Il n’y a pas d’eau dans cette pièce, aucune chance de me laver, d’enlever le sang sur mes mains autrement qu’en tentant de les essuyer un peu sur mon t-shirt. Mauvaise idée, ce dernier est déjà maculé de sang, je ne fais qu’aggraver mon cas. Je voudrais pouvoir disparaître à cet instant ne pas être sur ce bateau et étrangement la présence d’@Aaron Kennedy est rassurante. Je ne le connais pas vraiment mais il est ce qui se rapproche le plus d’un soutient à cet instant. « Barrons nous avant qu’elle s’accroche à nous. » Je le suis sans plus un mots alors qu’il se fait rentrer dedans par une fille qu’il connait apparement (@Eva Adams) et passées les excuses elle me fixe avec effroi. « Qu'est ce que c'est ? » La lèvre un peu tremblante je continue à avoir de la peine à sortir un mot et c’est à nouveau Aaron qui s’en charge. « Le type de la sécurité va s’en occuper. Y’a eu un accident. » Ce n’est pas un accident… C’est un meurtre. On a tué le capitaine mais je le garde pour moi pour le moment. « N’y allez pas… » C’est tout ce que je peux dire à la brune espérant qu’elle ne fasse pas cette erreur - qu’elle ne voit pas le corps sang vit de cette homme dont la voix dans l’interphone ne cesse de tourner dans ma tête. Rapidement la sécurité vient nous presser de sortir, et j’avance sans trop réfléchir. « Allons te trouver une pièce pour te nettoyer. » Je sens la main du brun attraper la main en ayant à peine le temps de prononcer un « Non… » que déjà il est lui aussi couvert de sang. « Trop tard… » Maintenant que c’est trop tard je resserre un peu mes doigts contre ce contact rassurant, oubliant presque l’espace d’un instant que ce liquide entre nos mains était il y a peu dans le corps d’un homme. « Dois y avoir des toilettes dans le coin, mais va sûrement y avoir des gens… Faudrait que tu te caches derrière moi pour y aller, histoire de passer inaperçu. » Je hoche la tête de droite à gauche. « Non je vais t’en mettre partout aussi… » On est sans doute assez de un plein de sang. « Peut-être qu’on pourrait aller à l'infirmerie après ? Qu’ils nous donnent de quoi nous couvrir… Cacher ça. » Je regarde mon pull avec un nouveau frisson d’effroi alors qu’Aaron insistant je viens me coller à lui par derrière pour me cacher et arpenter la foule. Malgré la situation je ne peux m'empêcher de glisser à son oreille. « C’est dans des circonstances bien différentes que je pensais me glisser derrière toi ce soir. » J’essaye de rire pour ne pas commencer à flipper encore plus. La première étape c’est le toilette. Se débarrasser de ce sang. Heureusement la sécurité qui nous a repéré nous indique des toilettes un peu plus recluse et tranquille ou nous débarrasser du sang sur nos peaux sera plus discret et nous nous y rendons. Un fois sur place je fais couler l’eau pour tenter de me débarrasser de ce liquide qui semble me coller à la peau, sentant la panique revenir et les larmes monter un peu même si je les retiens. « Pars putain ! PARS ! » Je frotte de toutes mes forces pour essayer de retrouver ma peau levant les yeux vers Aaron et me calmant un peu tout de même. « Ca va aller toi ? » La voix est plus douce. Parce que moi je suis au bord de la crise de nerf mais lui semble gérer… je trouve ça presque étrange… Et si c’est pour qu’il explose dans dans 10 minutes autant que je m’y prépare.

Couleurs :

Je ne sais absolument pas quoi penser. Il y avait tellement de sang sur ce t shirt que j'avais l'impression qu'il avait égorgé un animal et que c'était si mal fait que tout avait giclé partout. Bon, j'exagère, j'avais jamais vu une telle scène, mais là, je sais qu'il y a beaucoup de sang quand même. Aaron ne semblait pas trop savoir quoi me répondre. La sécurité va s'en occuper, mais s'occuper de quoi? J'avais l'impression que ca avait un lien avec tout l'affolement qu'il y avait eut plus tôt avec l'ensemble de l'équipage. J'étais dans l'incompréhension complète. « N’y allez pas… » ca avait tout l'air d'une mise en garde. Ce mec ne me semblait pas du tout être dans son assiette, il m'avait même l'air d'être choqué. Je ne savais pas quoi répondre tellement tout ça me semblait être irréel. Un membre de l'équipage surgit lui aussi de nul part pour nous dire de déguerpir et en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, les deux jeunes hommes avaient disparu main dans la main. Je venais vraiment de voir Aaron avec un mec? J'étais loin de m'attendre à ça aussi. Je me retrouvais alors seule, comme une cruche, il y a pas mieux à dire. Je savais pas si je devais retrouver les autres pour leur dire ce que je venais de voir ou si je devais aller m'enfermer quelques part en attendant que l'on rentre à bon port. Je pense qu'il était grand temps que la soirée se termine. Je m'apprête quand même à repartir vers Vittorio et Kane, s'ils étaient toujours là, quand je vois deux hommes descendre les escaliers en cavalant. Il s'introduise dans un couloir avec un air très grave. Ma curiosité me pousse à les suivre et me voilà nez à nez avec un cadavre couvert de sang. Un homme allongé par terre, inerte. Mes yeux se ferment, mon corps devient lourd. Eva à terre.

