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 You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33

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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 6 EmptyVen 2 Juil 2021 - 18:24

Calex
IF YOU’RE EVER FEELING LONELY
IF YOU’RE EVER FEELING DOWN. YOU SHOULD KNOW YOU’RE NOT THE ONLY ONE ‘CAUSE I FEEL IT WITH YOU NOW. WHEN THE WORLD IS ON YOUR SHOULDERS AND YOU’RE FALLING TO YOUR KNEES OH PLEASE. YOU KNOW LOVE WILL SET YOU FREE
Je suis nul. Vraiment très nul. Je panique, je fais n’importe quoi, je dis n’importe quoi et je la sens vexer voire même blesser. Je ne la mérite pas, ça c’est un fait avéré, une certitude que personne ne pourra le nier. Elle est beaucoup trop beau pour moi, Alex. Moi je ne suis qu’un mec nul sans expérience sans histoire et sans importance. Alors qu’Alex, elle, elle est belle, elle est attachante, elle a de l’importance à mes yeux mais je suis persuadé qu’elle est une primordiale pour d’autres personnes de son entourage. Moi je ne suis personne et malgré tous ces moments passés avec elle je ne comprends toujours pas pourquoi elle est avec moi. Je ne comprends toujours pas pourquoi elle est là, avec moi et finalement si après cette journée avec moi elle en venait à rompre et ne plus jamais vouloir me recroiser je ne pourrais pas lui en vouloir. Je m’y attends, d’ailleurs mais ce n’est pas pour autant que je mets toutes les chances de mon côté parce que je continu encore et toujours à faire n’importe quoi. Je me redresse et je m’éloigne pour m’habiller. Peut-être un peu trop vite mais je suis nu et je ne suis pas à l’aise avec ça. Je déteste mon corps, je le déteste vraiment. Je ne l’assume pas et me montrer nu devant une femme c’est nouveau, c’est compliqué pour moi et c’est pour ça que je m’éloigne d’elle pour rapidement trouver mon t-shirt. Mais elle ne peut pas le savoir si je ne lui dis rien et vu que je ne suis pas non plus doué pour parler ça, je ne lui dis pas. Je devrais lui expliquer que je ne suis pas à l’aise avec mon corps et que c’est la raison pour laquelle je cherche à tout prix si rapidement à le recouvrir. Sauf que je me contente de simplement lui dire que je ne suis pas assez à l’aise pour parler de ce qu’il vient de se passer entre nous. Ce qui montre très clairement une chose ; je ne suis à l’aise qu’avec très peu de choses finalement. « Tu n'es peut être pas à l'aise pour en parler, mais le plus important c'est que tu es clairement doué pour le faire. »  Elle ne m’aide pas vraiment et surtout que c’est faux ce qu’elle dit, je ne suis pas du tout doué pour le faire non plus ou du moins j’en n’ai vraiment pas l’impression. En même temps comment est-ce qu’on peut être doué sans avoir de l’expérience ? C’est impossible. Mais je finis enfin par retrouver mon t-shirt que je m’empresse d’enfiler et une fois entièrement habillé je me sens déjà un peu plus à l’aise. « Désolée, j'aurais pas du dire ça. » Je balaie ses excuses d’un geste de la main. « On est vraiment pas obligé d'en parler si tu n'est pas à l'aise. » Je baisse les yeux et après un petit moment sans avoir ouvert la bouche je me décide enfin à lui répondre. « Désolé. » Parce que je suis nul, parce que je l’empêche de parler de ce dont elle a envie. Non vraiment tout ça ne fait que me confirmer que je ne suis pas fait pour tout ça et que je devrais sûrement retrouver ma solitude et ma cape d’invisibilité.

S’il y a bien un domaine que je suis censé gérer ou du moins mieux que tout ce dont on est en train de parler, c’est bien la cuisine. Sauf que j’ai laissé les lasagnes cuire un peu trop et je lui montre également que je ne suis pas à la hauteur dans le domaine qui, est censé être mon domaine de prédilection. « C'est pas grave vraiment et puis c'est un peu ma faute. » Je la sens se coller à mon dos mais je soupire. Pas dû à la proximité de nos deux corps non, mais à cause de la déception de moi-même. Encore une fois. Je secoue la tête de droite à gauche énergiquement l’interdisant de penser qu’elle pourrait être fautive. « Non. C’est ma responsabilité. Mais il faut croire que même ça je suis pas capable de le faire correctement. » Je m’en veux terriblement mais je sors tout de même le plat du four et j’en profite pour regarder un peu les lasagnes. Certes, elles ont trop cuites oui mais je suis sûr que si je ne l’avais pas dit elle ne l’aurait pas remarqué. Mais moi je le sais et c’est suffisant pour me détester encore un peu plus. « Caleb, quand je t'ai demandé si ça allait, ce n'était pas par rapport à ça. Je voulais juste savoir comment tu te sentais globalement. Tu as dis que tu étais nul, je comprends pas pourquoi et j'ai vraiment pas envie que tu penses ça de toi, pour ce que ça vaut je te trouve pas nul moi. » J’hausse les épaules, parce que c’est facile à dire pour elle. Mais moi je me trouve nul et je pourrais lui faire une liste de toutes les choses que je fais mal ou que je ne gère pas et elle ne pourra qu’être d’accord avec moi. « Mais tu t'es éloigné si vite de moi que je me suis dis que tu devais pas te sentir si bien en me présence. » Elle s’est éloignée de moi avant de me dire ces mots et finalement j’aurais préféré qu’elle reste contre moi et avec ce qu’elle est en train de me dire je me rends compte que je pourrais encore une fois me détester encore plus et c’est très clairement le cas. Je lâche un long soupir, énervé contre moi-même et de l’image que je lui renvoie mais je secoue rapidement la tête de gauche à droite. « Tu vois c’est exactement pour ça que je suis nul. » Je lui dis tout en passant mes mains dans mes cheveux que je tire doucement. Je lui renvoie une image négative ; comme si je pouvais coucher avec elle sans me sentir à l’aise en a présence ? Ça serait complètement dingue et c’est pourtant ce qu’elle semble penser de moi. « Ça n’a rien à voir avec toi. Je foire tout ce que j’entreprends de toute façon, la preuve. » Sans le vouloir elle me prouve que mes propos sont justes. « C’est juste que... » Je n’arrive pas à finir ma phrase parce que je me sens nul, pathétique, ridicule, observé, jugé. Je soupire doucement tout en fermant les yeux pour essayer de me recentrer et je me lance. « Je suis pas à l’aise avec mon corps, je peux pas rester comme ça. » Comme ça signifiant que je ne peux pas rester allongé, nu. C’est beaucoup trop me demander. « Mais tu peux pas comprendre, enfin, t’as pas vraiment ce problème-là toi. T’es carrément magnifique, t’as aucun défaut. » Aucun défaut physique du moins et si pour certains relâcher ce genre de chose peut soulager pour moi ce n’est pas réellement le cas. Je me sens surtout nul de lui avouer encore une fois une autre de mes faiblesses.

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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 6 EmptySam 3 Juil 2021 - 23:13




"If you’re ever feeling lonely
If you’re ever feeling down
You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now
When the world is on your shoulders and you’re falling to your knees
Oh please
You know love will set you free"

 « Non. C’est ma responsabilité. Mais il faut croire que même ça je suis pas capable de le faire correctement. »  Il se blâme pour les lasagnes, il se blâme beaucoup trop pour juste des lasagnes et j'ai pas grandi avec des gens qui sont aussi durs avec eux même. Aussi exigeant avec eux même. Avec les autres oui, mais pas avec eux même et je me sens incapable de le rassurer. Surtout que je lui ai dis que ce n'était pas grave, mais visiblement ça l'est vraiment pour lui. Il prends ça à cœur et même ma présence contre lui ne semble pas le faire penser à autre chose. « Sans moi tu n'aurais pas été déstabilisée, et tu aurais pu surveiller les lasagnes, je suis sûre que tu aurais fais des lasagnes parfaites sinon. » J'ai clairement envie de lui dire que je préfère notre moment aux lasagnes, que je suis heureuse qu'il ait pensé à nous plutôt qu'au lasagne mais il a dit lui même qu'il n'était pas à l'aise d'en parler alors je ne dis rien, je regarde les lasagnes et sincèrement je ne comprends même pas pourquoi il semble si énervé en voyant ses lasagnes. « Et elles sont très bien tes lasagnes, si tu voyais ce que je mange habituellement tu saurais que c'est parfait. » J'essaye de dédramatiser parce que les lasagnes c'est clairement pas grave non ? Et puis je suis sûre qu'elles seront très bonnes mais ce n'est finalement pas les lasagnes qui sont au centre de mes inquiétudes. C'est son comportement, c'est son éloignement si rapide, c'est lui qui met fin prématurément à un moment de calme et de bien-être entre nous, du moins un moment de bien-être pour moi mais pas pour lui visiblement. « Tu vois c’est exactement pour ça que je suis nul. » Il est nul parce qu’il ne semble pas à l’aise avec moi ? Je comprends pas. Non justement je vois pas Caleb c’est là tout le problème. Je ne vois pas les choses, je ne comprends pas ses silences, je ne saisis pas les messages dans ses gestes, je suis larguée comme bien trop souvent parce que les relations et moi ça fait deux. Parce que très peu sont les gens à qui j’ai porté un vrai intérêt, les gens pour qui j’ai ressenti une once d’intérêt sincère, avec qui j’ai eu envie de partager quelque chose, que j’ai eu envie d’essayer de comprendre. Alors je sais pas faire. Je n’ai pas d’expérience, les silences n’ont jamais été une bonne chose chez moi. Au mieux un signe d’indifférence au pire un signe de déception, mais je ne sais pas les gérer. Créer des liens sincères, m’ouvrir comme je le fais avec Caleb, c’est pas une chose naturelle pour moi mais je me dis que ça en vaut la peine parce qu’il me fait du bien. Parce que j’aime sa présence. Mais la réciproque n’est clairement pas vraie et je me dis qu’à force de ne pas m’investir je ne sais tout simplement pas y faire avec les autres personnes ? Autres que ceux qui n’attendent de moi que des sourires et un esprit festif. Et si lui se dit nul, je me sens sincèrement nulle à mon tour, nulle et incapable de comprendre ce qu'il veut, ce dont il a envie ou besoin. « Ça n’a rien à voir avec toi. Je foire tout ce que j’entreprends de toute façon, la preuve. » Ça n’a rien à voir avec toi. Non pas cette phrase Caleb. Pas ça parce que ce que ce n’est pas vrai. Ça a tout à voir avec moi puisque c’est ma présence qui semble le mettre si mal à l’aise. Ce sont mes propos, ce sont mes mots, c’est moi et c’est souvent moi le problème de toute façon. J’aimerais pouvoir retrouver mon sourire de façade, boire un coup et aller faire la fête comme si plus rien ne comptait, pour montrer au monde qu’Alex Clarke s’amuse et se moque du reste. Qu'elle ne ressent rien et que rien ne la touche. Mais avec Caleb je n’arrive pas à être cette fille et je ne veux pas être cette fille. Parce que je m’en fous pas, pas du tout et c’en est terrifiant finalement, beaucoup trop pour moi et son comportement ne m'aide pas. Il s'approche, il s'éloigne, il couche avec moi puis se renferme, il me sourit puis il a du mal à me regarder. Et ce qui est le plus terrifiant pour moi c’est de voir à quel point je me sens bien avec lui mais qu’à l’inverse ma présence semble le mettre mal et quoiqu’il en dise ça a tout à voir avec moi. Ou du moins avec nous, si un nous il y a encore. Parce que même ça j’en doute désormais. Et ça me serre l’estomac d’une manière nouvelle, d’une manière que je n’aime pas mais alors pas du tout. Je me sens oppressée, perdue, lâchée, je me sens comme si tout le bien être entraperçu avec lui n’avait été qu’un mirage pour me rappeler que j’avais raison depuis le début. Le bonheur c’est pas pour moi et je ne le mérite pas et je ne peux pas rendre quelqu’un heureux. La preuve avec Caleb. Et pourtant je ne peux me résigner à écouter cette voix qui me dit que je vais tout perdre avant même que ça ne commence. « Arrête de dire que tu es nul Caleb, et tu n'as rien foiré ... » Stp ne penses pas que nous deux c'est foiré parce que je crois que depuis la veille je fais tout mon possible pour ne pas penser à tout mes doutes alors s'il se met à douter je vais paniquer, vraiment beaucoup paniquer. « … je suis là et je suis bien avec toi, moi.» Je lui dis encore, je lui confirme et je tente de me le rappeler aussi pour repousser mes craintes, pour me concentrer sur ça, sur ce bien-être que je ressens quand je suis contre lui. Sauf que là je ne suis pas contre lui, je lui fais face et je sens tout son malaise. « C’est juste que... » J'ai besoin de comprendre son comportement, j'ai besoin d'explication et il a l'air d'être parti pour m'en donner, sauf qu'il s'arrête. Il soupire, et alors que je le regarde, je sens qu'il ne va pas bien, ou qu'il n'est pas bien ou les deux d'ailleurs et il a beau dire que ça n'a rien à voir avec moi, c'est ma présence qui le met dans cet état j'en suis sûre alors ça a définitivement tout à voir avec moi ou en tout cas avec nous, ce nous si récemment et auquel je ne me suis pas habituée encore et visiblement lui non plus. « Je suis pas à l’aise avec mon corps, je peux pas rester comme ça. » C'est donc son corps le problème pas moi ? C'est pour ça qu'il s'est éloigné si vite ? C'est pour ça qu'il se sent si nul ? C'est pour ça ce malaise entre nous, parce qu'il n'est pas à l'aise avec son corps ? C'est à cause de ça qu'on en est à avoir ce moment si compliqué pour nous deux ? Je réfléchis à ce que je dois lui répondre parce que je réalise qu'il se confie à moi et je ne veux pas dire une connerie, pas cette fois et peut-être que je réfléchis trop parce que je reste silencieuse et il termine sa confession. « Mais tu peux pas comprendre, enfin, t’as pas vraiment ce problème-là toi. T’es carrément magnifique, t’as aucun défaut. » Je peux pas comprendre ? Peut être ? Sûrement. Et bizarrement l’entendre me dire que je ne peux pas comprendre me fait un peu mal. Parce que je le sais, je suis pas douée, je comprends rien mais s’il pense ça c’est un peu blessant parce que ça veut dire qu'il ne me croit pas capable de le comprendre ou même d'essayer non ? Mais c’est la vérité puisque de toute façon globalement je ne comprends rien moi. Que ce soit dans la réaction des autres ou même dans mes propres réactions. Je ne comprends pas ce que je ressens en sa présence. Je ne comprends pas pourquoi je me sens si bien contre lui et pourquoi à la minute où il s’éloigne et où il doute, je doute aussi. Je panique. Je cherche des explications, et je cherche sincèrement à comprendre ce qui se passe entre nous mais il a raison, je ne comprends absolument rien sans qu'il n'ait besoin de me le dire ou de me l'expliquer. Je ne comprends pas parce qu’il s’est déjà montré nu devant moi. Il m’a déjà laissé toucher, observer et caresser son corps alors oui je ne comprends pas pourquoi il réagit ainsi alors que je pense avoir montré que moi son corps je l’aimais beaucoup. Je ne comprends non plus pourquoi il s’évertue à se rabaisser alors que je vous assure que moi je n’ai jamais rencontré un homme comme lui. Et je ne comprends pas ce qu’il attends de moi désormais. Que je sois proche de lui pour lui montrer que j’aime son corps ? Ou que je respecte le fait qu’il ne soit pas à l’aise avec son corps et que je garde mes distances ? Je sais que je dois parler, mais bizarrement, je suis bien trop silencieuse parce que tout ça, ça compte, peut-être trop pour que je puisse le gérer. Il me parle de ses complexes, et je ne peux définitivement pas rester là à réfléchir et à me perdre dans mes pensées. « J'aime ton corps moi, j'aime être contre toi. » Réponse tellement nulle, mais à force de réfléchir j'en viens à ne plus savoir ce que je peux dire ou non et les mots sortent un peu tout seul mais avec beaucoup de sincérité dans la voix. Parce que c'est une vérité, j'aime son corps, j'aime être contre lui, j'aime sa présence, j'aime le regarder, j'aime le toucher, j'aime vraiment être dans ses bras. Je m'y sens bien, tellement bien, mais je suis là seule à être bien visiblement parce que lui ne se sent pas à l'aise, c'est ce qu'il essaye de me dire non ? Qu'il est mal à l'aise et que je ne peux pas comprendre. Et en quelque sorte je lui confirme qu'il a raison, que je ne peux pas comprendre. « J'étais tellement bien que je n'ai pas remarqué que tu étais mal à l'aise tout à l'heure, je suis désolée j'ai cru que c'était ma faute, j'aurais du voir tout ça. » Bien sur que j'aurais du le voir, saisir que ce n'était pas moi qu'il fuyait mais je doute trop, j'ai tellement peur du moment ou je vais tout gâcher parce que tout ça c'est si nouveau, si bon, si fort que je me sens perdue par moment, déstabilisée par la force des sentiments que je ressens auprès de lui et je ne le vois pas, je ne vois rien pas même son malaise. « Je comprends pas grand chose c'est vrai, mais il y a une chose que je sais c'est que je me sens bien contre toi, j'aime toucher ton corps, j'aime te regarder et j'apprécie les moments avec toi, mais je ne veux pas faire quelque chose qui pourrait te mettre mal à l'aise. Je voudrais que tu puisses être à l'aise et je voudrais faire ce qu'il faut pour que tu te sentes en confiance avec moi mais tu vas devoir m'aider parce que tout ça c’est nouveau et visiblement je suis nulle pour comprendre les gens, alors quand tu n'es pas bien, tu dois me le dire Caleb parce que j'ai vraiment envie de te comprendre et savoir comment je peux t'aider à ne pas être trop dur avec toi. » Comprendre son comportement, comprendre ses craintes, comprendre aussi quand il s'éloigne de moi, comprendre que je n'ai rien fais de mal. Comprendre pour éviter de paniquer parce que c'est tout sauf simple comme situation pour moi. Je le regarde, je fais un pas vers lui sans toutefois trop m'approcher. Je voudrais le rassurer, je voudrais me rassurer, je voudrais que tout s'arrange, je voudrais lui faire un câlin mais je ne sais même plus si je peux ou si ça va le mettre plus mal à l'aise qu'autre chose. Je doute, et je suis sûre d'une chose, je ne comprends rien, de toute façon il l'a dit lui même. Je ne peux pas comprendre. Comme beaucoup de choses de la vie, je ne comprends pas, je me sens si nul, si inutile, si pitoyable face à lui alors qu'il me parle de quelque chose d'important, je suis incapable de le comprendre. « Tu dis que tu es nul et que tu foires tout, et bien on est deux comme ça. Si tu savais comme j'ai peur de tout gâcher tout le temps. Mais ça va aller hein ? On va y arriver, ensemble ? » On peut être nul ensemble désormais et arrêter de douter parce que je panique, je panique sévère d'être loin de lui, de faire face à mes émotions face à lui mais sans la possibilité de trouver un soutien de sa part. Même pas capable de le rassurer, même pas capable de me rassurer moi même. Si vous saviez comme je me sens mal à ce moment, comme je me sens stressée face à lui parce que l'ambiance de notre premier moment sur la plage me semble si loin à ce moment précis. « Je peux ? » Je n'arrive pas à finir ma phrase. Mes yeux n'arrivent pas à se fixer sur une chose, sur un élément, je le regarde mais je détourne mon regard rapidement ayant trop peur de lui montrer que j'en ai sincèrement besoin et qu'un refus serait trop difficile à gérer « Je peux venir dans tes bras ? » Je finis par formuler ma phrase entièrement, hésitante mais j'y arrive et j'arrive même à le regarder. Je le fixe ses yeux puis ses lèvres, il n'est pas à l'aise avec son corps mais une chose est sûre moi son corps il m'attire mais je ne bouge pas, j'attends son autorisation.


