Le deal à ne pas rater :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
35 €
Voir le deal

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3 ... 7, 8, 9, 10, 11  Suivant

 If you're happy, don't let it go - JorBir

Anonymous
Invité
Invité
  

If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 Empty
Message(#)If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 EmptyDim 1 Aoû 2021 - 11:22


Tu n’avais jamais vu, ni entendu, ni ressenti Birdie comme ça. On dirait que vous êtes dans un concours de qui sera le plus doux que l’autre et t’en as un bon rayon sous ton coude. T’as un point faible certain pour ses doigts dans tes cheveux, sur ta nuque, elle le sait. Elle ne s’arrête pas de dire ton prénom et tu réponds par des babe ou baby incontrôlés. Tu es mindfuck du moment tu ne gères plus rien et heureusement que ton corps sait que le concours du plus tendre est la priorité car tu gères ce côté là sans aucun effort tellement c’est dans tes veines de faire du bien à la personne que tu aimes.

Tu te tournes pour être mieux installé et arrêter de torturer ton corps dans le simple but de faire le plus grand bonheur à elle, à toi aussi. Team work. Elle ne perd pas une seconde pour venir se mettre contre toi et tu passes un bras autour d’elle aussitôt alors que tu vas embrasser ses cheveux. Une jambe passe par dessus les tiennes et tu es très conscient qu’elle est encore totalement nue comparé à toi. Tu sais que c’est pas grand chose pour elle mais ça t’impressionne toujours autant car tu n’arrives pas à faire la même chose. “As long as you’re mine too.” Un sourire amusé se forme aussitôt sur ton visage. Tu embrasses son front. « Me and all my lil soldiers are yours only. » Ca te fait rire ta connerie mais ouais, tu n’arrives pas à oublier que tu as joui en elle sans protection. T’as beau avoir la tête en vrac des émotions, c’est du fait de la symbolique et des nouvelles sensations de votre geste ensemble que ça a rendu les choses encore plus fortes cette fois ci.

"Donne-moi tes idées de cadeaux. Si c’est les remerciements que j’obtiens, ça me donne envie d’être hyper généreuse.” C’est un véritable éclat de rire qui sort de tes lèvres cette fois ci. « There’s only one thing I’ve asked you before already. Something you don’t wear often… Something that’s in Brisbane I think… Something that glows in the dark… » Tu te mords le bout de la lèvre inférieure alors que tu avoues sans peine ce détail. Elle sait déjà, mais elle n’y pense plus contrairement à toi. « I think I was already in love with you that evening… » Que tu murmures d’un coup sans préavis. Ça fait beaucoup trop de sens avec toute la suite. Ta petite crise de jalousie quand tu l’as retrouvé avec quelqu’un. T’as mis ça sur le coup de tes émotions vis à vis de plein d’autres choses qui n’étaient pas fausses. Rien n’a aidé. Mais la scène avec Jeremy et puis juste vous deux qui ne pouviez pas vous lâcher. Et toutes les confessions que tu lui as fait dans ta baignoire. Toutes ces confessions que tu as regretté pendant longtemps avoir dit car c’était bien trop pour juste une pote avec qui tu baises… She was already more. « I got jealous of that random dude and that was a really strange feeling... » T'as été très rarement jaloux dans ta vie Jordan. It was a first even. Ta confiance en Rosa avait impliqué l'impossibilité de ces moments là. Mais avec l'oiseau, c'était vraiment pas ça à ce moment là. « I trust you now. » Ton ami le déni était plus fort que tout. Ca aurait fait bien trop mal de réaliser qu’on aime quelqu’un qui ne vous voit pas de la même façon mais… Regarde où vous en êtes tous les deux. Tu nages dans le bonheur Jordan. I really am. Ta main qui va se glisser sur sa cuisse qui t’emprisonne. Pour la sentir qu’elle est belle et bien là. Tu la serres doucement. Obligé de palper pour être sûr que ce n’est pas un rêve. « We're a team. » Que tu ajoutes car clairement ce moment qui vient de se produire entre vous deux vous met dans le même bateau pour la suite de vos aventures d'analyses de sang. T'as peur de rien si c'est vous deux ensemble contre le reste du monde.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 Empty
Message(#)If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 EmptyDim 1 Aoû 2021 - 15:37


« Me and all my lil soldiers are yours only. » j’enfouis mon visage contre sa courbe, le sourire que j’émets en l’entendant s’échouant sur mon partenaire. Il les récolte tous, mes sourires. Ils sont là, ils sont présents, ils vont finir par me faire mal à la mâchoire, ces idiots. Je râlerai, je m’en agacerai plus tard ; là, mon coeur est beaucoup trop à l’aise et en douceur pour songer une seconde à me foutre une contrariété dans la tête. A la place, je glousse contre lui, me moquant allègrement de ses propos. “As long as they don’t catch the golden egg.” Je mords sa peau, consciente de la stupidité doublée de mes propres paroles mais qui sont tout de même sincères. Je ne compte pas me retrouver avec le ventre qui double ou triple de sitôt, ce n’est pas envisageable. Ni pour moi qui en aurait des sueurs froides tellement que l’idée ne s’est jamais impliquée dans mon cerveau, ni pour nous parce que notre relation est bien trop récente. Je sais que je suis intrépide, mais je ne suis pas non plus idiote et inconsciente à ce stade-là. C’est mon aînée qui se bataille pour avoir un enfant, pas moi. Je pourrai presque ronronner alors que Jordan me câline tendrement, me tenant contre lui tout en embrassant ce qu’il peut à sa portée.