Couleurs :

Bien que j’essaye de rester calme et de ne pas laisser transparaître ma peur et mon stress, je ne pouvais pas nier que cette découverte m’a marqué. Je voulais être fort pour éviter que les autres ne cèdent à la panique et que ça se propage sur le pont principal, ça aurait pu créer une émeute et causer plus de dégâts qu’il n’y en avait déjà. Comment cela pouvait bien s’être passé ? Que faisait la sécurité au moment du crime ? Que de questions que je me posais pour essayer de comprendre la situation dans laquelle on se trouvait. À peine arrivé qu’il prit directement les choses en main. « Sortez de la pièce. On boucle le périmètre. Retournez en bas avec les autres invités et n’inquiétez pas les autres passagers. » Était-il insouciant ? Choqué ? Depuis quand on laisse partir des possibles témoins et surtout une personne couverte de sang, ce n’est pas très discret. « Allé tout le monde dehors, y’a rien à voir. »  Alors qu’@Aaron Kennedy décida de prendre la main de l’inconnu couvert de sang (@Elio Harrington) pour l’emmener loin de la scène, j’ai décidé de rester dans mon coin, l’agent de sécurité étant concentré sur le cadavre et sur les informations qu’il devait transmettre à ses supérieurs. « Message d’urgence, je viens de retrouver le corps du capitaine en zone 3. » Malgré la vue d’un cadavre et de sang qui se propageait un peu partout dans la pièce je suis resté gentiment dans mon coin, espérant en savoir un peu plus sur ce qui s’était passé. Deux autres agents de sécurité arrivèrent peu de temps avec le message passé par la radio, mais ils n’étaient pas seuls, je pouvais voir une autre ombre derrière eux. J’étais toujours invisible à leurs yeux, visiblement trop préoccupés par cette découverte, je m’aperçois alors qu’@Eva Adams n’avait finalement pas disparu. Elle fixa le corps inerte qui se présentait sous ses yeux, elle ne décrocha pas un mot, pas un cri, seulement un regard vide, puis elle ferma les yeux et semblait ne plus avoir la force de tenir sur ses jambes. Je me suis alors rapproché d’elle. « Hé, regarde-moi, regarde-moi. Il ne faut pas que tu restes ici. » La sécurité nous a alors poussé dehors, refermant la porte derrière eux tout en laissant un garde surveiller l’entrée. « Pas besoin d’être agressif comme ça, elle ne se sent pas bien et si vous aviez fait votre travail tout ceci ne se serait jamais passé ! » Toujours choquée par la vision qu’elle a eue précédemment, Eva n’arrivait même pas à faire sortir un son de sa bouche. « Ne t’inquiète pas, ça va aller. » Même si je ne pensais pas du tout ce que je lui disais, je voulais la rassurer, pour qu’elle puisse au moins marcher toute seule. Une fois sur le pont supérieur je me suis mis à chercher @Kane Williamson et @Vittorio Giovinazzo, ils me poseraient sûrement tout un tas de questions par rapport à l’état d’Eva, mais je ne savais pas vraiment vers qui me retourner, je ne connaissais personne d’autre. Je me suis alors arrêté pour une nouvelle fois refaire prendre ses esprits à Eva. « Maintenant il faut que tu surpasses ce que tu viens de voir. Il ne faut pas paniquer et déclencher une  émeute, ça ne ferait qu’aggraver la situation. »  Elle releva la tête vers moi et me fit un simple signe d’approbation. Nous nous sommes alors retrouvés à nouveau devant Kane et Vitto. « Bon, on a plus d’informations, mais il va falloir garder ça pour vous. C’est, comme je le pensais, assez grave. Le capitaine a été assassiné. » Leur dis-je en chuchotant. La fête continuait toujours et la musique masquait sûrement mes propos pour les autres passagers.