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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 6 EmptyMar 6 Juil 2021 - 15:07

Calex
IF YOU’RE EVER FEELING LONELY
IF YOU’RE EVER FEELING DOWN. YOU SHOULD KNOW YOU’RE NOT THE ONLY ONE ‘CAUSE I FEEL IT WITH YOU NOW. WHEN THE WORLD IS ON YOUR SHOULDERS AND YOU’RE FALLING TO YOUR KNEES OH PLEASE. YOU KNOW LOVE WILL SET YOU FREE
« Sans moi tu n'aurais pas été déstabilisée, et tu aurais pu surveiller les lasagnes, je suis sûre que tu aurais fais des lasagnes parfaites sinon. » Elle n’a pas du tout à se blâmer et pourtant elle le fait. Je pourrais lui dire que je ne regrette pas, que je préfère de loin le moment que nous avons passé ensemble plutôt qu’avoir des lasagnes parfaites à lui servir mais pourtant comme l’imbécile que je suis, je reste muet. Peut-être aussi parce qu’une partie de moi aurait aimé être capable de gérer les deux, les lasagnes et le sexe avec elle mais il faut croire que j’en suis tout bonnement incapable. Mais j’attrape sa main, doucement un peu comme pour lui montrer que ce n’est rien et que je ne lui en veux pas le moins du monde. « Et elles sont très bien tes lasagnes, si tu voyais ce que je mange habituellement tu saurais que c'est parfait. » Sa réflexion a le mérite de me faire rire, parce qu’elle me parle souvent de ses habitudes culinaires et plus le sujet est mis sur la table plus ma curiosité s’intensifie. « Tu sais qu’un jour tu vas vraiment devoir me faire un plat du début à la fin ? Parce que tu m’intrigues vraiment beaucoup. » Oh que oui elle m’intrigue et pas qu’un tout petit peu. Je veux en savoir plus sur elle et si elle me dit que ce qu’elle mange habituellement ne ressemble pas à grand-chose je veux en être témoin pour pouvoir commencer à réellement la croire.

Mais malheureusement, l’ambiance ne reste pas légère entre nous puisqu’elle me dit que mon éloignement apparemment soudain l’a déstabilisé. Et je me sens nul parce que si elle se sent mal c’est de ma faute et uniquement de ma faute et quoiqu’elle dise je sais que c’est la vérité. C’est à cause de moi si elle s’est sentie rejetée et pourtant c’était tout sauf mon intention bien au contraire. Je me suis simplement rhabillé rapidement parce que je déteste mon corps et je me sens vraiment très mal-à-l’aise si je reste nu devant elle et oui, je me suis levé rapidement parce que je ne voulais pas que le plat que je lui avais préparé ne brûle. Parce qu’il a déjà passé bien trop de temps dans le four et elle mérite quelque chose de parfait sauf que j’ai tout fait foirer. Ce moment passé tous les deux mais aussi notre repas de ce midi. Quand je vous dis que je suis nul, maintenant, vous en avez plusieurs preuves. « Arrête de dire que tu es nul Caleb, et tu n'as rien foiré ... » Elle dit ça doucement et je sens une certaine vulnérabilité dans sa voix , et c’est à cause de toi, Caleb. C’est de ma faute si elle parle avec cette petite voix c’est de ma faute si elle se sent mal. « Si, je suis déjà en train de tout faire foirer avec toi. C’est à cause de moi si tu te sens mal. » Preuve que je ne suis pas doué, mais j’aurais dû m’en douter de toute façon, elle est trop bien pour moi. Beaucoup trop bien pour moi. J’aurais dû me douter que je ferais tout foirer un jour ou l’autre. Sauf que je ne pensais pas réussir à tout gâcher aujourd’hui alors qu’on est ensemble depuis même pas vingt-quatre heures. Alors je lui explique et pour la première fois de ma vie je confie à quelqu’un ce complexe énorme qui me pourri la vie ; mon corps. Mais elle ne me répond rien. Elle ne dit rien. Elle reste silencieuse et ça fait vraiment très mal. Parce que son silence en dit long, il veut tout dire. Elle n’aime pas elle non plus mon corps et je ne peux que la comprendre il n’y a rien à en aimer de toute façon c’est normal, c’est logique mais ça ne veut pas dire que c’est agréable pour moi. Je baisse les yeux, parce que j’ai honte, parce que je regrette instantanément de m’être confié à elle parce que ça fait maintenant de longues secondes – minutes ? Que j’attends une réaction de sa part qui finit enfin par arriver. « J'aime ton corps moi, j'aime être contre toi. » Je fronce légèrement les sourcils tout en secouant la tête de droite à gauche, ça ne peut pas réellement être vrai. Elle est belle, elle est sexy, elle est magnifique, elle est parfaite et moi à côté d’elle, je fais tâche. « J'étais tellement bien que je n'ai pas remarqué que tu étais mal à l'aise tout à l'heure, je suis désolée j'ai cru que c'était ma faute, j'aurais du voir tout ça. » Je secoue de nouveau la tête mais cette fois d’un air de lui dire que ce n’est pas grave, que ce n’est absolument pas sa faute mais de la mienne. Encore et toujours.   « Je comprends pas grand chose c'est vrai, mais il y a une chose que je sais c'est que je me sens bien contre toi, j'aime toucher ton corps, j'aime te regarder et j'apprécie les moments avec toi, mais je ne veux pas faire quelque chose qui pourrait te mettre mal à l'aise. Je voudrais que tu puisses être à l'aise et je voudrais faire ce qu'il faut pour que tu te sentes en confiance avec moi mais tu vas devoir m'aider parce que tout ça c’est nouveau et visiblement je suis nulle pour comprendre les gens, alors quand tu n'es pas bien, tu dois me le dire Caleb parce que j'ai vraiment envie de te comprendre et savoir comment je peux t'aider à ne pas être trop dur avec toi. » Je l’écoute, j’écoute ses mots et quelque fois il m’arrive même de relever la tête vers elle pour la regarder alors que mon anxiété se traduit avec ma bouche qui semble être bien décidée à torturer mes ongles que je ronge nerveusement. « C’est moi le problème de toute façon, personne ne peut rien faire pour moi je suis déjà un cas désespéré. » Mais par contre en prononçant ces mots je n’ose pas affronter son regard et je garde les yeux baissés. « Et je suis bien avec toi je t’assure, sinon je n’aurais jamais pu te dire tout ça. C’est la première fois que j’en parle à quelqu’un. » Je lui avoue, alors si c’est la première fois que je fais part à quelqu’un de ce complexe c’est une belle preuve de ce que je lui dis non ? Je lui fais assez confiance et je me sens si bien en sa présence que j’arrive à lui confier quelque chose de si personnel pour moi. « Tu dis que tu es nul et que tu foires tout, et bien on est deux comme ça. Si tu savais comme j'ai peur de tout gâcher tout le temps. Mais ça va aller hein ? On va y arriver, ensemble ? » Cette fois je ne la quitte pas des yeux et je souris doucement. Très légèrement, mais ce sourire a tout de même le mérite d’exister. « Soyons nuls tous les deux alors. » Ça sera plus simple et moins gênant que quand je foire toujours tout à moi tout seul. Elle s’avance doucement vers moi mais je ne bouge pas, je la laisse faire. « Je peux ? » Je fronce les sourcils ne comprenant pas sa question qui ne semble pas terminée, et maintenant que je la regarde je me rends compte que depuis tout à l’heure elle ne me regarde pas. Comme si poser ses yeux sur moi serait une torture tant mon physique n’est pas avantageux. « Quoi ? » « Je peux venir dans tes bras ? » Je ne lui réponds pas avec des mots mais je me contente d’hocher positivement la tête et je la prends ensuite dans mes bras. Chose que je ne fais jamais. Mais vraiment jamais habituellement tant je ne suis pas tactile. Mais avec Alex c’est différent, avec elle tout est différent. Je la serre dans mes bras les yeux fermés pour profiter de la proximité de son corps qui est si plaisante. « Ça, c’est nouveau pour moi. » Je lui avoue hésitant mais sans pour autant la lâcher. « Mais avec toi j’aime bien. » Un deuxième aveux très important parce que oui avec elle j’aime bien mais je me doute qu’avec quelqu’un d’autre ce serait beaucoup moins plaisant pour moi.

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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 6 EmptyMer 7 Juil 2021 - 10:55




"If you’re ever feeling lonely
If you’re ever feeling down
You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now
When the world is on your shoulders and you’re falling to your knees
Oh please
You know love will set you free"

 Sa main qui attrape la mienne, et ce simple contact pourtant quelque peu banal suffit à faire battre mon cœur un peu plus vite, suffit à me faire sourire aussi. Je regarde sa main dans la mienne, et je crois que j'ai plus que besoin qu'il soit tout le temps proche de moi, parce que proche de lui je me sens tout de suite un peu mieux. Un peu moins stressée, un peu moins inquiète, je panique un peu moins et je me sens vraiment mieux. Et après le contact physique, c'est entendre son rire qui me fait du bien, qui me rassure aussi un peu. « Tu sais qu’un jour tu vas vraiment devoir me faire un plat du début à la fin ? Parce que tu m’intrigues vraiment beaucoup. » Je secoue la tête de gauche à droite, et c'est à mon tour de lâcher un léger rire. Parce que moi, préparer un plat du début à la fin, c'est genre mission impossible. Je ne cuisine pas, ou alors c'est pas mangeable, ou presque pas mangeable. Mais comment lui expliquer que je ne sais pas me faire à manger ? J'ai 20 ans et je ne cuisine pas mais je n'ai pas besoin de le faire, ou l'a toujours fait pour moi et désormais je compte sur les nombreux restaurants autour de chez moi pour me nourrir. C'est bien moins risqué pour moi et pour l'appartement dans lequel je vis aussi, mais je n'ai pas envie qu'il me voit comme une vie de riche qui ne sait rien faire de ses dix doigts, ce que je suis pourtant, alors je ne lui dis pas comment je me nourris. « Je t'assure que tu ne veux pas voir ça et encore moins goûter à ce que je peux préparer parce que c'est vraiment trop risqué pour toi. » Même Rachel ne veut pas me laisser seule dans une cuisine, à part pour la préparation des cocktails et même pour ça je ne suis pas douée. Mais ça il n'a pas à le savoir. « Mais il me semble qu'un jeune prodige de la cuisine m'a promit de m'apprendre une recette, peut-être que tu pourras être présent pour goûter le résultat. » Bien sur qu'il sera présent pour goûter puisque le prodige de la cuisine dont je parle c'est lui et j'ai toujours ce fameux carnet qu'il m'a offert pour mon anniversaire pour écrire des recettes et sur lequel j'ai déjà commencé à écrire tout un tas d'autres choses.