« There’s only one thing I’ve asked you before already. » Mmh ? Et je l’aurai oublié ? « Something you don’t wear often… » J’hausse les sourcils, intriguée parce que Jordan fait durer le suspens jusqu’au bout, ma curiosité patientant calmement ; j’espère qu’il n’y a aucune fourberie finale, il en serait capable. « Something that’s in Brisbane I think… » Si tu le penses, je l’ignore encore car tu es long, Jordan, en prouvent mes doigts qui pianotent sur ton torse au rythme de mes lèvres pincées, se retenant de ne pas éclater les questions qui me chatouillent le gosier. « Something that glows in the dark… » Qu’est-ce que- oh. Mon regard se fait absent quelques secondes avant que mes paupières se soulèvent contre ses traits ; je comprends à quoi il fait référence. Je le vois qu’il s’en mord la lèvre et ça me fait sourire un peu plus. J’avais bien compris que ma robe lui avait fait de l’effet, il me l’a prouvé sur le moment, il me l’a répété et je crois qu’il m’en a parlé après mais franchement, je n’arrive pas à m’en rappeler. Il y a eu bien d’autres paroles plus importantes à garder en mémoire que celles tournant autour d’une robe, celle-là même qui doit être effectivement à Brisbane, perdue en boule quelque part dans ma chambre. “You want a glowing dress ? I can do that.” J’ignore s’il en veut une ou s’il veut que je la porte de nouveau, les deux options sont aussi envisageables l’une comme l’autre - même si j’avoue que cette robe a été un calvaire en soi tellement que je ne suis pas habituée à être dans des vêtements aussi serrés. Mais la simple perspective que Jordan puisse perdre la tête si je la remets pèse dans la balance favorable.

« I think I was already in love with you that evening… » Je ne m’attendais pas à celle-là. Une petite bombe sans préavis qu’il pose juste là ; heureusement qu’elle ne m’explose pas à la figure mais qu’elle chatouille agréablement, la pression autour de mon coeur se serrant devant une telle réalisation. Already ? que je suis incapable de lâcher, ébahie par une telle révélation. Je ne peux que me surprendre à chaque fois que Jordan souligne qu’il a des sentiments pour moi. Je ne le lui ai toujours pas dit mais lui, il le fait et ça me souffle la respiration à chaque fois. Agréablement, délicieusement alors que je place ma paume sur son coeur, protectrice et protecteur. Cette soirée était surprenante pour nous, ce qui a suivi l’est tout autant. « I got jealous of that random dude and that was a really strange feeling... » Je retrouve mon sourire parce que j’ai été complètement fourvoyée, je le réalise. “And I thought it was because of a stupid song.” Parce que c’est ce qu’il m’avait dit alors je l’avais cru. Je n’aurai pas pensé à ce moment-là qu’il aurait pu être véritablement jaloux alors que j’avais pris le random dude pour le titiller seulement, m’amuser beaucoup. Je n’avais rien vu venir, mais cela explique peut-être ma réaction quand il est rentré à Brisbane. Je n’ai pas envie de refaire l’historique, je veux juste contempler que Jordan a eu de l’avance sur moi, que j’ai le coeur gonflé comme jamais et qu’au final, il y avait des signes ; nous avons été longs à les voir mais le résultat est là.

Je prélasse à moitié sur lui, murmurant des mots de tendresse silencieux à chaque baiser déposé. « I trust you now. » Je l’espère, d’autant que mes paroles au téléphone qui annonçaient qu’il n’y avait que lui furent sincères. Même si - “I wouldn’t mind if you get a bit jealous here and there.” je murmure malicieusement contre lui. Mais la confiance est marquée et c’est à moi, à nous de la conserver parce qu’elle est belle, autant qu’elle est inattendue. La pression sur ma cuisse renferme un peu plus mon emprise sur lui, je ne m’en plains pas ; he’s mine, je peux le dire, je peux l’affirmer sans sourciller et diable que j’en suis fière. « We're a team. » Je trouve enfin les forces pour me relever afin de passer sur lui pleinement. “Damn right we are.” J’affirme en imposant mon corps sur le sien, les mains de chaque côté de sa tête, ma bouche fondant sur la sienne, ma langue allant caresser la sienne jusqu’à ce que mes poumons réclament de l’air. “What a freaking surprise you are in my life, Jordan Fisher.” mes yeux sont puissants dans les siens avant de loger mon visage dans son cou en espérant qu’il renferme ses bras autour de moi. Mes jambes s’emmêlent aux siennes et je soupire de contentement. Je pourrai m’endormir facilement sur le matelas qu’est mon teammate présentement. Comme si rien ne pouvait nous atteindre ici.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 Empty
Message(#)If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 EmptyDim 1 Aoû 2021 - 17:08