Couleurs :

Edward nous fausse compagnie, ça ne me dérange pas personnellement. Juste on ne fait que diminuer le nombre de personnes de ce groupe, je vais finir par me retrouver tout seul. Vitto lève un point très pertinent, à savoir la destination retour du bateau. Il vérifie sur l’invitation et il n’y effectivement rien indiqué. Ca allait être compliqué si on allait jusqu’à Gold Coast. Je compte pas me prendre un taxi pour rentrer jusque chez moi. Ca me ruinerait. Bon on serait peut être plusieurs à être dans la même galère et on pourrait éventuellement partager les frais mais quand même. Ce n’était pas prévu dans mes plans de terminer la soirée dans une autre ville. Je me dis que ça sent un peu mauvais sur ce bateau, j’aurai peut être pas dû m’embarquer là dedans. Comme par magie, @Eva Adams est de retour parmi nous, nous parlant d’un certain Alvaro. Je fais non de la tête, il devait nous apporter nos verres, effectivement elle ne les a pas. Tout ce temps parti pour revenir les mains vides. C’est très curieux. Elle nous apporte les potins du bateau, il se trame quelque chose avec le personnel d’équipage visiblement. Quelque chose de pas net. Elle ne répond pas à la question de Vitto quant aux boissons qu’elle devait aller chercher. Je ne dis rien mais je commence à être très suspicieux. Elle nous quitte de nouveau, feignant d’aller voir quelqu’un du staff. Est-ce qu’il faut la croire ?

« Tiens nous au courant s’il se passe réellement quelque chose. »

Je lui glisse ces quelques mots avant qu’elle ne s’éclipse de nouveau. Elle a l’air d’être quand même un minimum utile. Pas pour apporter des boissons vraisemblablement. Je reprends à faire la conversation avec Vitto, je regarde d’un peu plus près ses tatouages, m’intéressant et voulant discuter de choses plus joyeuses que ce qui se passe sur le bateau.

« Je les ai fait au salon de tatouage qui est à côté de la parfumerie au centre ville je sais pas si tu vois. »

Ca parle dessin, design pendant quelques minutes et on est interrompu par @Edward Fitzgerald qui est de retour avec Eva qui a l’air un peu pâle. Edward a l’air grave et il nous informe que le capitaine a été assassiné.

« Wow. Okay là c’est sérieux. Comment on sait que c’est un meurtre ? Il est peut être mort naturellement ? Et vous l’avez vu ? Le corps. Il n’est pas simplement disparu ? »

Oui ça fait beaucoup de questions, mais c’est pas rien non plus comme situation.

« Ils devraient faire retourner le bateau au port dans une situation pareille. »

Couleurs :

J’hausse les épaules quand il dit qu’il va m’en mettre partout si il me suit par derrière.

« Mais non on va faire attention. »

Je suis confiant. Il parle d’aller à l’infirmerie et je fais « oui » d’un signe de tête.

« Bonne idée ouais. Je savais même pas qu’il y avait une infirmerie sur ce bateau. »

Comme quoi il est vraiment grand et ils ont l’air d’avoir tout prévu. Enfin, sauf le meurtre du capitaine bien entendu. On marche, faisant attention à ne pas emprunter les ponts les plus fréquenté, c’est à dire celui où il y a le bar et l’autre où il y a le dancefloor. J’entends la musique au loin et je me dis qu’on est plus vraiment dans la même optique à présent. On se croirait dans un film catastrophe. En tout cas ça va leur faire un sacré coup de pub à Hungry Jack. Ils vont peut être aller jusqu'à augmenter leurs prix et aller jusqu'à modifier l'inflation avec toutes ces franchises qu'ils ont partout dans le monde. J’essaie de ne pas penser que le meurtrier se trouve toujours sur ce bateau, coincé avec nous. Moi j’en ai rien à foutre je saute dans l’eau si je me sens en danger. Enfin je dis ça maintenant mais si je commence à penser aux requins qui sont peut être dans ces eaux, je ne sais pas ce que je ferai. @Elio Harrington me sort de mes pensées en me disant quelques mots qui me font sourire.

« La proposition tient toujours. »

Celle que je lui ai faite deux fois au creux de l’oreille. Je tiens toujours mes promesses, même si c’est plusieurs jours plus tard. Je saurai me montrer patient. On arrive aux toilettes et je reste à la porte pour éviter que quelqu’un n’entre en même temps qu’Elio, au moins il est tranquille pour se nettoyer la peau. Je l’entends qui peste contre le sang, je grimace un petit peu. Je réalise que j’en ai aussi sur la main, qu’il va falloir que je passe un coup dessus également. Je me tourne pour le regarder et il me demande si ça va.

« Ca va, je tiens le coup. Je pense que je ferai moins le fier demain. Enfin… Si on arrive à rentrer chez nous ce soir. Le bateau est conduit par personne en ce moment, je me demande si y’a quelqu’un pour remplacer le capitaine. Imagine on a plus d’essence et on reste bloqué en pleine mer ? La soirée est loin d’être terminé moi je te le dis… Faut qu’on se prépare au pire. Surtout que y’a toujours le tueur dans le coin. Brrrr… Ca m’en fou des frissons rien que d’y penser. »

Apparemment j’avais pas mal de truc à dire. Je vais me passer les mains sous l’eau pour m’enlever le sang qui part non sans un peu d’huile de coude.