Et là avec lui dans sa cuisine, je repense à ces derniers moments, à son attitude avec moi, à ce moment auquel il a mit fin précipitamment, à ce malaise que j'ai ressenti et que je ressens encore maintenant que j'y pense. A ce doute qui m’immisce en moi dès que je me mets à réfléchir sur les choses, sur nous. Parce qu'il y a des choses qui m'échappent, des choses que je n'arrive pas à comprendre, à ressentir et l'incertitude ne me réussit pas vraiment. Pas du tout même, mais je suis la reine des gaffes en situation stressante, je ne sais pas gérer mais c'est pas nouveau ça, sauf qu'habituellement je m'en fous. Parce qu'habituellement ça ne compte pas, rien ne compte parce que je ne m'investis pas, je ne me montre pas telle que je suis, je ne m'engage pas, je ne prends pas les choses à cœur mais avec Caleb c'est toute ma façon de penser, de voir le monde, de ressentir les choses qui semble différent. Parce qu'avec lui tout devient plus intense, plus fort, plus important sans même que je n'arrive à saisir le sens derrière tout ça. Je le cherche, ou pas d'ailleurs j'en sais rien, j'essaye surtout de ne pas me laisser submerger par mes doutes, par la peur de tout faire foirer alors que je me sais capable de tout gâcher. Mais visiblement c'est une chose que l'on a en commun, parce qu'il pense vraiment avoir tout foiré et j'en viens à sincèrement avoir peur qu'il ait raison que l'on ait réussi tout les deux à tout faire foirer et je ne le veux pas. Je ne veux pas qu'il pense ça, parce que s'il pense ça alors c'est que tout est foutu et que l'on va dire adieu à ces moments à deux ? Non, il y a rien de foiré, il y a rien de foiré, il y a rien de foiré. Je tente de me rentrer cette phrase dans la tête. « Si, je suis déjà en train de tout faire foirer avec toi. C’est à cause de moi si tu te sens mal. »  Je secoue la tête. « Non, ne penses pas ça s'il te plaît. » Ne doutes pas, pas maintenant, pas alors qu'on est aux prémices de notre histoire et que j'ai besoin de quelqu'un pour y croire. Pour y croire plus fort que moi parce que ce ne sait pas faire ça moi. « Je suis là et j'ai envie d'être ici avec toi. » Oui je me sens mal mais ce n'est pas sa faute, c'est moi, c'est mon incapacité à gérer mes émotions encore, à gérer ce lien nouveau dont je cherche encore à cerner les contours, les enjeux, le sens. C'est tout ça, c'est trop d'un coup et je cherche à le gérer vraiment sans paniquer, comme une vraie adulte mais je ne sais pas le faire, la preuve, il sens que je suis mal à l'aise et il croit que c'est de sa faute. Mais ce n'est pas sa faute si je panique à la moindre seconde loin de lui non ? Si je panique dès qu'il s'éloigne en pensant qu'il en a marre de moi ? Si le voir s'éloigner de voir me renforce dans l'optique que je ne suis pas faite pour ça, que je ne le mérite pas, que je ne sais pas le gérer. C'est pas sa faute, c'est la mienne tout ça. Sauf qu'il m'apprends que s'il s'est éloigné, ce n'était pas à cause de moi. Ou du moins pas directement, mais parce qu'il doute de son corps, parce qu'il n'est pas à l'aise avec son corps face à moi et ça devrait suffire à me détendre non ? Ca devrait suffire à me faire comprendre qu'il ne m'a pas repoussé mais juste qu'il n'était pas à l'aise à ce moment précis. Et moi je n'ai rien vu. Je n'ai rien compris. Et pire encore je suis incapable de réussir à gérer ses mots avec une attitude d'adulte calme et apaisée. De toute façon je ne suis pas comme ça. Et il y a autre chose que je ne suis pas. Je ne suis pas quelqu'un capable d'écouter les autres et les rassurer, je ne sais pas le faire, en même temps on m'a jamais apprit à le faire et pour preuve je ne sais même pas me rassurer moi même. Et pourtant après de longues minutes, j'essaye. Je sais que je ne vais pas réussir, parce que je suis désespérément nulle, mais j'essaye vraiment parce qu'il est différent, parce que c'est Caleb, parce que je veux qu'il se sente aussi bien avec moi que je peux me sentir bien avec lui. Mais c'est peine perdue, personne ne peut être bien avec moi, même mes parents n'étaient pas bien avec moi et pourtant normalement c'est bien les seuls qui sont censés ne pas avoir le choix qu'aimer leur enfant non ? Et bien pas les miens et ils m'ont apprit une chose, je suis pas assez bien pour eux, pas assez bien pour mériter qu'on s'intéresse à moi, qu'on m'apprécie, qu'on me porte de l’intérêt et pourtant Caleb est arrivé dans ma vie et il semble donner tord à tout ce que je croyais. Et s'il me porte de l'intérêt, je lui en porte aussi, à ma manière, j'essaye vraiment. « C’est moi le problème de toute façon, personne ne peut rien faire pour moi je suis déjà un cas désespéré. » Ma main se pose sur la sienne juste le temps de l'éloigner de sa bouche pour qu'il arrête de se ronger les ongles. Et ses mots me touchent sincèrement parce que si ses doutes sur son physique n'étaient pas quelque chose que je pouvais comprendre d'après lui, ces mots là font échos en moi avec beaucoup trop de violence. un cas désespéré J'en suis un moi aussi. un cas désespéré comme ta mère, tu feras rien de ta vie, qu'est-ce qu'on va faire de toi Alexandra ? tu nous fais honte Je secoue la tête à nouveau mais cette fois avec plus de force et de vigueur, je veux repousser les mots de Caleb, repousser les mots de mon père, repousser ce sentiment de n'être rien, ni personne. « Dis pas ça vraiment tu ne peux pas dire ça de toi même, tu es tout sauf un cas désespéré je t'assure. » Et sur ce point je peux en témoigner parce que je sais ce que c'est de se sentir ainsi même si je le montre pas au reste du monde et je ne veux surtout pas qu'il pense ça de lui. Pas lui, pas alors que depuis notre rencontre, depuis le premier jour je sais qu'il est différent, quelqu'un de bien, bien mieux que moi. « Et je suis bien avec toi je t’assure, sinon je n’aurais jamais pu te dire tout ça. C’est la première fois que j’en parle à quelqu’un. » Ces mots là me touchent sincèrement, parce qu'il me dit qu'il est bien avec moi et c'est bien la première fois que quelqu'un me dit de tels mots, que quelqu'un pense ça. Et le fait que je sois la première à qui il se confie me prouve qu'il est sincère, ou du moins me fait penser qu'il l'est vraiment. Que si lui est spécial à mes yeux, je le suis aussi un peu, au moins assez pour qu'il se confie à moi. Sauf que ça rends ma réaction encore plus nulle d'un coup. Parce qu'il me fait confiance, il se confie à moi pour la première fois et je ne suis pas capable de lui apporter une réponse rassurante. Bravo Alex t'es vraiment nulle, qu'est-ce qu'on va faire de toi? « Tu n'as jamais dis ça à personne ? » L'étonnement doit se ressentir dans ma voix. Pourquoi tu me le dis à moi alors ? Je mérite pas que tu me fasses confiance comme ça, je mérite pas que tu te livres à moi. « Je suis désolée que tu ne te sentes pas à l'aise avec ton corps, mais on va essayer de remédier à tout ça, à ton rythme, si tu acceptes de me faire confiance encore un peu, je veux qu'avec moi tu oublies ton malaise. » Je veux l'aider à accepter son corps, à l'apprécier comme moi je l'apprécie déjà mais sans lui mettre de pression et maintenant que je sais ça, je vais surtout essayer de faire attention aux signes pour ne pas le mettre mal à l'aise et pour ne pas me sentir paniquée s'il s'éloigne de moi. Apprendre à le connaître lui, apprendre à me connaître aussi pour ensuite pouvoir comprendre les choses. Apprendre à ses côtés, comprendre les choses grâce à lui, et réussir quelque chose de bien pour une fois. On peut s'en sortir non ? Parce qu'on a survécu à cette première fois ratée. On a survécu à cette première dispute sur son canapé. On a survécu à cette discussion sur notre relation et on est encore là dans sa cuisine, et j'ai besoin de me dire que tout va bien se passer. Qu'on peut réussir ensemble même si on est tout les deux nuls. « Soyons nuls tous les deux alors. » Il me regarde, il me sourit légèrement mais je vois son sourire malgré tout et j'en ai besoin, tellement besoin. Je lui réponds par un sourire moi aussi, parce qu'être nul à deux, je pense que c'est une chose dans mes cordes et que je peux être à la hauteur. « Ca me semble être un projet parfait. Tant qu'on est tout les deux. » Et si la première partie de la phrase est dite avec une assurance et un rire, le reste de mes mots se font plus doux, plus mesurés, plus sincères aussi. Parce que je suis sérieuse, et je n'ai jamais pensé ça, jamais dis ça. Tant qu'on est tout les deux. Il va encore me falloir un peu de temps pour le dire avec assurance, pour me rendre compte qu'il y a un nous, que l'on est en couple, du temps pour comprendre tout ce que ça implique mais pour le moment je veux juste profiter de sa présence qui me fait un bien fou, du moins quand je suis contre lui. J'hésite. Je repense à ses mots, il est bien avec moi, mais son physique le met mal à l'aise. Alors est-ce que je peux être contre lui, est-ce que je peux me blottir dans ses bras ? J'en ai envie, j'en ai besoin même mais si je l'ai déjà fais sans lui demander, cette fois c'est plus timidement que je m'avance vers lui. C'est avec appréhension que je lui demande son autorisation. Il secoue la tête et avant même que je réduise les quelques centimètres qui nous sépare il me prends dans ses bras. Et quand mon corps se colle au sien, je ressens un soulagement énorme. Rachel je vais avoir besoin de toi pour m'aider à comprendre tout ça parce que c'en est presque flippant vraiment. Mais à cet instant, je ne pense plus à rien, mes doigts jouent avec son tee-shirt et l'une de mes mains se pose sur sa nuque, ma tête posée sur son épaule, je ne dis rien, j'apprends à me taire pour profiter de ces moments. « Ça, c’est nouveau pour moi. » Et pour une fois c'est lui qui met fin au silence. Je relève la tête vers lui pour le regarder alors que la main joue avec quelques mèches de ses cheveux. Je le regarde et je lui souris légèrement. « Mais avec toi j’aime bien. » Mon sourire s'agrandit quand j'entends ses mots. Avec moi il aime bien et au moins ça me rassure sur l'idée que je vais pouvoir lui faire des câlins quand je le souhaite même s'il se sent pas forcément à l'aise avec son corps. « Pour moi aussi c'est nouveau. » Je ne peux pas lui dire à quel point c'est nouveau parce que même moi je ne peux pas vraiment me l'expliquer ou le comprendre ou même juste mettre des mots sur ce que je ressens. Mais c'est nouveau, tout est nouveau depuis qu'il est rentré dans ma vie et c'est perturbant. Mais bon. Très bon. « Mais moi aussi j'aime beaucoup. » Mes mots posées sur sa nuque, je m'approche encore un peu de lui pour venir effleurer ses lèvres, pour venir déposer un baiser très léger, le même que lors de notre premier soir juste pour rappeler ce moment si particulier de notre premier baiser. Et juste après je reste là à quelques centimètres de lui à le regarder parce que j'ai juste besoin de quelques minutes encore contre lui pour oublier mes inquiétudes des derniers moments. « Je meurs de faim, et j'ai vraiment hâte de manger tes lasagnes et puis ce serait dommage qu'on les mange froide non ? » Un sourire aux lèvres, je veux vraiment oublier ces dernières minutes, enfin le malaise de ces dernières minutes et lui faire oublier aussi et je me dis que la meilleure solution c'est de parler d'autre chose et de cuisine puisque je sais que c'est un domaine qu'il apprécie et dans lequel il est doué. « Tu as dis que tu voulais me voir cuisiner, après manger, on peut éventuellement se lancer tout les deux dans la préparation d'un dessert on a tout l'après-midi pour ça et tu pourras te faire une idée de mon niveau et tu auras même le droit de te moquer. » Je me dis qu'il faut que je le mette à l'aise et si y'en a un de nous deux qui ne sera pas dans son élément c'est moi et je me dis qu'à défaut de réussir quelque chose de bien, je devrais réussir à le faire rire et à le détendre, j'espère du moins.

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@Caleb Anderson :l: :l:
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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 6 EmptySam 10 Juil 2021 - 22:18

Calex
IF YOU’RE EVER FEELING LONELY
IF YOU’RE EVER FEELING DOWN. YOU SHOULD KNOW YOU’RE NOT THE ONLY ONE ‘CAUSE I FEEL IT WITH YOU NOW. WHEN THE WORLD IS ON YOUR SHOULDERS AND YOU’RE FALLING TO YOUR KNEES OH PLEASE. YOU KNOW LOVE WILL SET YOU FREE
« Je t'assure que tu ne veux pas voir ça et encore moins goûter à ce que je peux préparer parce que c'est vraiment trop risqué pour toi. Mais il me semble qu'un jeune prodige de la cuisine m'a promit de m'apprendre une recette, peut-être que tu pourras être présent pour goûter le résultat. » Un grand sourie s’étire sur mes lèvres quand elle évoque ce fameux jeune prodige de la cuisine et cette recette qu’il devait lui apprendre. Alex a beaucoup de pouvoir sur moi et il suffit de voir mon sourire qui semble être définitivement installé sur mes lèvres pour le comprendre. Elle me fait craquer, complètement craquer et face à elle je me sens réellement faible mais si fort à la fois. Ça n’a pas de sens, je le sais. Ce n’est pas logique, ça aussi je le sais mais c’est pourtant c que je ressens. Je me sens fort parce que ce que je ressens pour elle l’est, très clairement. Même si c’est nouveau, même si ça fait peur la force de mes sentiments pour elle peut être réellement flippante. Mais ça me rend faible. Bien plus faible que je ne l’ai jamais été parce que si ce que je ressens pour elle c’est avant tout une force ça peut aussi être une faiblesse. Parce que sa présence compte. Parce que ce qu’elle pense compte aussi. Bien plus que l’avis de n’importe qui d’ailleurs et ça aussi c’est effrayant finalement. « Non, ne penses pas ça s'il te plaît. Je suis là et j'ai envie d'être ici avec toi. » Mais pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’elle veut être avec moi ? Ça n’a aucun sens. Je ne suis pas beau, je ne suis pas attirant alors pourquoi est-ce qu’elle a envie d’être avec moi ? Je n’ai pas grand-chose qui joue en ma faveur mais pourtant elle est là avec moi depuis hier soir et je ne comprends pas pourquoi elle n’est pas dans les bras de quelqu’un d’autre. Dans les bras d’un mec qui pourrait au moins lui arriver à la cheville parce qu’elle est magnifique, Alex. De loin c’est la plus belle femme que je n’ai jamais vu de toute ma vie et pourtant c’est avec moi qu’elle est. La petit apprenti cuisinier un peu perdu et pas si douée que ça, le jeune mec pas si beau que ça et tout sauf doué dans la moindre chose qu’il entreprend. Pourquoi est-ce qu’elle a choisi de passer autant de temps avec moi ? J’aimerais beaucoup lui poser cette question pour mieux comprendre mais je ne le fais pas et je reste mutique. « Dis pas ça vraiment tu ne peux pas dire ça de toi même, tu es tout sauf un cas désespéré je t'assure. » Je baisse les yeux je secoue la tête et j’hausse les épaules. Moi je me trouve nul, moi je me trouve irrécupérable et c’est sûrement la raison pour laquelle personne n’a jamais essayé de m’aider, d’ailleurs. Parce que je suis un cas désespéré d’avance. « Tu n'as jamais dis ça à personne ? » Je secoue à nouveau la tête. Non, et personne ne l’a jamais remarqué. C’est bien la preuve que je suis transparent, non ? C’est bien la preuve ultime que personne ne me regarde. « Je suis désolée que tu ne te sentes pas à l'aise avec ton corps, mais on va essayer de remédier à tout ça, à ton rythme, si tu acceptes de me faire confiance encore un peu, je veux qu'avec moi tu oublies ton malaise. » Je relève les yeux vers elle pour l’observer un peu. Elle me parle de confiance, elle pense vraiment qu’on pourrait réussir à trouver un moyen pour que je parvienne à être plus à l’aise avec mon corps ? Je pense qu’elle est bien trop optimiste. « Je te fais confiance. » Je lui assure dans un premier temps. « J’ai aussi envie d’oublier tout ça quand je suis avec toi. » Un deuxième aveu de ma part. Je me pince les lèvres mais j’ai envie de soupirer, j’ai envie de lui dire que de toute façon je n’arriverai jamais à oublier ce complexe bien trop ancré en moi.

Elle sourit. Pas énormément, mais elle sourit quand même et ça suffit à me réchauffer le cœur. « Ca me semble être un projet parfait. Tant qu'on est tout les deux. » À mon tour je souris également, surtout en entendant sa deuxième phrase qui me réchauffe particulièrement le cœur. « J’aime beaucoup être avec toi tu sais. » Petite révélation de ma part. Ça vaut ce que ça vaut mais je me sens même terriblement bien avec elle et la distance entre nous me déstabilise beaucoup trop. Raison pour laquelle je n’hésite pas à lui donner l’autorisation de venir dans mes bras quand elle me le demande. Je suis bien quand elle est contre moi, et pour un garçon absolument pas tactile comme moi, c’est tout nouveau. Mes bras enroulent son corps et je resserre mon étreinte pour la ramener un peu plus vers elle et après lui avoir avoué que tout ceci st nouveau pour moi je sens son regard se lever vers moi, alors je baisse ma tête dans sa direction. « Pour moi aussi c'est nouveau. Mais moi aussi j'aime beaucoup. » Cette fois c’est un sourire différent des autres qui est sur mes lèvres. C’est un sourire timide, un sourire touché et une main vient d’ailleurs passer rapidement dans mes cheveux montrant ainsi mon léger malaise. Même si en soit, on ne peut pas dire que je sois mal à l’aise mais surtout touché par ses mots. « Peut-être qu’on devrait se faire des câlins plus souvent. » Qui aurait cru que Caleb Anderson prononcerait un jour cette phrase ? Personne. Pas moi en tout cas et mon sourire ne risque pas de disparaître quand ses lèvres effleurent les miennes et je ne me fais pas prier pour prolonger ce baiser l’embrassant avec beaucoup de tendresse laissant mes mains remonter sur ses joues. « Je meurs de faim, et j'ai vraiment hâte de manger tes lasagnes et puis ce serait dommage qu'on les mange froide non ? » Déjà qu’elles sont un peu trop cuites si on devait les manger froides, elles seraient vraiment dégueulasses j’en suis persuadé. Je dépose un léger baiser sur sa joue avant de lui répondre. « Vas t’installer, je vais tout t’amener à table. » Je veux la servir comme la princesse qu’elle est à mes yeux et la traiter comme telle également. « Tu as dis que tu voulais me voir cuisiner, après manger, on peut éventuellement se lancer tout les deux dans la préparation d'un dessert on a tout l'après-midi pour ça et tu pourras te faire une idée de mon niveau et tu auras même le droit de te moquer. » Elle a le mérite de réussir à me faire rire assez facilement en tout cas. « Je crois que j’ai de quoi faire un brownie. Ça te tente ? Ou tout ce que tu veux en fait. Tu peux décider, je m’adapte à toi, je veux te faire plaisir. » C’est pour elle que je cuisine, c’est pour elle que j’essaie de faire des efforts. Quand je vous dis qu’elle a beaucoup d’impact sur moi. Une fois installée je la sers comme promis et j’essaie de faire en sorte de sa part de lasagnes soit belle et qu’elle lui donne l’eau à la bouche. « Sois sincère, dis-moi vraiment ce que tu en penses. J’accepte la critique. »  Même si la critique fait mal, c’est aussi comme ça qu’on s’améliore.

© nightgaunt


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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 6 EmptyDim 11 Juil 2021 - 11:16




"If you’re ever feeling lonely
If you’re ever feeling down
You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now
When the world is on your shoulders and you’re falling to your knees
Oh please
You know love will set you free"

 Caleb a ce sourire si simple, si pure, si touchant, enfin il a un sourire qui me fait craquer et face auquel je ne peux rester insensible bien au contraire. Il lui suffit de sourire pour que je me sente mieux, pour que le reste semble moins important et je crois qu'il en a même pas conscience qu'un simple sourire de sa part semble suffire à me rassurer, à me faire me sentir bien. Sauf que si un sourire de sa part à cet effet sur moi, quand il se renferme, quand il doute, et bien je doute aussi. Je suis déjà à peine capable de gérer mes propres émotions alors si en plus je commence à découvrir que les émotions d'un autre peut impacter les miennes avec autant de forces, je ne suis pas sûre de le gérer. Non, rectification, je ne le gère pas. Je me sens dépassée. Démunie face à ce qu'il ressent, face à ses complexes, face à cet homme si bon qui se dénigre autant. Démunie face à un comportement que je ne connais pas et face à ses failles qu'il me confie et cette confiance qu'il me montre et que je ne pense pas mériter. Ses émotions influent sur les miennes. Énormément et je n'aime pas ça. Ses doutes renforcent les miens et ça non plus je n'aime pas. Parce que depuis quelques heures je m'efforce de vivre dans un monde ou il n'y a que nous, ou le reste n'existe pas et je me concentre sur ce que je ressens au fond de moi quand je suis dans ses bras. Pas à ce que je pense, pas à ce que je crois ou non, pas à moi qui gâche tout, pas au faite que pour la première fois j'ai envie d'être avec quelqu'un et d'y être tout le temps. Je ne pense à rien, je ressens les choses et là ce que je ressens n'est pas agréable et pas simple à gérer. Parce qu'il y a les doutes. Les confessions, la réalité qui nous rattrape, celle de deux jeunes adultes qui se cherchent et qui sont véritablement pas doués pour ça. Il y a la distance aussi. Et c'est finalement peut-être ça le pire. La distance et les doutes. J'essaye de m'accrocher, j'essaye de ne pas laisser mes doutes reprendre le dessus et je m'accroche au faite que ces dernières heures m'ont apporté des émotions que personne n'a pu me donner dans ma vie jusqu'à présent. Je pense au faite que je suis là, chez lui et que j'ai envie d'être ici et nul part ailleurs. Et ça pour moi c'est terrifiant mais c'est une réalité que je lui avoues. Parce que je ressens ses craintes, j'entends aussi la façon avec laquelle il se dénigre et pour la première fois de ma vie, je crois que je suis sincèrement touchée d'entendre quelqu'un se rabaisser autant. Parce que de toutes les personnes que j'ai pu croiser dans ma vie, s'il y en a bien une qui ne mérite pas d'être aussi dure envers elle même, c'est bien lui. Et si lui est un cas désespéré, je pense que le reste du monde est foutu. Il me donne envie de croire en l'humain Caleb, en l'homme alors que je n'y croyait pas vraiment avant, du moins pas comme ça. Alors il est tout sauf un cas désespéré mais même quand je lui dis il ne semble pas me croire. En même temps, je ne suis rien, ni personne pour lui dire ça et lui donner envie de me croire et pourtant moi j'y crois en mes mots. Parce que le cas le plus désespéré de nous deux c'est bien moi et largement mais je garde cette remarque pour moi parce qu'il n'a pas à savoir que si je ne comprends pas certaines choses, ça malheureusement je le comprends mais c'est bien plus logique de le penser pour moi que pour lui. Je suis sûre qu'il n'a pas fait un quart voir même un dixième des conneries que j'ai pu faire … Mais, le sujet n'est pas là, j'ai honte de moi trop souvent, je vis avec et je m'y fais mais que lui puisse se rabaisser à ce point, je ne l'accepte pas. Ni sur son physique, ni sur sa cuisine, ni sur le reste. Il dégage une telle vulnérabilité en ce moment, une vulnérabilité tellement touchante mais aussi un peu inquiétante pour moi parce que j'ai peur de ne pas réussir à être assez forte pour lui, et je sais que je ne le suis pas d'ailleurs. Mais, je tente quand même parce qu'il n'a jamais dit ça à personne. A personne, jamais, je suis la première, je suis spéciale et cette place qui me donne, cette confidence qu'il me fait, me pousse à tenter d'être à la hauteur, au moins une fois dans ma vie. Et je lui parle de confiance, je lui demande de me faire confiance et ça je vous assure que c'est quelque chose d'incroyable, de nouveau et d'un peu (beaucoup) terrifiant. « Je te fais confiance. » Je confirme c'est terrifiant, mais pourtant ça me fait du bien de le voir me regarder, de voir qu'il dit tout ça avec assurance aussi. Il me fait confiance et si on passe l'idée que je me demande comment il peut voir en moi quelqu'un de confiance, le fait qu'il s'ouvre à moi prouve qu'il a confiance et ça me touche sincèrement. « J’ai aussi envie d’oublier tout ça quand je suis avec toi. » Et ces mots là sont peut-être ceux qui me touchent le plus. Un léger sourire, timide mais qui existe parce qu'il m'avoue sans vraiment le faire qu'il veut essayer d'oublier ses complexes avec moi comme si j'étais vraiment spéciale, assez pour qu'il veuille tenter d'être bien avec moi et j'ai envie de l'y aider, je ne sais pas comment mais j'ai vraiment envie qu'il se sente bien en ma présence. « Quand tu doutes, regardes moi et essayes de te voir un peu plus comme moi je te vois. » Je ne suis pas douée avec mes mots, maladroite au possible, pas habituée aux compliments faut dire que chez moi les compliments ça n'existent pas, mais je veux pourtant qu'il soit rassuré avec moi et si je ne peux pas le faire avec des mots j'espère que mes yeux, que la façon dont je le regarde suffira à le rassurer un peu parce que je veux qu'il se sente bien avec moi, vraiment parce que contre lui moi je me sens vraiment bien. Comme jamais je n'ai été aussi bien. Terrifiant comme idée mais tellement agréable aussi.

