détendue. « Alors détends toi tu as été parfait avec moi. Tu as réussi le test haut la main. » Et je ne sais même pas pourquoi je parle de test, il avait pas grand chose à me prouver. Enfin peut être. J’en sais rien. Et si finalement ce n’était pas tant sa performance mais plutôt ce qu’il a su me faire ressentir comme émotions qui devait compter réellement. « J’ai beaucoup aimé et je pourrais en redemander à l’avenir. » Et là je n’ose plus vraiment le regarder, je n’ose plus vraiment assumer mes propos, mais pourtant ils sont sincères. Oui je pourrais largement en redemander encore, pas ce soir mais dans les jours à venir parce que j’ai aimé ce moment autant que j’aime le temps que je passe avec lui. De là à dire que c’est lui que j’aime c’est peut-être en train de se faire un bout de chemin dans mon esprit oui mais de là à lui avouer, c’est encore impossible. Parce que je lui ai dis, je ne crois pas en l’amour. Je n’y ai pas le droit. Mais peut être que pour une fois, j’ai envie d’avoir tord ? « Je suis bien contre toi. » Et j’aimerai presque qu’il me donne l’autorisation d’y rester encore.

 
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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 3 EmptyMar 19 Jan 2021 - 20:48

Calex
IF YOU’RE EVER FEELING LONELY
IF YOU’RE EVER FEELING DOWN. YOU SHOULD KNOW YOU’RE NOT THE ONLY ONE ‘CAUSE I FEEL IT WITH YOU NOW. WHEN THE WORLD IS ON YOUR SHOULDERS AND YOU’RE FALLING TO YOUR KNEES OH PLEASE. YOU KNOW LOVE WILL SET YOU FREE
Je me sens parfaitement bien. Détendu. Comblé. Heureux. J’ai l’impression d’être sur un petit nuage et j’espère ne plus jamais en redescendre. Je viens de coucher avec elle et une chose est sûre : je n’avais jamais pris autant de plaisir avec une autre fille avant. Je ne sais pas si c’est parce qu’elle est douée, ou bien parce que j’ai de forts sentiments pour elle, mais le moment que nous avons passé été incroyable. Indescriptible. C’était fort, entre nous. Vraiment très fort. Intense. Mais maintenant que ce moment a pris fin, maintenant que je me suis retiré, maintenant que je suis allongé à côté d’elle, je ne sais pas quoi dire. Et ce silence me met quelque peu mal à l’aise. Parce que je ne sais pas si elle a pris autant de plaisir que moi j’en ai pris, je ne sais pas si elle m’a encore une fois trouvé trop rapide. Je n’en sais rien. J’ai des doutes, beaucoup de doutes. Des questionnements. Je compte sur elle pour briser le silence qui ne fait que renforcer mes doutes mais elle ne le fait pas alors je me lance en m’excusant d’avoir encore été un peu trop rapide. Mais elle ne réagit pas. Comme une impression de déjà-vu. Comme la première fois. Et comme si c’était possible, je me sens maintenant encore plus mal à l’aise. Je suis à deux doigts de me justifier en lui affirmant n’avoir que très très peu d’expérience et que je finirais bien par réussir à contrôler ce genre de chose. Je suis vraiment prêt à ça mais enfin, elle réagit. « Tu n’as pas à t’excuser c’était loin d’être court. » Je ne sais pas combien de temps elle a mis pour me donner cette réponse, mais j’ai réellement l’impression d’avoir attendu une éternité. Mais je me sens un peu soulagé et je souffle doucement comme pour évacuer cette pression que je ressentais depuis tout à l’heure. Il y a toujours la possibilité qu’elle me dise ça juste dans l’espoir de me rassurer mais elle me semble réellement sincère. Elle est contre moi et j’apprécie toujours autant cette proximité avec elle, et mon regard plonge dans le sien. Mes yeux plantés dans son regard je suis littéralement hypnotisé par cette fille. Elle est tellement belle. Tellement incroyable. Une de mes mains caresse avec tendresse son visage et je ne comprends rien à ce que je ressens. Enfin du moins j’ai maintenant une certitude ; je suis amoureux d’Alex. Parce que je n’ai jamais ressenti ça pour personne. Je n’ai jamais ressenti une telle passion, ce trop-plein de sentiments, un tel sentiment de bien-être complet qu’elle est en train de me faire découvrir. Cette fois le silence ne me dérange plus. Il ne me déstabilise plus. Je me contente de me perdre dans son regard et c’est déjà parfait. « J’ai pris beaucoup de plaisir grâce à toi. » Ses doigts sur mon torse me font frissonner alors que mes yeux sont toujours littéralement perdus dans les siens. Je souris un petit peu, pas mécontent de son aveu. « C’était si intense et fort. Je suis pas sure que mon corps puisse supporter de telles sensations régulièrement. » Je crois que c’est vraiment un sourire niais qui est sur mon visage et je suis réellement incapable de regarder autre chose que ses yeux. L’entendre rire me fait d’autant plus sourire et mon rire vient se mêler au sien. « C’était vraiment incroyable, oui. » Elle était incroyable. Et je crois qu’il y a quelque chose de spécial qui s’est créé entre nous. « Je n’ai jamais été aussi bien après un tel moment. » Une deuxième main qui caresse du bout des doigts son dos, allant jusqu’au bas de celui-ci sur lequel je m’attarde un peu plus. Je ne veux pas qu’elle s’éloigne de moi au contraire, je m’approche un peu d’elle collant ainsi un peu plus nos deux corps. Elle encore nue et moi bien plus à l’aise avec un caleçon. « Je peux pas vraiment dire que j’ai déjà vécu beaucoup de moment de ce genre avant… » Je ris légèrement, un peu nerveusement je pense. Mais je sous-entends vraiment que je n’ai que très peu d’expérience – je pense qu’elle s’en doutait, je pense que ça se voit beaucoup. – « Alors détends toi tu as été parfait avec moi. Tu as réussi le test haut la main. » Parfait avec elle. Ses mots me font encore sourire. J’ai été parfait avec elle ? Vraiment ? Je la fixe du regard depuis cinq minutes sans jamais avoir détourné le regard une seule seconde. Je me mords la lèvre en souriant, amusé. « T’as été plutôt parfaite toi aussi. » Il me semble assez important de lui dire. « J’ai beaucoup aimé et je pourrais en redemander à l’avenir. » Est-ce que c’est normal que ses mots m’excitent ? Genre, vraiment beaucoup ? Pourtant elle ne me regarde plus alors que moi, c’est encore et toujours sur elle que mon attention est posée. J’aime la regarder. Oh oui, si vous saviez à quel point j’aime ça. J’approche encore un peu mon visage du sien. « J’ai hâte qu’on recommence toi et moi. » C’est quand elle veut. Si elle en redemande maintenant, moi, je lui ferais encore l’amour. Si elle n’en redemande que dans une semaine, ça sera dans une semaine. « Je t’attendrai. » Je lui murmure ces mots avant de lui voler un baiser alors que mes caresses tout au long de son dos ne se sont pas arrêtées.  « Je suis bien contre toi. » Si elle savait à quel point je me sens bien moi aussi. Aucun mot n’est assez fort pour lui décrire ce que je ressens ce soir. Cette fois je l’embrasse vraiment. Un vrai baiser. Tendre. Doux. Au travers de ce baiser je lui montre tout ce que je ressens pour elle ; de l’amour, beaucoup, beaucoup d’amour. Ma langue joue avec la sienne, il y a beaucoup de passion dans ce baiser aussi mais il n’en reste pas moins tendre et très doux. Ma main étant remontée à présent sur sa joue que je caresse doucement pendant ce baiser qui dure un long moment, jusqu’à ce qu’on ressente tous les deux le besoin de se détacher un peu l’un de l’autre pour reprendre un peu notre souffle. Allongé sur le côté, la tête posée sur l’oreiller je n’arrive décidément pas à ne pas regarder Alex, je me perds encore dans ses yeux un long moment. « T’es tellement belle... » Je me mords la lèvre lui montrant ainsi à quel point je suis sincère avec elle. Elle est belle. Et encore le mot est faible. Elle est parfaite. Vraiment, vraiment, vraiment parfaite. « Tu veux que j’aille te chercher quelque chose à manger ? Ou à boire ? » J’aimerais m’assurer qu’elle se sent bien. Aussi bien que moi.

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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 3 EmptyMer 20 Jan 2021 - 10:10




"If you’re ever feeling lonely
If you’re ever feeling down
You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now
When the world is on your shoulders and you’re falling to your knees
Oh please
You know love will set you free"

Sa main sur ma joue, qu’il caresse avec douceur, je me sens tellement en sécurité auprès de lui. C’est dingue de ressentir ça d’ailleurs. Mais je ferme quelques secondes les yeux juste pour profiter de cet instant si spécial. Ce moment où il me montre toute sa douceur et sa tendresse. « C’était vraiment incroyable, oui. » Est-ce que l’entendre me dire que ce moment que nous avons passé ensemble avait quelque chose d’incroyable me plaît ? Oui beaucoup. Ça me plaît, mais surtout ça me rassure parce que je pensais que c’était pas réel. Pendant un temps, je pensais que ça ne pouvait pas être aussi incroyable que ça. Mais s’il le dit lui aussi, s’il le ressent aussi c’est que ça doit être vrai. Que quelque chose s’est passé entre nous, quelque chose d’incroyable pour reprendre ses termes. Et je m’en tiens à ça. C’était incroyable pour lui et pour moi, et peu importe les raisons, tout ce qui compte à l’heure actuelle c’est ce que j’ai ressenti. Ce que je ressens toujours alors que des frissons parcourent mon corps quand je sens ses doigts se balader sur mon dos. Et j’aime ça. J’aime me sentir fébrile à chaque fois que ses doigts frôlent certaines zones de mon corps. Je me sens bien à ses côtés, comme je ne me suis jamais sentie aussi bien et aussi à l’aise avec un homme. Dans ses bras, blottie contre lui, je le sens se rapprocher de moi encore et savoir qu’il veut lui aussi maintenir ce lien me plaît. Parce que je ne veux pas qu’il s’éloigne, je me sens tellement bien à ce moment précis, mais je sais aussi que c’est pas la première fois que je me sens bien en sa présence. Ce soir tout est amplifié par nos deux corps qui n’ont fait qu’un pendant plusieurs minutes, mais je me sens bien avec lui. Je me sentais bien sur la plage. Je me sentais bien à mon anniversaire sur l’herbe avec lui. Je me sentais bien sur son canapé, quand je suis proche de lui je me sens bien et c’est une constatation que je suis obligée d’accepter même si elle n'a aucun sens. Il me plaît, il me fait du bien. Et ce soir je me sens particulièrement bien. Comme jamais je ne l’ai été et je lui dis. « Je peux pas vraiment dire que j’ai déjà vécu beaucoup de moment de ce genre avant… » Sa remarque me fait rire parce que je ne m’attendais pas à ce qu’il évoque son manque d’expérience. Pas après une telle performance. « Des comme ça j’en avais jamais vécu si ça peut te rassurer. » Aussi intenses, aussi forts et durant lesquels je lâchais prise me laissant succomber au plaisir qu’il me donnait. « Mais j’ai pas beaucoup d’expérience non plus. Je ne suis pas vraiment à l’aise avec les hommes. » Pas en confiance, pas à l’aise avec la gente masculine et les intentions que je leur prête sans en être vraiment certaine, pas à l'aise avec l'idée de m'ouvrir à eux, sauf que je le fais avec lui. « Tu l’avais déjà fais avant moi ? » Je lui pose cette question, cette question que je n’avais pas osé lui poser après notre première fois ratée ou du moins expéditive de peur de le vexer. Mais après ce soir, je peux me permettre de lui demander ça parce que quoiqu’il me réponde il peut se rassurer sur ses capacités ou moi je peux le faire. Et c’est d’ailleurs ce que je fais quand je lui dis qu’il a été parfait avec moi. Parce qu’il l’a réellement été et je ne dis même pas ça pour le flatter. En revanche, flattée je le suis quand il me dit que j’ai été parfaite moi aussi. Parfaite c’est bien le dernier mot pour me décrire, le dernier mot auquel on pense quand on parle de moi. Je rougis un peu, beaucoup trop enfaîte. Et puis quand on y pense je n’ai pas fais grand chose, c’est lui qui a fait tout le travail finalement. A lui que revient le mérite de notre plaisir à tout les deux, c’est bien grâce à lui si on a passé un moment aussi fort et grâce à lui si je me suis sentie aussi bien. « Merci mais tout le mérite te reviens, je n’ai vraiment pas fais grand chose. » De là à dire que j’ai envie d’en faire plus avec lui ? calme Alex... calme ! vos corps ont besoin de repos Une chose est sure, ce moment me donne envie d’en découvrir d’autres, juste pour ressentir encore tout un tas d’émotions que je ne connaissais pas. Pour ressentir ce bien être qu’il est le seul à m’avoir fait vivre pendant quelques instants. Et oui je veux lui en redemander, je veux d’autres moments comme ça avec lui. Mais aussi d’autres moments à la plage. D’autres moments devant un film, d’autres moments à manger des sushis dans les rues de Brisbane. Je veux d’autres moments avec lui tout simplement. Et cette pensée me déstabilise assez pour que je détourne le regard, pour que j’évite de croiser ses yeux qui semblent capables de m’envoûter. « J’ai hâte qu’on recommence toi et moi. » Son souffle sur ma peau qui me prouve à quel point il est proche de moi me pousse à le regarder à nouveau. Et à me perdre dans ses yeux. « Je t’attendrai. » et si je veux plus que du sexe avec toi tu es prêt aussi à m’attendre ? Je meurs d’envie de lui dire ces mots mais je ne dis rien, le laissant m'embrasser. Et je pense à ces mots que je ne lui dis pas, à ceux que je veux lui dire. Je voudrai lui dire que coucher avec lui j’en ai envie mais que ce n’est pas seulement ce que je veux. Mais pourtant je ne dis rien. Je ne lui dis pas alors que je me débats avec mes émotions et ce que je ressens en sa présence. Il a dit qu'il m'attendrai, c'est exactement ce qu'il a dit, et j'espère qu'il le pense sincèrement, j'espère qu'il est prêt à me laisser le temps de comprendre ce qu'il se passe en moi quand je suis à ses côtés. J'espère qu'il est prêt à m'attendre parce que je sais une chose, je suis bien contre lui, avec lui, auprès de lui. Et je suis tellement bien quand il m'embrasse, ce qu'il fait d'ailleurs. Nos lèvres qui se retrouvent, nos langues qui se cherchent, ses mains sur ma joue, les miennes dans ses cheveux, je ferme les yeux pendant ce baiser, je ferme les yeux et je ne pense qu'à ce que je ressens. « Ouah, personne ne m'a jamais embrassé comme tu le fais. » C'est la première chose que je lui dis quand nos lèvres se séparent et que nos souffles rapides prouvent du besoin que l'on avait tout les deux de respirer. « T’es tellement belle... » Je rougis à nouveau, encore un compliment de sa part qui ne me laisse pas indifférente. Il ne le sait peut-être pas, mais je ne suis pas habituée aux compliments, ni à en recevoir, ni à en faire mais la façon dont il me dit ces mots, la façon dont il me regarde en me complimentant me fait de l'effet, beaucoup d'effet. « Je sais tout le monde me le dit. » Dans ma tête ça semblait drôle comme repartie, mais finalement c'était seulement dans ma tête, mais je crois que je suis bien trop maladroite pour pouvoir éviter de dire des conneries pendant trop longtemps. « Tu es plutôt sexy toi aussi, et arrête de te mordre la lèvre, ça pourrait me donner des idées. » C'est dit avec une certaine légèreté mais tout est sacrément sincère. Le voir se mordre la lèvre, ça m'attire réellement, ça m'excite même peut-être. Mais je ne fais rien, je le regarde, un sourire aux lèvres et les joues rougies par l'effet de ses compliments et de la gêne que je ressens après les conneries que j'ai pu dire. Je le regarde, un sourire aux lèvres profitant de ce moment dans son lit. « Tu veux que j’aille te chercher quelque chose à manger ? Ou à boire ? » Un moment auquel il met pourtant fin en me demandant si je veux boire ou manger. « Je dirais pas non à un peu d'eau. » Après le moment que l'on a vécu, je crois que j'ai besoin de m'hydrater. Je lui vole un baiser et je le regarde quitter le lit pour aller chercher à boire. « Ce que je veux c’est toi. » Des mots murmurés  alors qu'il quitte la chambre et que je me retrouve seule, nue dans son lit. Une main dans mes cheveux pour leur redonner un semblant d'ordre, j'enfile mon string et je me laisse tomber sur son lit. Ma tête sur son oreiller, je me surprends à sentir son odeur qui est partout dans sa chambre. Je repense à mes mots, à mes envies, à mes sentiments qui me perturbent tellement. Je me couche dans son lit, sous sa couette, encore presque totalement nue, je me couche dans son lit et j'espère tellement que ce n'est que la première nuit d'une longue série avec lui. Je l'espère tellement. Et même si je suis encore incapable d'en comprendre le sens, je sais à ce moment précis que je ne veux être nul part ailleurs qu'avec lui, ça j'en suis sûre.

