« Ca va c’est pas grand-chose. Et puis quand elle verra les chocolats, elle se jettera dessus et passera à autre chose ».

Je regarde le pendentif, le laissant glisser entre mes doigts, hésitant. Mia m’incite à le prendre. Pourtant je sais que je ne lui donnerais pas à Noel. Non, ce pendentif je me dis que je lui donnerais quand j’arrêterais mes conneries, quand j’aurais décidé de changer.  Pas envie. Je m’en fais la promesse même si je ne dis rien à Mia, le serrant entre mes doigts dans son emballage, avant de le glisser dans mon sachet plein de cadeaux.  

« C’est qui l’estomac sur patte maintenant ? » Je roule des yeux, c’est l’hôpital qui se fout de la charité. « Mais oui, on pourra. Crois-moi, je fais souvent le marché de Noël dans cet unique but de me nourrir pour gratuit »  A ca je ris. « Ca ne m’étonne pas ! » On se dirige donc vers un stand d’un chocolatier qui fait aussi des pains d’épice. Mes yeux brillent face à tout ce qui se trouve devant moi et à l’odeur des produits.  « Bon, il y a trop de choix faut qu’on goûte en effet. On peut ? » La  personne tenant le stand lui donne un échantillon. « Trop amer celui là ! » Elle s’exclame en croquant dedans. « Si je lui prends ça elle va croire que je la déteste. Goûte-le » « Noooon je vais pas aimer ! » Mais je me force vu qu’apparemment je n’ai pas le choix. Je grimace. « Non c’est trop amer, prend un truc praliné ! Ca va lui plaire. Genre ça là ! » Je pointe des au chocolat au lait praliné. Je goute un morceau satisfait. « C’est trop bon ! Tient goutte ! » Je le lui tends. Clairement je pense que ça va être l’heureux élu. « Tu vas vraiment aussi prendre du pain d’épice ? Tu sais que ma mère va préparer une montagne de bouffe ? »

« Ca ne m’étonne pas ! » Je le regarde en coin alors qu’il rigole et un petit sourire s’affiche sur mon visage. On approche donc du stand de chocolat et pain d’épice. Je salive encore, j’ai envie de tout goûter même si clairement, mon estomac entre le mélange de vins, chamallows, gaufre, glace, chantilly et chocolat n’en peux plus. Pourtant, je pioche un premier chocolat qui a un goût amer car fort en teneur en cacao « Noooooon je vais pas aimer ». Je l’ai goûté, il goûte obligé ! « Non c’est trop amer, prend un truc praliné ! Ca va lui plaire. Genre ça là ! ».  Je tourne ma tête en direction du chocolat au lait qu’il me montre. Il en goûte un « C’est trop bon ! Tiens goute ! ». J’attrape le chocolat et le met dans ma bouche « Mmmh ouefff bonch choix ». Je pense que le choix est clairement fait « je vous prend de celui-ci s’il vous plait et aussi du pain d’épice. Merci ». « Tu vas vraiment aussi prendre du pain d’épice ? Tu sais que ma mère va préparer une montagne de bouffe ? ». Alors que je sors un billet pour régler ce que j’ai pris, je tourne ma tête vers Pete, à nouveau avec ce sourire malicieux au bout des lèvres « Dois-je te rappeler que tu y seras ? Et que donc il va falloir de supporter ? Et que donc c’est pour ça que ta mère est obligé de préparer à chaque fois beaucoup de bouffe ? Pour que tout le monde puisse te SUPPORTER ?! ». Je ris doucement, récupère la monnaie, ma marchandise que je mets dans mon sachet et nous quittons le stand. « Tu as besoin d’autre chose ? ». Il faisait nuit désormais, le marché commençait peu à peu à se vider et l’alcool m’arrache même un bâillement. Cependant, je n'ai pas encore envie de rentrer, surtout parce que je sais que je vais retrouver un appartement vide. Cet après-midi avec Pete m'a fait du bien, me permettant d'oublier tous les tracas que je pouvais avoir. Alors je le regarde, peut-être dans l'espoir qu'il ai encore quelque chose à acheter ou qu'il ai une idée de génie.