 « J’aime beaucoup être avec toi tu sais. » Non je ne le sais pas. Enfin je ne comprends pas pourquoi, mais tout ce qui compte c'est que tu le penses. Je me tais, je n'essaye pas de lui demander ni comment il peut aimer alors qu'il semble pas toujours à l'aise, ni pourquoi il aime être avec moi alors que je ne suis pas quelqu'un de spécial. Je me tais parce que je sais que je pourrais tout gâcher avec ma maladresse et mes doutes, et je ne veux surtout pas gâcher ce moment ou il m'autorise à venir dans ses bras. Et je m'y réfugie sans hésiter, parce que j'ai vraiment besoin d'être contre lui. Je sens ses bras autour de moi, je le sens me rapprocher encore un peu plus de lui et après cette discussion je vous avoues que ça me soulage vraiment de voir qu'il est assez à l'aise pour que je sois contre lui, aussi proche de lui physiquement. « J'aime beaucoup être contre toi. » La proximité me permets de murmurer ces mots, je voudrais qu'il soit le seul à pouvoir entendre et savoir ce que je ressens, le seul à qui je dis ça aussi. Mais je me sens bien dans ses bras, je me sens bien avec lui, je me sens bien en sa présence, je me sens bien quand il est habillé, je me sens bien quand il est nu, je me sens bien quand il sourit, je me sens bien qu'il est à ce petit air un peu timide, je me sens bien quand je le regarde jouer avec ses cheveux, je me sens bien quand il est là tout simplement et c'est une constatation qui a le mérite d'être claire. Pour tout le monde sans doute mais pas encore pour moi. « Peut-être qu’on devrait se faire des câlins plus souvent. » Je lâche un petit rire contre lui, surprise par ses mots mais tellement amusée aussi de l'entendre prononcer une telle phrase. « Ce serait avec plaisir, compte sur moi pour ça. » Habillés ou nus peu importe à quel sorte de câlin tu penses Caleb, moi avec toi je suis partante pour tout. Un léger baiser qui se rempli de tendresse après quelques secondes et je me sens plus légère, oubliant presque les dernières minutes. Oubliant tout finalement parce que ses lèvres sur les miennes et ses mains sur mes joues me font légèrement frisonner. Je veux ressentir encore ce genre d'émotion, je veux encore profiter de cette journée avec lui et maintenant que je sais qu'il n'y a pas de malaise entre nous, je peux m'éloigner de lui sans me sentir mal, sans sentir une gêne non plus et je crois qu'il est plus que temps qu'on goûte enfin à ses lasagnes. Déjà parce que je meurs de fin, aussi parce que je sais qu'il a mit du temps à les préparer et je veux faire honneur à sa cuisine. « Vas t’installer, je vais tout t’amener à table. » Je lui souris, je crois que je pourrais m'habituer à tout ça, au baiser sur la joue, à sa tendresse, à sa façon de me traiter. Je laisse ma main glisser le long de son bras, caressant quelques instants sa peau avant de m'éloigner et de m'installer à table tout en continuant de le regarder et je pense à ses mots, à la suite de notre journée aussi et je prends un risque, un gros risque mais je lui propose de m'aider à préparer un dessert. Faire un truc qu'il aime, j'ai envie d'essayer ça parce que je le vois dans sa cuisine et il semble plutôt à l'aise alors autant le mettre dans des conditions idéales pour lui. « Je crois que j’ai de quoi faire un brownie. Ça te tente ? Ou tout ce que tu veux en fait. Tu peux décider, je m’adapte à toi, je veux te faire plaisir. » Il me fait sourire à nouveau parce que je pense à la cuisine pour lui faire plaisir et lui ajoute qu'il veut me faire plaisir, et je trouve ça trop mignon de sa part. « Quoiqu'on fasse, tu sais que tu vas devoir sauver la recette à un moment alors t'adaptes pas trop à moi s'il te plaît, j'y connais rien mais un brownie si tu penses que c'est pas trop dur pourquoi pas. » Personne dans mon entourage ne serait étonnés de savoir que je ne sais pas cuisiner un brownie, par contre tout le monde sera sûrement interloqué de savoir que j'ai tenté de cuisiner, pas pour moi, mais pour plaire à un homme. C'est sans doute ça le plus drôle d'ailleurs, que je cuisine pour plaire à quelqu'un, alors que c'est sûrement la dernière chose que je dois faire si je veux retenir quelqu'un dans ma vie. Mais Caleb c'est différent, Caleb va sauver la recette je le sais, quoique je fasse il va venir à ma rescousse parce que je sais que je peux compter sur lui et si je cuisine c'est pour partager un moment avec lui. Il sert les lasagnes, et je vois le soin qu'il a mit pour la présentation personne ne fait aussi attention à la présentation de lasagnes non ? Mais lui la part tient bien, elle ne dégouline pas de partout, elle n'est pas tout cassée et je regarde ça avec une légère admiration tant ça ressemble à quelque chose de classe. « Sois sincère, dis-moi vraiment ce que tu en penses. J’accepte la critique. »  Après ce qu'il vient de m'avouer, après ses doutes, sa façon de se dénigrer et sa réaction face aux lasagnes à peine trop cuite, je doute un peu de cette seconde affirmation mais je ne lui dis rien, du moins pas sur mes doutes concernant le fait qu'il puisse accepter la critique sans trop se sentir mal. « Je sais pas si c'est bon mais c'est beau en tout cas. » Je commence par lui répondre, avant de finir par goûter une première bouchée de ce premier plat qu'il a cuisiné pour nous. Notre premier vrai repas partagé en couple et ça compte ça non ? Enfin j'en sais rien peut-être ou pas tout ce que je sais c'est que c'est pas trop cuit et que c'est réellement très bon. « J'aime beaucoup, vraiment et c'est pas du tout cramé. » Je lui souris avant de reprendre une nouvelle bouchée et c'est un très bon plat que je mange là et je ne pensais pas manger de la si bonne nourriture ailleurs que dans un vrai restaurant. « J'ai l'impression d'être dans un restaurant gastronomique et je m'y connais en restaurant. » Je lui dis en riant un peu tout en prenant une nouvelle bouchée de mon plat et je crois que je mange assez vite, mais après la nuit et la matinée passée, je commençais sans doute à avoir faim et son plat est vraiment délicieux. « Ça me mets encore plus la pression pour le brownie maintenant, je peux revenir sur ma proposition et te demander de cuisiner à ma place ? Parce que maintenant que j'ai conscience de ton talent, je veux voir ce que tu es capable de faire d'autres. » Et peut-être qu'à l'avenir mon prochain restaurant préféré sera dans un petit appartement, avec une seule table et le chef pour moi toute seule. Et cette idée a quelque chose de vraiment plaisante.  
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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 6 EmptyMer 14 Juil 2021 - 21:26

Calex
IF YOU’RE EVER FEELING LONELY
IF YOU’RE EVER FEELING DOWN. YOU SHOULD KNOW YOU’RE NOT THE ONLY ONE ‘CAUSE I FEEL IT WITH YOU NOW. WHEN THE WORLD IS ON YOUR SHOULDERS AND YOU’RE FALLING TO YOUR KNEES OH PLEASE. YOU KNOW LOVE WILL SET YOU FREE
Je regarde Alex et je la trouve belle. Magnifique. Parfaite. Incroyable. Sa beauté me fait complètement perdre mes moyens et c’est sûrement une des raisons pour laquelle je me comporte comme un nul depuis tout à l’heure. Depuis qu’on se connait même d’ailleurs. Parce que je n’ai pas oublié la première fois qu’on a couche ensemble, à quel point je n’ai pas été à la hauteur, à quel point j’ai été nul et même si elle m’a déjà dit que ça n’avait pas d’importance pour moi ça en a réellement. Beaucoup même parce que je n’ai fait que me prouver que je ne pouvais pas donner du plaisir à une fille. Je n’ai fait que lui montrer que je ne suis qu’un pauvre mec nul sans aucune expérience qui ne sait pas y faire avec les filles. Je ne peux pas la rendre heureuse ou du moins je ne m’en sens pas capable parce qu’une femme comme elle mérite un homme bien plus doué que moi. Dans tous les domaines et pas seulement sur le plan sexuel. C’est sûrement pour ça que je me mets autant la pression ou bien que je redouble d’effort pour essayer de remonter petit à petit. Parce que depuis le début je ne fais que tout foirer, tout le temps. Non seulement quand on a couché ensemble pour la première fois mais pas que, je viens également de tout gâcher pour la deux ou troisième fois de la journée et je me déteste pour ça. « Quand tu doutes, regardes moi et essayes de te voir un peu plus comme moi je te vois. » Mais comment est-ce que tu me vois, Alex ? Je n’en ai absolument aucune idée et je ne suis pas certain de vouloir le savoir. Alors je secoue la tête de droite à gauche en baissant le regard. « C’est facile à dire. » Bien plus facile à dire qu’à faire en tout cas et je ne suis pas sûr que l’image que j’aie actuellement de moi puisse un jour réellement changer ou s’améliorer.

Mais pourtant c’est bien dans mes bras qu’elle vient se réfugier et je vous assure que je n’y comprends absolument rien. Tout ça n’a aucune sens et qu’une femme aussi belle qu’Alex puisse s’intéresser à un raté comme moi c’est complètement lunaire et insensé. « J'aime beaucoup être contre toi. » Et c’est tout en la resserrant un peu plus contre moi que je lui réponds. « Pourquoi ? » Cette question qui sort toute seule d’entre mes lèvres sans que je n’y réfléchisse avant et mes sourcils se froncent comme pour marquer d’autant plus l’incompréhension. « Laisse tomber, je suis con. C’est bête comme question. » C’est surtout que je ne comprends pas comment est-ce que tu peux aimer être contre moi. Parce que mon corps est moche et il n’a rien d’agréable. Parce qu’à sa place être dans mes bras j’aurais eu tendance à voir ça comme de la torture presque. Mais tous ces autres mots je les garde pour moi sauf que c’est une autre phrase toujours assez bête que je prononce ; j’avance l’idée que l’on se fasse des câlins plus souvent. Ce n’est sûrement pas le genre de chose qu’on dit à voix haute, non ? « Ce serait avec plaisir, compte sur moi pour ça. » Sa réponse me fait sourire doucement. Un sourire rempli de timidité et de gêne parce que oui, même si je me sens terriblement bien avec elle, l’entendre me dire qu’elle aime être dans mes bras et qu’elle veut continuer à être contre moi me fait sourire mais me gêne aussi. Parce que c’est la première fois qu’on me dit de telles choses et je ne pensais sincèrement jamais les entendre. Elle part s’installer à table et c’est avec grande précaution que je choisis la part de lasagnes que je vais mettre dans son assiette avant de lui apporter. « Quoiqu'on fasse, tu sais que tu vas devoir sauver la recette à un moment alors t'adaptes pas trop à moi s'il te plaît, j'y connais rien mais un brownie si tu penses que c'est pas trop dur pourquoi pas. » Je lâche un petit rire amusé. « Je ne te quitterais pas des yeux pour être sûr que tu ne gâches pas la recette alors. » Je commence par lui dire alors que je prends un morceau de sopalin pour essayer les tâches de sauce tomate dans son assiette – oui, je veux qu’elle soit parfaite et que rien ne dépasse. « J’aime bien te regarder de toute façon. » Heureusement que je suis encore dos à elle en lui faisant cette confession parce que je pense que je rougis légèrement, mais je finis tout de même par la rejoindre pour poser son assiette de lasagnes devant elle avant de m’installer à table à mon tour. « Je sais pas si c'est bon mais c'est beau en tout cas. » Un sourire sincère se dessine sur mes lèvres et je pose une main sur ma nuque pour la masser quelques secondes. « Je t’ai donné le plus beau morceau c’est pour ça. » Celui qui me semblait le moins cuit, celui qui avait l’air le plus parfait possible. Elle mérite bien ça, non ? Je commence par manger une première bouchée de mon plat tout en attendant son verdict je lui sers un verre d’eau. « J'aime beaucoup, vraiment et c'est pas du tout cramé. J'ai l'impression d'être dans un restaurant gastronomique et je m'y connais en restaurant. » Je lâche un petit rire gêné tout en secouant très légèrement la tête de gauche à droite. « Dis pas n’importe quoi, c’est pas à la hauteur d’un restaurant gastronomique... » Mes pâtes ne sont pas si mauvaises que je ne le pensais mais très clairement, un chef étoilé aurait fait ça mieux, il aurait ajouté une petite touche personnelle pour rendre ses lasagnes différentes des autres et le visuel serait également bien plus beau. « … mais merci. T’es adorable. » Je la remercie tout de même, parce que son compliment me touche et me fait plaisir, même si elle en rajoute un peu trop. « Ça me mets encore plus la pression pour le brownie maintenant, je peux revenir sur ma proposition et te demander de cuisiner à ma place ? Parce que maintenant que j'ai conscience de ton talent, je veux voir ce que tu es capable de faire d'autres. » Prêt à tout lui céder, je lui réponds rapidement. « Si tu veux je peux te faire le brownie moi-même oui. » Je prends quelques gorgées d’eau. «  Mais ça serait beaucoup plus drôle si c’était toi aux commandes. Je resterai derrière toi pour m’assurer que tout se passe parfaitement bien. Et tu verras c’est une fierté aussi de réussir un plat ou un gâteau de A à Z toute seule. Moi je suis sûr que tu en as capable. » J’hausse doucement les épaules alors que mes yeux se sont littéralement perdus dans les siens mais je finis enfin par redescendre sur terre et mes jambes s’allonge sous la table alors que je continue de manger les lasagnes.

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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 6 EmptyLun 19 Juil 2021 - 0:09




"If you’re ever feeling lonely
If you’re ever feeling down
You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now
When the world is on your shoulders and you’re falling to your knees
Oh please
You know love will set you free"