« Infirmerie ? Tu sais à peu près où ça se trouve ? »

Couleurs :

Me voilà dans les bras d'un homme qui m'a rattrapé au vol avant que je ne m'écroule par terre. Comme superman qui arrive juste au moment où Lois Lane allait s'écraser à terre après avoir été poussé du haut d'un immeuble. Me voilà sauvé de la chute et quand je relève la tête faiblement, je vois cet Edward.   « Hé, regarde-moi, regarde-moi. Il ne faut pas que tu restes ici. » Tiens, c'est étrange qu'il soit là lui aussi. Comme si toutes les personnes que j'avais croisé ou que je connaissais sur ce bateau était dans les parages, autour d'un corps sans vie. Toutefois, j'ai tendance à le laisser faire et me laisser guider une fois qu'on se fait jeter à nouveau par un membre du staff. « Pas besoin d’être agressif comme ça, elle ne se sent pas bien et si vous aviez fait votre travail tout ceci ne se serait jamais passé ! » tien, c'était bien dit. Moi qui avait d'abord pensé qu'il était du genre imbuvable, imbue de sa personne et incapable de penser à autre chose que son nombril, oui, tout ca en quelques secondes, il semble que je me sois trompée. Méa-culpa. Je le supportais mentalement, mais j'étais encore incapable de sortir un son de ma bouche, je ne savais même pas quoi dire. J'étais totalement sous le choc, comme incapable de finalement, penser par moi même et d'avoir un discours cohérent. Comme si il y avait un décalage entre mes perceptions et mon corps et ma bouche qui ne réagissaient plus comme je le voudrai. Nous étions maintenant sur le pont supérieur avec tous ces gens qui continuaient à faire la fête. Je me demandais ce que je faisais là, pourquoi n'était-ils pas entrain d'avoir peur, de se demander qui avait fait ça, pourquoi n'étaient ils pas au courant que le capitaine était mort? Non seulement il était mort mais en plus il avait été tué. J'ignore comment, j'ignore pourquoi, mais j'avais vu tout ce sang à terre, tout ce rouge qui commençait a coaguler. Je n'avais jamais vu autant de sang de toute ma vie, je n'étais d'ailleurs jamais tombée dans les pommes auparavant. C'est bien la première fois que je me sens si faible. Je m'appuyais sur l'épaule d'Edward avant qu'il ne m'interpelle à nouveau. « Maintenant il faut que tu surpasses ce que tu viens de voir. Il ne faut pas paniquer et déclencher une  émeute, ça ne ferait qu’aggraver la situation. » ah c'était donc pour ça que tout le monde continuait à boire, manger et danser... pas de mouvement de panique pour ne pas déclencher une émeute, c'est pas faux, il manquerait plus que des gens passent par dessus bord. Un homme à la mer, puis cinq, puis vingt... Je regarde Edward avec un regard assez vide mais je tentais de bien reprendre mes esprits. J’acquisse d'un coup de tête. Je me redresse doucement et passe mes mains sur mes yeux. J'avoue que l'envie de pleurer n'était pas très loin.
Je regrettai vraiment d'avoir été trop curieuse. On retrouve les deux autres garçons. Je vois Ed qui leur murmure quelques mots aux oreilles, j'imagine qu'il leur explique ce qu'il s'était passé. La scène passe en boucle devant mes yeux, c'est juste insupportable. J'avais comme des flash du capitaine, allongé au sol dans sa mare de sang. Je me met à souffler, je sens que mon cœur commence à s'emballer cette fois.  Je réalise seulement que nous étions dans un huit clos, que la personne qui avait tué le capitaine était forcément parmi nous. Il faut s'en aller, il faut partir. C'est trop dangereux ici!! Sans m'en rendre compte, j'avais parlé un peu trop fort, au risque que l'on m'entende.

Couleurs :

Je tente de me calmer - le fait de me retrouver à nouveau proche d’Aaron y aide un peu - je me concentre sur ce contact plus que sur l’image de cet homme sans vie. « La proposition tient toujours. » Pour le moment je n’arrive pas à dissocier mon envie de lui de la découverte macabre que nous avons faite mais je garde l’info en tête. Nous arrivons aux toilettes et je me défais de tout ce sang alors qu’Aaron garde la porte, m’inquiétant aussi pour sa santé mentale. « Ca va, je tiens le coup. Je pense que je ferai moins le fier demain. Enfin… Si on arrive à rentrer chez nous ce soir. Le bateau est conduit par personne en ce moment, je me demande si y’a quelqu’un pour remplacer le capitaine. Imagine on a plus d’essence et on reste bloqué en pleine mer ? La soirée est loin d’être terminé moi je te le dis… Faut qu’on se prépare au pire. Surtout que y’a toujours le tueur dans le coin. Brrrr… Ca m’en fou des frissons rien que d’y penser. » Je me sèche les mains maintenant propres pour venir les poses sur les joues de mon nouvel amant. Je n’aurais peut-être pas dû poser la question, il y a de quoi tous nous faire flipper c’est sur. « On va s’en sortir ! Ca doit pas être si sorcier de conduire un bateau si ? Ils vont retrouver ce mec et tout le monde va bien aller. Pas de stresse… » Je pose mes lèvres sur celles du brun avec un sourire qui se veut rassurant. Essayé de le rassurer me calme aussi un peu et je reprends un peu de poil de la bête.