 
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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 3 EmptyJeu 21 Jan 2021 - 21:13

Calex
IF YOU’RE EVER FEELING LONELY
IF YOU’RE EVER FEELING DOWN. YOU SHOULD KNOW YOU’RE NOT THE ONLY ONE ‘CAUSE I FEEL IT WITH YOU NOW. WHEN THE WORLD IS ON YOUR SHOULDERS AND YOU’RE FALLING TO YOUR KNEES OH PLEASE. YOU KNOW LOVE WILL SET YOU FREE
« Des comme ça j’en avais jamais vécu si ça peut te rassurer. » Est-ce que ça me rassure ? Je ne sais pas. Mais une chose est sûre : je suis vraiment heureux avec elle, et le moment que nous avons passé tous les deux était incroyable. « Mais j’ai pas beaucoup d’expérience non plus. Je ne suis pas vraiment à l’aise avec les hommes. » Je dois avouer avoir beaucoup de mal à la croire quand elle me dit qu’elle n’a pas beaucoup d’expérience. Pas que je pense qu’elle me mente, mais elle semble pourtant tellement à l’aise et tellement sûre d’elle que j’ai du mal à me dire qu’elle n’a pas connu beaucoup d’hommes. Mais pourtant cette idée me plaît, cette idée de me dire que peu d’hommes avant moi l’ont embrassé. Peu on posait leurs mains sur son corps, peu lui ont fait l’amour, peu lui ont donné du plaisir. J’ai même envie de lui demander un chiffre, mais je ne suis pas sûr que ce soit quelque chose qu’elle apprécie alors je garde cette question pour moi et je me contente de lâcher un petit rire avant de lui répondre. « Ça se voit pas du tout. » Parce qu’elle a vraiment l’air à l’aise. Du moins avec moi elle l’est. « Tu l’avais déjà fais avant moi ? » Sa question me gêne. Pas parce que je n’ai pas envie de lui dire quand j’ai perdu ma virginité, mais simplement parce que tout ça fait écho à notre première expérience à tous les deux. Et oui, je sais que j’ai été nul. Je sais que je n’ai pas assuré. Je sais qu’elle en garde un mauvais souvenir et c’est mon cas à moi aussi. Je me pince les lèvres et j’hausse doucement les épaules. « Oui, enfin juste avec une fille. » Je passe une main dans mes cheveux et laisse un petit blanc s’installer entre nous. Peut-être qu’elle va se dire qu’à presque vingt et un an n’avoir couché qu’avec une fille c’est bizarre. Enfin deux, maintenant. Parce que oui, nous avons couché ensemble et mon dieu, j’ai tellement hâte de recommencer, c’était intense, il y a quelque chose qui s’est passé entre nous tout à l’heure. On était connecté et je peux lui affirmer sans l’ombre d’un doute qu’elle est la seule à réussir à me faire ressentir de telles choses. « Et toi ? » Réellement intéressé et intrigué par la réponse qu’elle va me donner, je la regarde. Parce qu’elle affirme ne pas être à l’aise avec les hommes mais ce n’est clairement pas l’impression qu’elle m’a donnée ce soir, ni même la sensation qu’elle me donne depuis que nous nous connaissons. Elle est bien plus à l’aise que moi en tout cas. Je la complimente un peu et quand elle rougit, je souris. Elle est adorable, Alex. Elle me touche. Beaucoup. « Merci mais tout le mérite te reviens, je n’ai vraiment pas fais grand chose. » C’est un petit rire nerveux qui sort d’entre mes lippes et il se peut que moi aussi je sois un peu en train de rougir. Tout le mérite me revient ? Non, je ne pense pas. J’en doute même plutôt fortement. Et ce qui est dingue, c’est à quel point je me sens à l’aise avec elle. Je suis presque collé à elle, à moitié nu, je la regarde dans les yeux et mes mains se baladent sur son dos. Avec une autre, je n’ai jamais autant aimé une telle proximité. Elle est bien la seule qui a réussi à faire tomber toutes mes barrières. Avec une autre j’aurais fini par m’éloigner un peu, détourner du regard mais pas avec Alex au contraire. Je la regarde dans les yeux depuis maintenant de longues minutes et la seule raison pour laquelle je romps ce contact visuel c’est pour l’embrasser avec la plus grande des tendresses possibles. Doucement, je prends mon temps, ma langue entre dans sa bouche pour chercher la sienne alors que je caresse doucement sa joue pour donner un caractère encore plus tendre au baiser. « Ouah, personne ne m'a jamais embrassé comme tu le fais. » Je souris en la regardant. « J’adore t’embrasser comme ça. » Et il y a encore d’autres choses que j’aime faire avec elle et d’autres types de baisers que j’aime échanger avec elle également. De toute façon, tant que je suis avec Alex tout me semble toujours beaucoup mieux. « Je sais tout le monde me le dit. » C’est sur un ton ironique et léger qu’elle répond à mon compliment, pas vraiment ce que j’attendais mais ce n’est franchement pas très grave. « Tu es plutôt sexy toi aussi, et arrête de te mordre la lèvre, ça pourrait me donner des idées. » Son compliment me met mal à l’aise, d’autant plus que je ne comprends pas comment elle peut réellement me trouver sexy. Je ne suis pas d’accord, mais la deuxième partie de sa phrase me fait pourtant rire.  « Je ne suis pas sexy... » Mais cette fois en lui disant ça je ne la regarde pas, sûrement encore un peu gêné par ses propos. Et c’est peut-être bête de ma part, mais je sais que je n’ai jamais attiré les filles. Jamais. Alors si j’étais sexy, comme elle le dit, j’aurais eu bien plus de petites-amies et d’expérience. « Je dirais pas non à un peu d'eau. » J’acquiesce d’un signe de tête et je ne perds pas de temps pour me lever et quitter le lit – et donc m’éloigner d’elle, malheureusement – pour aller lui chercher ce qu’elle m’a demandé. Et plus encore. Je lui sers un grand verre d’eau fraiche et je prends également une petite assiette dans laquelle je mets quelques macarons – surtout au chocolat, puisqu’elle m’a dit que c’étaient eux, ses préférés. – Je mets tout sur un plateau et je la rejoins dans la chambre, je lui donne son verre d’eau et pose le mien sur ma table de nuit. « Au cas où tu as faim. » Je précise tout en mettant l’assiette de macarons entre nous, maintenant assis sur mon lit je prends mon verre pour en boire presque la moitié. Les moments de silence entre nous sont rares, mais ils me gênent toujours un peu puisque j’ai l’impression que je dois lui parler pour briser ce blanc. Je prends un macaron sans même faire attention au goût que j’ai choisi, le regard un peu perdu sur ma grande bibliothèque remplie de différents livres. De beaucoup de livres, tous aussi différents les uns que les autres. « J’adore lire. Pas toi ? » Nul. Vraiment nul. Mais en lui posant cette question j’essaie aussi d’en savoir un peu plus sur elle. D’apprendre à connaître cette magnifique femme qui est encore nue dans mon lit.
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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 3 EmptyVen 22 Jan 2021 - 13:10




"If you’re ever feeling lonely
If you’re ever feeling down
You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now
When the world is on your shoulders and you’re falling to your knees
Oh please
You know love will set you free"

 « Ça se voit pas du tout. » Je ne sais pas si c’est un compliment ou non. Ça ne se voit pas que je ne suis pas à l’aise avec les hommes ? C’est peut être parce qu’avec lui je me sens à l’aise. Mais, mon manque d’expérience devrait se ressentir, devrait me trahir. A croire que le jeu de mes parents, le jeu du faux semblant et des apparences ça a du bon finalement. J’ai l’air de gérer, c’est du moins ce qu’il sous entends. Pourtant gérer, j'ai l'impression que c'est bien la dernière de mes qualités, je ne gère rien dans ma vie, mais j'ai envie de gérer avec lui, ou au moins de ne pas tout gâcher alors peut-être que c'est parce que j'ai envie de bien faire que je m'en sors pas si mal finalement ? Enfin il n'a pas dit ça non plus, non il a dit que ça ne se voyait pas que je n'avais pas d'expérience, que je n'étais pas à l'aise. Mais c'est peut-être aussi parce qu'avec lui je suis à l'aise. « Je prends ça comme un compliment. » Un clin d’œil comme pour montrer que je ne suis pas sérieuse même si j'aurais pu clairement lui dire qu'avec lui je suis à l'aise, mais je préfère plutôt rebondir sur cette discussion et en profiter pour le questionner sur son expérience et sur cette question que je ne pensais pas oser lui poser, et pendant quelques secondes, je regrette presque ma question. Je ne veux pas tout gâcher, et j'ai peur de le blesser ou de le vexer, alors quand il met quelques secondes pour répondre, je me dis que j'ai encore foiré quelque part. « [/b]Oui, enfin juste avec une fille.[/b] » Quand je réalise qu’il a encore moins d’expérience que moi, je comprends peut être un peu mieux pourquoi il a l’impression que je m’en sors pas trop mal. Je ne sais pas pourquoi mais sa réponse est presque déplaisante, je crois que j’aurais aimé être sa première finalement. Même si notre première n’a rien de mémorable, j’aurais aimé être celle avec qui il a découvert ce plaisir. Oui, je crois que l’idée d’être celle qui lui offre son corps pour la première fois avait quelque chose de plaisant. Sauf que ce n’est pas le cas et je fais avec sans trop relever jusqu’au moment où il me demande à mon tour ou j’en suis de ce côté là. Avant lui. Et je sais même pas pourquoi mais je me sens un peu gênée d'évoquer ça avec lui, si vite, même si c'est moi qui ait lancé le sujet. Je voulais savoir pour lui, mais je n'avais pas vraiment envie de parler de mes expériences, pas mémorables du tout. « Y’en a eu trois, enfin quatre mais le dernier je pense pas qu’on puisse dire que ... enfin on a pas vraiment été au delà des câlins un peu rapprochés, enfin c'est pas le sujet, donc non trois avec qui ... enfin tu comprends. Mais aucun ne me plaisait vraiment et c’était pas mémorable. Enfin rien à voir avec ce qu'il vient de se passer. Je croyais même que j’étais pas trop faite pour ça. »  Presque à lui dire que lui me plaît et avec lui c’est mémorable. Mais tout ça je ne le dis pas, ou du moins pas directement même si dans mon esprit c'est tout comme. Je dis les choses sans les dires, je les sous-entends sans en porter la responsabilité. Un peu gênée de lui parler de tout ça, je parle vite, un peu trop, je donne des détails qu’il n’a même pas demandé, je me perds dans des explications inutiles. Pourquoi ? J’en sais rien. J’aurais pu dire trois et en rester là. Trois voilà le nombre de gars avec qui j’ai couché avant lui. Quatre ont partagé un lit avec moi, mais il est le seul avec qui j’ai envie de discuter après un tel moment, le seul contre qui je veux me blottir alors que je suis encore nue, le seul qui peut me regarder sans que je me sente mal à l’aise. Je ne suis pas mal à l'aise avec lui, à part quand il me complimente, je rougis toujours beaucoup trop, touchée par ses mots et par ses compliments. Et je constate avec une petite fierté que lui aussi rougis quand je lui fais un compliment un peu déguisé sur le moment que l'on a passé ensemble. Il a raison sur un point, on ne dirait pas que je suis mal à l'aise avec lui, parce que finalement je ne le suis pas, je suis même étrangement très à l'aise. Presque totalement sur lui, enfin contre lui, dans ses bras, je n'ai jamais ressenti ce que je ressens à ce moment. Dans ses bras, mon regard perdu dans le sien, je me sens si bien et j'aimerai réellement que le temps s'arrête pour que je puisse profiter de ces instants avec lui avant de revenir à la réalité de ma vie. Dans ses bras, c'est comme si tout le reste ne comptait plus vraiment et c'est une sensation très étrange pour moi. Son visage qui s'approche du mien, je me mors la lèvre, attendant son baiser qui ne se fait pas désirer. Il m'embrasse, tendrement, mais je ressens tellement d'émotions. Comment c'est possible de sentir autant de chaleur en soit, autant de calme et d'excitation en même temps ? Comment un baiser peut me faire chavirer de la sorte ? J'en sais rien, mais je sais qu'il est le seul à m'embrasser comme ça, le seul à me faire battre mon cœur plus vite avec un baiser. « J’adore t’embrasser comme ça. » En voilà une chose que l'on a en commun, parce qu'en plus d'adorer qu'il m'embrasse ainsi, j'adore pouvoir l'embrasser moi aussi, j'adore être proche de lui, je l'adore lui. Et j'adore ses compliments aussi, même s'ils me font toujours rougir un peu trop, je m'essaye à un compliment pour lui, un exercice vraiment nouveau pour moi, mais il semble pas y croire. Et pire que ça, il dément et ne me regarde plus. J'ai l'impression d'avoir dis une connerie, et dieu sait que j'en dis beaucoup, mais là je n'avais pas la sensation d'avoir dis quelque chose de mal. Lui dire qu'il est plutôt sexy c'est pas mal non ? Pourtant il n'est pas d'accord avec ça. « Pourtant je t’assure que tout à l’heure tu étais très sexy et grave désirable quand tu étais sur moi. » Je dépose un baiser sur sa joue, espérant le faire sourire, espérant qu'il ne soit pas trop mal à l'aise parce que je préfère nettement quand il me regarde, je crois d'ailleurs que j'aime réellement avoir son attention, parce que quand il me regarde, je me sens moi incertaine, je doute moins, je me pose moins de questions. Et des questions je m'en pose quand il s'éloigne pour aller nous chercher à boire. Je m'en pose beaucoup parce que je réalise qu'il me plaît. Que sa présence me plaît. Que je suis bien mieux contre lui que loin de lui. Que je l'apprécie tout simplement. Et pendant que je me débats avec mes sentiments, il a eu le temps d'aller nous chercher à boire et en prime il revient avec des macarons, au cas ou j'ai faim et je le regarde en souriant pour le remercier et je bois quelques gorgés de mon verre. Il dépose le plateau sur le lit, entre nous et je suis presque déçue de ne pas pouvoir me blottir à nouveau contre lui. Je prends un macaron, et ils sont toujours aussi bons. Il est vraiment doué en cuisine et je souris en me rappelant qu'il me doit toujours des leçons de cuisine. « J’adore lire. Pas toi ? » Un peu surprise par ses mots, je dois dire que je ne m'y attendais pas, mais je regarde un peu sa chambre et sa grande bibliothèque. Je me rends compte que je n'avais pas pris le temps de regarder sa chambre avant bien trop intéressée par lui et uniquement lui. Je prends un deuxième macarons avant de lui répondre. « J’aime bien lire, je le fais sans doute pas assez par contre, mais tu as une sacrée collection, tu as tout lu ? » J'aimerais être de nouveau contre lui, mais à défaut de l'être physiquement j'essaye de me rapprocher de lui autrement en observant son environnement, sa chambre, ce qu'il y a dans cette pièce si intime et ce qu'elle peut dire de lui. J'essaye d'en apprendre plus sur lui et peut-être ainsi comprendre ce que je ressens en sa présence et je vois quelque chose qui m'attire l’œil. « Je vois que tu as une guitare. Tu joues dans un groupe ou quelque chose comme ça ? » Je m'intéresse à lui, je le questionne sur sa vie et c'est l'un des rares dont j'ai envie de tout savoir. Ou du moins d'en découvrir plus. Je me redresse et je le regarde, m'asseyant contre lui, décalant les macarons pour me rapprocher de lui. Je m'autorise à être tactile avec lui, à être presque collante avec lui mais j'apprécie ça. « Tu veux bien jouer un morceau pour moi ? » Un sourire, la tête un peu sur le côté comme pour tenter de le charmer pour qu'il ne me refuse pas cette demande. J'ai envie de découvrir plus de choses sur lui, de découvrir qui se cache derrière ce garçon si différent des autres, derrière son côté si calme. Je veux savoir qui il est, pour peut-être comprendre ce que je veux vraiment, ce que je ressens à ses côtés. Et surtout je veux passer du temps avec lui.