Je serre le pendentif dans mes doigts comme une promesse que je lui adresse mais que je ne lui dirai pas cette fois de peur encore une fois de la briser. Je ne l’offrirai à Molly que lorsque j’aurais réellement cette fois décidé de changer. Si cela arrive un jour. Je ne sais pas si je serais capable d’un jour lui offrir. Mia m’a demandé mes rêves un peu plus tôt, peut-être que cela entre finalement dedans.

Je paie et on se dirige vers un stand plus gourmand vendant des chocolats et du pain d’épice

On goûte les différents chocolats tout est délicieux. Sauf le chocolat noir trop amer et je lui conseille finalement un chocolat au lait praliné. Je lui rappelle que ma mère a prévu une montagne de nourriture.

« Dois-je te rappeler que tu y seras ? Et que donc il va falloir de supporter ? Et que donc c’est pour ça que ta mère est obligé de préparer à chaque fois beaucoup de bouffe ? Pour que tout le monde puisse te SUPPORTER ?! ». Je lui fais un doigt d’honneur puis je lui tire la langue. “Puisque c’est comme ça tu n’es plus invitée je retire mon invitation !! Je peux prendre tous tes cadeaux il y a pas de soucis !!” Je me marre ouvertement. “Pas de poissarde chez moi tu vas porter malheur ! Toute la bouffe sera pour moi !” Évidemment mon retrait d’invitation est un mensonge mais je m’amuse à la tanner un peu avec ça pendant les quinze prochaines minutes.

On continue notre chemin avec nos achats regardant les différents stands. « Tu as besoin d’autre chose ? » Je secoue la tête de droite à gauche il va être temps de rentrer. Je n'ai pas envie que la soirée s'arrête. Qu'on se quitte tout de suite. Je pointe du doigte un châlet qui propose des petites attractions. Un stand de tir où il faut tirer sur des balons avec des fléchettes. "OOOH viens on fait ça !!" J'ai soudainement envie de repartir avec une énorme peluche.

Je finis par acheter donc du chocolat pour Molly et du pain d’épice également. Pete me prévient que sa mère va encore faire une montagne de nourriture, ce que je sais très bien, la connaissant depuis des années et des années. Je m’en amuse d’ailleurs pour justifier les choix de sa mère du fait de sa présence à lui. La bouffe étant un remède pour le supporter le crétin « Puisque c’est comme ça, tu n’es plus invitée je retire mon invitation !! Je peux prendre tous tes cadeaux il y a pas de souci ». J’ouvre à moitié la bouche, choquée qu’il puisse dire ça, portant ma main sur ma poitrine. Evidemment, j’en rajoute « Comment oses-tu me rejeter ? ». J’adopte une mine triste « Pas de poissarde chez moi tu vas porter malheur ! Toute la bouffe sera pour moi ! ». Hors de question « Alors là, rien à faire je débarque quand même. Tes parents me laisseront jamais tout comme Tessa, ni même Molly. T’iras manger tout seul dehors si tu veux pas attraper ma poisse ». Je lui tire la langue alors que nous reprenons notre chemin.

Je demande alors s’il a besoin d’autre chose. Il me signifie que non, ce à quoi je grimace « J’ai pas envie de rentrer » j’avoue alors en haussant les épaules. Nous continuons à marcher quelques secondes avant que Pete trouve une idée de génie « OOOH viens on fait ça !! ». Je regarde alors la direction qu’il m’indique. Un stand qui propose un jeu de fléchettes où il faut faire éclater des ballons avec. « Je commence ! ». On se dirige alors vers le stand, payons nos parties. Je me mets en position, donnant à Pete ma grosse boule « Tu y fais attention je compte sur toi ». J’attrape une première fléchette, fermant un œil pour mieux viser…

Spoiler:

Elle fait mine d’être choquée quand je retire mon invitation et je ris. « Comment oses-tu me rejeter ? » « Oh c’est facile quand on voit ta tête. » Je minaude avec un regard narquois, me reculant pour éviter qu’elle me frappe, renchérissant sur la poisse qu’elle risque de me porter et dont je ne veux pas. « Alors là, rien à faire je débarque quand même. Tes parents me laisseront jamais tout comme Tessa, ni même Molly. T’iras manger tout seul dehors si tu veux pas attraper ma poisse ».  Le pire c’est qu’elle n'a sans doute pas tort. Personne ne laisserait dehors Mia chez moi. « Pfff si c’est ça je ferais grève ! Non mais oh ! T’auras pas d’assiette, je t’enfermerai dans le placard à balais ! » Je ne pense pas que ce soit possible de raconter plus d’idioties à la seconde.

On a acheté tout ce qu’on devait acheter, des jolis bijoux et de la nourriture pour un régiment. Je sais que Molly sera heureuse de ces cadeaux-là.  Elle me demande si j’ai d’autres choses à acheter et je réponds d’une moue négative un peu déçu. « J’ai pas envie de rentrer. » Elle avoue en haussant les épaules et à ça je souris plus largement. « Moi non plus ! »  C’est à ce moment-là que nos pas nous portent vers un chalet proposant des petites attractions pour les enfants et adultes qui n’ont pas su grandir. Ici c’est un stand vers des ballons dans lesquels il faut tirer avec des fléchettes.  Je lui propose immédiatement qu’on y joue ce qu’elle accepte. « Je commence ! »  « Je t’en prie j’aime bien voir les gens perdre avant, ça me motive ! » Je la nargue avec un sourire moqueur avant qu’on ne paie une partie.  Elle me donne sa boule. « Tu y fais attention je compte sur toi. »  Je roule des yeux. « Après le nombre de Mia McKullan qui m’est tombé dessus pour obtenir cette boule, crois moi je vais y faire attention ! »  Elle vise bien mais n’éclate pas le ballon « C’est quoi ces fléchettes ! » « Ca s’appelle surtout ne pas avoir de force ! »  Je me marre avant de lui redonner la boule. « A mon tour ! »

Spoiler:

« Oh c’est facile quand on voit ta tête ». Il m’agace mais je me retiens de lui en foutre encore une. Déjà que son cerveau n’est pas normalement constitué, et surtout que ses neurones ne sont pas bien à leur place, je vais éviter de rajouter des dégâts supplémentaires et de secouer encore plus tout ça. « Pfff si c’est ça je ferais grève ! Non mais oh ! T’auras pas d’assiette, je t’enfermerai dans le placard à balais ! ». Je lève les yeux au ciel, désespérée d’entendre de telles choses « T’es un sans cœur Mulligan ! ». Je finis par rire tellement autant il y en a pas un pour rattraper l’autre.