« Infirmerie ? Tu sais à peu près où ça se trouve ? » J’hoche la tête retrouvant à nouveau la main d’Aaron pour m’enfoncer dans la foule. Je me fais le plus discret possible essayant de ne pas me faire remarquer et plus particulièrement mon t-shirt. Je sens pourtant le regard de certaines personnes sur moi - les chuchotements. Quand nous arrivons devant le stand il n’y a plus qu’un homme et une femme qui a l’air occupée un peu plus loin. « Monsieur… » Je tappe sur l’épaule du mec qui se retourne et ouvre des grand yeux. « C’est quoi ? Que… Vous êtes blessé ? Vous pouvez respirer ? Parce qu’on a pas de respirateur artificiel ici alors il faut respirer… Vous respirer non ? » Je me tourne vers Aaron presque amusé. « Sérieux… C’est ça leur personnel de santé… » Le mec stress à la vue de trois gouttes de sang. « Ca va, on va bien… Je… Vous avez pas des couvertures, draps, un nouveau T-shirt n’importe quoi pour cacher… ça ? » Vu la tête qu’il fait en regardant mon t-shirt je ne suis même pas sûr qu’il ait compris la question. « C’est quoi tout ce sang ? » Nouveau regard vers Aaron. « On ne vous a rien dit ? » Nous sommes censés ne faire paniquer personne mais là je ne sais pas comment m’en sortir… « Il y a un... blessé… Je peux avoir quelque chose maintenant. » Le gas me tend une de ses vestes de soins verte à moitié transparente. « Super… je vais être méga discret comme ça. » Ca va être chaud de ne pas attirer l’attention là dedans. Prenant un peu d’espace avec l’infirmière je retrouve à nouveau Aaron. « On est supposé faire quoi maintenant ? Comme si de rien n’était ? Le capitaine est mort et on doit juste fermer nos gueules bien gentiment ? » J’ai de la peine à imaginer reprendre le cours de la soirée tranquillement après ça.

Couleurs :

Il est plutôt du genre optimiste à clamer qu’on va s’en sortir. Je veux bien le croire. J’espère qu’il a raison du plus profond de mon coeur. C’est vrai que ça ne doit pas être bien compliquer de conduire un bateau. J’espère qu’ils sont déjà sur le coup. Je me demande si le personnel est à la recherche de celui qui a commis le crime. Ca serait la moindre des choses. On se croirait carrément dans un de ces bouquins d’Agatha Christie. Ca fait flipper. Non il ne faut pas que je cède à la panique. Je me repasse en boucle les mots d’Elio, ils sont réconfortant. Je me focalise là dessus. Pas de stresse.

Il sait où se trouve l’infirmerie et je le suis. Il prend ma main dans la sienne et j’apprécie ce geste simple. Ca me rassure un peu plus. Je me sens carrément moins seul au monde sur ce bateau. On est tous les deux. On arrive à l’infirmerie sans encombre et le type qui nous accueil a l’air d’être complètement apeuré par la vue du sang. Je comprends que ça puisse impressionner, mais quand même, quand on est responsable de l’infirmerie il faut pouvoir gérer la situation un peu mieux que ça. Elio m’en fait d’ailleurs une remarque et je lui fais les gros yeux, tout aussi halluciné que lui de la situation. Décidément on allait de surprises en surprises ce soir, et pas des bonnes. Le type veut des infos sur la provenance de ce sang et on échange un regard, ne sachant pas trop quoi dire. Elio s’en sort comme un chef de l’esquive et il se retrouve avec un truc médical super moche.

« Tu vas perdre un peu de ton sex appeal avec ce truc. »

J’essaie de faire de l’humour malgré tout. J’ai quand même un sourire aux lèvres. Elio redevient plus sérieux et me demande qu’est ce qu’on fait maintenant. Je me mordille la lèvre, réfléchissant un instant.

« Je pense qu’on devrait essayer de trouver quelqu’un qui est au courant de la situation… Et avoir plus d’information sur quand le bateau va retourner au port ? Déjà je comprends pas qu’ils aient pas fait une sorte d’annonce au micro pour prévenir que la fête allait être terminée. Qu’elle est terminé. C’est fini là pour eux c’est mort. »

Ok je m’emporte un peu.

« Sans mauvais jeux de mots. Mais je comprends pas qu’ils laissent les gens comme ça dans l’ignorance. C’est grave ce qu’il s’est passé. Il va sûrement y avoir une enquête et ils vont tous nous questionner. Moi je te dis on est pas encore libéré de cet enfer. »

Je soupire un moment et je reprends la parole.