 
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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 3 EmptySam 23 Jan 2021 - 18:27

Calex
IF YOU’RE EVER FEELING LONELY
IF YOU’RE EVER FEELING DOWN. YOU SHOULD KNOW YOU’RE NOT THE ONLY ONE ‘CAUSE I FEEL IT WITH YOU NOW. WHEN THE WORLD IS ON YOUR SHOULDERS AND YOU’RE FALLING TO YOUR KNEES OH PLEASE. YOU KNOW LOVE WILL SET YOU FREE
Elle me demande si j’avais déjà couché avec une autre fille avant elle, et je ne sais pas pourquoi cette question pourrait presque me faire douter sur le fait qu’elle ait pu réellement prendre du plaisir du tout à l’heure. Si elle me pose cette question c’est sûrement parce que mon manque cruel d’expérience s’est encore fait ressentir. De nouveau trop rapide ? Peut-être. Pourtant elle m’a dit que non, mais il se peut qu’elle veuille simplement essayer de me rassurer. Ou bien juste, très mauvais ? Sûrement un mélange des deux finalement. C’est une question qui me met assez mal à l’aise puisqu’elle me force à faire face à l’évidence : presque vingt et un an et je n’ai eu qu’une seule petite-amie, notre relation fut brève, rien de très romantique ni même de très beau. Quelque chose doit mal tourner chez moi, c’est une évidence. Mais je lui retourne la question, parce que j’ai envie de savoir. Je veux en connaître un peu plus sur elle, combien d’hommes l’ont embrassé, combien l’ont fait frissonner combien ont eu la chance de caresser sa peau, de lui faire l’amour. « Y’en a eu trois, enfin quatre mais le dernier je pense pas qu’on puisse dire que ... enfin on a pas vraiment été au delà des câlins un peu rapprochés, enfin c'est pas le sujet, donc non trois avec qui ... enfin tu comprends. Mais aucun ne me plaisait vraiment et c’était pas mémorable. Enfin rien à voir avec ce qu'il vient de se passer. Je croyais même que j’étais pas trop faite pour ça. » J’hoche doucement la tête en l’écoutant me répondre. C’est à peu près ce que je pensais et sa réponse ne m’étonne pas vraiment. Elle est plus jeune que moi mais elle a pourtant bien plus d’expérience. Et ce n’est pas vraiment étonnant il suffit de la regarder. Elle est belle. Elle est parfaite. Bien sûr que de nombreux garçons l’ont dragué, l’inverse serait aussi dingue que difficile à croire. Mais quatre, c’est quand même pas mal. Ce qui me questionne encore plus quand elle me dit ne pas être à l’aise avec les hommes, c’est pas vraiment logique. Comment elle peut m’affirmer ça tout en me disant qu’elle a connu quatre hommes différents ? Moi je ne suis pas à l’aise avec les femmes et je n’en ai connu qu’une. Enfin, deux, maintenant. Ça fait plus de sens. Je crois qu’elle ne se rend pas compte qu’elle est sûrement bien plus douée qu’elle ne le pense. Mais moi j’aurais aimé qu’elle soit ma première, parce que je n’ai jamais ressenti ça pour une autre. J’aimerais lui dire. Tout comme j’aimerais lui demander à quel âge elle a perdu sa virginité mais ça ne me regarde pas. Alors je garde ces questionnements pour moi et je la laisse parler. Même si c’est pour dire des choses absurdes comme quand elle me dit que je suis…sexy. « Pourtant je t’assure que tout à l’heure tu étais très sexy et grave désirable quand tu étais sur moi. » Mes sourcils se froncent, signe d’incompréhension complète. C’est bizarre, parce que des compliments que ce genre devraient me faire plaisir mais pourtant ils me mettent surtout encore plus mal à l’aise. Certainement parce que je ne les comprends pas. « C’est parce que tes hormones étaient en feu. » Parce que comme elle l’a dit elle-même, j’étais ‘’sexy’’ et ’’désirable’’ tout à l’heure. Quand on faisait l’amour. Donc est-ce que ça veut dire que je ne le suis plus maintenant ? Oui. Bien sûr que c’est ce que ça veut dire. Je quitte le lit, juste une minutes – ou deux – pour aller lui chercher à boire comme elle me l’a demandé. Un verre d’eau pour elle, un pour moi et quelques macarons. Surtout ses préférés, ceux au chocolat et je retrouve très vite ma place avec elle, dans mon lit. Dans mon lit. Cette fille pour qui j’ai eu un véritable coup de foudre est avec moi dans ma chambre, dans mon lit. Et si cette soirée film chez moi pouvait peut-être sembler préméditée pour que ça se termine de cette manière, je peux vous assurer que ça ne l’est pas. « J’aime bien lire, je le fais sans doute pas assez par contre, mais tu as une sacrée collection, tu as tout lu ? » J’hoche la tête tout en prenant un deuxième macaron et je prends bien soin de ne plus avoir la bouche pleine avant de lui répondre. « Ouais, mais il y a encore une bonne partie qui est restée chez mes parents. J’ai pas assez de place ici. » Mon appartement est beaucoup trop petit pour que je puisse me permettre d’avoir une bibliothèque plus grande. « Je vois que tu as une guitare. Tu joues dans un groupe ou quelque chose comme ça ? » Sa question m’arrache un rire. Un tout petit rire certainement à peine audible. Parce que j’ai beaucoup de mal à m’imaginer jouer dans un groupe, trop de pression, trop d’attention ; non, ce n’est clairement pas fait pour moi. « Non, je joue juste…comme ça. » J’hausse les épaules et quand elle s’installe de nouveau contre moi d’un geste naturel et instinctif une de mes mains se pose sur sa cuisse que je caresse du bout des doigts. « Tu veux bien jouer un morceau pour moi ? » Elle va être déçue. Oh, ça c’est une certitude. Si elle me voit comme un grand musicien, elle va tomber de haut. Je grimace légèrement, je suis prêt à refuser. Je suis vraiment à deux doigts de lui dire que je n’ai pas envie de jouer ce soir mais quand je la regarde, je la vois faire cette tête adorable et là ; je sais que je ne pourrais jamais lui refuser quoique ce soit. « Je ne suis pas très doué tu sais… » Une nouvelle grimace, je me pince les lèvres alors que je la regarde mais je me penche vers elle pour lui voler un baiser et, pour la deuxième fois en cinq minutes je me sépare d’elle. Sauf que cette fois, c’est elle qui l’a demandé. Je m’assieds sur le lit avec la guitare et avant de faire quoique ce soit, je la regarde sans un mot essayant ainsi de trouver quelle chanson je peux lui jouer. Et voilà ce qu’elle m’inspire ; je commence les premières notes d’une chanson que j’aime tout particulièrement. Mais je ne chante pas. Pas que je ne connaisse pas les paroles mais surtout parce que je ne pense pas – j’en suis sûr – savoir chanter assez bien pour accompagner la mélodie. Je ne sais pas si elle connait la chanson, mais c’est certainement une de mes préférées.
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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 3 EmptyLun 25 Jan 2021 - 8:10




"If you’re ever feeling lonely
If you’re ever feeling down
You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now
When the world is on your shoulders and you’re falling to your knees
Oh please
You know love will set you free"

 Je lui redis qu'il était sexy tout à l'heure et de nouveau je vois ses sourcils se froncer sans vraiment en comprendre la raison mais je souris à sa remarque tout en ajoutant avec légèreté un petit complément à ses mots. « Oh oui grâce à toi et c'était pas la seule chose qui était en feu. » Il m'a fait vivre des émotions que je n'avais jamais ressenti avant lui et peut-être qu'il faudrait que je lui dise clairement mais je ne le fais pas. Au lieu de ça, je le laisse s’éclipser quelques secondes et il revient avec des macarons et un peu d'eau et si j'apprécie son geste, j'ai juste envie de revenir me blottir contre lui. Sauf que je ne le fais pas. Au lieu de ça, je prends quelques macarons, parce qu'ils sont quand même ultra bons ses macarons. Il est doué en macaron, et pas qu'en macaron d'ailleurs. Un peu perdue dans mes pensées, pensées qui sont centrées sur lui, sur ce qui s'est passé entre nous, sur nous aussi. Parce que clairement, il me perturbe. Après m'avoir fait ressentir des émotions fortes physiquement, il semble capable de me faire perdre l'esprit parce que je pense à lui et je pense à mes mots, pas assumés, murmurés mais pourtant tellement pensés. Je le veux lui. Il me sort de mes pensées, et je reviens sur terre, enfin sur son lit, dans sa chambre et c'est un endroit qui me plaît. Elle est petite, elle est vraiment petite et tout semble ordonné, c'est bien différent de chez moi, et pourtant je me sens bien dans son lit, dans cette pièce. Je me prends au jeu de la discussion, je veux en savoir plus sur lui. « Tu es proche de tes parents ? » Je ne sais même pas pourquoi cette question m'intéresse, on a vaguement évoqué les miens à notre première soirée, enfin le fait que je les ai fuis plutôt oui mais je ne sais pas s'il est proche de ses parents, s'il est même proche de sa famille, et peut-être que ça ne me regarde pas, c'est même sûr et pourtant la réponse m'intéresse vraiment. J'ai remarqué qu'il n'avait pas de photos dans sa chambre, et je me demande s'il y a une raison à tout ça. Je continue à observer son environnement et mes yeux se posent sur une guitare. Faut dire qu'il n'y a pas énormément de choses dans sa chambre alors la guitare ressort beaucoup. J'apprends qu'il ne joue pas dans un groupe, mais qu'il joue juste comme ça et je me demande ce que ça signifie 'juste comme ça'. Je me réinstalle contre lui, et avec un léger sourire mes yeux se posent sur sa sa main qu'il a posé sur ma cuisse. Ma main caresse son avant-bras et je finis par lui demander de jouer de la guitare pour moi. « Arrête de dire que tu es pas doué pour tout, et dis toi que tu seras toujours plus doué que moi. » Là je m'avance pas, parce que je n'ai jamais tenu une guitare de ma vie. Je le regarde amusée, et je l'imite en me mordant la lèvre, un vrai sourire sur mon visage tout en espérant qu'il cède, qu'il me montre un autre de ses talents. Il bouge un peu, et il se penche vers moi pour m'embrasser et je crois que ça c'est l'un de ses premiers talents, enfin un truc dans lequel il est doué. Je ne sais pas si je peux dire ça comment ça, mais j'aime quand il m'embrasse donc j'ai le droit de le penser en tout cas. Il attrape sa guitare et je le regarde toujours un peu satisfaite de voir qu'il va jouer pour moi. Il reste là, sa guitare à la main à me regarder en silence, et je ne sais pas si je dois dire quelque chose ou pas, alors je me tais et j'attends qu'il se décide à jouer. Les premières notes se font entendre et je le regarde jouer, je l'écoute en silence, mon attention toujours sur lui. Je le regarde sa guitare à la main, concentré et je le trouve particulièrement sexy ainsi. Je ne parle pas, je profite de ce moment et en plus de le trouver sexy, je  le trouve plutôt doué aussi. Je ne mets pas très longtemps à reconnaître la chanson, faut dire que les Beatles ça fait un peu partie de mon patrimoine culturel. Je me mets à fredonner les paroles prenant conscience peu à peu de ce que je suis en train de chanter, de ce qu'il est en train de jouer surtout. C'est son choix de musique et j'en viens à me demander si c'est volontaire ou pas. S'il est en train de me faire une déclaration via ce choix de chanson ? Non, je dois sans doute me tromper. C'est un hasard si la chanson dit I give her all my love, un autre hasard s'il a choisi une chanson qui s'appelle and i love her. Oui tout ça ne peut être qu'un hasard. Mais si ça ne l'était pas ? J'ai envie que ça ne le soit pas. Oui, je crois que je réalise à ce moment, que j'ai envie que cette chanson ne soit pas un choix fait au hasard. Mais qu'est-ce que je dis moi ? Je ne veux pas qu'il me fasse une déclaration, je ne veux surtout pas qu'il me dise qu'il m'aime. Je ne sais plus ce que je veux, je ne sais plus ce que je ressens. The kiss my lover brings Mes lèvres se posent sur les siennes brièvement pour ne pas le perturber trop longtemps, pour le laisser jouer pour moi parce que j'apprécie ça. Je le laisse finir et je le regarde, réalisant que je suis réellement bien à ses côtés, réalisant qu'il me plaît, pour une raison que j'ignore je me sens à ma place à ses côtés, et mon cœur bat plus vite quand je le regarde. J'ouvre la bouche alors qu'il finit la chanson. « Tout à l'heure tu as dis que tu étais prêt à m’attendre pour recommencer. Tu es prêt aussi à m’attendre pour autre chose ? » Je me racle la gorge, presque étonnée par ma prise de parole. Et là j’ai besoin de boire, besoin de force aussi alors que je suis en train de me livrer à lui comme je ne l'ai jamais fais avec un autre. J'ai besoin de venir me blottir contre lui parce que de nouveau je me sens vulnérable. En même temps je suis nue -en string- dans son lit en train de lui demander s’il veut plus que du sexe avec moi. C’est du moins mon intention mais je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à être claire avec lui, à m’exprimer calmement mais si vous saviez le bordel que c’est dans ma tête à ce moment vous sauriez que c'est presque un miracle que des mots sortent avec cohérence malgré tout. Si vous saviez comme j’ai l’impression que mon cœur bat bien trop vite alors que je suis au repos, je soupire. Je stress, voilà je stress totalement devant cet homme que j’apprécie sincèrement. Parce que oui, je l'apprécie et j'en prends conscience alors que le voir jouer une chanson d'amour me déstabilise totalement. « Je sais que j’ai dis des trucs tout à l’heure et ça doit être bizarre pour toi là maintenant, et je sais que je suis pas la meilleure personne pour tout ça, enfin pour dire ce que j'essaye de dire, je suis nulle. » Je parle trop, trop vite. Je bafouille. Je panique devant les mots que j’essaye de lui dire. Devant lui alors que j’ai envie de lui dire ce que je ressens même si rien n’est clair, j’ai envie de sexe avec lui, ça c'est acté, mais j'ai aussi envie de plus que du sexe avec lui. Et c'est ce point que j'essaye de lui faire comprendre, alors que moi même j'ai encore du mal à comprendre exactement ce que tout cela signifie. Je lui enlève la guitare des mains, je la pose sur le lit, et je viens contre lui, je viens passer mes bras autour de son cou et mes jambes autour de sa taille et sans le regarder, je murmure quelques mots à son oreille. Je ferme les yeux, j'arrête de réfléchir, j'arrête de penser à ce que j'essaye de lui dire, je ne pense qu'à ce que je ressens là contre lui et les mots sortent enfin. « Ce que j'essaye de te dire c'est que je veux plus que du sexe avec toi. » Pour le côté romantique on repassera, mais voilà je lui ai dis. Je lui ai dis ou du moins fais comprendre que je voulais qu’il me laisse une chance avec lui. Et si en d'autres circonstances j'aurais pu lâcher une blague, ou une connerie pour éviter de sentir la pression, là je ne le fais pas. Je lui dis que j'aimerais être avec lui et pas uniquement pour coucher avec lui et c'est peut-être la première fois que j'évoque cette envie avec un homme. Moi qui ne croit pas en l’amour, je veux une chance de passer du temps avec lui et de comprendre ce que je ressens à ses côtés. Je veux une chance de comprendre pourquoi je me sens si bien dans ses bras, de comprendre pourquoi je souris quand je pense à lui, de comprendre pourquoi j'ai tant envie de lui aussi. Et de comprendre pourquoi dès que je sens ses lèvres contre les miennes, je frisonne. Une sensation que j'apprécie réellement et je profite de cette proximité pour l'embrasser à nouveau, avec tendresse, mes mains dans ses cheveux, je l'embrasse longuement, autant parce que j'en ai envie que parce que j'ai un peu peur de ce qu'il pourrait me répondre. Parce que j'en viens à penser qu'il va me repousser, qu'il ne peut pas vouloir me donner une chance, pas après ce que je lui ai dis sur l'amour, pas à moi. Alors je l'embrasse, longuement pour lui éviter d'avoir à me dire qu'il n'a pas de temps à perdre avec moi.