Nos achats sont terminés, je n’ai pas envie de rentrer pour autant « Moi non plus ! ». A ça, je souris, contente qu’il en soit de même de son côté. On avait besoin autant l’un que l’autre de se changer les idées et c’est clairement ce qu’on a fait. Mais on sait aussi que lorsqu’on rentrera chez nous, l’euphorie de cette après-midi retombera et les pensées qu’on a essayé de chasser pendant tout ce temps vont revenir au galop. Alors on poursuit notre chemin jusqu’à que Pete propose de faire une partie de fléchettes avec des ballons à éclater. Je suis partante, comme toujours surtout qu’on peut remporter une peluche. Au point où j’en suis, ça ira bien avec la boule et ça ornera très bien mon appartement tout ça ensemble. « Je t’en prie j’aime bien voir les gens perdre avant, ça me motive ! ». Je le toise du regard « Non c’est surtout que tu as besoin qu’on te montre le bon exemple avant ». Clin d’œil, sourire malicieux et je me lance alors, non sans lui confier la lourde tâche de me garder ma boule « Après le nombre de Mia McKullan qui m’est tombé dessus pour obtenir cette boule, crois moi je vais y faire attention ! » Je ris alors parce qu’en effet, il a du supporter mon poids plusieurs fois pour qu’on obtienne gain de cause. Ca lui aura fait un peu d’exercice cependant. Je me concentre alors, ferme un œil pour bien viser ce ballon rose qui me nargue en mode essaye de m’éclater. Je lance alors ma fléchette et manque de bol, même si j’ai bien visé, elle n’éclate pas le ballon. Je râle évidemment contre la fléchette qui doit être surement défectueuse « Ca s’appelle surtout ne pas avoir de force ! » « Montre moi alors si tu sais mieux faire ! ». J’attrape la boule qu’il me tend « A mon tour ! ». Je me positionne à côté et le regarde faire. « Prends en de la graine ! ». Merde. Il a réussi. « Pfff… le mec a dû t’aider il fait que te mater depuis tout à l’heure ». Sait-on jamais il peut très bien avoir un système caché qui éclate ou non les ballons « Pour ça que le mien ne s’est pas éclaté ». Mauvaise foi, le retour. J’attrape une fléchette, je me concentre à nouveau après un énième troc de boules.

Spoiler:

Je commence à apprécier ce marché de Noel où nous avons mangé une gaufre, puis acheté des bijoux avant de procéder à une dégustation de chocolat en même temps que Mia finissait ses achats pour Molly. Les cadeaux en poche, on ne souhaite pas pourtant rentrer chez nous, décidant finalement de continuer la soirée.

« Montre moi alors si tu sais mieux faire ! » Je la regarde d’un air suffisant parce que clairement je ne peux pas faire pire et que je déborde d’une soudaine confiance en mes talents de tireur de fléchette. Des années d’expériences dans les bars dira-t-on.  Je lui tends la boule et je vise un ballon jaune, il s’éclate immédiatement et mon sourire s’élargit. « Pfff… le mec a dû t’aider il fait que te mater depuis tout à l’heure ». Je lui tire la langue réalisant un petit pas de danse pour signifier ma victoire. « Merci de reconnaître mon charme indéniable Mia, mais non c’est juste un talent inné ! » Pourtant elle n’en démord pas. « Pour ça que le mien ne s’est pas éclaté » « Mauvaise joueuse ! »  Je gronde, avant de la regarder prendre une nouvelle fléchette. Mais elle ne lance pas avec assez de force et la fléchette n’atteint même pas les ballons. J’éclate de rire. « Ouais bon,…j’abandonne … » Je lui donne une tape sur l’épaule. « Mais non allez ! Laisse-moi te mettre une raclée moi j’ai pas gagné encore ! Et je veux la peluche là ! » Je pointe du doigt vers une licorne énorme et rose.  « Allez me déconcentre pas c’est mon tour ! » Je me frotte les mains, faisant mine de cracher dedans, avant d’attraper la fléchette de la tendre vers Mia. « Souffle pour porter chance ! » et de la retirer précipitamment avec un sourire narquois « Ah non mince tu vas porter la poisse ! »  Je lance non pas une mais deux fléchettes cette fois, l’une après l’autre,

Spoiler:

« Merci de reconnaitre mon charme indéniable Mia, mais non c’est juste un talent inné ». Il est les chevilles qui enflent, le mec se sent plus, il choppe même le melon. En même temps, cela ne devrait même plus me surprendre venant de lui. Je roule des yeux, presque au point de me les décrocher. « Mauvaise joueuse ». Je lui tire vivement la langue en croisant les bras sur la poitrine avec une mine boudeuse. Puis je retente ma chance, espérant cette fois éclater ce ballon rose qui me nargue depuis tout à l’heure. Mais cette fois je me rate complètement. Je ne sais pas comment je me débrouille mais la fléchette parcourt une distance lamentable, n’atteignant aucun des ballons. Minable, je déclare même forfait. Pete me donne une tape sur l’épaule comme pour me rassurer « Mais non allez ! Laisse-moi te mettre une raclée moi j’ai pas gagné encore ! Et je veux la peluche là ! ». Il me montre du doigt la peluche que j’avais MOI AUSSI remarqué ! « Non je la veux MOI ! Je ne te laisserai pas gagner ! ». Ca y est je reprends du poil de la bête, je ne compte pas baisser les bras et je compte bien éclater ces trois ballons de malheur « Allez me déconcentre pas c’est mon tour ! ». Je grimace quand je le vois feindre de cracher dans ses mains. Il est en totale confiance. Mon regard est méprisant tellement je suis dégouté de le voir gagner pour le moment « Souffle pour porter chance ! » je m’apprête à le faire parce que je suis gentille quand même mais voilà qu’il la retire aussitôt, ne me laissant pas le temps de souffler « Ah non mince tu vas porter la poisse ! ». « T’es un con Pete ! » Je le fusille du regard et j’espère sincèrement qu’il va se louper ! Il se concentre pour lancer sa fléchette. J’approche alors ma tête de la sienne « Tu vas te louper, t’es un gros nul de toute façon ». Sourire malicieux au bout des lèvres, lorsqu’il s’apprête à lancer la fléchette je le pousse et il rate complet le ballon « MAIS MIA C’EST DE LA TRICHE ». « Je vois pas DU TOUT de quoi tu parles ! ». Je le vois alors prendre une deuxième flèchette « MAIS ! C’est chacun son tour !!! ». Trop tard, il lance et cette fois, il gagne et se met à danser devant moi « Pfff t’es moche ! Tu sais même pas danser ». Une répartie du tonnerre. J’attrape une première fléchette, parce qu’évidemment, je compte moi aussi en lancer deux d’affilées.

Spoiler:

« Non je la veux MOI ! Je ne te laisserai pas gagner ! » Je la fusille du regard. « Trouve toi d’autres idées ! T’es vraiment une copieuse ! »   Mais je suis prêt à tout pour gagner la peluche et j’attrape les fléchettes, prêt à en découdre.  Je fais mine de lui faire souffler dessus pour porter chance avant de la retirer précipitamment de peur qu’elle me porte la poisse.  « T’es un con Pete ! » Je ris, me concentrant. Mais elle est juste à côté de moi prête à m’empêcher de gagner, sa tête proche de la mienne. « Tu vas te louper, t’es un gros nul de toute façon »  Évidemment son souffle et sa voix moqueuse me déconcentre et je loupe la cible m’exclamant que c’est de la triche. « Je vois pas DU TOUT de quoi tu parles ! » Je prends immédiatement une deuxième fléchette.  « MAIS ! C’est chacun son tour !!! » « Tu m’as fait rater je recommence ! »   Je lui tire la langue avant de relancer une nouvelle fléchette et cette fois ci c’est la bonne, le ballon éclate et j’esquisse quelques pas de danses. « Pfff t’es moche ! Tu sais même pas danser. » Je ris continuant malgré tout mes petits pas de danse jusqu’à ce qu’elle se saisisse des fléchettes pour jouer.  Elle finit enfin par éclater un ballon et c’est un miracle.  « JE LA VEUX CETTE PELUCHE !!! ». Je me renfrogne. « Pff la chance du débutant ! »

Elle en lance une deuxième et cette fois c’est un échec . « Je suis poisseuse, tu as raison, je m’avoue vaincue ! » « Oh allez fait pas la tête ! Si tu veux je te la gagne la peluche ! » Je reprends un billet et je lance mes fléchettes. Elles trouvent leur cible et je gagne la peluche. Avec un sourire je la lui file, on ne voit même plus sa tête entre la boule et la peluche. « Putain franchement, je t’ai vraiment pourrie gâtée aujourd’hui ! Allez ça suffit pour aujourd’hui ! »

Les lumières commencent à s’éteindre, les chalets à fermer, il est temps de rentrer et mon sourire reste collé à mon visage, heureux de cette après-midi qui aura su me changer les idées.