« Faudrait qu’on aille boire un coup tant que le bar est ouvert. »

Couleurs :

Je ne savais plus vraiment où chercher, je ne savais plus vraiment ce que je pouvais faire. Je ne peux pas dire que j’étais vraiment proche avec @Eva Adams, mais nous avons passé pas mal de soirées universitaires, on se voyait un peu en dehors des cours, mais depuis que nous sommes diplômés nous avons perdu contacts et aucun de nous deux n’avait pris la peine de prendre des nouvelles de l’autre. Visiblement l’homme qui accompagnait Yasmine (@Tommy Warren) et elle-même commençaient à prendre mes suspicions au sérieux, je n’étais plus le seul à me faire du souci. « On devrait peut-être retourner sur le pont extérieur … Et garder ça pour nous pour le moment, inutile de créer un mouvement de panique, la sécurité a déjà l’air débordée. » Dit-il. Évidemment le but n’était pas de céder à la panique et de causer plus de dégât, mais c’est toujours angoissant de perdre une amie dans cette foule, surtout quand on apprend que le capitaine du navire a bien disparu. « Pourquoi pas près du poste de secours ? Ils savent peut-être quelque chose. » Dans un premier temps j’étais septique, je ne pensais vraiment pas qu’ils donneraient des informations à des passagers comme nous, mais c’était avant que je remarque le badge de Yasmine et de son ami. « On ne sait jamais. » Nous avons donc essayé d’en apprendre un peu plus en allant au poste de secours sur le pont extérieur. La fête continuait de battre son plein, visiblement l’information n’avait toujours pas fuité. Nous étions donc arrivés au poste et Yasmine engagea la conversation avec un de ses collègues qui nous regardait d’un œil suspicieux.  « Tout va bien ? » S’en est suivi une conversation entre la jeune femme et le secouriste. Visiblement ce n’était pas qu’une disparition, ils avaient trouvé du sang et pas qu’un peu, ce qui ne laissait rien présager de bon, surtout que le capitaine n’avait toujours pas été retrouvé. Je me suis alors dit que ça ne pouvait pas être une coïncidence par avec un incident si grave. Yasmine se retourna finalement vers nous. « C’est le moment où on commence à se faire du soucis ? » Je ne savais plus quoi dire, j’avais un peu peur, à cause de l’incident, mais aussi pour Eva que je n’avais toujours pas retrouvée et aussi pour notre propre sécurité. Je ne savais pas si c’était un crime ou si c’était un simple accident, mais j’imaginais déjà le pire. « Je… je pense oui… je suis encore plus stressé qu’avant. » Ce n’était pas vraiment dans mon habitude d’être comme ça, mais je détestais les bateaux, j’ai accepté cette invitation seulement en guise de nouveau départ pour moi, mais de savoir que pour le moment plus personne n’était aux commandes de ce navire et qu’il continuait d’avancer, ne me réjouissait clairement pas. « Qu’est-ce qu’on peut bien faire ? Je me vois mal rester planter là. » J’étais capable d’accepter tout ce qu’ils pouvaient bien me répondre, ce n’était pas le moment de se séparer. « Je pense que le mieux c’est de rester ensemble, nous ne savons toujours pas ce qui se passe vraiment et je crains le pire. »

Couleurs :burger:

Eva commence à perdre pied et à paniquer. C’est vrai que c’est ce qui serait le plus logique de faire, mais nous sommes bloqué sur ce bateau et on ne peut rien faire de plus qu’attendre que le temps passe.

« Calme toi, ils vont sûrement faire quelque chose. Ils sont obligés de prendre les choses en main. »

J’essaie de m’en convaincre en tout cas. Ca ne serait pas logique qu’ils ne fassent rien par rapport à la situation plus que délicate. Il allait y avoir des gros titres à ce propos, ça c’était sûr. J’espère juste que le bilan va rester à un mort.

« Tant qu’on est entre nous on a rien à craindre. »

Par contre si y’a un inconnu qui essaie de s’incruster parmi nous c’est une autre histoire. J’essaie de ne pas penser à cette éventualité. Je me dis que les gens de l’équipage sont facilement reconnaissable et on a plus qu’à prier que le tueur ne fasse pas parti de la team Hungry Jack. Je me souviens de l’attitude un peu suspect de Eva et je me dis qu’elle ne peut pas être le meurtrier, elle a bien trop l’air choqué, ce n’est pas possible de jouer aussi bien la comédie.