 
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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 3 EmptyMer 27 Jan 2021 - 12:10

Calex
IF YOU’RE EVER FEELING LONELY
IF YOU’RE EVER FEELING DOWN. YOU SHOULD KNOW YOU’RE NOT THE ONLY ONE ‘CAUSE I FEEL IT WITH YOU NOW. WHEN THE WORLD IS ON YOUR SHOULDERS AND YOU’RE FALLING TO YOUR KNEES OH PLEASE. YOU KNOW LOVE WILL SET YOU FREE
J’étais sexy tout à l’heure mais plus maintenant. C’est ce que je comprends de ses mots et elle me le confirme encore avec sa réponse. Du moins j’ai l’impression qu’elle me le confirme parce qu’elle répond avec légèreté avec que moi j’étais plutôt sérieux. Mais je ne réagis pas, parce qu’en même temps qu’est-ce que je croyais, moi aussi ? Comment est-ce que j’ai réellement pu penser qu’une fille comme elle, pourrait me trouver beau voire même sexy ? Parce que je ne le suis pas. Pas du tout et il suffit de me regarder dans un miroir pour s’en rendre compte et le confirmer sans trop de mal. J’en viens même à me demander comment est-ce qu’elle a pu coucher une deuxième fois avec moi alors que déjà, notre première fois a été la pire catastrophe et ma plus grande honte. Et qu’en plus de tout ça, je ne suis pas du tout attirant. « Tu es proche de tes parents ? » Une question à laquelle je ne m’attendais pas mais qui ne me déplaît pas. Elle s’intéresse à moi assez pour me poser des questions sur mes relations avec ma famille. Il y a déjà Primrose, ma petite sœur qui va bientôt avoir seize ans. Et même si nos goûts sont radicalement différents et même si elle est encore à Warwick et moi à Brisbane, on reste tout de même encore en contact assez régulièrement. Ensuite vient Candlyn et Bailee les jumelles qui vont avoir neuf ans cette année. Autant dire clairement que je ne suis clairement pas très proche d’elles, douze ans d’écart c’est beaucoup, ça a créé un fossé entre nous. « Assez oui, je leur dois beaucoup. » Je lui avoue en hochant doucement la tête. Mes parents ne roulent pas sur l’or, j’ai vécu les dix-huit premières années de ma vie dans une ferme que mon père a rénové de ses propres mains et ils se sont toujours battus pour nous offrir tout ce dont nous avions besoin. Comme pour me financer les études dont j’ai toujours rêvé par exemple. Et malgré leur manque de moyen je ne peux pas me plaindre parce que j’ai toujours été heureux. Et c’est grâce à eux, sans aucun doute. J’en viens même à me demander si mes parents apprécieraient Alex, s’ils approuveraient notre relation. Leur avis est important pour moi. Mais je m’emballe sûrement un peu – beaucoup ? – encore une fois. D’autant plus que nous n’avons pas encore mis de mots sur ce que nous sommes en train de vivre. Mais je sais qu’elle me plait. Enfin non je sais même que j’ai bien dépassé ce stade et que je suis déjà fou amoureux de cette fille. Il n’y a qu’à voir mes réactions et mon comportement quand je suis avec elle pour s’en rendre compte. « Arrête de dire que tu es pas doué pour tout, et dis toi que tu seras toujours plus doué que moi. » C’est parce que je suis lucide et surtout très réaliste. Je ne suis certainement pas le plus doué en cuisine et encore moins pour jouer de la guitare. J’en joue depuis plusieurs années, certes mais je ne pense pas être le meilleur. Loin de là. Je suis même certainement tout en bas de la liste. Mais pourtant elle me demande de lui jouer un morceau et même si je suis quasiment sûr qu’elle va finir par être déçue, je quitte le lit quelques secondes simplement pour attraper ma guitare et je la rejoins. Cherchant un instant quelle chanson je pourrais jouer, en la regardant j’essaie de trouver l’inspiration, et voilà ce qu’elle m’inspire ; and I love her des Beatles. C’est peut-être osé de ma part. C’est même sûrement inconscient. Parce que lui dire que je l’aime alors qu’on ne se connait que depuis trois semaines, oui je suis inconscient mais pourtant c’est vrai. C’est ce que je ressens quand je la regarde, quand elle m’embrasse rapidement en plein milieu de la chanson, quand je pense à elle, quand elle est contre moi comme il y a quelques minutes. La chanson se termine et il ne lui faut que quelques secondes pour reprendre la parole – qu’est-ce qu’elle parle beaucoup, mon dieu – « Tout à l'heure tu as dis que tu étais prêt à m’attendre pour recommencer. Tu es prêt aussi à m’attendre pour autre chose ? » J’ai dit ça oui c’est vrai mais je ne vois pas à quoi elle peut faire allusion. Pour quelle autre raison je devrais l’attendre ? Je la regarde, ne sachant très clairement pas quoi lui répondre puisque je ne comprends vraiment pas ce qu’elle est en train de me dire, j’attends qu’elle s’exprime plus clairement et c’est ce qu’elle finit par faire. « Je sais que j’ai dis des trucs tout à l’heure et ça doit être bizarre pour toi là maintenant, et je sais que je suis pas la meilleure personne pour tout ça, enfin pour dire ce que j'essaye de dire, je suis nulle. » Je ne l’ai toujours pas quitté des yeux mais cette fois c’est totalement l’incompréhension qui se lit sut mon visage. Je fronce les sourcils, je passe ma langue sur mes lèvres mais je finis tout de même par rire un peu, parce qu’elle me fait rire. Parce que je la trouve adorable et tellement attachante. Et sûrement aussi parce qu’à ses côtés j’ai l’air d’un imbécile qui sourit et rit tout le temps. Ma guitare se retrouve posée à côté de moi alors qu’Alex est maintenant sur moi, sa poitrine encore nue touchant mon torse qui me fait frissonner grandement. Je la regarde toujours, mes yeux ne quittent pas les siens. « Ce que j'essaye de te dire c'est que je veux plus que du sexe avec toi. » Oh. Je reste là, comme un imbécile, silencieux. Parce que je m’attendais à tout sauf à ça et je suis complètement déstabilisé et démuni. Elle veut plus que du sexe avec moi ? Mais moi je n’ai jamais voulu que du sexe avec elle, il n’a jamais été question de ça dans ma tête. Je me rends bien compte que je devrais parler mais j’en suis tout simplement incapable. Elle m’embrasse, rapprochant une nouvelle fois ainsi son corps nu contre le mien et cette proximité physique m’excite bien plus qu’elle ne le devrait. Sa poitrine collée à mon torse, ses lèvres contre les miennes, ses mains dans mes cheveux et les miennes qui caressent sa colonne vertébrale du bout des doigts pour s’arrêter sur ses fesses que, cette fois, je touche sans lui demander l’autorisation. Je frissonne, je lui rends le baiser et le prolonge aussi longtemps que possible appréciant ce moment avec elle. Peut-être justement que je l’apprécie un peu trop ? Et l’excitation que je ressens en ce moment me gêne un peu – beaucoup – Je me pince les lèvres et ferme les yeux simplement quelques secondes me laissant un petit temps pour essayer de penser à autre chose que sa poitrine que je sens encore contre moi, que ses lèvres qui étaient encore contre les miennes. À quelque chose de bien moins excitant. C’est dur, mais j’essaie d’y arriver. Je passe une main dans mes cheveux, essayant de masquer ma gêne. Mes mains ne touchent plus son corps, pourtant j’aime le faire et j’en ai terriblement envie, mais j’essaie surtout de faire redescendre l’excitation. Et surtout, je dois lui répondre, maintenant. Je panique. Mais je réponds enfin. « Je…je-je…» Ces bégaiements qui se décident à revenir toujours au mauvais moment. Je ferme les yeux un instant pour me concentrer et je prends. « Je n’ai jamais voulu que du…du sexe avec toi. » Je lui avoue, lâchant un petit rire nerveux. « Donc…tu es en train de dire que tu voudrais bien être ma petite-amie ? » Et ça, c’était assez inespéré quand même.
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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 3 EmptyVen 29 Jan 2021 - 11:03




"If you’re ever feeling lonely
If you’re ever feeling down
You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now
When the world is on your shoulders and you’re falling to your knees
Oh please
You know love will set you free"