 « C’est facile à dire. »  Oh s'il savait comme justement ce n'est pas facile à dire, que rien n'est facile à dire pour moi, pas quand je me sens aussi vulnérable, aussi à la merci de mes émotions que je ne comprends pas, que je ne maîtrise pas. Mais je sais que ce n'est pas de ça qu'il parle mais plutôt qu'il me donne une nouvelle confirmation de ses doutes sur lui même et il ne semble même pas en mesure de voir qu'il me plaît. Puis-je le blâmer en même temps ? Je ne sais même pas vraiment comment le gérer, comment lui dire, ni même si j'en suis capable. Je n'ai jamais était aussi bien avec quelqu'un alors je ne sais pas comment faire. Je ne sais pas ce que je dois dire ou pas, j'en ai déjà dis beaucoup, bien plus à lui qu'à n'importe qui. J'en ai aussi dis trop parfois en le mettant mal à l'aise et en créant un froid entre nous. Je ne sais plus vraiment comment me comporter. Je sais une chose, j'ai besoin de retrouver ses bras, de me blottir contre lui à nouveau et quand il m'accepte contre lui, je me sens de suite un peu mieux, un peu moins perdue, un peu moins sujette aux doutes, un peu moins pleines de questions parce que ses bras sont autour de moi, parce que je suis contre lui et j'aime beaucoup être contre lui. Énormément, comme je n'ai jamais ressenti ça de ma vie. Ses bras m'attirent encore un peu plus contre lui, et je me détends. Juste quelques secondes, juste le temps qu'il pose cette question à laquelle je ne m'attendais pas. « Pourquoi ? » Je fronce les sourcils surprise par ses mots, mais j'évite de lui montrer, je pose ma tête contre son épaule juste quelques secondes. Juste le temps de saisir le sens de sa question. Un mot, un simple mot, pourquoi ? Et si ça semble basique, je vous assure que ça ne l'est absolument pas pour moi parce que cette question « pourquoi ? » je me la suis posée déjà beaucoup. Pourquoi lui ? Pourquoi je me sens si bien avec lui alors qu'avec les autres je n'arrive pas à être moi même ? Pourquoi je me sens si en sécurité avec lui au point de me laisser aller et vivre l'instant ? Pourquoi j'ai envie de lui plaire ? Pourquoi j'ai envie d'être quelqu'un de bien quand je suis avec lui ? Pourquoi je me sens mal quand il se sent mal ? Pourquoi son avis compte autant ? Pourquoi j'ai toujours envie d'être proche de lui à ce point ? Pourquoi j'aime le toucher, j'aime sentir son odeur, pourquoi son sourire me donne autant de sensation ? Pourquoi je me sens si attirée par lui, pourquoi j'ai envie de lui comme je n'ai jamais eu envie de quelqu'un ? Pourquoi j'aime ses yeux, son regard et la façon si particulière qu'il a de me regarder ? Un simple pourquoi qui cache une multitude de question auxquelles je ne pense pas être en mesure de répondre dans l'immédiat, parce que c'est trop d'un coup, parce que c'est encore incompréhensible pour moi et pourtant il y a une chose dont je ne doute plus, j'ai pas envie de quitter son appartement, j'ai pas envie de me confronter à nouveau au monde extérieur pas alors que chez lui dans ce tout petit espace, auprès de lui, je me sens enfin bien. Si bien. Je ne sais pas si je doute longtemps ou pas, si je reste silencieuse longtemps ou pas, mais il reprends la parole avant même que je n'ai pu dire un mot. « Laisse tomber, je suis con. C’est bête comme question. » Avais-je l'intention d'en dire au moins ? J'en sais rien mais après ses mots cette fois je ne peux rester muette à nouveau. « Tu n'es pas con Caleb, s'il te plaît arrête de te dénigrer tout le temps. » Je lui dis d'une voix douce mais assez ferme tout de même, parce qu'il doit arrêter de se rabaisser de la sorte et de continuer à alimenter l'image si négative qu'il semble avoir de lui même. Et je repense à ses doutes, à ce qu'il m'a confié, à moi et à personne d'autres et je comprends à ce moment que si je ne peux pas répondre à mes questions, je me dois de répondre à la sienne ou du moins d'essayer. Dévoiles toi un peu Alex après tout tu n'as pas autant hésité pour te mettre à nue dans le sens premier du terme. « Je me sens bien contre toi, je sais pas comment te l'expliquer, je sais juste que quand tu me prends dans tes bras je me sens tout de suite mieux. Je me sens à l'aise avec toi. J'aime te sentir contre moi et pouvoir te toucher. » Te caresser, sentir ta peau sous mes doigts, jouer avec tes bouclettes. Je rougis légèrement, hésitante dans le choix de mes mots, dans la façon avec laquelle je lui dis tout ça parce qu'il est le seul à qui j'ai un jour dis ses mots. Le seul qui a mérité que je lui dise ce que je ressens, ou du moins une partie de ce que je ressens. Le seul pour qui j'ai ressenti tout ça. Ca et bien plus encore mais avant de lui avouer le bien plus encore, je vais devoir me l'avouer à moi même et c'est pas gagné. Mais l'idée de lui faire des câlins plus souvent, ça par contre c'est acté et accepté parce que comme je lui ai avoué, je me sens vraiment bien dans ses bras, en sécurité et joyeuse et ceux qui me connaissent vraiment savent comme c'est pas un sentiment courant pour moi. Et quand je lui dis que l'idée des câlins serait un plaisir et qu'il pouvait compter sur moi, il sourit. Ce même sourire qu'il pouvait avoir le premier soir, ce sourire si touchant, si sincère, à peine assumé mais que j'aime tant. « Et Caleb, tu devrais sourire plus souvent ça te va très bien. » Je lui souris en retour et je quitte ses bras, tout en sachant que désormais je pourrais y retourner quand je le voudrais. Je m'installe à table et je lui propose l'idée de faire un brownie, et je sais que je m'embarque dans un truc bien au dessus de mes compétences mais l'idée de cuisiner avec lui me semble attrayante, et ce n'est pas ses réponses qui vont me faire changer d'avis bien au contraire. « Je ne te quitterais pas des yeux pour être sûr que tu ne gâches pas la recette alors. » Je le regarde concerné sur sa préparation et ses mots me font sourire grandement. Je la gâcherai c'est sur mais l'idée de te voir venir me secourir me plaît. Voilà ce à quoi je pense mais je ne dis rien, je le regarde, je l'observe concentré et appliqué, je l'observe essuyer l'assiette avec du sopalin et je me dis qu'il va avoir un choc quand il va me voir cuisiner, vraiment parce qu'en plus de n'être pas douée, je suis légèrement bordélique. « J’aime bien te regarder de toute façon. » Le sourire sur mes lèvres s'agrandit, autant que le rouge sur mes joues. Et je me mords la lèvre surprise par sa réflexion inattendue mais tellement plaisante. « Oh ! J'ai envie que tu sois heureux alors si tu aimes ça faut pas t'en priver et j'aime beaucoup quand tu me regardes d'ailleurs. » Je le dis avec un ton léger, comme si je m'amusais de sa remarque mais je pense mes mots, je pense même bien plus parce que son regard, dans ses yeux je vois ce que je n'ai jamais vu, et je ressens ce que je n'ai jamais ressenti. J'aime la façon avec laquelle tu me regardes, j'aime la manière avec laquelle tu poses ton regard sur moi, j'aime l'effet que ça provoque en moi, j'aime l'idée que ton regard puisse me faire me sentir plus sûre de moi. Mais ce sont encore des mots que je ne prononce pas, des choses que je garde pour moi et à défaut de disserter sur son regard, on parle de ses lasagnes.  « Je t’ai donné le plus beau morceau c’est pour ça. » Et ça je n'en doute pas, je ne le connais pas depuis longtemps mais je sais déjà que Caleb est l'un des homme les plus altruistes et les plus généreux que je suis amenée à côtoyer alors rien d'étonnant la dedans surtout qu'il semble si dur avec lui et qu'il ne se laisse que peu de place à l’échec, je doute qu'il ait eu besoin que cette part qu'il me serve soit impeccable sur tout les aspects. Et c'est réussi. C'est aussi beau que bon, aussi agréable à l’œil que ça ne l'est en bouche et je n'ai même pas à chercher la meilleur formulation pour ne pas le vexer, je n'ai qu'à être sincère et lui dire à quel point je trouve ça bon. Encore et toujours son petit rire gêné qui commence à être un son que j'apprécie énormément. « Dis pas n’importe quoi, c’est pas à la hauteur d’un restaurant gastronomique... » J'ai envie de lui dire que ça dépends lequel, certains restaurants n'ont que le nom des plats et le prix de gastronomique, mais je me contente de manger encore une bouchée, c'est encore le plus beau compliment que je puisse lui faire non ? Finir mon assiette à une vitesse pas digne des restaurants gastronomiques. « … mais merci. T’es adorable. » Cette fois c'est moi qui ris  amusée par ses mots. « Personne n'a le droit de me dire que je suis adorable, je suis prête à t'accorder ce droit mais tu seras bien le seul alors hors de question de dire ça devant mes amis. » J'ai une réputation à tenir quand même, déjà que me voir ou m'entendre parler du même homme plus de trois semaines c'est un miracle, alors je ne veux pas qu'ils puissent savoir que je peux être adorable moi. « Mais pour tes lasagnes tu n'es peut être pas à la hauteur des restos gastronomiques dans lesquels je mange mais pourtant je t'assure que tes plats pourraient vite devenir mes préférés. » Je suis presque en train de prendre une carte d'abonnement virtuel dans son restaurant qui n'existe pas. Pas encore du moins, mais chez lui, avec lui, à manger ses plats, je trouve que ça a quelque chose de plaisant. Parce qu'il réussit à satisfaire tout mes besoins et à rendre tout meilleur. Même cuisiner pour lui, enfin avec lui devient presque plaisant. Presque uniquement parce que maintenant que j'ai pu goûter son plat je réalise qu'il est vraiment doué, plus qu'il ne semble le penser d'ailleurs, mais moi je suis nulle et sans aucun doute plus qu'il ne semble le croire. Alors, il va être dépité et je ne veux pas qu'il ait honte de moi. Je remets en question l'idée du brownie. « Si tu veux je peux te faire le brownie moi-même oui. » Ça me semble plus sur, plus judicieux comme projet surtout si on tient à manger un dessert tout les deux. « Mais ça serait beaucoup plus drôle si c’était toi aux commandes. Je resterai derrière toi pour m’assurer que tout se passe parfaitement bien. Et tu verras c’est une fierté aussi de réussir un plat ou un gâteau de A à Z toute seule. Moi je suis sûr que tu en as capable. » Est-ce que j'en suis capable ? Absolument pas mais l'idée qu'il puisse me penser capable est touchante finalement parce qu'il est bien le premier à croire que ce soit dans mes capacités. Mais pourtant, j'ai envie de le faire ce brownie maintenant. L'idée de cuisiner avec lui derrière moi qui me regarde finalement ça aurait pu être stressant, mais ça a quelque chose de plaisant, voir même d'excitant. Qui aurait pensé que cuisiner pourrait devenir excitant un jour ? Pas moi et pourtant l'idée de l'avoir derrière moi à me guider, à me montrer les gestes, à me souffler dans l'oreille les étapes de la recette, je trouve ça tentant et ce même si je sais que malgré tout je vais rater et avoir la honte devant lui. Il me regarde dans les yeux et j'en fais de même, pendant je ne sais pas combien de temps je reste là à le regarder en souriant avant de finir par répondre à ses mots. « Ok j'accepte de le faire, que si c'est toi qui est aux commandes et que tu restes derrière moi. » tout le long de la recette « Je te laisse me guider, c'est toi le chef. » on parle bien du brownie là, de cuisine et tout. J'ai peut-être un peu rougie après ces mots et depuis que mes pensées se sont perdues en route mais je le regarde et je sens ses jambes s'allonger sous la table et frôler les miennes. Du bout des orteils je viens jouer avec son pied alors que je continue de le regarder même après qu'il ait replongé son regard dans son assiette pour continuer de manger. « Mais je t'assure que tu as du courage, personne n'a jamais cru que je pouvais réussir quoique ce soit alors j'espère que tu es patient. » Je suis un peu plus sérieuse même si j'essaye de ne pas trop l'être, mais c'est vrai. Je suis une calamité, en cuisine mais pas que même si aujourd'hui c'est bien dans le domaine qu'il va pouvoir réaliser à quel point je suis nulle.
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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 6 EmptyLun 26 Juil 2021 - 21:31

Calex
IF YOU’RE EVER FEELING LONELY
IF YOU’RE EVER FEELING DOWN. YOU SHOULD KNOW YOU’RE NOT THE ONLY ONE ‘CAUSE I FEEL IT WITH YOU NOW. WHEN THE WORLD IS ON YOUR SHOULDERS AND YOU’RE FALLING TO YOUR KNEES OH PLEASE. YOU KNOW LOVE WILL SET YOU FREE
Je lui demande pourquoi elle se sent si bien avec moi mais elle ne me répond pas. De longues secondes voire même minutes de silence s’installent entre nous, je ne dis rien pensant sincèrement qu’elle finirait par prendre la parole pour m’éclaircir dans mon interrogation, mais non, rien. Aucun mot ne ressort de sa bouche et finalement c’est logique. Elle ne dit rien parce qu’il n’y a absolument rien à aimer chez moi c’est une certitude et si je le pensais déjà depuis bien longtemps elle vient de me le prouver. Comment est-ce que j’ai pu penser ne serait-ce qu’une seule seconde qu’elle pouvait aimer quelque chose chez moi ? J’ai été naïf. Con. Stupide. Ridicule. Comme d’habitude, je fais n’importe quoi. Je dis n’importe quoi et je me déteste réellement. Elle essaie de se rattraper en me demandant de ne pas me dénigrer mais inconsciemment elle vient de le faire elle aussi. Elle n’aime rien chez moi et si, j’ai été très con d’avoir pu penser le contraire et rien de ce qu’elle pourra me dire ne changera cet état d’esprit que j’ai. « Je me sens bien contre toi, je sais pas comment te l'expliquer, je sais juste que quand tu me prends dans tes bras je me sens tout de suite mieux. Je me sens à l'aise avec toi. J'aime te sentir contre moi et pouvoir te toucher. » Je secoue la tête à la négative comme pour lui faire comprendre à quel point je ne la crois absolument pas. Elle ne pense pas un mot de ce qu’elle vient de dire sinon elle n’aurait pas attendu que je lui demande d’oublier tout ça pour y répondre. Je baisse les yeux aussi, parce que je me sens honteux de lui avoir posé cette question. « Et Caleb, tu devrais sourire plus souvent ça te va très bien. » Je secoue une nouvelle fois la tête et cette fois, je la crois encore moins parce que mon sourire est sûrement l’une des choses que je déteste le plus chez moi. « Te sens pas obligée de dire ce genre de choses. » Parce que c’est clairement ça, non ? Elle s’est sentie obligée et contrainte de me répondre et c’est la raison pour laquelle elle me dit tout ça. Je ne vois pas d’autre explication possible.

Je lui en veux d’avoir réagi ainsi, de n’avoir fait que nourrir mes doutes et mes interrogations mais j’essaie de mettre tout ça de côté pour pouvoir profiter du temps que je peux passer avec elle. Parce que je sais très bien que ça ne va pas durer, qu’elle finira par se lasser de ce loser bon à rien et qu’elle me quittera certainement dans quelques jours ou bien quelques semaines si j’ai de la chance. « Oh ! J'ai envie que tu sois heureux alors si tu aimes ça faut pas t'en priver et j'aime beaucoup quand tu me regardes d'ailleurs. » Sauf que moi je ne risque pas de me lasser d’elle et le petit sourire timide qui s’étire sur mes lèvres quand je la regarde le prouve sans aucun mal. Moi je sais que je suis déjà en train de tomber amoureux de cette femme. Elle est belle, elle est magnifique, elle est intelligente, elle est drôle enfin bref elle est parfaite ou du moins elle l’est à mes yeux. Je lui donne donc sa part de lasagnes tout en m’appliquant parce qu’il est important pour moi qu’elle ait une belle assiette pour qu’elle puisse se rendre compte du peu de points positifs que j’ai de mon côté. Et ça semble fonctionner puisqu’elle va même jusqu’à comparer ma cuisine à celle d’un chef gastronomique. C’est un compliment qui me touche réellement mais croyez-moi c’est loin d’être vrai. « Personne n'a le droit de me dire que je suis adorable, je suis prête à t'accorder ce droit mais tu seras bien le seul alors hors de question de dire ça devant mes amis. » Je la regarde les étoiles dans les yeux, un grand sourire aux lèvres et je ris à sa remarque, amusé mais ne comprenant par contre pas pourquoi elle n’apprécie pas l’idée qu’elle puisse être adorable. « Pourquoi ? » Je lui demande alors que je ris toujours un peu. Je viens essuyer mes lèvres avec une serviette et je reprends. « Assume-le, moi je te trouve vraiment adorable. » J’insiste, je la taquine et je souris légèrement mais c’est pourtant tellement sincère. « Mais pour tes lasagnes tu n'es peut être pas à la hauteur des restos gastronomiques dans lesquels je mange mais pourtant je t'assure que tes plats pourraient vite devenir mes préférés. » Un nouveau sourire se dessine sur mes lèvres alors que je prends encore un bout de lasagnes. « Tu manges souvent dans des restaurants gastronomiques ? » À l’entendre parler on dirait que oui mais elle a pourtant insisté sur le fait que la cuisine n’était clairement pas son truc et je connais peu de personnes qui n’aiment pas l’univers culinaire mais qui se rendent tout de même régulièrement dans mes restaurants gastronomiques. Moi je n’en n’ai pas les moyens et pour pouvoir me payer un plat dans ces lieux-là je dois économiser un peu. « Ok j'accepte de le faire, que si c'est toi qui est aux commandes et que tu restes derrière moi. Je te laisse me guider, c'est toi le chef. » Elle me regarde en souriant alors je fais de même, un sourire sincère, le genre de sourire automatique, incontrôlable mais tellement plaisant. « Ok ça me va. Tu seras mon commis alors. » Je finis par répondre. « Je te préviens, les commis sont censés faire tout ce que le chef demande. » C’est la hiérarchie dans le milieu de la cuisine même si, selon moi un chef n’est rien sans sa brigade et donc les idées des commis sont tout aussi importantes et ont tout autant de valeur que celles du chef. Mais je sais que ce n’est malheureusement pas comme ça dans toutes les cuisines. Ses orteils qui viennent caresser et jouer doucement avec mon pied me font sourire – oui oui – et je la suis dans ce jeu. Mon pied caresse le sien, joue avec et mon sourire s’agrandit un peu bien que je ne le montre pas vraiment. « Mais je t'assure que tu as du courage, personne n'a jamais cru que je pouvais réussir quoique ce soit alors j'espère que tu es patient. » Je la trouve dure avec elle-même à chaque fois qu’elle me dit à quel point elle ne sait pas cuisinier. « Je suis très très patient.  » je lui assure. « Et je suis sûr que tu vas t’en sortir comme une cheffe. Tu vas me voler la vedette. » Parce que moi je crois en elle et je suis sûr qu’elle va réussir à faire un très bon brownie. « Mais je vais te guider et tu verras ça va bien se passer et tu vas finir par adorer passer du temps en cuisine avec moi. Peut-être même que grâce à moi tu vas te trouver une passion. » Je vais sûrement un peu trop loin mais l’idée de me dire qu’elle puisse aimer la cuisine ou simplement aimer y passer du temps avec moi me plaît beaucoup en tout cas.


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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 6 EmptyMar 27 Juil 2021 - 23:30




"If you’re ever feeling lonely
If you’re ever feeling down
You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now
When the world is on your shoulders and you’re falling to your knees
Oh please
You know love will set you free"
J'ai beaucoup de questions en moi, beaucoup d'incertitudes, d'incompréhension aussi parce que tout ça c'est nouveau pour moi. Et quand je dis 'tout ça' c'est lui et moi. C'est ce que je ressens quand je suis auprès de lui. C'est ce besoin que j'ai de le toucher tout le temps. C'est cette sensation si spéciale, si agréable que je ressens quand je le regarde, quand je le vois sourire, quand je sens ses bras resserrer leurs étreintes sur moi. C'est tout ça, tout ce qui se passe depuis que je l'ai rencontré, depuis qu'il est entré dans ma vie après cette soirée à la plage, c'est beaucoup pour moi, et lui il semble avoir besoin de comprendre ce que moi même ce je comprends pas encore. Et je me sens mal de ne pas être capable de le faire se sentir mieux. Il secoue la tête alors que je lui dis que je suis à l'aise avec lui, que j'aime le sentir contre moi. Il ne me croit pas et je me sens nulle parce que je le vois baisser la tête et après ce qu'il m'a confié, je me sens bête de ne pas réussir à lui faire comprendre que je suis sincère. Pourtant je le suis quand je lui dis tout ça, quand je lui dis que son sourire lui va très bien, mais ça non plus il n'y croit pas. Pas du tout même. « Te sens pas obligée de dire ce genre de choses. » C'est à mon tour de secouer la tête doucement. Je ne sais pas dire les choses comme ça, mais je tente de le faire, un peu du moins, sauf qu'il ne croit pas en ce que je peux lui dire et c'est compliqué. « Si je ne le pensais pas, je ne le dirais pas Caleb crois moi. » Je ne suis sûre de rien, ou du moins de rien quand il s'agit de mes sentiments mais je ne veux pas que mes incertitudes viennent renforcer ses insécurités, je ne veux pas qu'il doute de lui à cause de moi et pourtant je suis certaine que c'est ce qui se passe, en tout cas je ne le rassure pas et ça prouve bien à quel point je suis nulle pour les relations humaines et encore plus pour ce genre de relation.