« Faudrait peut être trouver où se trouvent les gilets de sauvetage au cas où… Ca peut être utile. »

Le bateau est trop petit pour avoir des canots de sauvetages, il allait falloir se contenter de gilets. J’espère quand même qu’on en arrivera pas à devoir se jeter à l’eau. En pleine nuit c’est vraiment pas ce qui m’attire le plus. Je regrette vraiment d’être monté sur ce bateau. A l’heure qu’il est j’aurai été en train de manger en bord de mer dans un bon petit resto. Vraiment j’ai pas de chance pour le coup. Je me reprendrai à deux fois la prochaine fois avant de me lancer dans une aventure de dernière minute.

Couleurs :

Poussés par la même volonté d’avoir le cœur net sur ce qui se passait ou ne se passait pas sur ce bateau, le trio avait pris le chemin de l’infirmerie. Dociles, @Alvaro Williams et Tommy avaient laissé à @Yasmine Khadji le soin de questionner l’un de ses collègues dont la coopérativité se faisait un peu hésitante « Je sais pas trop, ils sont venus dire qu’ils avaient trouvé du sang et qu’il y avait peut-être un blessé … Je suis resté ici au cas où. » Au cas où quoi ? C’était la question qui brûlait les lèvres de Tommy, mais le prenant de vitesse Yasmine avait préféré obtenir des informations sur le capitaine. « Je crois qu’ils le cherchent encore. » Cela leur faisait décidément à tous une belle jambe. « C’est le moment où on commence à se faire du souci ? » avait alors demandé la jeune femme d’un ton hésitant « Je … Je pense oui … Je suis encore plus stressé qu’avant. » Et à ce rythme-là Tommy, lui, allait finir par culpabiliser de ne toujours pas s’angoisser plus que de raison « On ne disparait pas comme ça d’un bateau en pleine mer, il est forcément quelque part. » Cela lui semblait purement mathématique, bien qu’on ne sache pas totalement si le brun tentait de convaincre ses compères ou simplement de se convaincre lui-même. « Qu’est-ce qu’on peut bien faire ? Je me vois mal rester planté là. Je pense que le mieux c’est de rester ensemble, nous ne savons toujours pas ce qui se passe vraiment et je crains le pire. » Dubitatif, le brun doutait qu’ils puissent être d’une quelconque utilité, comme la plupart des passagers de ce bateau, proposer leur aide serait probablement pavé de bonnes intentions (quoi que Tommy se contentait de suivre le mouvement mais ne se sentait pas spécialement l’âme d’un bon samaritain) mais ne risquerait que de ralentir la sécurité dont il s’agissait ni plus ni moins du travail. « On peut peut-être commencer par trouver quelqu’un de la sécurité et lui signaler que votre amie a disparu … pour le reste, on avisera ensuite. » Alors qu’ils s’apprêtaient sans doute à débattre de la question pour prendre une décision, d’autres personnes s’étaient attroupées aux abords de l’infirmerie et discutaient sans se soucier du reste, parmi lesquelles deux hommes dont l’oreillede Tommy n’avait pris la conversation qu’en cours de route « …-scret comme ça. On est supposés faire quoi maintenant ? Comme si de rien n’était ? Le capitaine est mort et on doit juste fermer nos gueules bien gentiment ? » San chercher à se mêler à la conversation, Tommy avait lancé à Yasmine et Alvaro un regard lourd de sous-entendus, l’un et l’autre ayant probablement entendu comme lui le contenu de la conversation qui se tenait un peu plus loin. S’approchant d’Alvaro afin de pouvoir s’adresser à lui à voix plus basse, il avait repris « Il faut qu’on trouve ton amie, maintenant. Ça va devenir la foire d’empoigne par ici dès que ça sera ébruité … et ça s’ébruitera forcément. » Qui sait d’ailleurs comment les deux inconnus avaient, eux, eu accès à cette information dans un premier lieu … A moins qu’il ne s’agisse que d’une rumeur, là aussi ?

Couleurs :

COUPURE DE COURANT A PARTIR DE CE POSTE

On est au milieu de nul part et un tueur est parmi nous... Je tente de rester discrète malgré tout, en me rendant compte que je ne pouvais pas alerter tout le monde. En effet, un mouvement de panique serait l'horreur absolu. Des gens pourraient passer par dessus bord, ce serait ingérable et ça pourrait avoir beaucoup plus de conséquences que ce n'était déjà le cas.
Doucement, je semble reprendre mes esprits,  tout commence à se remettre en place dans ma tête et je deviens plus rationnel. Bien qu'encore choquée par les visions que j'avais eu quelques minutes avant, les questions de Kane me ramenait à un état qui me ressemblait plus : savoir gérer les situations de crise et être opérationnelle en tout état de cause. J'étais toujours appuyée contre Edward et je me disais que je pouvais le remercier de ma prise en charge quand je remarquais quelques pellicule qui traînaient sur son épaule. Je me redresse alors doucement.Head and Shulders, pour les pellicules... je pensais si fort que je pense que mes mots sont sortis tous seuls, mais c'était presque chuchoté. Je grimace comme pour m'excuser. Je pose ma main sur ma poitrine et je sens que mon cœur commence à reprendre un rythme cardiaque normal. Toute fois, je ne pouvais m'empêcher de regarder tout autour de moi. Et si le meurtrier était juste derrière nous?Les gilets de sauvetages se trouvent sous les sièges du restaurant! l'endroit où normalement les passagers devraient se trouver. Même si ce bateau était fait pour ne pas quitter le port, ils avaient prévus ça, au cas où... et ils avaient bien fait. Mais là c'est pas un gilet dont on a besoin! c'est de s'enfermer quelques part et ne pas sortir tant que quelqu'un de confiance .. et là, plus de son, plus d'image. Nous voilà plongé dans le noir complet avec pour seul lumière la demie-lune cachée derrière des nuages juste au dessus de nous. Qu'est ce que c'est? on commençait a entendre des cris, surtout de femmes, surement à cause du noir. Un brouhaha devient presque insupportable. Tous ces gens qui se demandent ce qu'il se passe. Je vous quitte plus! j'attrape une main, sans doute celle d'Edward. Ma vision commence à s'habituer à la pénombre et je vois des silhouette devant moi.