 La soirée n'avait pas forcément bien démarré, enfin non, elle avait bien démarré mais j'avais tout gâché très vite et je me rends compte, là contre lui, que j'aurais vraiment pu passer à côté de quelque chose d'incroyable. D'inexplicable même. Parce que ce que je ressens contre lui, ce à quoi je pense en le regardant, ce que je réalise allongée dans son lit, c'est totalement insensé. Oui c'est le mot. Ca n'a pas de sens, pas pour moi en tout cas. Parce que ça va à l'encontre de tout ce que j'ai toujours cru, ou voulu croire. Mais pourtant, s'il y a une chose qui est bien réelle, c'est ce que je ressens pour lui à ce moment précis. Ce que j'ai ressenti pour lui quelques minutes plus tôt aussi, intense, fort, incroyablement bon. Je me sens à l'aise à ses côtés, pourtant je suis nue, enfin en string dans son lit, dans le lit d'un homme avec qui je viens de coucher pour la deuxième fois. Un homme qui me perturbe autant qu'il m'apaise et c'est assez dingue. J'aurais presque besoin de Rachel là, pour qu'elle me dise ce que j'ai en tête, ce que je ressens avec des mots simples et clairs, parce que tout se mélange en moi. On parle un peu de ses parents, très brièvement, et ça pourrait être étrange comme discussion mais ça ne l'est pas vraiment. Je voudrais en savoir plus sur lui, connaître pleins de choses sur lui, savoir ce qu'il aime, savoir ce qu'il n'aime pas, savoir ce qu'il pense. Surtout ce qu'il pense de moi, mais j'ai peur de ça. Et à défaut de réussir à parler plus avec lui, je lui demande de jouer pour moi, ce qu'il accepte, non sans se dénigrer un peu au passage. Je crois que je commence à comprendre que Caleb est bien trop dur avec lui même, et s'il venait à l'être avec moi aussi ? Je ne pourrais jamais être à la hauteur de ses attentes ? Je suis nulle, je déçois tout le monde. C'est sans doute pour ça que personne ne peut m'aimer, ne m'a jamais aimé jusqu'à aujourd'hui. Pour ça que je ne crois pas en l'amour aussi sans doute ? Ou que j'ai peur d'y croire, si j'aime quelqu'un mais qu'il ne m'aime pas en retour ? Tu réfléchis trop Alex, ferme la et écoute le Il joue pour moi, il joue à ma demande et il ne joue pas n'importe quelle chanson. Il joue une chanson d'amour, une déclaration d'amour et si je réfléchissais déjà avant, c'est sans doute encore pire après. Pourquoi il me rends si fébrile ? Pourquoi mon cœur bat plus vite à ses côtés ? Pourquoi je souris quand il me regarde ? Pourquoi ses lèvres ont l'air si attirantes tout le temps ? La musique se termine et c'est au moment ou j'ouvre la bouche pour éviter au silence de s'installer que je perds le contrôle. Je parle, sans donner de sens à mes mots, mais je lui dévoile pourtant le fond de ma pensée. Et visiblement il est aussi perdu que moi. Il me fixe et je crois que ça me fait un peu rougir de sentir son regard sur moi alors que je suis en train de me débattre avec mes sentiments pour lui. Alors que j'essaye de lui dire qu'il me plaît, une chose que je n'ai jamais dite à personne. Mais je m'en sors visiblement très mal. Est-ce étonnant ? Absolument pas, mais le voir totalement silencieux et perdu ne m'aide pas. Je ne sais pas si je dois le regarder, ou si je dois éviter justement au risque de me perdre complètement dans son regard. Mes yeux sont attirés d'eux même par ses lèvres, par sa langue qui glisse sur ses lèvres, par ce petit geste si simple en apparence mais qui me donne envie de l'embrasser là maintenant. Je ne le fais pas, pourtant j'en ai envie, tellement envie. Il finit par rire. Hein pourquoi il rit ? Pourquoi il rit alors que moi je galère à lui dire ce que je ressens là ? Il ne dit rien, toujours rien et c'est à moi de combler le silence, le vide et je n'aime pas ce silence, je n'aime pas qu'il ne me parle pas alors que j'essaye de lui dire quelque chose d'important. Mais il ne semble pas comprendre. Mais bon est-ce lui qui est à blâmer ou moi qui suis incapable de m'exprimer ? Je dois lui faire comprendre, je dois être capable de lui dire réellement, avec des mots simples ce qu'il ne semble pas saisir. Assisse sur lui, mon corps nu qui frôle le sien, je crois que je ne suis plus vraiment en mesure de penser et finalement c'est pas plus mal. Puisque je lui dis enfin le fond de ma pensée. Avec des mots tout sauf romantique, mais je lui dis que je veux plus que du sexe avec lui. Pour le plus, il se débrouillera pour comprendre à quoi ça corresponds parce que je n'ai plus d'idées pour lui faire comprendre ce que je ressens sans paniquer. Je le regarde après lui avoir glissé ces mots. Après lui avoir ouvert une partie de moi, après m'être montrée plus vulnérable, je le regarde et il ne dit rien. Absolument rien. Il a l'air complètement perdu et j'hésite entre paniquer, m'enfuir ou l'embrasser pour le faire réagir parce que son silence est juste insupportable. Et pour une fois dans ma vie je ne fuis pas, je me rapproche de lui et je l'embrasse. Je joins les gestes à la parole, et après lui avoir dis que je voulais plus que du sexe, je l'embrasse avec tendresse et passion. Peut-être que c'est pas la meilleure chose à faire, après tout, c'est peut-être pas clair comme message ça ? Parce que ça devient vite très intense. Trop peut-être alors que ses mains se promènent sans hésitations sur mon corps et que j'apprécie ça, beaucoup. Je voulais le faire réagir avec ce baiser, et je crois que j'ai plutôt bien réussi, si j'en crois ce que je peux sentir. Mais je veux plus que ce lien physique, c'est ce que je lui ai dis et pourtant là, c'est bien le physique qui parle plus que le reste. Il n'a pas dit un mot encore, il ne m'a rien répondu mais le baiser que l'on s'échange semble être sans équivoque. Enfin je crois, j'en sais rien. Je suis sûre d'une chose, je lui fais de l'effet mais c'est pas exactement ce que je voulais, enfin pas que ça me déplaise bien au contraire, mais je veux plus que du sexe avec lui, c'est ce que je lui ai dis. Ses lèvres se décollent des miennes, ses mains quittent mon corps et alors que je le regarde, lui ne le fait plus. Ses yeux sont fermés et il n'a toujours rien dit. Rien du tout. Son corps parle pour lui, mais lui reste étrangement silencieux. Jusqu'au moment ou enfin un son sort de sa bouche, quelques mots qui trahissent sans doute la situation stressante dans laquelle je l'ai mis avec mes mots. Mon baiser aussi peut-être.  « Je n’ai jamais voulu que du…du sexe avec toi. » Il accompagne ces mots d'un petit rire et moi je ne ris pas. Je ne ris pas parce que j'ai comme l'impression d'avoir frôlé une espèce de mini crise cardiaque alors qu'il a commencé sa phrase par un 'je n'ai jamais voulu'. Ses premiers mots depuis de longues, trop longues minutes pour dire qu'il n'a jamais voulu et dans ma tête avant même qu'il ne finisse sa phrase, c'était déjà fini pour moi. Je me répète pourtant ses mots, les siens et pas ceux que mon esprit a voulu me faire croire. Il n'a jamais voulu que du sexe avec moi, alors il veut quoi ? Plus ? Lui aussi ? On est d'accord ? Il n'a pas peur de moi, pas peur de la fille qui lui a dit qu'elle ne croyait pas en l'amour ? Pas peur que je gâche tout ? Il veut vraiment plus que du sexe avec moi ? Et du sexe aussi sans doute si j'en crois ses réactions physiques. Mais je ne dis rien, je le regarde, sans détourner le regard, sans arrêter de jouer avec ses cheveux aussi. Un sourire aux lèvres qui semble s'agrandir encore un peu quand il reprends la parole. « Donc…tu es en train de dire que tu voudrais bien être ma petite-amie ? » Petite-amie, moi ? Si un jour j'aurais pensé vouloir entendre ces mots, c'est inattendu. Et pourtant, c'est bien ce que j'ai essayé de lui signifier non ? Je veux plus que du sexe, je veux une relation avec lui ? C'est bien ce qu'il est en train de me proposer non ? « Je crois bien, enfin c'est ce que j'essaye de dire, je crois, enfin oui. » C'est à mon tour d'avoir du mal à faire une phrase complète. « Je sais pas ce que ça signifie par contre, je suis nulle pour tout ça, mais je sais que j'ai envie d'être avec toi. » Je lui dis, concrètement cette fois, je lui dis que je veux être avec lui. « Tu me fais beaucoup d'effet et je vois que je t'en fais aussi beaucoup, ça me flatte un peu. » Je lâche un petit rire tout en déposant un baiser sur sa joue comme pour lui montrer qu'il n'a pas à être mal-à-l'aise, et pourtant je finis par me détacher de lui. Je me lève, je quitte son corps pour le laisser respirer, pour le laisser souffler et j’attrape sa chemise pour l'enfiler, avant de me rasseoir dans son lit à côté de lui cette fois. « Mais c'est bien au delà de tout ça, tu me fais sourire, tu me fais voir les choses différemment, je me sens bien avec toi. Je n'ai jamais ressenti ça pour personne, et c'est un peu terrifiant pour moi. Je suis pas douée Caleb, je t'assure que je foire tout, tout le temps, mais avec toi j'ai envie d'essayer quelque chose de nouveau. J'ai envie mais sois patient avec moi s'il te plait. » Ma main caresse désormais son visage, mes yeux perdus dans les siens, je me livre avec lui avec plus de facilité même si au fond de moi je tremble de peur. Je suis terrifiée de lui dire tout ça parce que c'est comme si j'acceptais de baisser ma garde et c'est vraiment flippant pour moi. Mais dans ses yeux, je me sens assez en sécurité pour le faire. « Je veux être assez bien pour être ta petite amie. » Je veux être assez bien pour lui, et je ne veux pas le décevoir, je ne veux pas que lui aussi soit l'une des nombreuses personnes que j'ai déçu parce que je crois que je ne supporterais pas de le voir me regarder autrement qu'avec ce regard si tendre, si profond, si rassurant.

 
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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 3 EmptyDim 31 Jan 2021 - 11:23

Calex
IF YOU’RE EVER FEELING LONELY
IF YOU’RE EVER FEELING DOWN. YOU SHOULD KNOW YOU’RE NOT THE ONLY ONE ‘CAUSE I FEEL IT WITH YOU NOW. WHEN THE WORLD IS ON YOUR SHOULDERS AND YOU’RE FALLING TO YOUR KNEES OH PLEASE. YOU KNOW LOVE WILL SET YOU FREE
Une nouvelle fois, elle m’embrasse et moi ce baiser, bien sûr que je le prolonge. Elle vient de me dire qu’elle voulait plus que du sexe avec moi et même si cette révélation devrait me faire plaisir elle m’interroge aussi. Est-ce que par je ne sais quel moyen je lui ai fait comprendre ou fait croire que la seule chose qui m’intéressait avec elle, était le sexe ? J’essaie d’y réfléchir, je ne pense pas mais pourtant j’en ai l’impression. Sinon elle ne m’aurait pas dit ça, non ? Et donc, je culpabilise. Parce qu’elle doit me détester, là. Elle doit certainement me prendre pour un vieux pervers qui ne pense qu’au sexe et pourtant je peux vous assurer que je suis bien loin d’en être un. Même si j’ai passé un moment absolument incroyable avec elle tout à l’heure, en aucun cas je n’ai eu ne serait-ce qu’une seule fois en tête l’idée de ne pouvoir partager que ce genre de moment avec elle. J’ai bien d’autres choses en tête. Je veux pouvoir l’embrasser quand je veux, je veux pouvoir la présenter comme étant ma petite-amie, j’aimerais même peut-être rentrer de cours ou de stage tous les soirs et l’avoir à mes côtés. M’endormir avec elle tous les soirs et qu’elle soit également la première personne que je puisse voir tous les matins une fois les yeux ouverts. Elle me plait, Alex. C’est même bien plus que ça, je le sais. Parce que des filles qui me plaisaient, il y en a déjà eu, mais jamais comme elle. Je n’avais jamais ressenti ce genre de chose, comme ces papillons dans le ventre quand je l’embrasse, ce sourire qui se dessine automatiquement sur mes lèvres quand mon regard croise le sien, lui prendre la main, un contact physique pourtant si banal mais tellement plaisant. Je sais que je suis tombé amoureux d’elle, je le sais, je le sens, et même si une partie de moi est complètement terrifiée à l’idée de pouvoir ressentir autant de chose pour une seule personne je suis à la fois heureux et réellement comblé quand je suis avec elle. Alors après un bien trop long silence de ma part, je me lance. Je lui pose une question que je ne pensais pas avoir le courage de lui poser. J’ai envie qu’elle soit officiellement ma copine, et si j’en crois les mots qu’elle a utilisé, elle aussi, non ? Même si ça n’a pas de sens, même si c’est complètement dingue. Elle mérite bien mieux que moi et je sais que tout le monde le pensera. C’est bizarre, qu’elle soit attirée par un garçon comme moi. C’est incompréhensible. « Je crois bien, enfin c'est ce que j'essaye de dire, je crois, enfin oui. » Les petits papillons dans mon ventre sont de retour et sa réponse me fait sourire grandement. Je baisse même le regard quelques secondes mais très vite, je la regarde à nouveau. « Je sais pas ce que ça signifie par contre, je suis nulle pour tout ça, mais je sais que j'ai envie d'être avec toi. » Si elle savait à quel point c’est réciproque. « Moi aussi je suis nul pour ça, mais j’ai aussi envie d’être avec toi. » Peut-être même que comme ça, on pourra être nuls pour tout ça tous les deux ? Cette pensée me fait sourire, être avec elle me fait sourire, me fait du bien. Peut-être même un peu trop, son baiser ne m’a clairement pas laissé indifférent alors que je sais très bien que m’exciter de la sorte n’était pas son objectif alors bien sûr que oui ça me gêne. « Tu me fais beaucoup d'effet et je vois que je t'en fais aussi beaucoup, ça me flatte un peu. » Elle rigole mais moi, ça ne me fait pas rire du tout au contraire, sa réflexion me met même encore plus mal à l’aise que je ne l’étais déjà. Quand elle de se détache de moi je me recouvre immédiatement du drap, fixant un point fixe dans le vide. « Mais c'est bien au delà de tout ça, tu me fais sourire, tu me fais voir les choses différemment, je me sens bien avec toi. Je n'ai jamais ressenti ça pour personne, et c'est un peu terrifiant pour moi. Je suis pas douée Caleb, je t'assure que je foire tout, tout le temps, mais avec toi j'ai envie d'essayer quelque chose de nouveau. J'ai envie mais sois patient avec moi s'il te plait. » Je me tourne un peu vers elle pour la regarder mais plus elle parle, plus elle me perd. Au début elle me dit qu’elle voudrait effectivement être ma petite-amie. Elle continue en me disant qu’elle n’est pas douée – et ça tombe bien parce que moi non plus, je ne suis pas doué pour un très grand nombre de chose et elle en a été témoin plus d’une fois –, et elle finit par me demander de patienter un peu ? Je suis complètement perdu, je ne comprends plus rien mais ce que j’en comprends n’est en rien positif pour moi. Je fronce légèrement les sourcils montrant ainsi mon incompréhension. « Je veux être assez bien pour être ta petite amie. » J’ai l’impression que je viens de me prendre un énorme râteau, je n’y comprends plus rien du tout. Mais en tout cas, ils sont bien loin les papillons dans le ventre, là c’est une toute autre chose que je ressens, mais qui est bien moins agréable. Elle a commencé par me dire qu’elle aimerait être avec moi et elle termine en me disant qu’elle veut être assez bien pour être ma petite-amie. Ça veut dire quoi, ça ? J’en comprends qu’elle veut attendre un peu. Je ne sais pas pourquoi mais je pense bien qu’elle vient de refuser ma proposition. « Quoi ? » Un seul mot, traduisant réellement ma position actuelle : complètement perdu. « Donc tu ne veux pas ? » C’est une constatation qui fait mal, mais qui est pourtant tellement logique. Comment est-ce que j’ai pu croire qu’une fille comme elle accepterait d’être avec un mec comme moi ? Finalement sa réponse j’aurais dû l’anticiper, elle est logique. Elle sait qu’elle mérite mieux et qu’elle pourrait être la petite-amie d’un homme bien plus beau que moi, qui pourrait au moins lui arriver à la cheville, ce qui est bien loin d’être mon cas. Je me sens con. Tellement con et j’ai juste envie de m’enfoncer dans un trou et de ne plus jamais en ressortir.