Mais j'ai trop besoin que ça se passe bien entre lui et moi, j'ai trop besoin qu'on évite un nouveau sujet de tension parce que je sais une chose et je lui ai dis, je suis bien avec lui. Je me sens tout de suite mieux quand il est prêt de moi. Et c'est peut-être fou, peut-être totalement inexplicable mais c'est ce que je ressens et ça même si je ne le comprends pas, je l'ai accepté. Je suis bien à ses côtés et j'ai envie de profiter de cette sensation nouvelle et si agréable, parce qu'il apporte quelque chose à ma vie que personne n'a jamais apporté et ça fait déjà de lui quelqu'un de spécial. D'assez spécial pour que j'ai envie de passer le plus de temps possible à ses côtés avant que tout ne s'effondre, parce que rien n'est fait pour durer de toute manière. Je le sais, mais lui, il est spécial, je le dis et le répète mais tout est différent à ses côtés alors peut-être que ce n'est pas éphémère ? J'en sais rien, j'en sais foutrement rien mais quand je suis avec lui, je ne veux pas perdre mon temps à penser à tout ça. Juste penser à profiter. Je le regarde, il me sourit timidement encore, et il n'y croit peut-être pas mais j'aime sincèrement son sourire, j'aime sincèrement la manière avec laquelle il me regarde, j'aime sincèrement le temps que je passe à ses côtés et j'aime sa cuisine. Oh oui, encore une chose que j'aime chez lui et pour le coup c'est assez simple à expliquer et à exprimer. Il est doué et je n'hésite pas à le lui dire ce qui semble cette fois vraiment lui faire plaisir, au moins un compliment qu'il accepte et qu'il croit venant de moi. Et il me dit même que je suis adorable. Sauf que je ne suis pas adorable non ? « Pourquoi ? » Personne ne me dit ça, personne ne pense ça de moi, et j'ai guère envie que l'on pense que je peux avoir des sentiments ou être adorable. Du moins j'ai pas envie que les autres le pense, Caleb lui il peut. « Parce que j'ai une réputation à tenir et que j'ai pas pour habitude d'être avec des gens qui attendent de moi que je sois adorable. » Je surjoue un peu, un autre légèrement superficielle pour tenter de montrer que je plaisante, que ce n'est pas quelque chose de sérieux, que je ne pense pas ce que je dis mais c'est pourtant vrai. Il l'a vu à ma soirée d'anniversaire, on veut que je boive, on veut que je danse, on veut que je ris, que je joue à des jeux d'alcools, on veut me balancer dans des piscines toutes habillées, mais personne ne veut que je sois réellement moi, et encore moins que je sois adorable. De toute façon, être moi, je ne sais même pas ce que ça signifie vraiment, ni même être adorable ceci dit, mais avec Caleb j'ai presque envie de l'être. « Assume-le, moi je te trouve vraiment adorable. » Je détourne les yeux et je souris légèrement quand je l'entends insister et me dire qu'il me trouve adorable. « Et tu aimes ça ? » Ça sort tout seul, inconsciemment. « Enfin je sais pas si je peux être adorable mais si tu apprécies ça, je peux tenter de l'être pour toi. » C'est une tentative comme une autre pour rattraper ma boulette, mais ça me semble guère réussi. Je rougie, et je me concentre quelques secondes sur les lasagnes, sur ce premier plat qu'il a cuisiné pour moi et c'est avec beaucoup de sincérité que je lui dis que ses plats pourraient vite devenir mes préférés. Sauf que dans le feu de mes propos, sans réfléchir encore, je fais une nouvelle bourde et je la remarque à peine au moment ou il me questionne. « Tu manges souvent dans des restaurants gastronomiques ? »  La réponse est simple en soit. Enfin ça dépends de ce qu'il appelle souvent mais je ne me vois pas lui dire que je mange dans des restaurants gastronomiques très régulièrement et pourtant c'est la vérité mais une vérité qui m'obligerait à lui avouer d'autres éléments de ma vie dont j'ai pas envie de parler maintenant. « Oui, non, enfin de temps en temps, je t'ai dis je ne sais pas cuisiner faut bien que je mange quelque part. » Je lève les épaules comme si c'était un élément tout à fait normal, ou une blague, à lui de voir, de comprendre ce qu'il préfère comprendre. Je n'ai pas peur de lui dire que j'ai de l'argent, quoique peut-être un peu, mais j'ai pas envie qu'il se sente ridicule parce que mon appartement est plus grand ou pour toute autre connerie liée à l'argent que j'ai déjà pu constater par le passé, alors je préfère ne rien lui dire. Pas maintenant du moins. Parce qu'il y a d'autres sujets plus intéressants et d'autres projets plus alléchants qui nous attendent pour cette journée. Et si ses lasagnes étaient un régal, la suite de notre repas risque de l'être beaucoup moins surtout si c'est moi qui cuisine. Mais pourtant, j'accepte de cuisiner, juste parce que l'idée de le savoir proche de moi à me guider à chaque étape de la recette me semble finalement être une expérience intéressante. C'est lui le chef, c'est lui qui commande et même si je suis à peu près sure de rater malgré sa présence, je me dis que même si le brownie est pas bon, on aura passé un bon moment dans sa cuisine. « Ok ça me va. Tu seras mon commis alors. »  Je ne lui dis pas que je ne sais pas ce qu'est un commis, non je vais déjà lui faire assez honte sans en rajouter, mais je secoue la tête parce que même si je ne sais pas ce que c'est, je suis prête à l'être pour lui. « Je te préviens, les commis sont censés faire tout ce que le chef demande. » Je lui souris et je ris même un peu. « Si c'est ce que les commis sont censés faire, je crois que j'ai pas le choix, j'accepte de faire tout ce que tu me demandes. » Et bien plus encore. « Tu sais que je laisse personne me donner d'ordre normalement, alors j'espère que tu es fier de ce privilège et que tu seras digne de ton statut de chef. » Et c'est avec ce genre de remarque que je commence sincèrement à réaliser qu'avec lui je ne suis pas la même, qu'avec lui je suis moins méfiante, qu'avec lui je suis juste prête à être moi sans penser à une image ou à ce que l'on attends de moi. Parce qu'avec lui je suis bien, je suis en confiance et j'ai envie d'être là à ses côtés. Nos pieds qui se rencontrent, qui se cherchent un peu, qui se touchent, qui jouent l'un avec l'autre sous la table, ce n'est rien comme geste et pourtant ça semble représenter beaucoup à mes yeux, parce que même l'un face à l'autre, même pendant qu'on mange, j'ai envie de ce contact avec lui, je m'en amuse, et je ne m'arrête pas après quelques secondes, non, ce jeu dure quelques minutes comme si tout était finalement habituel. Et ça me semble l'être bien plus que l'idée de me savoir aux fourneaux dans quelques minutes, encore moins que le fait qu'il puisse penser que je vais réussir une recette aussi. « Je suis très très patient. Et je suis sûr que tu vas t’en sortir comme une cheffe. Tu vas me voler la vedette.   »  Moi m'en sortir comme une cheffe ? Moi, lui voler la vedette ? Ce n'est plus de l'optimisme ça, c'est bien au dessus mais j'ai pas envie de le contredire et il le verra sans doute par lui même qu'il n'a rien à craindre avec moi, que je ne vais pas lui voler la vedette, je risque bien plus de faire brûler son plat ou sa casserole, mais je ris à sa remarque parce qu'elle n'est absolument pas crédible, pas à mes yeux. « Patient, motivant et optimiste, mais dis moi tu as des défauts quand même ? » J'en doute de plus en plus, pour moi il est presque trop parfait, quelqu'un de sincèrement bien, de bon, avec de bonnes valeurs et une envie de bien faire beaucoup plus prononcé que chez les neuf dixièmes des gens que j'ai pu croiser dans ma vie. « Mais je vais te guider et tu verras ça va bien se passer et tu vas finir par adorer passer du temps en cuisine avec moi. Peut-être même que grâce à moi tu vas te trouver une passion. » A nouveau je souris à sa remarque, je ris même légèrement et je réponds du tac-o-tac très rapidement sans prendre le temps de réfléchir aux mots que j'emploie. « Oh mais j'aime déjà passer du temps avec toi. » Je rougis beaucoup en réalisant ce que je viens de lui dire, mais après tout c'est la vérité alors même si j'ai sans doute l'air un peu idiote je ne reviens pas sur mes mots, je les assume parce qu'ils sont sincères et qu'arrêter de vouloir réfléchir et comprendre les choses ça ne mènent pas forcément très loin. « Par contre j'ai peur de te décevoir mais je doute que la cuisine devienne mon passe-temps favoris avec toi même si je veux bien tenter l'expérience. Pour le moment je peux dire que tu m'as prouvé que certaines expériences avec toi au commande valaient le coup d'être tentées. » J'ai dis que j'arrêtais de réfléchir mais peut-être que je devrais le faire un peu quand même parce que ça dérape peut-être trop vite. Mon pied joue toujours avec le sien et remonte un peu le long de son mollet. « Tu as dis que tu me guidais, alors on s'y mets quand tu veux Chef. » Je me lève et je débarrasse mon assiette, hors de question qu'il fasse tout et je reviens vers lui. Je dépose un léger baiser sur sa joue. « Profites-en, j'ai envie de voir ton côté chef et puis c'est rare que je me laisse diriger comme ça. » Mes mots sont murmurés à son oreille alors que je profite de cette proximité pour lui voler un baiser avant de  m'éloigner de lui et de remonter mes manches, je vais cuisiner pour lui, avec lui, tout rater c'est sur mais une autre chose est presque sur c'est que je sais que je vais passer un bon moment et ça c'est assez incroyable, que la cuisine devienne une activité plaisante pour moi et tout ça grâce à lui.
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@Caleb Anderson :l: :l:
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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 6 EmptyJeu 29 Juil 2021 - 18:37

Calex
IF YOU’RE EVER FEELING LONELY
IF YOU’RE EVER FEELING DOWN. YOU SHOULD KNOW YOU’RE NOT THE ONLY ONE ‘CAUSE I FEEL IT WITH YOU NOW. WHEN THE WORLD IS ON YOUR SHOULDERS AND YOU’RE FALLING TO YOUR KNEES OH PLEASE. YOU KNOW LOVE WILL SET YOU FREE
Alex passe son temps à me faire des compliments, toujours, tout le temps, quoique je dise quoique je fasse elle trouve toujours un moyen de faire des louanges et spécialement quand on parle de ma cuisine. D’abord les macarons que je lui avais fait hier soir et maintenant c’est les lasagnes qui y ont droit. C’est rare, mais pour une fois je ne la contredis pas ou du moins pas vraiment. Parce que son compliment me fait plaisir certes mais surtout parce que j’ai vraiment envie de me dire qu’un jour on pourrait placer mes lasagnes comme une assiette gastronomique. « Parce que j'ai une réputation à tenir et que j'ai pas pour habitude d'être avec des gens qui attendent de moi que je sois adorable. » Un léger froncement de sourcil qui s’accompagne d’un petit rire parce que je ne sais pas si elle est sérieuse ou non en parlant ainsi. Mon instinct me dit que non mais je ne peux m’empêcher d’avoir tout de même un doute. « J’attends rien de toi, moi. » Je lui précise bien que ça me semble évident mais elle me dit qu’elle ne veut pas être avec des gens qui attendent qu’elle soit adorable. Et dire que c’était à la base un compliment que je lui faisais mais que ça semble être parti pour un grand débat ou une bien trop longue de discussion. « Et tu aimes ça ? Enfin je sais pas si je peux être adorable mais si tu apprécies ça, je peux tenter de l'être pour toi. » Sa première question a pour effet d’étirer un sourire timide sur mes lèvres. « J’aime ça oui. » J’aime beaucoup cette partie-là de sa personnalité tout comme j’aime encore tellement de choses chez elle. « Oui, non, enfin de temps en temps, je t'ai dis je ne sais pas cuisiner faut bien que je mange quelque part. » Cette fois c’est un rire plus franc qui se fait entendre et après quelques secondes je lui réponds. « Tu sais que la plupart des gens quand ils savent pas cuisiner, ils vont genre à McDo, Subway, ils commandent des sushis, enfin des trucs comme ça ? » Je rigole encore un peu, je la taquine sans même essayer de le cacher. « Mais au moins t’as de bons goûts c’est bien. » Et elle doit aussi avoir de l’argent si c’est dans des restaurants gastronomiques qu’elle se nourrit la plupart du temps. Mais son compte en banque ne m’intéresse pas vraiment voire même pas du tout.

Peut-être même que je vais me rendre compte qu’elle n’est pas si mauvaise aux fourneaux qu’elle le prétend puisque nous allons finalement cuisiner tous les deux un brownie et c’était d’ailleurs son idée. Enfin je crois ? Je n’en suis même plus si sûr que ça. « Si c'est ce que les commis sont censés faire, je crois que j'ai pas le choix, j'accepte de faire tout ce que tu me demandes. Tu sais que je laisse personne me donner d'ordre normalement, alors j'espère que tu es fier de ce privilège et que tu seras digne de ton statut de chef. » Je souris un peu. Beaucoup. Enormément. Genre vraiment beaucoup et je pense même que je rougis un peu alors qu’inconsciemment que je mordille la lèvre inférieure en la regardant. « Je ne suis jamais celui qui donne des ordres non plus mais plutôt celui qui se fait hurler dessus et qui est contraint à faire le petit travail qui n’intéresse personne. » Un petit rire nerveux qui vient ponctuer cette phrase pour surtout essayer de cacher la triste réalité de l’apprenti en cuisine. Nos pieds se touchent, se caressent, se cherchent et je n’aurais jamais pensé trouver ce genre de chose agréable mais pourtant ça l’est énormément. « Oh mais j'aime déjà passer du temps avec toi. » Elle rougit, je rougis et souris en même temps alors que je baisse la tête un court instant. Je devrais lui dire que moi aussi j’aime passer du temps avec elle parce que si vous saviez à quel point c’est la vérité. Mais je n’en ai pas le temps puisqu’elle reprend assez rapidement. « Par contre j'ai peur de te décevoir mais je doute que la cuisine devienne mon passe-temps favoris avec toi même si je veux bien tenter l'expérience. Pour le moment je peux dire que tu m'as prouvé que certaines expériences avec toi au commande valaient le coup d'être tentées. » Son commentaire me fait sourire une nouvelle fois mais je pense que je rougis également. Je passe une main dans mes cheveux et son pied qui remonte vers mon mollet me fait frissonner grandement. « Tu as dis que tu me guidais, alors on s'y mets quand tu veux Chef. » L’entendre m’appeler Chef serait presque plaisant, un peu trop peut-être ? Je la regarde se lever et ses lèvres qui se posent sur ma joue qui me encore une fois sourire. À croire que mon visage va finir par rester bloquer dans cette position. « Profites-en, j'ai envie de voir ton côté chef et puis c'est rare que je me laisse diriger comme ça. » Des mots murmurés dans mon oreille et ce baiser, court, mais tout de même existant. Quand elle s’éloigne je souffle, je déglutis et je me surprends même à la regarder s’éloigner, ou plutôt, à ce que mes yeux restent bloqués sur ses fesses. Comment est-ce que simplement avec des mots elle a réussi à m’exciter ? Est-ce que c’était voulu de sa part ? J’arrête de me poser des questions et je la rejoins dans la cuisine avec mon assiette que je débarrasse. « Je… je-je vais déjà préchauffer le four. » Alors que je suis déjà en train de le faire c’est comme si je lui faisais des commentaires sur tout ce que je fais, ce qui est assez ridicule. « T’es prête ? » Première question. « Je peux t’embrasser avant de commencer ? » Deuxième question, qui pourrait presque être ridicule puisque les dernières fois je ne lui ai pas demandé son autorisation avant de poser mes lèvres sur les siennes et c’est ce que je finis par faire. Un doux baiser, tendre, alors que mes deux mains se posent sur ses joues comme pour l’empêcher de faire demi-tour si l’envie lui en prend. C’est à contrecœur que je romps ce baiser et il me faut quelques secondes pour que je parvienne à m’en remettre. « J’aime beaucoup t’embrasser. T’es douée pour ça. » Je lui murmure ces mots et je passe une nouvelle fois une main dans mes cheveux. « On y va ? » Je la laisse au moins me dire quand elle a envie de commencer.