Couleurs :

Lorsqu’on se retrouve dans le noir complet je lâche un cri de stupeur et je me colle à Elio. Je suis content qu’il n’ait plus tout ce sang partout, car je peux me mettre contre lui à ma guise. Je me rends compte que je n’ai pas été le seul à crier sur le coup de la surprise, l’infirmier a fait de même.

« Oh non il manquait plus que ça ! Fais chier ! »

« Restez avec moi, me laissez pas seul. »

L’infirmier n’en mène pas large. Je commence à vraiment flipper aussi. Je ne bouge plus, je ne compte pas m’aventurer sur le bateau dans le noir. Je n’ai pas envie de faire des rencontres dans ces conditions.

« On va rester… »

J’espère que Elio est aussi partant pour qu’on bouge pas d’ici.

« On va pas se balader dans le noir. On a plus qu’à prier que les lumières reviennent. »

Maintenant tout le monde va prendre peur, à moins qu’ils ne pensent que ça fasse parti d’un show. Je donnerai cher pour voir ce qu’il se passe sur la piste de danse.

« Vous avez pas une lampe de poche ici ? »

« Non j’ai pas ça. Juste des compresses et autres médicaments contre le mal de mer. »

Ils ne se sont pas trop foulé pour le coup. C’est vrai qu’ils ne pouvaient pas prévoir à l’avance que la soirée dégénèrerait de la sorte. Je voudrais retourner au moment où tout ce qu’on voulait c’était trouver un coin tranquille pour tirer un coup. Je retrouve la main de Elio et je la serre fort dans la mienne. De mon autre main je cherche la poignet de la porte pour être sûr qu’elle soit bien fermée. Je dois dire que je galère un peu dans le noir. Heureusement que je suis ambidextre, ça aide pour le coup.

« On laisse entrer personne si vous voulez mon avis. »

J’entends du bruit dehors, sûrement les passagers qui commencent à paniquer. On se croirait vraiment dans un film d’horreur.

Couleurs :

Les gilets de sauvetages sont dans le restaurant, très bien il faudra aller par là bas si la situation se dégrade. On allait quand même pas mourir noyer ce soir. On va prendre toutes les précautions. En tout cas moi c’est ce que je compte faire. Eva propose de s’enfermer quelque part pour être en sécurité, ça peut être une bonne idée.

« Je suis aussi pour qu’on bouge dans un endroit en intérieur… Quelqu’un a repéré un peu les lieux ? Je dois avouer que j’ai pas vu grand chose du bateau, je me suis posé ici dès que je suis arri-. »

Une coupure de courant m’interrompt dans ma phrase. On aura vraiment tout vu ce soir. Mon premier réflexe est de sortir mon téléphone portable et de mettre le flash pour y voir un petit peu.

« Bon j’ai plus que 66% de batterie, je vais pas laisser la lumière trop longtemps… Enfin le téléphone sert à rien ici en même temps… »

Comme il n’y a pas de réseau. Je garde mon calme parce que ça ne sert à rien de paniquer. Je prends quand même de grandes respirations histoire de rester zen. Je suis habitué à être dans des situations de stress avec mon boulot. Sauf que là je ne suis pas entouré de mon équipe. Là il faut improviser tout seul avec les moyens du bord. J’entends le brouhaha des gens sur le bateau qui commencent tous à bien évidemment se poser des questions sur ce qu’il se passe. Certains font comme moi et sortent leurs téléphone portable pour s’éclairer un minimum.

« Qui est chaud pour bouger maintenant et se trouver un endroit un peu plus en sécurité ? »

Je les regarde les uns après les autres. On est que quatre, on devrait pouvoir passer dans n’importe quelle pièce, même une très petite. J'espère juste ne pas tomber sur une mauvaise surprise, genre une pièce remplie de quenouilles.

Couleurs :