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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 3 EmptyLun 1 Fév 2021 - 1:00




"If you’re ever feeling lonely
If you’re ever feeling down
You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now
When the world is on your shoulders and you’re falling to your knees
Oh please
You know love will set you free"

Moi Alex Clarke devenir la petite-amie de quelqu'un c'est presque insensé comme idée. Je ne suis pas ce genre de personne, je ne sais pas vraiment si j'en suis capable, si je suis faite pour ça. Je ne sais pas ce que ça implique, ni même si je suis prête à me lier avec quelqu'un. J'en sais rien, mais j'en ai envie et c'est ce que je lui dis. Du moins ce que j'essaye de lui dire. Avec ma maladresse, avec mes doutes qui se trahissent dans ma voix. Je suis pourtant en train de lui dire que oui dans mon langage, sous-entendre que je veux plus que des relations sexuelles avec lui, ça signifie que je veux être avec lui tout simplement. Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliquée ? Je voudrais que tout soit plus simple dans ma tête, dans ma vie aussi. Je voudrais pouvoir lui dire que je suis en train de tomber amoureuse, mais en soit j'en sais strictement rien de ce que je ressens pour lui, parce que c'est nouveau, parce que c'est inattendu, parce que tout simplement je n'y comprends pas grand chose. Juste que je suis bien avec lui, et que je me sens vraiment bien à ses côtés. Juste ça et c'est déjà énorme. J'aimerai être un peu moins nulle, faire preuve de moins d'incapacité à dire ce que je ressens, mais c'est quelque chose qui n'est pas habituel chez moi et je me fais violence pour tenter de me livrer un peu à lui. Mais je suis nulle, et en plus de le lui dire, je lui montre en espérant qu'il soit compréhensif et qu'il ne m'en veuille pas. Il a déjà vu plus tôt que je pouvais dire des trucs maladroits, que je pouvais tout gâcher, et cette situation a tout pour me faire paniquer. Mais j'essaye de garder le contrôle, j'essaye de me concentrer sur son sourire, sur son visage, et son corps que je peux sentir contre moi. J'essaye de profiter de lui, parce que si son corps m'excite, sa présence a aussi la faculté de m'apaiser. Une drôle de contradiction qui prouve bien que je suis incapable de comprendre ce que je suis en train de vivre. Mais c'est agréable et ça suffit pour me faire dire que ça veut le coup de prendre un risque, pour une fois. « Moi aussi je suis nul pour ça, mais j’ai aussi envie d’être avec toi. » Je lui souris à mon tour. Un sourire à la fois parce que je suis heureuse de l'entendre me dire qu'il a envie d'être avec moi, mais aussi un sourire de soulagement parce que j'ai toujours peur que ma nullité puisse lui faire peur finalement. soyons nuls mais soyons ensembles. voilà les mots que je voudrais lui dire, mais je ne lui dis rien profitant juste du moment et du baiser que je lui donne comme pour lui montrer à quel point j'ai envie d'être avec lui. Ce moment est peut-être un peu trop excitant, il l'est pour moi et pour lui aussi, et encore une fois, je me rends compte que j'ai manqué une occasion de me taire. Je m'en rends compte mais trop tard, quand je constate qu'il ne rigole pas avec moi à ma remarque, quand je remarque qu'il se cache sous le draps alors que moi j'aimais pouvoir regarder son corps. Je me dis que ma remarque était peut-être pas la plus habile alors que je viens de lui dire que ce n'est pas le sexe, du moins pas uniquement le sexe, qui m'intéresse avec lui. Je me couvre à mon tour, avec sa chemise, et je parle encore. Pour ne pas laisser de silence, pour ne pas laisser le doute s'installer en moi, pour aussi lui dire ce que je ressens. Chose que je ne fais pas. Rarement, jamais. Du moins pas avec quelqu'un qui me plaît autant. Je lui parle encore et encore, me livrant à lui sans trop réfléchir au sens des mots, juste à ce que je ressens pour lui, à ce que je ressens aussi vis à vis de ce que nous venons de nous dire. Mais même si je suis en train de me perdre dans mes pensées, je vois son mouvements de sourcils, je vois son regard changer sans en comprendre vraiment la raison. Qu'est-ce que j'ai dis ? Qu'est-ce que j'ai fais ? Je veux juste être quelqu'un de bien pour lui. Je veux juste être quelqu'un qui soit capable d'assumer ce qu'elle ressent et pouvoir le dire sans paniquer. Quelqu'un qui n'a pas besoin de boire et de faire la fête pour se sentir exister aux yeux des autres. Quelqu'un qui n'a pas peur d'aimer ou d'être aimé. Je veux être tout ça pour lui, et c'est le premier pour qui je veux être quelqu'un de bien, parce que je ne considère pas l'être, pas pour le moment en tout cas. Et si moi je me livre à lui avec maladresse mais authenticité, lui semble perturber par mes mots. Il ne sourit plus. Il ne me regarde plus comme il le faisait il y a encore quelques minutes. J'ai encore dis quelque chose de mal. Je ne sais juste pas quoi et je me sens si minable. Si nulle. Voilà Caleb, je t'avais dis que je foire tout, tout le temps. Je suis nulle, tellement nulle et il s'en rends compte, déjà. « Quoi ? » Je suis surprise par sa question. Surprise parce que je comprends pas. Je le regarde quelques secondes mais j'ai peur de l'avoir déçu alors je ne le regarde pas plus longtemps, je regarde les boutons de sa chemise que je suis en train de refermer même si je me sens mal de lui avoir pris sa chemise désormais. Et pourtant y'a son odeur dessus et qu'est-ce que j'aime ça. « Donc tu ne veux pas ? » C'est à mon tour de froncer les sourcils, de ne plus rien comprendre. « Hein ? » Bien-sur que si je veux. Je lui ai dis. Je veux plus que du sexe avec lui, ce sont mes mots, mon envie, je veux être sa petite amie, je veux être assez bien pour l'être. Je veux être avec lui, je lui ai dis. Alors pourquoi pense t-il ça ? Pourquoi il croit que je ne veux pas alors que tout ce que je lui dis prouve que je le veux. C'est du moins ce que je moi je pense. Ce que j'essaye de lui faire comprendre mais il ne me comprends visiblement pas. Je souffle un grand coup, je bois la fin de mon verre d'eau – j'aurais bien eu besoin d'une dose d'alcool là – et je le regarde à nouveau. Il est allongé, son corps couvert par son draps et je ne sais même plus si je peux venir me blottir contre lui, pourtant j'en ai envie. Réfléchis Alex ! Arrête de tourner autour du pot et dis lui, à force d'avoir peur de tout gâcher, tu vas vraiment tout faire foirer. Ma main qui glisse dans mes cheveux à défaut d'être dans les siens, je remets en ordre quelques mèches rebelles qui trahissent du moment torride que l'on a passé tout les deux il y a quelques minutes. « Si si je veux. » Simple, clair et enfin presque dit avec une certaine assurance. Et après ces quelques mots, je prends le risque de venir me blottir contre lui, avant même d'attendre une réaction de sa part. Je veux lui prouver que je veux être avec lui. Je soulève un peu le draps pour le rejoindre dans son lit et je pose ma tête contre lui. Je ferme les yeux et ma main vient chercher la sienne pour jouer avec ses doigts. « Je suis bien avec toi. » Je lui redis ces mots. Simplement, prenant le temps entre chaque phrase pour maîtriser ma communication, chose que je dois apprendre à faire plus souvent. Je le fais ce soir avec lui. Mes doigts qui arrêtent de jouer avec sa main pour venir se lier aux siens. « Ce que je ressens quand je suis avec toi, je ne l'ai jamais ressenti pour personne et c'est déstabilisant pour moi, mais c'est aussi tellement agréable que ça me plaît, ça me fait peur mais ça me plaît vraiment. » Je serre mes doigts contre sa main, je resserre ce lien entre nous, le seul contact que je m'autorise alors que j'ai toujours les yeux fermés et que je lui parle avec calme même si j'ai l'impression que le stress pourrait me faire déraper à tout moment. « Tu me plais Caleb. » Je me mords la lèvre, comme pour éviter d'en ajouter plus, de venir noyer cette première déclaration par d'autres qui pourraient lui faire comprendre d'autres choses. Je bouge un peu contre lui, me tournant pour me blottir encore un peu plus contre lui, ma tête dans le creux de son cou, les yeux toujours fermés je veux garder la maîtrise des choses et j'ai peur que son regard me déstabilise. « Et tu me plais tellement que je crois que j'ai peur de ne pas être à la hauteur. Je ne veux pas te décevoir, je ne veux pas que tu réalises que je suis pas celle que tu imagines. J'ai peur que tu en attendes trop de moi et que tu sois déçu et je crois que je commence à tenir un peu trop à toi pour me dire que tu pourrais finir par me repousser. » Puisque de toute façon je finis par décevoir tout le monde, c'est ma vie ça alors pourquoi pas lui ? Je finis par le regarder, par oser le regarder après ces confidences. Et dire que je ne voulais pas beaucoup parler, que je voulais maîtriser les choses, j'ai encore l'impression de m'être laissée avoir par mes doutes et j'en ai marre, je suis fatiguée. Je le regarde et je dis merde à mes peurs. « Je veux être ta petite-amie, j'en ai vraiment envie, si tu le veux toujours. Et je veux dormir avec toi ce soir, si tu es toujours d'accord. » Je lui ai dis plus tôt que je voulais essayer quelque chose de nouveau avec lui, et être honnête sur mes sentiments c'est déjà quelque chose de nouveau. Je ne sais pas du tout ce que ça signifie tout ça, ou ça va aller lui et moi, mais je crois qu'à ce moment précis ce dont j'ai le plus peur c'est de passer à côté de tout ça. Alors, je lui dis. Je lui dis que je veux être sa petite-amie, je le dis de façon claire et sans ambiguïté pour être sûre qu'il me croit et qu'il n'en doute plus. Et qu'il m'accepte dans son lit pour cette nuit, et dans sa vie pour les jours, semaines, mois à venir ?
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@Caleb Anderson :l: :l: :l:
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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 3 EmptyMer 3 Fév 2021 - 18:23

Calex
IF YOU’RE EVER FEELING LONELY
IF YOU’RE EVER FEELING DOWN. YOU SHOULD KNOW YOU’RE NOT THE ONLY ONE ‘CAUSE I FEEL IT WITH YOU NOW. WHEN THE WORLD IS ON YOUR SHOULDERS AND YOU’RE FALLING TO YOUR KNEES OH PLEASE. YOU KNOW LOVE WILL SET YOU FREE
Avec Alex, c’est toujours l’ascenseur émotionnel. Elle dit quelque chose et au final elle parle, elle parle, encore et encore, et encore, et encore pour qu’au final elle finisse par m’embrouiller complètement le cerveau. Elle veut être avec moi, c’est ce qu’elle me dit sauf qu’après elle ajoute qu’elle veut être quelqu’un de bien pour être avec moi – phrase que, d’ailleurs, je ne comprends pas vraiment – et ensuite que je vais devoir être patient. Donc moi, avec tous ces éléments complètement contradictoires, je suis perdu et je ne sais plus quoi croire. J’ai surtout l’impression qu’elle vient de me foutre un énorme râteau et je me sens tout d’un coup extrêmement mal. Très con, aussi. Parce que j’ai réellement cru qu’une fille comme elle accepterait de se mettre en couple avec un mec comme moi, et ça, c’était très con de ma part. Je m’en veux et en plus d’avoir été con et bien trop optimiste j’ai été naïf. Bien sûr qu’elle ne veut pas être avec moi. C’est logique. Il suffit de me regarder dans un miroir pour le comprendre de toute façon. Je n’ose même plus la regarder, me sentant bien trop honteux d’avoir pu imaginer qu’elle voudrait être avec moi. Je lui redemande confirmation du coup, parce que sa réponse était floue et j’ai l’impression qu’elle est passée du oui au non. Peut-être qu’à force d’y penser elle s’est rendue compte que c’était une idée terrible.  « Si si je veux. » Alors là, je n’y comprends plus rien. Mais vraiment plus rien du tout, je m’autorise tout de même à la regarder de nouveau. Avec un regard certes, plein d’incompréhension, mais mes yeux se posent de nouveau sur elle alors qu’elle me rejoint sous les draps. « Je suis bien avec toi. Ce que je ressens quand je suis avec toi, je ne l'ai jamais ressenti pour personne et c'est déstabilisant pour moi, mais c'est aussi tellement agréable que ça me plaît, ça me fait peur mais ça me plaît vraiment. » Sa main dans la mienne, je l’écoute me parler ayant tout de même du mal à réaliser ce qu’elle est en train de me dire. Parce que c’est bizarre, quand même. Qu’Alex me veuille moi comme petit-ami. C’est très étrange. « Tu me plais Caleb. » Ça aussi, c’est bizarre. Jamais une fille ne m’avait dit avant que je lui plaisais et en soi c’est assez normal, je ne suis pas le genre de mec qui plait aux filles. Elles ne me regardent pas, je ne les intéresse pas et c’est pas grave, j’ai l’habitude. « C’est vrai ? Je te plais vraiment ? » Et oui, j’ai vraiment besoin d’une confirmation, parce que j’ai toujours beaucoup de mal à y croire et à comprendre comment la plus belle fille que je n’ai jamais rencontrée de toute ma vie pourrait s’intéresser à moi, c’est-à-dire la banalité incarnée ? Et de toute façon elle me le confirme en me disant que je lui plais tellement qu’elle aurait peur de ne pas être à la hauteur. Sauf que moi j’ai envie de lui dire que c’est clairement moi, qui ne sera pas à la hauteur. J’en suis quasiment sûr et je lui ai déjà prouvé à quelques reprises. « Je veux être ta petite-amie, j'en ai vraiment envie, si tu le veux toujours. Et je veux dormir avec toi ce soir, si tu es toujours d'accord. » Mes yeux plongés dans les siens j’essaie de réaliser ce qui est en train de se passer et cette fois je ne reste pas silencieux et je lui réponds avec une grande rapidité. « Je veux être ton petit-ami, moi aussi. Et je veux que tu dormes avec moi ce soir. Et encore tous les autres soirs aussi. » Je souris un petit peu, parce que je suis heureux, parce que ce qui m’arrive est juste incroyable. Parce que la fille qui me plaît – même si on sait très bien que de mon côté j’ai bien dépassé le stade du « elle me plait » - veut elle aussi les mêmes choses que moi. Ce n’est plus un petit sourire qui est présent sur mes lèvres mais un très grand. Mes lèvres retrouvent les siennes, nos langues se cherchent et mes mains se posent à nouveau sur son corps pour que, après plusieurs baisers de ce genre, nous finissions tous les deux par nous endormir.

***

Mes yeux s’ouvrent doucement et c’est elle la première personne que je vois au réveil. Ma petite-amie. Et cette réflexion me fait sourire pour la première fois de la journée. Nos corps sont entremêlés, elle a dormi dans mes bras toute la nuit et même moi qui n’ai jamais été le plus grand fan des contacts physiques de ce genre, cette proximité est pourtant assez agréable. Je me détache légèrement d’elle pour m’étirer et bouger sans pour autant la réveiller et je m’assois dans le lit, passant une main dans mes cheveux complètement défaits. Je me frotte les yeux avant de jeter un rapide coup d’œil à l’heure ; 9h30, et j’ai l’impression de m’être endormi il y a seulement quelques minutes. Je ne sais pas si je dois me lever pour nous préparer un petit-déjeuner, mais ce que je sais, c’est que je n’ai pas envie de quitter ce lit et de la laisser seule. Je m’allonge de nouveau, déposant un baiser dans son cou tout en me collant à elle une deuxième fois sauf que cette fois je la sens bouger, alors je bouge doucement ma tête pour la regarder et constater qu’elle ne dort plus. « Je t’ai réveillée ? Désolé. » Mon visage à quelques centimètres du sien je caresse doucement son visage du bout des doigts. « Tu as bien dormi ? » Je lui demande d’une voix toute douce, ne voulant pas trop la brusquer. C’est bien la première fois que je me réveille avec une fille dans mon lit et je dois bien avouer que ce n’est plutôt pas désagréable. « Je crois que je n’avais jamais aussi bien dormi, je pourrais ne plus pouvoir me passer de toi pour les prochaines nuits. » Je lui avoue, tout en souriant toujours autant. Mes lèvres se posent sur les siennes, pour la première fois de la journée, une de mes mains sur sa joue et la deuxième dans le bas de son dos. Je l’embrasse doucement et avec beaucoup de tendresse. De ses baisers aussi, je pense que je ne vais plus pouvoir m’en passer. Non, ça c’est même une certitude.