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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 6 EmptyLun 2 Aoû 2021 - 2:15




"If you’re ever feeling lonely
If you’re ever feeling down
You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now
When the world is on your shoulders and you’re falling to your knees
Oh please
You know love will set you free"
« J’attends rien de toi, moi. » Je suis surprise par ses mots et mon regard est sans doute trop expressif, mais je ne dis rien. Mais je le regarde toujours, étonnée de ses mots, parce que tout le monde attends quelque chose des autres non ? Il ne peut pas ne rien attendre de moi sinon pourquoi il voudrait que je reste avec lui ? J'ai vite remarqué qu'il était différent Caleb. Vite compris aussi qu'il avait des valeurs que les gens avec qui j'ai grandis ne connaissent même pas. J'ai vu à sa façon de me regarder, à sa façon de me parler et de me traiter qu'il était différent de ces mecs que je croise en soirée, que je vois aborder les filles sans retenue, sans délicatesse et avec une lourdeur dérangeante. J'ai vu tout ça, mais pourtant je reste surprise par ses mots. J'ai grandi dans un univers ou l'autre est vu pour ce qu'il peut apporter, pour les bénéfices dont on peut en tirer, alors forcément les mots de Caleb semblent un peu faire de lui un extraterrestre, mais j'aime plutôt ça. J'aime même énormément ça. Me dire qu'il n'attends rien de moi, que je n'ai pas de pression c'est plutôt agréable, même si une pression je m'en mets toute seule parce que pour une raison étrange, j'ai envie de lui plaire. Même s'il n'attends rien de moi, moi j'attends de moi-même que je puisse réussir à ne pas le décevoir. Et, je sais que c'est pas une mince affaire. Parce que je déçois les gens autour de moi, depuis ma naissance je déçois tout le monde et je suis assez réaliste pour savoir que je vais aussi le décevoir mais pourtant j'essaye quand même de lui plaire. Et s'il apprécie que je sois 'adorable' alors je veux essayer de l'être pour lui. Je ne sais pas comment on fait pour être adorable, mais je sais désormais qu'il aime ça, alors si ça peut me permettre de le faire sourire je vais vraiment essayer de l'être, d'être adorable avec lui et rien que pour lui. Je lui murmure quelques mots. « Alors je serai adorable rien qu'avec toi, mais ce sera notre secret. » Je lui souris, je me mords la lèvre, à la fois amusée par cet échange et par l'idée qu'il puisse y avoir quelques secrets entre nous, des choses que lui seul peut connaître de moi, que je ne veux donner qu'à lui seul. Mais, pourtant si je suis prête à partager avec lui certaines choses sur moi, je ne me sens pas à l'aise quand il est question d'argent ou du moins de sous-entendre que je puisse être une habituée des restaurants gastronomiques et que j'ai les moyens de manger autant de fois que je veuille dans un tel restaurant, sans même forcément en apprécier vraiment la qualité. Mais je m'en sors bien, enfin je crois puisque je le fais rire avec ma remarque. « Tu sais que la plupart des gens quand ils savent pas cuisiner, ils vont genre à McDo, Subway, ils commandent des sushis, enfin des trucs comme ça ? » Je rigole à mon tour et il a raison sur le fond, mais je vois bien qu'il me taquine et son rire plus sa taquinerie qu'il ne cache même pas m'amuse beaucoup. « Oh mais je ne suis pas comme la plupart des gens, je suis unique en mon genre. » Une main qui glisse dans mes cheveux pour les faire voler dans un geste volontairement exagéré mais tellement théâtrale et mon rire qui vient trahir la comédie que je suis en train de faire.  « Mais au moins t’as de bons goûts c’est bien. » La encore je rigole. « Au risque de te décevoir, je mange aussi dans des fast-food et je crois que j'aime autant leurs nourritures, ne me juges pas trop. » Je lui fais les yeux de biches pour l'amadouer et essayer de faire passer mes propos qui sont sans doute un peu honteux devant un futur chef de cuisine mais qui sont assumés et sincères, enfin presque.

Ce qui est sur en tout cas, c'est que même les desserts surgelés de ce genre de restaurants, si on peut appeler ça un restaurant, seront toujours meilleurs que ce que je m'apprête à cuisiner. Mais c'est pas très grave, finalement le résultat n'est pas ce sur quoi je veux me concentrer. Si l'idée de cuisiner d'habitude ressemble vite à un calvaire pour moi, cette fois c'est plutôt une expérience que j'ai envie de vivre, de découvrir grâce à lui. Cuisiner avec quelqu'un, pour quelqu'un surtout avec lui enfaite, ça me plaît. L'idée qu'il soit derrière moi tout le long de la recette, qu'il dirige mes gestes, et qu'il me montre comment faire, c'est même assez excitant finalement. Qui aurais cru que la cuisine pouvait devenir excitante ? Il me sourit, beaucoup, et je réalise de plus en plus que son sourire ne me laisse pas indifférente loin de là. Je fixe ses lèvres, et je souris moi aussi, bien trop pour quelqu'un qui s'apprête à vivre une expérience dans un des domaines dans lesquels elle est là plus nulle. Mais je m'en fous finalement de cramer ou de mal doser ou d'en mettre partout parce que je le regarde, je le fixe et je l'imite alors que je me mords la lèvre presque sans le vouloir, me retenant de l'embrasser. « Je ne suis jamais celui qui donne des ordres non plus mais plutôt celui qui se fait hurler dessus et qui est contraint à faire le petit travail qui n’intéresse personne. » Je me demande pendant une seconde comment il peut supporter ça, se faire hurler dessus, et faire tout le travail de merde, parce que si lui reste poli moi c'est ainsi que je comprends les choses et je n'aime pas spécialement l'idée de savoir qu'on lui hurle dessus. Il me semble bien trop doux pour avoir à supporter ce genre de chose. Mais j'ai pas beaucoup d'expérience dans le monde du travail, voir même aucun finalement et je suis très mal placée pour dire quoique ce soit. « Et bien aujourd'hui profite les choses changent, tu vas pouvoir te venger sur moi. » Je lui dis tout ça en plaisantant parce que je n'attends quand même pas de lui qu'il me hurle dessus, mais aujourd'hui une chose est sûre c'est lui qui dirige, lui qui commande, lui qui donne les ordres et moi qui exécute, même si je ne suis pas certaine de réussir à le faire comme il le souhaite. Mais c'est pas bien grave, parce que je commence à le connaître Caleb et je sais qu'il ne m'en tiendra pas rigueur, c'est aussi pour ça finalement que je me sens si bien avec lui. Il me l'a dit, il n'attends rien de moi. Il ne juge pas, il encourage, il est bon Caleb et je crois que j'aime réellement passer du temps avec lui. Je le crois pas, j'en suis même sûr finalement et je le dis, un peu de manière instinctive sans le calculer mais je suis sincère et si je rougis, je vois que lui aussi rougis à mes mots. Je continue de parler, je continue de jouer avec son pied, avec sa jambe, je continue à être maladroite dans mes paroles ou du moins à ne plus calculer ce que je lui dis, laissant les mots sortir tels que je les pense, tels que je les ressens et ses sourires me montrent que finalement la spontanéité et le non calcul c'est bien aussi. J'arrive à le faire sourire, beaucoup, et je crois que plus il sourit, plus j'ai envie de le faire sourire encore et encore. Plus il rougit, plus j'ai envie de le taquiner, parce que j'aime ce petit jeu avec lui, j'aime sentir son regard sur moi, j'aime le voir à la fois amusé et un peu gêné par mes mots. J'aime le tester, j'aime le toucher, j'aime l'embrasser, j'aime l'effet que je lui fais, j'aime tout simplement être avec lui. « Je… je-je vais déjà préchauffer le four. » Je lève les yeux vers lui légèrement amusée par sa prise de parole. Pas que je me moque de lui, mais je me prends à penser que peut-être mes mots ont eu un effet sur lui et c'est pas déplaisant de savoir que je peux le déstabiliser de la sorte. « Tu trouves qu'il fait pas assez chaud comme ça ? » Ca n'a rien d'un commentaire lié à la préparation du repas, mais il fait chaud chez lui, vous me direz en plein mois de février en Australie rien d'anormal mais avec lui à mes côtés j'ai toujours l'impression qu'il fait un peu plus chaud. « T’es prête ? » Je me redresse droite, replace mes cheveux pour qu'ils ne me gênent pas et je secoue la tête énergiquement prête à cuisiner avec lui. « Je peux t’embrasser avant de commencer ? »  Si vous saviez comme je le trouve touchant, attirant et romantique à cet instant précis. Sa petite question pleine de charme, me fait sourire alors que je réduis la distance jusqu'à lui. « J'attends que ça. » Je lui murmure ces mots le laissant faire les derniers centimètres qu'il reste entre nos lèvres, le laissant venir m'embrasser avec douceur et je souris, au milieu de ce baiser, je souris et c'est étrange de se dire qu'on peut embrasser quelqu'un et sentir que l'on sourit en même temps. Mais pourtant, son baiser, lui, ses mains sur mes joues, ça me procure tellement de sensations, tellement d'émotions que je souris et je souris encore quand ses lèvres s'éloignent. Quand j'ouvre les yeux pour le regarder. « J’aime beaucoup t’embrasser. T’es douée pour ça. » Je me mords la lèvre et je lâche un petit rire légèrement aiguë, presque incontrôlé flattée par ses mots. « Je te retourne le compliment Caleb, j'aime énormément tes baisers. » Je le fixe quelques instants, je le regarde se passer une main dans les cheveux et je trouve ce geste tellement attirant. Mais il vient couper ce moment. « On y va ? » Je bouge un peu et avant de lui répondre, je passe une main autour de sa nuque, je le rapproche vers moi pour déposer un baiser bref sur le coin de ses lèvres. Ma deuxième main vient chercher la sienne. « J'ai envie d'un câlin avant. » Je lui fais comprendre que je n'ai pas encore l'intention de m'éloigner de lui et je me rapproche encore un peu, collant mon corps au sien avant de lui dire quelques mots tout en le regardant. « N'hésite jamais à m'embrasser dès que tu en as envie, j'adore ça. » Un nouveau baiser à peine plus long que le suivant déposé de l'autre côté de ses lèvres, alors que je viens déposer sa main sur mes hanches et que je passe une main dans ses cheveux pour le décoiffer sans même retenir mon geste et je reste là contre lui quelques secondes, ou minutes j'en sais trop rien. Je suis juste bien alors je ne compte pas le temps qui passe. « Je voudrais que le temps s'arrête Caleb. » Mes mots sont un peu plus sérieux, toujours murmurés mais je ne le regarde pas, je reste contre lui à jouer avec ses cheveux. « Je me sens vraiment bien quand je suis dans tes bras, j'ai jamais ressenti ça, je me suis jamais sentie aussi bien, j'ai l'impression que je peux juste être moi avec toi et ça fait du bien. » Je l'assume pas encore et pourtant je lui dis, une partie de ce que je ressens, une partie sincère de ce que je ressens et ça prouve bien à quel point je me sens bien à ses côtés non ? Mes lèvres se posent sur les siennes à nouveau, pour sceller ce moment, pour garder en mémoire cet instant si plaisant et peut-être aussi pour ne pas me laisser entraîner dans trop de déclarations que je ne suis pas en mesure d'assumer encore. Et peut-être plus rapidement que je ne l'aurais voulu, je me détache de lui, et je retrouve mon sourire et ma légèreté après ces quelques minutes de sérieux. « A partir de maintenant c'est toi le chef, moi j'écoute, j'obéis et j'essaye de ne pas mettre le feu à ta cuisine. » Je lève les épaules l'air de rien, comme si l'idée d'essayer de ne pas mettre le feu était une vraie idée sérieuse. « Alors chef par quoi je commence ? Qu'est-ce que vous voulez que je vous fasse ? » Sérieux trois minutes c'était déjà trop pour moi visiblement, mais je compte bien m'amuser encore avec lui et puisque je vais cuisiner, chose que je n'aime pas faire, je vais pimenter un peu le truc pour rendre le moment amusant pour lui et pour moi, ça semble être un bon plan non ?
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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 6 EmptyVen 6 Aoû 2021 - 11:52

Calex
IF YOU’RE EVER FEELING LONELY
IF YOU’RE EVER FEELING DOWN. YOU SHOULD KNOW YOU’RE NOT THE ONLY ONE ‘CAUSE I FEEL IT WITH YOU NOW. WHEN THE WORLD IS ON YOUR SHOULDERS AND YOU’RE FALLING TO YOUR KNEES OH PLEASE. YOU KNOW LOVE WILL SET YOU FREE
Avant de rencontrer Alex je ne savais même pas qu’il était possible de s’attacher aussi vite à une personne. Mais pourtant je pense qu’il suffit de me voir en sa compagnie pour rapidement comprendre à quel point elle me plait et elle me fait craquer alors qu’au final nous nous connaissons depuis à peine un peu plus d’un mois. « Alors je serai adorable rien qu'avec toi, mais ce sera notre secret. » Voyez à quel point mes lèvres s’étirent en entendant sa réponse. Je baisse instinctivement les yeux quelques secondes comme si plonger mon regard dans le sien à cette instant précis allait me faire monter le rouge aux joues et peut-être finalement que c’est le cas. Et l’entendre rire ne m’aide pas à garder les pieds sur terre puisque c’est certainement le son que je préfère entendre. « Au risque de te décevoir, je mange aussi dans des fast-food et je crois que j'aime autant leurs nourritures, ne me juges pas trop. » Non, mon sourire n’a toujours pas disparu bien au contraire. « J’avoue que tu me déçois, oui. » J’essaie de rester sérieux mais malheureusement, c’est un véritable échec et en la voyant essayer de m’amadouer en me regardant ainsi je lâche à mon tour un rire amusé.  « Mais je te pardonne. Parce que tu me plais vraiment, vraiment beaucoup. » Elle ne peut clairement pas en douter de toute façon, je pense lui avoir dit assez de fois depuis hier soir, non ? Mais s’il le faut je peux continuer à lui dire encore et encore ô combien elle me plaît. Je pourrais même peut-être faire une liste entière de toutes les choses qui me plaisent chez elle, mais peut-être que ça serait trop, non ?

J’ai envie de lui montrer que la cuisine n’est pas si compliquée qu’on le pense et que sans faire trop d’effort elle pourrait avoir un plat ou un dessert bien meilleur qu’en se rendant dans les fast food qu’elle semble tant aimer. « Et bien aujourd'hui profite les choses changent, tu vas pouvoir te venger sur moi. » Je secoue très vite la tête. Non, il est hors de question que je lui crie dessus simplement par pure vengeance et même si je le voulais j’en serais tout simplement incapable. Je ne peux pas lui hurler dessus ni même placer un mot un peu plus haut que l’autre, elle me fait beaucoup trop craquer pour ça.  « Je me suis toujours promis que si un jour j’arrivais à ouvrir mon restaurant je ne serais jamais de ces chefs qui pensent que crier sur sa brigade est la meilleure des solutions. » Parce que pour moi il s’agit même tout simplement de la pire solution possible et imaginable. En quoi rabaisser tout le monde pourrait aider la cuisine à être meilleure ou la réputation du restaurant ? C’est même tout le contraire selon moi. Une mauvaise ambiance en cuisine doit certainement se faire ressentir dans l’assiette. Je suis que je serais certainement un chef très exigeant et dur avec son équipe mais il y a autre chose dont je suis sûr aussi : jamais je ne manquerais de respect à qui que ce soit pour parvenir à mes fins. « Tu trouves qu'il fait pas assez chaud comme ça ? » Ce n’est pas une question anodine qu’elle vient de me poser là elle le fait exprès c’est une évidence. Elle a envie de me faire tourner en bourrique de me faire perdre la tête et si vous saviez à quel point elle est douée pour ça. Je ne sais même pas quoi lui dire. Je reste bloqué pendant quelques secondes et oh si elle a raison, il fait déjà bien assez chaud comme ça mais pourtant.  « J-j-je vais ouvrir la fenêtre si tu-t-tu veux. » Je bégaie encore et toujours et oui, j’ouvre vraiment la fenêtre de la cuisine pour laisser rentrer de l’air frais – même si en plein mois de février, de l’air frais ce n’est pas très courant en Australie. Mais j’en profite simplement pour embrasser Alex après lui avoir demandé son autorisation. Peut-être que lui demander son avis est complètement stupide de ma part parce que finalement on est ensemble mais j’ai tellement peur de mal faire les choses ou de l’offenser que je préfère prendre toutes les précautions possibles. « Je te retourne le compliment Caleb, j'aime énormément tes baisers. » Je lâche un petit rire mélangeant la gêne que je ressens mais aussi à quel point ses mots me touchent.  « J’ai pas beaucoup d’expérience dans ce domaine. » Je lui avoue un peu gêné. Mais je n’ai surtout pas beaucoup d’expérience tout court. Que ce soit pour embrasser ou encore moins pour les moments d’intimité. Là sur ce point je pense que l’on peut presque dire que je n’en ai pas du tout. Le léger baiser qu’elle dépose sur le coin de mes lèvres me fait sourire et sa confession tout autant. Elle veut un câlin. Elle veut un câlin avant de commencer à cuisiner alors elle s’approche de moi et je ne bouge pas je la laisse faire. « N'hésite jamais à m'embrasser dès que tu en as envie, j'adore ça. » Son deuxième baiser me fait toujours sourire et je resserre mon étreinte pour l’approcher encore un peu plus contre moi.  « Je tâcherais d’y penser. » Je lui murmure presque ces mots alors que mes mains se posent sur le creux de ses reins pour laisser mes doigts la caresser avec tendresse. « Je voudrais que le temps s'arrête Caleb. Je me sens vraiment bien quand je suis dans tes bras, j'ai jamais ressenti ça, je me suis jamais sentie aussi bien, j'ai l'impression que je peux juste être moi avec toi et ça fait du bien. » Je prolonge le baiser qu’elle vient d’initier avec beaucoup de douceur et de tendresse, une main remonte dans ses cheveux avant de redescendre dans le creux de ses reins tout en donnant une dimension un peu plus langoureuse au baiser mais sans pour autant faire disparaître la tendresse de celui-ci. Et quand elle finit par rompre ce baiser je garde les yeux fermés un court instant avant de lui répondre.  « Bien sûr que tu peux être qui tu es vraiment avec moi, j’aime beaucoup cette personne. » D’une nouvelle façon oui je viens à nouveau de lui dire qu’elle me plait beaucoup et peut-être qu’elle va prendre fuite finalement à force de m’entendre lui dire tout ça. Mais malheureusement elle finit par se détacher de moi pour montrer être prête à cuisiner. « A partir de maintenant c'est toi le chef, moi j'écoute, j'obéis et j'essaye de ne pas mettre le feu à ta cuisine. Alors chef par quoi je commence ? Qu'est-ce que vous voulez que je vous fasse ? » Pourquoi est-ce que j’ai encore l’impression que sa deuxième phrase est de nouveau à double sens ? Je me pince les lèvres et je la regarde une poignée de secondes avant de lui répondre.  « Euuuuh attends je.. » Est-ce que je suis encore déstabilisé ? On dirait bien que oui et je suis maintenant en train de m’agiter dans la cuisine pour sortir tout ce dont nous allons avoir besoin.  « On va commencer par faire fondre le chocolat avec le beurre au bain marie, tu sais comment on fait ? » Ça, c’est la base de la base, non ? Elle devrait savoir comment on fait ? Mais à en croire le regard qu’elle me lance on dirait bien que non, elle n’en a pas la moindre idée.  « Il faut que tu remplisses une casserole d’eau tu la fais bouillir et au-dessus tu mets un saladier dans lequel tu mets le chocolat et le beurre. C’est ok pour toi ? » Je lui apporte toutes ces explications tout en coupant moi-même le chocolat en morceaux et pour le reste, je la laisse gérer.