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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 3 EmptyMar 9 Fév 2021 - 9:46




"If you’re ever feeling lonely
If you’re ever feeling down
You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now
When the world is on your shoulders and you’re falling to your knees
Oh please
You know love will set you free"

Il ne me comprends pas, et en soit personne ne semble vraiment y arriver. A part Rachel, elle me comprends parfois même mieux que je ne le fais moi même. Alors, que Caleb n'arrive pas à me suivre, ça n'est pas si étonnant mais qu'il commence à croire que je ne veux pas de lui, que je refuse sa proposition ça me fait réagir. Je lui ai dis que je le voulais, et il semble croire que j'ai dis non et je me sens conne finalement. Conne de ne pas réussir à dire les choses simplement, dire ce que je veux, ce que je ressens, ce qui semble logique mais qui n'a rien de simple à faire pour moi. Dire à quelqu'un que je l'apprécie, dire à quelqu'un qu'il me plaît, c'est pas quelque chose dont j'ai l'habitude, encore moins face à Caleb qui me fait ressentir des choses nouvelles, à la fois très agréables mais aussi vraiment déstabilisantes parce qu'elles me forcent à remettre en question certaines de mes certitudes. Et pourtant en m'installant contre lui, sous ses draps, je lui avoues. Je lui dis qu'il me plaît, le premier à qui j'ose le dire et il semble en douter puisqu'il me pose la question. Il me demande de confirmer mes mots, des mots qui sont pourtant pas simples à dire pour moi. Je me mords la lèvre trahissant le stress que je ressens alors qu'il me demande de répéter mes mots, de lui dire ce que je ressens en quelque sorte. « Oui oui, c'est vrai. Tu m'attires beaucoup. » Tu me plais, tu m'attires, tu m'excites, tu me fais rougir tout le temps, tu me fais jouir de plaisir aussi, tu me fais rire, tu me rends à la fois vulnérable et forte. Tu me déstabilises par ta simple présence, tu me rassures par un simple sourire, le regard que tu poses sur moi me fait me sentir belle. Je frisonne quand tes doigts frôlent ma peau, je souris quand ton visage s'approche du mien et mon cœur s'accélère quand tes lèvres se posent sur les lèvres. Oui c'est tout ça que je ressens quand je le regarde, quand je pense à lui, quand je suis avec lui mais je ne peux pas lui dire. Parce qu'il aurait peur non ? Moi j'ai peur en tout cas, parce que c'est impossible de ressentir ça si vite pour quelqu'un. Ressentir ça tout court. Et j'ai maintenant peur de tout gâcher avec lui, peur de le décevoir parce qu'il va attendre de moi que je sois à la hauteur désormais. Il me laisse entrer dans sa vie et je vais finir par le décevoir mais je ne veux pas. Je veux être sa petite-amie ou tout autre nom qu'il voudra me donner ou donner à ce que l'on vit. Je m'en moque de ça, mais je veux qu'il sache que j'accepte d'être à ses côtés, qu'il n'en doute plus. Et qu'il ne doute pas non plus que je veux passer du temps avec lui, en commençant par cette nuit. Je me sens si bien avec lui que je veux rester là, dans ses bras. Je le veux vraiment et j'espère qu'il ne me repoussera pas, qu'il n'a pas changé d'avis non plus. « Je veux être ton petit-ami, moi aussi. Et je veux que tu dormes avec moi ce soir. Et encore tous les autres soirs aussi. » Son sourire s'agrandit et le mien en fait autant. J'ai l'impression d'avoir un poids qui quitte mon corps, je me libère d'une certaine tension alors qu'il me dit qu'il veut que je dorme avec lui ce soir. Et tous les autres soirs aussi. Et je ne vais clairement pas le contredire parce que j'en ai envie aussi. Et il ne m'en donne pas l'occasion de toute manière puisqu'il m'embrasse et je prolonge ce moment. Je profite de ses baisers, de ses lèvres, de son corps et de ses cheveux aussi. Je profite de pouvoir sentir la chaleur de son corps et la passion de ses baisers pour oublier mes doutes et la vulnérabilité que j'ai ressenti en me livrant à lui, par cette sensation si agréable qu'il me fait ressentir. Un mélange de plaisir et de sérénité. Une excitation qui se traduit par plusieurs baisers torrides mais qui n'ont pas besoin d'aller plus loin, parce que ça me suffit, il me suffit. Je ferme les yeux, ses lèvres sur les miennes, ses mains sur mon corps, je crois qu'à ce moment précis, je découvre une nouvelle sensation. Je suis enfin bien, vraiment bien. Je finis par m'endormir dans ses bras, ses mains qui caressent mon corps sont la dernière sensation que je ressens avant de sombrer et je crois que j'ai rarement été aussi détendue (en étant sobre) avant de m'endormir. Et tout ça grâce à lui.

Mon oreiller bouge ? Ma tête bouge ? Le lit bouge ? Je n'ouvre pas les yeux, je ne bouge pas, je réfléchis à ce qu'il s'est passé cette nuit. Je réalise que je ne suis pas dans mon lit, que je ne suis pas seule, et je n'ai pas besoin d'ouvrir les yeux pour savoir avec qui je suis. Son odeur suffit à me rappeler que je suis chez Caleb, dans son lit et qu'il y a quelques secondes encore j'étais endormie contre lui. Je lutte, je ne sais pas s'il faut me réveiller ou juste dormir encore un peu. J'ai un peu peur qu'il ne change d'avis finalement. Que tout ce qu'il s'est passé dans sa chambre, cette nuit ne disparaisse au levée du jour. Que ça ne soit qu'une espèce de chimère, une passade très agréable mais que tout change une fois les rideaux tirés. Et finalement restée allongée dans son lit immobile m'apporte un certain confort alors que je repense à cette sensation que j'ai ressenti en m'endormant dans ses bras. Une sensation que je ressens à nouveau quand il vient se coller contre moi à nouveau. Et je réalise que j'ai dormi avec un homme, dans les bras d'un homme. Mais pas n'importe lequel. J'ai dormi avec mon petit-ami et c'est assez fou comme pensée, comme réalité surtout. Parce que toute cette soirée est réelle, cette nuit est réelle, ses bras contre moi sont réels. C'est une chose nouvelle pour moi, mais qui me plaît plutôt bien. Voir même qui me plaît énormément enfaîte. Son baiser dans mon cou me fait sourire alors que je viens à peine de me réveiller et le sentir contre moi me donne l'impression d'être en sécurité, d'être là ou je dois être, ou j'ai envie d'être. Je bouge un peu pour me coller encore un peu plus à lui, pour profiter de ce réveil délicat et tendre, pour profiter de cet instant si particulier aussi. Cette première nuit ensemble. Dans ses bras. Je veux rester là pour toujours, dans son lit, mon corps contre le sien, sous ses draps. Tout semble presque plus simple dans ses bras. Tout semble surtout plus agréable avec lui. « Je t’ai réveillée ? Désolé. » Je lui souris, ouvrant et fermant les yeux à plusieurs reprises sans rien dire, juste ce sourire sur mes lèvres qui prouve à la fois que je ne lui en veux pas de m'avoir réveillée et aussi que ses caresses sur mon visage sont quelques choses que j'apprécie vraiment. Et dont je veux profiter en silence, parce que je suis vraiment bien à ce moment précis. Ni stressée, ni inquiète, ni pleines de questions sur ce que tout cela signifie. Non. Juste bien, extrêmement bien même. Je glisse tout de même deux petits mots, murmurés avec tendresse, « Bonjour Caleb. » les yeux qui semblent commencer à s'ouvrir un peu et qui montre que j'émerge doucement. « Tu as bien dormi ? » J'ouvre les yeux vraiment cette fois pour le regarder, pour plonger mon regard dans le sien avant de lui répondre. Toujours un sourire aux lèvres et bien qu'il soit sans doute un peu trop tôt pour moi, je peux sans aucun doute possible dire que j'ai bien dormi à ses côtés. « Oui, oui, tu es plutôt confortable je trouve. » Je me pince la lèvre en le regardant, bien installée contre lui. Son lit l'est aussi, mais c'est surtout dans ses bras que j'ai dormi, contre lui et c'est ça qui change totalement les choses. « J'espère que je ne t'ai pas empêché de dormir. » J'aurais pu dormir avec lui, me tenir loin de lui et me contenter d'être dans sa chambre, dans son lit, mais non j'ai dormi contre lui et il m'a laissé faire et quelque chose me dit que c'est une habitude que j'aimerais beaucoup voir se développer et perdurer. Parce que je me sens vraiment détendue ce matin après pourtant une nuit pas très longue. Peut-être que si je me sens aussi détendue c'est grâce à ce qu'il s'est passé la veille aussi. Je rougis en y repensant un peu, à ce moment avec lui, à cette discussion aussi et au caractère plus sérieux que vient de prendre notre relation. C'est toujours un peu fou, toujours un peu incroyable mais il me suffit de le regarder pour comprendre que s'il y a une chose folle c'est ce que je ressens quand je suis avec lui et je ne veux surtout pas gâcher ça. Pas maintenant, alors que je commence à accepter que peut-être il est différent, que peut-être que grâce à lui je peux aussi être différente, être mieux, être aimée par quelqu'un de si bien que lui. « Je crois que je n’avais jamais aussi bien dormi, je pourrais ne plus pouvoir me passer de toi pour les prochaines nuits. » Je rougis un peu à nouveau, et mon sourire s'agrandit quand il m'avoue tout ça, quand il me dit qu'il ne pourra plus se passer de moi pour les prochaines nuits. « Est-ce une invitation Anderson ? » Je ris doucement, en repensant à cette phrase que je lui ai déjà dites mais cette fois, j'espère sincèrement que c'est vraiment une invitation parce que je crois que je pourrais moi aussi avoir du mal à dormir autre part que dans ses bras. Une nuit, il aura fallu une nuit auprès de lui pour que je comprenne ce que ça peut faire d'être auprès de quelqu'un qu'on apprécie vraiment. Vraiment beaucoup. Ses lèvres qui se posent sur les miennes et je lui rends ce baiser, ce premier baiser de la journée. Dans son lit, dans ses bras, ses mains sur mon corps, dans le bas de mon dos et je frissonne, je savoure aussi ce réveil délicat et tendre. Ce baiser à la fois plein de tendresse et qui pourtant m'excite énormément. Je ferme les yeux à nouveau, pour profiter. Pour réaliser aussi que je ne suis pas en train de rêver mais que tout est bien en train d'arriver. « Je crois que je n'ai jamais eu de réveil aussi tendre et agréable. Fais attention, je pourrais m'y habituer et exiger que tu viennes me réveiller comme ça tout les matins désormais. » Mes lèvres qui se décollent légèrement des siennes juste pour lui glisser ces quelques mots, pour lui avouer que peut-être moi aussi je me vois à ses côtés le matin, et donc les nuits aussi. Est-ce que j'en ai envie, clairement. Est-ce que je sais pourquoi j'en ai envie ? Pas totalement. Pas encore prête à assumer ce que je ressens en sa présence. Mais s'il y a une chose que j'assume c'est en revanche ce plaisir que je prends à ses côtés. Mes mains qui ne se gênent pas pour parcourir son corps, mes lèvres qui retrouvent les siennes, je devrais être encore en train de dormir et pourtant avec lui, je n'en ai absolument pas envie. J'ai envie de pleins de choses mais pas de dormir. « Dis moi que tout ceci n'est pas un rêve. Que ce que l'on a fait hier c'était réel, et que tu ne regrettes rien de ce que tu as dis. Parce que j'ai vraiment aimé ce moment avec toi et j'en veux d'autres. » Mais c'est mon petit-ami alors je devrais en avoir d'autres non ? C'est comme ça que ça fonctionne normalement, du moins je crois et j'espère juste qu'il ne regrette pas, qu'il ne va pas changer d'avis désormais parce que je pourrais vraiment m'y faire moi à ce statut. Ou peut-être pas vraiment à ce statut qui me semble encore étrange, mais s'il y a une chose à laquelle je compte bien m'habituer c'est à sa présence à mes côtés, ça oui parce que depuis le premier jour je suis attirée par lui de façon assez folle et encore ce matin, cette attirance est forte. « Tu me plais Caleb. » Je lui murmure ces mots à l'oreille, comme pour qu'il l'entende réellement, qu'il se le mette dans le crâne et qu'il ne l'oublie pas si un jour je viens à foirer. Ça arrivera mais je veux qu'il sache ce jour là, qu'il me plaît vraiment.
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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 3 EmptyVen 12 Fév 2021 - 17:17

Calex
IF YOU’RE EVER FEELING LONELY
IF YOU’RE EVER FEELING DOWN. YOU SHOULD KNOW YOU’RE NOT THE ONLY ONE ‘CAUSE I FEEL IT WITH YOU NOW. WHEN THE WORLD IS ON YOUR SHOULDERS AND YOU’RE FALLING TO YOUR KNEES OH PLEASE. YOU KNOW LOVE WILL SET YOU FREE
Pour la première fois de ma vie, je ne me réveille pas seul dans mon lit. Il y a quelqu’un avec moi. J’ai dormi avec une fille, avec la plus belle femme du monde certes, mais pas que. J’ai dormi avec ma petite-amie. Et si cette pensée est déroutante pour vous, imaginez un peu pour moi. Je me sens bien en me réveillant. J’ai l’impression d’être sur un petit nuage. Je plane, je suis encore en train de rêver, non ? Ce n’est pas possible autrement. Sinon jamais cette fille incroyable n’aurait passé la soirée avec moi. Elle n’aurait pas non plus couché avec moi, elle n’aurait pas accepté de dormir dans mes bras et encore moins de devenir ma petite-amie. Mais pourtant. La voir dans mon lit, dans mes bras alors que je viens tout juste de me réveiller ne fait que confirmer tout ça. Je ferme les yeux quelques secondes en repensant à ce moment si intense que nous avons passé cette nuit. J’ai pris énormément de plaisir avec elle hier, bien plus que je n’en avais jamais pris – et même temps, c’est pas comme si j’avais eu beaucoup d’expérience avant elle. – Elle ouvre les yeux alors que j’étais en train de l’admirer. Je souris, je me pince les lèvres, un peu gêné mais je n’arrive pas à penser à autre chose qu’à elle. À nous ? À ce qui est en train de se passer entre nous. Elle se réveille avec moi, dans ma chambre, dans mon lit, dans mes bras et c’est complètement dingue. « Oui, oui, tu es plutôt confortable je trouve. » Je souris. Un grand sourire, les yeux qui se baissent rapidement, comme si j’étais gêné. Et je le suis sûrement d’ailleurs, parce que je ne pensais pas qu’un jour une fille pourrait me dire avoir bien dormi contre moi. « J'espère que je ne t'ai pas empêché de dormir. » Rapidement, je secoue la tête de droite à gauche pour lui signifier que non, sa présence ne m’a pas empêché de dormir, au contraire. « Tu es un super doudou. » Je lui dis, doucement, un sourire aux lèvres. Parce que si elle a aimé dormir contre moi, j’ai adoré dormir en la serrant dans mes bras. Alors que depuis que je suis réveillé je suis de nouveau complètement obnubilé par sa beauté. Incapable d’arrêter de la regarder. « Comment est-ce que c’est possible d’être aussi belle dès le matin ? Il faudra que tu me donnes tes secrets. » Je lui demande en rigolant doucement. Je me réveille doucement, je souris, mes doigts caressent doucement sa peau alors que son corps est toujours collé au mien ce qui commence presque à m’exciter un peu. Clairement pas habitué à ce genre de réveil. À avoir une fille dans mon lit. « Est-ce une invitation Anderson ? » Et je crois que j’ai encore un peu de mal à me dire que cette fille, c’est ma petite-amie. Ma copine. On est ensemble. Tous les deux. En couple. C’est fou mais c’est la vérité pourtant. J’hausse doucement les épaules et lui réponds tout en approchant mon visage du sien. « Je sais pas. Tu aimerais que ça en soit une ? » Au fond, c’en est déjà une. Oui je veux qu’elle passe encore plusieurs nuits chez moi, avec moi dans ma chambre, de mon lit, dans mes bras, parce que j’ai beaucoup trop bien dormi cette nuit et que je veux que ça se reproduise à l’infini. « Je crois que je n'ai jamais eu de réveil aussi tendre et agréable. Fais attention, je pourrais m'y habituer et exiger que tu viennes me réveiller comme ça tout les matins désormais. » Mes lèvres s’étirent en un grand sourire, sincère, mais surtout amusé par ses propos. « Tout ce que tu veux, ma belle. Je suis à toi. Je peux devenir ton réveil si tu le veux. » Je suis sérieux, en plus. Je peux la réveiller comme ça tous les matins si elle le veut. Moi j’en ai envie et je ne m’en cache pas du tout. Je souris comme un imbécile depuis qu’elle est réveillée elle aussi, et mon regard est constamment perdu dans le sien. « Dis moi que tout ceci n'est pas un rêve. Que ce que l'on a fait hier c'était réel, et que tu ne regrettes rien de ce que tu as dis. Parce que j'ai vraiment aimé ce moment avec toi et j'en veux d'autres. » Je me mords la lèvre inférieure en l’écoutant me parler, parce que si elle savait à quel point j’ai aimé ce moment qu’on a passé hier tous les deux. Aucun mot n’est même assez fort pour décrire à quel point j’ai aimé passer ce moment avec elle. Parce qu’il y a quelque chose qui s’est créé entre nous. Un truc qui s’est débloqué. Une alchimie, ou quelque chose comme ça. « Je pensais tout ce que je t’ai dit. » Je commence, mes yeux plantés dans les siens. « Et moi aussi j’ai envie qu’on revive encore pleins de moments comme celui d’hier. » Parce que mon dieu, qu’est-ce que c’était bon. Mes lèvres retrouvent les siennes, je l’embrasse doucement, tendrement et quand ma langue rejoint la sienne mes mains se posent sur ses fesses. Priant pour qu’elle ne me trouve pas trop entreprenant. Elle pourrait. Elle pourrait même me dire qu’elle n’en a pas envie dès le matin, mais si elle savait à quel point moi j’ai déjà envie d’elle et mes mains qui caressent son corps du bout des doigts lui prouvent.  « Tu me plais Caleb. » Qu’elle me dit entre deux baisers alors que je me place au-dessus d’elle, pour la deuxième fois en simplement quelques heures. Mes mains qui passent sous la chemise qu’elle a mise hier soir, pour me permettre de caresser son corps sans que le moindre tissu ne vienne me déranger.

**

Essoufflé, je quitte son corps pour reprendre ma place à ses côtés dans le lit. J’essaie de reprendre une respiration normale tout en passant une main dans mes bouclettes. Est-ce que c’était tout aussi bien qu’hier ? Oh que oui. C’était même mieux. Vraiment mieux. Ou bien peut-être que c’est dans ma tête. Peut-être qu’elle, elle n’a pas aimé autant que moi ? Je n’en sais rien, mais pourtant, je viens de rejoindre le petit nuage sur lequel j’étais déjà hier après ce moment similaire que nous avions passé. Et comme quelques heures auparavant, je ne sais pas quoi dire. J’ai aimé ce moment passé avec elle, alors est-ce qu’il faut que je lui dise ? Est-ce que je dois parler d’autre chose ? Ignorer ce moment que nous venons de passer ? Non, je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure des idées. Mais pourtant je l’envisage parce que je ne sais pas ce qu’on est censés dire dans ce genre de moment. Je me rhabille en enfilant simplement mon caleçon priant pour qu’elle brise le silence elle-même, mais elle ne semble pas décidée à le faire. Une nouvelle fois, je passe une main dans mes cheveux et me mordille légèrement la lèvre inférieure. Nerveusement. « Ça va ? » Nul. Super méga nul. Mais en même temps je vous assure que c’est la seule chose qui m’est venue à l’esprit au bout de quelques secondes – minutes ? – de réflexion. Je l’embrasse doucement, rapidement. Est-ce que je dois passer à autre chose ? Sûrement, oui. Enfin j’en sais rien. Donc je tente. « Tu veux que j’aille nous préparer le petit-déjeuner ? » Je lui demande, alors que ma tête est retombée sur l’oreiller, allongé sur le côté pour pouvoir la regarder. « Tu bois quoi le matin ? Je sais déjà que tu manges de la pizza froide. » Je lui dis en souriant, ma langue passant rapidement sur mes lèvres alors que mes doigts caressent avec douceur et tendresse son bras.

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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 3 EmptyVen 12 Fév 2021 - 23:48




"If you’re ever feeling lonely
If you’re ever feeling down
You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now
When the world is on your shoulders and you’re falling to your knees
Oh please
You know love will set you free"

« Tu es un super doudou. » Je lui souris, et je lâche même un petit rire. Je suis à la fois amusée, et flattée aussi un peu. Son doudou, oui je pense que je veux bien l'être si ça me permet d'être collée à lui tout le temps. D'être dans ses bras comme je le suis actuellement. « Si tu as besoin d'un doudou pour les nuits à venir je veux bien être le tien. » Je lui dis ça tout doucement en venant déposer un baiser dans son cou. Et je ne sais pas si c'est une discussion sérieuse ou pas, la notion de doudou rends tout plus léger, mais pourtant je pense à ce que je dis. Je pense aux nuits à venir, à ses bras au creux desquels j'ai dormi. Et si je lui dis accepter d'être son doudou, au fond c'est peut-être lui qui sera le mien. Parce qu'un doudou c'est censé nous rassurer non ? Et c'est exactement ce qu'il fait, par sa simple présence tout devient parfois un peu moins dur, un peu moins effrayant et moins compliqué. Je le regarde, réalisant de plus en plus à quel point je suis bien à ses côtés. J'oublie pendant quelques secondes que mes cheveux doivent être dans un sacré état, que je n'ai mis aucune crème sur mon visage, et je réalise que je n'ai même pas pu me démaquiller. Je dois être dans un sacré état ce matin. Et j'en prends conscience quand il me fait ce compliment sur ma prétendue beauté dès le matin. « Comment est-ce que c’est possible d’être aussi belle dès le matin ? Il faudra que tu me donnes tes secrets. » Il n'arrête pas de me regarder et je ne sais pas si ça me flatte ou si ça me déstabilise d'un coup, parce que je me sens pas si belle que ça. Pas comme je le voudrais finalement. « Arrête je dois pas être si belle que ça, tu m'as toute décoiffée hier. » Je lâche ces mots en riant, avec une légèreté habituelle dans ce genre de moment, je fais un petit rappel à ce que l'on a vécu ensemble, aux événements qui ont foutu un sacré bordel dans mes cheveux mais pas seulement. Et puisque je parle de mes cheveux, c'est inévitablement vers les siens que mes yeux se tournent, parce que je crois que je suis toujours aussi obnubilée par ses bouclettes, par un sujet qui a alimenté nos premières discussions, et aussi qui fut la première partie de son corps que je me suis autorisée à toucher le soir de notre premier rendez-vous. Depuis, c'est son corps entier que je me permets de découvrir et je m'en prive pas surtout qu'il est là tout prêt de moi. Il en fait de même et j'apprécie d'être réveillée par ce genre de moment. Je sens ses doigts qui caressent ma peau et je frisonne doucement contre lui, un sourire aux lèvres en sentant sa peau contre la mienne. « Je sais pas. Tu aimerais que ça en soit une ? » A quelques centimètres de moi, je le regarde, j'attends qu'il m'embrasse, j'attends qu'il réduise encore la distance entre nos deux bouches, mais il en fait rien. Et je me mords la lèvre et je regarde mes mains qui glissent le long de son torse. Je caresse son torse nu, et j'ose à peine le regarder dans les yeux alors que je cherche à lui répondre. Sans utiliser l'humour ou la légèreté pour une fois. « Oui, je voudrais vraiment que ça en soit une. » Mes doigts jouent sur son torse, dessinent des formes qui n'existent pas sur son abdomen, juste pour concentrer mon attention sur quelque chose de concret. Sur lui, et sur le fait que oui, je veux que ce soit une invitation, je veux avoir la chance de pouvoir me réveiller à ses côtés. De pouvoir aussi m'endormir dans ses bras. Et je pourrais vraiment m'y habituer à sa présence et plus que m'y habituer, je pourrais ne plus pouvoir m'en passer de lui parce que je me sens si bien à ses côtés. Si bien avec lui.  Je ne crois pas pouvoir expliquer ce que je ressens, ni même pourquoi je me sens ainsi à ses côtés, mais pourtant je suis sincère quand je lui dis que je pourrais m'y habituer à cette proximité, à ce genre de réveil si délicat, si agréable et si excitant aussi. Je pourrais totalement m'y faire et en réclamer d'autres, tout le temps. Et cette idée semble le faire sourire. Est-ce qu'il se moque ou est-ce qu'il aime cette idée lui aussi ? « Tout ce que tu veux, ma belle. Je suis à toi. Je peux devenir ton réveil si tu le veux. » J'ai ma réponse, il semble aimer cette idée et l'entendre me dire qu'il est à moi aurais même presque tendance à m'exciter d'un coup. Il est à moi, c'est ce qu'il vient de dire. C'est nouveau ça aussi, et c'est vraiment une idée plaisante. « Que tu deviennes mon réveil oui je veux, mais pas que. » Pas que...  Loin de là. Mes mains qui continuent de se balader sur son corps ne laissent pas vraiment de doute, je ne veux pas qu'il soit que mon réveil, pas du tout. Je veux qu'il soit tellement plus, qu'il soit tout pour moi, que je sois à lui mais ça je ne peux pas lui dire. Pas encore, pas avec des mots, mais peut-être avec des gestes ? « Tu as dis tout ce que je veux ? » Le sourire que je lui affiche n'est pas du tout innocent alors que mes lèvres se posent sur les siennes pour un court baiser tandis que l'une de mes mains caresse désormais sa cuisse. Il est à moi qu'il a dit. Il est à moi, mon petit-ami. Ce sont bien nos mots de la veille. Le sens de nos discussions il me semble. Si tout ceci n'est pas qu'un rêve. Si tout ceci est bien réel, j'ai le droit de vouloir tout ça avec lui non ? J'ai le droit d'avoir envie d'autres moments, parce que c'était si bon hier soir. Si appréciable, si différent aussi de ce que j'ai déjà connu. Intense émotionnellement, et s'il me dit qu'il est à moi, je crois que j'ai envie de lui prouver à ma manière que je suis à lui. « Je pensais tout ce que je t’ai dit. » Il ne regrette pas. Il était sincère et je suis presque soulagée de savoir que j'ai pu me livrer à quelqu'un qui n'a pas l'intention de se jouer de moi. Je sais que Caleb n'est pas ainsi, je l'ai vu au premier regard, au premier moment qu'il était différent et c'est sans doute pour ça aussi que je peux l'être avec lui. Différente. Plus sincère. Plus moi même. Même si me livrer reste compliquée, m'engager reste presque impossible, je l'ai en partie fait en devenant sa petite amie. « Et moi aussi j’ai envie qu’on revive encore pleins de moments comme celui d’hier. » Il n'en faut pas plus pour que je le fixe avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d'envie. Ses lèvres sur les miennes, nos langues qui se cherchent alors que mon corps se rapproche encore un peu plus du sien, j'en ai envie, tellement envie et quand je sens ses mains sur mes fesses, je sais qu'il en a lui aussi envie et il n'en faut pas plus pour que je lui dise le fond de mes pensées. Des mots murmurés au creux de son oreille comme pour qu'il soit le seul à les entendre, même si on est que tout les deux, des mots prononcés tout doucement mais pourtant bien assumés. « Je veux être à toi, juste à toi maintenant et les jours à venir. » Je veux qu'il me prouve qu'il est à moi aussi, et qu'il me montre que ce que l'on a vécu la veille est toujours aussi fort entre nous. Il comprends le message, ses mains qui caressent mon corps, qui retirent doucement les boutons de la chemise que je porte, son corps qui se place au dessus du mien, il a pleinement comprit ce que je voulais, ce dont j'avais envie et je le regarde en me mordant la lèvre quelques secondes avant de me profiter pleinement de son corps sur le mien.

**

Putain de merde. Putain que j'aime ça. Que j'aime ça avec lui. Que je l'aime lui. Ou le sexe. Ou les deux. Putain j'ai chaud. C'est un torrent d'émotions, de pensées qui se bousculent dans ma tête alors que je reprends mes esprits et ma respiration. Que je me remets de ce moment passé avec lui. Que j'essaye de faire le tri alors que mon corps frisonne encore de ce moment et des sensations que j'ai ressenti. Je cache mon corps nu sous ses draps et j'évite de le regarder, encore un peu trop excitée par lui, par son corps sur le mien, par ses doigts qui caressent ma peau et qui me font frisonner. Je le sens bouger, je finis par le regarder se rhabiller et je devrais en faire autant mais je ne bouge pas. Je n'ai pas vraiment l'intention de quitter le confort de son lit, pas l'intention de quitter sa chambre, cette bulle dans laquelle je suis si bien depuis hier soir. « Ça va ? » Je le regarde en relevant un sourcil, mi amusée, mi surprise par sa question. Bien sur que ça va. Ca va même très bien, je pense que ça se voit sur mon visage, à mon sourire. Enfin j'en sais rien je ne me vois pas à ce moment précis. « Ça va bien, même très bien, grâce à toi. » Je suis à deux doigts de le remercier, mais je ne crois pas que ça se fasse, au fond j'en sais rien mais je ne le fais pas. Je ne veux pas dire une connerie ou tout gâcher. Je ne veux pas dire une bêtise, lâcher une blague qui viendrait perturber ce moment parce que je me sens vraiment bien, même si lui ne semble pas si à l'aise que moi. « Tu veux que j’aille nous préparer le petit-déjeuner ? » Il s'est rallongé et j'en profite à nouveau pour venir me coller à lui oubliant que je suis encore nue. « Tu bois quoi le matin ? Je sais déjà que tu manges de la pizza froide. » Je lâche un petit rire à l'évocation de la pizza froide, il s'en est souvenu. Mais s'il parle de petit déjeuner, de café, de pizza, et même si je meurs de faim, tout ce que je veux là, c'est de rester encore quelques minutes ainsi, contre lui. « Doucement Caleb, détends toi, pour l'instant je veux juste profiter encore un peu de toi si tu veux bien. » Je lui laisse pas vraiment le choix et je le regarde en silence, quelques secondes ainsi contre lui. Ses doigts qui caressent mon bras, alors que je viens chercher son autre main pour venir lier nos doigts ensembles. Je ne dis rien et c'est très rare, je profite juste de sa présence, je le regarde, un sourire qui ne quitte pas mes lèvres. Je veux graver cette vision dans mes souvenirs, je veux m'imprégner de ce moment et de ce que je ressens à ce moment précis dans ses bras. « Tu as aimé ? » Je finis par lui demander alors que je me sens plus calme. Il s'est assez vite détaché de moi pour se rhabiller et il a essayé de quitter le lit assez vite alors je veux juste m'assurer qu'il a prit autant de plaisir que moi. « Et pour te répondre, café et pizza ce sera parfait, et s'il reste quelques macarons je ne dis pas non. » Un petit déjeuner atypique pour une journée qui s'annonce elle aussi atypique. Exceptionnelle, parce que vu la manière dont elle a démarré j'en attends désormais beaucoup.
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@Caleb Anderson :l: :l: :l:
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