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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 6 EmptySam 28 Aoû 2021 - 2:16




"If you’re ever feeling lonely
If you’re ever feeling down
You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now
When the world is on your shoulders and you’re falling to your knees
Oh please
You know love will set you free"
Je crois qu'à cet instant quiconque ferait irruption dans la pièce pourrait dire sans trop de difficulté à quel point je suis bien avec lui, parce que le sourire qui ne quitte pas mon visage est finalement une belle preuve que je me sens bien à ses côtés. Je me sens bien, je me sens à l'aise, je me sens à ma place auprès d'un homme que je ne connais que depuis quelques semaines finalement et ça c'est presque incroyable finalement. Incroyable mais vrai et j'aime le voir sourire, j'aime le voir tenter de cacher sa gêne face à moi, j'aime sa douceur et son innocence, j'aime qu'il pense que je puisse être adorable, j'aime le taquiner, j'aime énormément de chose et la liste semble s'allonger un peu plus à mesure que je passe du temps avec lui. Et si tout ceci est nouveau, l'entendre me dire que je lui plais vraiment, vraiment beaucoup, ça commence à devenir quelque chose que j'adore, même si ça me fait toujours un peu rougir, voir même beaucoup mais oui j'aime l'entendre me dire de telles choses et je ne lui cache pas. « J'aime t'entendre dire ça. » Je me mords la lèvre alors que je caresse sa joue quelques secondes avant de le regarder à nouveau avec une lueur de taquinerie dans les yeux. « Mais, heureusement que je te plais parce que depuis hier soir tu n'as plus le droit de regarder une autre femme que moi, tu vas devoir te contenter de ça et de mes goûts culinaires décevant. » Le ça c'est mon corps que je lui montre d'un geste de la main, et pour mes goûts culinaires décevants ou plutôt étranges, il est prévenu, après tout j'ai mangé une pizza froide au petit déjeuner pour notre premier réveil tout les deux alors finalement il est prévenu et il risque de me voir manger des fast-food à l'avenir parce que je compte bien passer du temps avec lui, beaucoup de temps.

Et ça commence aujourd'hui, puisque la soirée que l'on devait passer ensemble s'est transformé en nuit, puis en matinée et on se dirige vers une après-midi cuisine et je le fais rien que pour lui, pour passer du temps avec lui parce que je ne cuisine pas, avec personne, jamais mais avec lui ça a quelque chose de plutôt excitant finalement. Le voir prendre les choses en main, diriger, je lui donne même l'autorisation de me crier dessus, mais il ne semble pas vouloir se venger sur moi de ses années de commis à subir les cris des chefs tyranniques. « Je me suis toujours promis que si un jour j’arrivais à ouvrir mon restaurant je ne serais jamais de ces chefs qui pensent que crier sur sa brigade est la meilleure des solutions. » Et avec son explication ça me semble logique finalement et puis c'est Caleb, je ne suis même pas certaine qu'il sache réellement ce que veux dire crier. Il me semble bien trop respectueux pour crier sur quelqu'un. Et cette pensée me fait presque de la peine en me disant que les autres doivent en revanche pas se gêner pour lui crier dessus. Mais, pour l'heure, il peut être tranquille parce que si lui refuse de me crier dessus, ce n'est pas moi qui vais le faire, du moins pas alors qu'on est chez lui, et dans prêt à cuisiner, ce qui est loin d'être mon domaine, très loin même. Mais j'ai beau lui avoir dis plusieurs fois, ça ne semble pas l'arrêter alors je me prépare et je lui montre que je suis prête à cuisiner avec lui, pour lui et il en fait de même en se levant pour allumer son four et moi j'en profite pour le taquiner encore. « J-j-je vais ouvrir la fenêtre si tu-t-tu veux. »  Je ne peux retenir un rire parce qu'il se lève réellement pour aller ouvrir sa fenêtre comme si vraiment ça allait faire redescendre la température, enfin peut-être un peu celle de la pièce mais pas la température comme je l'entendais et je sais qu'il a comprit mes propos, je le sais à son attitude, à sa gêne et si vous saviez comme ça me touche et m'amuse aussi de le voir réagir de la sorte. Il est touchant Caleb, attentionné, à l'écoute, prévenant, doux, tellement respectueux et quand il me demande s'il peut m'embrasser ça me fait craquer. Il me fait craquer et je crois que cette journée avec lui, malgré quelques tensions, peut déjà être l'une des plus mémorables de ma vie. « Merci mais c'est clairement pas comme ça que tu vas faire redescendre la température. » Ce n'est ni en ouvrant la fenêtre et encore moins en m'embrassant, et c'est ce qu'il fait pourtant, il m'embrasse et il me complimente, encore et je suis pas prête de me lasser de ses compliments et si lui en fait beaucoup, c'est pas trop mon cas mais pourtant j'essaye en lui retournant son compliment, une manière de lui montrer que moi aussi j'aime l'embrasser. « J’ai pas beaucoup d’expérience dans ce domaine. » C'est presque bête mais je crois que j'apprécie l'idée qu'il n'ait finalement pas beaucoup d'expérience avec les femmes. « Je vais t'aider à remédier à ça. » Je ne suis pas beaucoup plus expérimentée que lui, enfin un peu plus, mais je ne suis pas douée pour tout ça et pourtant je lui suggère l'idée que je puisse être celle avec qui il pourra expérimenter ou du moins gagner en expérience, que ce soit pour les baisers ou pour tout autre chose dont je ne lui parle pas encore mais que j'ai bien en tête pourtant. Et à défaut de développer sur ce sujet, je profite de sa présence et de la proximité de nos corps pour lui donner un autre baiser et pour lui demander un câlin et je crois que c'est bien la première fois que je demande à un homme de me prendre dans ses bras comme je le fais avec Caleb. Il finit par passer ses mains autour de moi et c'est contre lui que je viens me blottir, quelques secondes, ou plutôt quelques minutes, durant lesquelles je me laisse aller. Je ne le taquine plus, je ne joue pas à ce moment précis, je suis totalement moi, sincère et vulnérable mais j'accepte de l'être parce que je sens que je peux l'être dans ses bras, que je suis en sécurité auprès de lui. C'est dingue finalement parce que je le connais depuis si peu de temps, mais quand je ferme les yeux dans ses bras, c'est comme si tout semblait plus doux, plus calme, moins insupportable, plus agréable. Il rends ma vie plus agréable, oui voilà ça doit être ça, enfin j'en sais rien, tout ce que je sais c'est que je finis par me taire et au lieu de parler, je me contente de l'embrasser encore, parce qu'il n'y a rien qui me fasse plus envie que ses lèvres à cet instant précis. Il prolonge ce baiser, il intensifie ce baiser et pour quelqu'un sans expérience, il est doué Caleb. « Bien sûr que tu peux être qui tu es vraiment avec moi, j’aime beaucoup cette personne. » Je le regarde, je lui souris tendrement, touchée par ses mots. Personne n'aime la personne que je suis, du moins je ne pensais pas que l'on pouvait m'aimer et pourtant lui me dit qu'il m'apprécie telle que je suis et j'ai à la fois peur de le décevoir, mais je suis aussi flattée qu'il m'apprécie telle que je suis. « Je crois que ta présence me rends un peu meilleure. Et puisqu'on est dans les confidences, j'apprécie le fait que tu n’ai pas beaucoup d'expérience, et j'apprécie beaucoup ta présence Caleb. » J'aime la personne que tu es, j'aurais pu lui dire ces mots mais je ne le fais pas, allez savoir pourquoi sans doute que je suis trop conne pour l'avouer encore que cet homme est le premier que je peux associer avec le verbe « aimer » mais ce n'est pas si grave finalement, puisque je suis avec lui aujourd'hui, je suis en couple avec lui et que c'est tout ce qui compte finalement non ? Je finis par m'éloigner de lui, pas parce que je me sentais mal à ses côtés, au contraire même, mais parce que son four est en train de chauffer et qu'on a toujours des gâteaux à faire je crois et même si je ne suis pas pressée de le décevoir, je sais que ce moment peut être assez amusant finalement, pour lui du moins. Et après un moment plus sérieux, je redeviens plus légère et je le taquine à nouveau et le résultat ne se fait pas attendre et je souris devant sa réaction.  « Euuuuh attends je.. » Je le regarde s'agiter dans sa cuisine un sourire amusé sur les lèvres. « J'attends, j'attends. » Est-ce que je suis fière de voir l'effet dans lequel je peux le mettre avec quelques mots ? Totalement et je m'en cache pas. « On va commencer par faire fondre le chocolat avec le beurre au bain marie, tu sais comment on fait ? » Je lève les épaules et je souris à nouveau en secouant la tête, j'ai bien entendu parler de cuisson au bain marie mais entre avoir entendu parler du truc et savoir comment on fait c'est deux notions différentes. 21 ans et je n'ai jamais fais cuire quoique ce soit au bain marie, en même temps quand on me connaît ça n'a rien de fou finalement. « Il faut que tu remplisses une casserole d’eau tu la fais bouillir et au-dessus tu mets un saladier dans lequel tu mets le chocolat et le beurre. C’est ok pour toi ? » Je l'écoute m'expliquer comment faire tout en le regardant couper le chocolat en morceaux. Et je fais ce qu'il me dit. Remplir une casserole d'eau : fait. Pas trop dur ça encore. Quelques secondes, minutes, pour comprendre comment fonctionne sa gazinière, j'attends que l'eau bouille et je m'occupe du beurre. Rien de trop compliquée jusqu'à présent mais je sais que je vais réussir à tout foirer à un moment donné. Je finis par mettre le chocolat qu'il a coupé et le beurre dans un saladier sur la casserole et j'attends que ça fonde. Je reste concentrée sur ce que je fais jusqu'à ce que je le sente passer à côté de moi, je le regarde, sans doute qu'il prépare la suite de la recette, mais c'est pas ce qu'il fait qui retiens mon attention mais bien lui. Je tends ma main vers lui pour caresser son avant bras timidement, c'est pour ça aussi que j'ai accepté de cuisiner avec lui. Pour ces petits gestes, pour passer du temps avec lui. « Tu arrives à rendre la cuisine intéressante. » Je l'attire vers moi doucement oubliant pendant un instant le bain marie, l'eau et tout le processus, de toute façon c'est sans doute impossible de rater ce genre de truc non sinon il me laisserait pas faire ? « C'est plaisant d'être là avec toi, mais demain c'est moi qui choisit l'activité. » Je pense déjà au lendemain et dans un sens je lui annonce qu'il n'aura pas le choix, je compte encore squatter vers lui et pourtant cette journée est encore loin d'être finie. « Et tu n'as pas répondu à ma question tout à l'heure. » Il y a en a au moins deux auxquelles il n'a pas répondu mais c'est amusée que je le laisse un léger blanc. Je me tâte à lui demander à nouveau ce qu'il veut que je lui fasse, mais je me contente plutôt de glisser mes mains sous sa chemise avec douceur. « C'est toujours aussi chaud de cuisiner ? » Et alors que je m'approche de lui pour embrasser son cou, le bruit de l'eau qui déborde de la casserole me rappelle pourquoi je suis là. « Oups. » que je lâche en riant et en m'éloignant de lui pour tenter de rattraper ma connerie. Je suis nulle en cuisine, je suis surtout très distraite mais ma distraction aujourd'hui c'est lui et franchement j'aime beaucoup cette distraction. « Je nettoierais tout ça promis, ensuite on fait quoi ? » Je parle de la recette là maintenant parce que je compte quand même aller au bout de cette préparation même si c'était pas flagrant y'a quelques instants, je n'ai pas renoncé à l'idée de cuisiner avec lui.
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Message(#)You should know you’re not the only one ‘cause I feel it with you now - Calex #33 - Page 6 EmptyMar 31 Aoû 2021 - 19:19

Calex
IF YOU’RE EVER FEELING LONELY
IF YOU’RE EVER FEELING DOWN. YOU SHOULD KNOW YOU’RE NOT THE ONLY ONE ‘CAUSE I FEEL IT WITH YOU NOW. WHEN THE WORLD IS ON YOUR SHOULDERS AND YOU’RE FALLING TO YOUR KNEES OH PLEASE. YOU KNOW LOVE WILL SET YOU FREE
« Mais, heureusement que je te plais parce que depuis hier soir tu n'as plus le droit de regarder une autre femme que moi, tu vas devoir te contenter de ça et de mes goûts culinaires décevant. » Je suis des yeux le mouvement de sa main qui désigne son corps et lâche un petit rire amusé quand elle me parle d ses goûts culinaires qui laissent à désirer. « Compte sur moi pour faire évoluer tes goûts culinaires. » Une simple phrase mais derrière se cache une vraie ambition de ma part. Je ne pourrais pas l’empêcher d’aimer les fast food ni même les pizzas froides – malheureusement – mais je compte bien lui faire découvrir la cuisine qui me plait à moi. Peut-être que cela pourra devenir un point commun entre nous puisqu’elle accepte même d’entrer en cuisine avec moi pour faire un brownie alors qu’elle a plusieurs fois insisté sur son désintérêt pour la cuisine. « Merci mais c'est clairement pas comme ça que tu vas faire redescendre la température. » Incapable de lui répondre quoi que ce soit alors je me contente de le regarder ou plutôt de la fixer. Je déglutis et finis par lâcher un petit rire, sûrement assez bêtement mais il s’agit sûrement d’une manifestation nerveuse de ma part. Pas que je ne sois pas à l’aise avec elle bien au contraire mais c’est le message derrière sa phrase qui me met un peu mal à l’aise – malgré le fait que nous ayons couché ensemble trois fois en même pas vingt-quatre heures. « Je vais t'aider à remédier à ça. » Un sourire cette fois sincèrement touché mais encore une fis cachant une certaine timidité mais ce qu’elle me dit me plait. Moi aussi je veux remédier à mon manque d’expérience envers la gente féminine avec elle. Je veux pouvoir l’embrasser encore et encore pour le plaisir mais aussi pour m’améliorer dans ce domaine. Je veux coucher avec elle encore, et encore, et encore, et encore. Surtout pour le plaisir et mon dieu, si vous saviez à quel point j’en prends mais aussi pour la même raison que le baiser. Pour me sentir moins nul et plus à la hauteur d’être en couple avec elle-même s’il suffit de la regarder et de me regarder ensuite pour se demander pourquoi elle a accepté de se mettre en couple avec un loser comme moi. C’est donc presque timidement que mes lèvres se posent sur les siennes pour l’embrasser avec toute la tendresse possible et comme à chaque fois je ressens toujours un petit quelque chose. Des papillons dans le ventre ou une simple sensation de bien-être mais ce qui est sûr c’est que j’aime l’embrasser et que ces baisers ne me laissent pas indifférent.

C’est peut-être bizarre pour certains et il y a un mois j’aurais trouvé ça étrange moi aussi je pense mais nous sommes en plein milieu de ma cuisine et je la prends dans mes bras et si vous saviez à quel point j’aime ce moment. « Je crois que ta présence me rends un peu meilleure. Et puisqu'on est dans les confidences, j'apprécie le fait que tu n’ai pas beaucoup d'expérience, et j'apprécie beaucoup ta présence Caleb. » Mes yeux se perdent dans les siens et encore une fois elle me fait sourire et sa confidence me touche beaucoup. « J’aurais jamais pensé que mon manque d’expérience puisse être un point positif. » Je lui avoue un peu gêné et passe ma main dans mes cheveux mais après avoir passé un moment plein de tendresse avec elle je sens qu’elle me cherche à nouveau. Elle me taquine, peut-être même qu’elle me tourne autour et le truc, c’est que ça fonctionne parfaitement bien. Elle me demande par quoi commencer et surtout ce que je voudrais qu’elle me fasse et ça suffit à me fait perdre mes moyens. « J'attends, j'attends. » J’entends bien son air taquin mais j’essaie de me reprendre et de ne pas la laisser me faire perdre complètement mes moyens. Elle se concentre sur le bain marie et moi j’en profite pour la regarder elle, ou peut-être j’en profite pour l’admirer parce qu’elle est clairement beaucoup trop belle. Ses doigts caressent mon avant-bras et je viens carrément prendre sa main dans la mienne. « Tu arrives à rendre la cuisine intéressante. » Mes lèvres s’étirent dans un sourire « C'est plaisant d'être là avec toi, mais demain c'est moi qui choisit l'activité. » Je souris tout en approchant mon visage du sien. « T’as déjà une idée d’activité pour demain ? » Je pose délicatement mes lèvres sur les siennes pour l’embrasser rapidement. « Et tu n'as pas répondu à ma question tout à l'heure. C'est toujours aussi chaud de cuisiner ? » Sa main glisse sous ma chemise et mes yeux sont littéralement perdus dans les siens, je déglutis et la réponse à sa question est claire : non ce n’est pas toujours aussi chaud de cuisiner. Elle est même plus réactive que moi en réagissant rapidement quand de l’eau déborde de la casserole. Mon cœur avait commencé à s’accélérer et je passe une main dans mes cheveux tout en soufflant doucement avant de me retourner vers la plaque de cuisson pour baisser un peu sa puissance. « Je nettoierais tout ça promis, ensuite on fait quoi ? » Mais moi je ne peux pas attendre alors je prends une éponge pour nettoyer rapidement. « T’es vraiment très forte pour détourner mon attention de notre objectif de base. » Je remarque en riant un peu et je viens l’embrasser sur la joue avant de reprendre. « Pour la suite tu dois casser les oeufs Je lui donne les œufs et un saladier tout en lui répondant. et après 75g de sucre et tu mélanges. Je te conseille plus la spatule que le fouet quand tu fais un brownie. » Je la laisse gérer tout ça alors que moi j’enlève le chocolat du bain marie. Je le mélange, il est parfaitement fondu et j’en profite même pour plonger une cuillère dedans et en goûter un peu. « T’en veux ? » Je lui demande alors que je suis presque sûr de connaître sa réponse alors je prends les devants en lui donnant une cuillère remplie de chocolat fondu à même la bouche. « Tu verras je suis sûr que tu vas finir par aimer cuisiner.  » Je lui dis, amusé mais finalement qu’elle apprécie ou pas la cuisine tant qu’elle passe un bon moment avec moi, c’est tout ce que je demande.

© nightgaunt


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