Elle se marre avec tes mots, tu souris autant qu’elle de la voir comme ça. “As long as they don’t catch the golden egg.” Tu ris en même temps que tu réagis favorablement à ses dents sur toi. Léger frisson. « J’ai aucune idée si je suis fertile. J’ai moyen envie de le découvrir dans les semaines à venir. » Au moins vous êtes sur la même longueur d’ondes à ce moment là. Comme souvent pour les choses importantes tu as envie de confirmer derrière elle que tu es d’accord avec elle. Avoir un gosse n’a jamais été dans ton esprit à un quelconque moment de ta vie. Trop jeune quand tu filais le parfait amour avec Rosa et puis seul depuis une dizaine d’année. T’as jamais été contre mais le contexte ne s’y prêtait jamais. Surtout qu’en même temps, t’as un modèle de figure parental qui est atroce. Plutôt flippant de se lancer là dedans en se disant qu’on est forcément le fils de son père car c’est dans le sang quand tu veux être tout sauf comme lui.

You want a glowing dress ?
« Yeah. »
I can do that.
« Cool. »

C’est pas grand chose, tu te contentes de peu, tu trouves le bonheur dans les petites choses de la vie. Cette robe t’a véritablement fait un effet monstrueux ce jour là sans parler qu’en plus, cette soirée a été forte en émotion. Tu t’en souviendras toute ta vie de ce concert au Triffid. Même endroit que votre première rencontre avec Birdie. Deuxième. Ouais techniquement. Tu réalises doucement des choses que tu lui avoues en même temps. T’as pas de filtre Jordan. C’est bon signe ça. Tu te sens totalement à l’aise avec elle.  

And I thought it was because of a stupid song.
« The song didn’t help. »

C’était l’accumulation de bien des choses mélangé à ton déni. Vos corps qui n’arrivent pas à se décoller l’un de l’autre car pourquoi faire ? Vous n’avez nulle part à aller, personne qui va arriver, aucune obligations. Tu embrasses sa peau ici et là au milieu de tes confessions. “I wouldn’t mind if you get a bit jealous here and there.” Bien sûr que ça ne la dérangerait pas, mais tu doutes que ce sera le cas à un moment. Tu as l’impression que dès lors que quelque chose va foirer entre vous, tu pourras le lire aussitôt dans ses yeux. Mais en attendant, tu lui fais totalement confiance et ce sentiment te gonfle le coeur. Tu te sens invincible, vous êtes invincibles. We’re the best.Damn right we are.” La voilà qui s’est installée de tout son long sur toi, elle vient t’embrasser. “What a freaking surprise you are in my life, Jordan Fisher.Dear god… Tu vas l’envelopper de tes deux bras. Elle est toujours totalement nue et c’est limite si t’as pas envie de recouvrir son corps pour qu’il ne soit pas autant exposé mais elle n’a que faire de ce détail elle. Toi tu ne vois que ça. Tu vois aussi qu’elle est totalement à toi. Elle te le dit encore plus et toujours. Avec des mots différents à chaque fois mais tu les sens au plus profond de ton coeur tous autant qu’ils sont. « Right back at you Bird… » Tu la serres plus fort alors que tu tournes ton visage pour essayer d’atteindre le sien mais elle est bien trop perdue dans ton cou pour atteindre sa peau. Tu respires l’odeur de ses cheveux à la place. Tu pourrais rester comme ça avec elle pendant des heures et… vous le faites, avec un round two et même three. Huhu.

30 juillet 2021
Depuis la veille, depuis que minuit est passé ton regard sur la date du jour affiché sur l’écran de ton téléphone te fait un léger pincement au coeur. Tu as repris une vie normale, tu parles de Rosa très facilement, au contraire, c’est une des choses que tu préfères faire Mais quand y’a des dates comme celle ci, son anniversaire, et qu’elle n’est pas là, ça te met toujours une joli claque dans la gueule. Car tu comptes. L’âge qu’elle aurait eu. Combien de temps depuis qu’elle est plus là.

Ca fait bientôt 10 jours que t’es à Elimbah avec Birdie et tu te sens vraiment bien ici. Tu aurais proposé de rentrer depuis longtemps sinon. Tu n’as pas envie de penser à comment sera votre retour à Brisbane, car ce sera forcément différent d’ici car vous ne vivez pas sous le même toit for a start. Y’a vos boulots au milieu de vos vies aussi mais là, le 30 juillet, c’est plus à ça que tu penses.

La matinée est entamée, tu n’es jamais un gros dormeur. Tu t’es installé sur le canapé pour bosser cette fois. Il ne fait pas beau dehors, il va se mettre à pleuvoir à un moment, ça se voit. Ton ordi posé sur le large accoudoir du canapé. Ton casque sur les oreilles pour pouvoir te concentrer correctement sur ton boulot. L’oiseau qui est descendu quelques temps après et qui s’est installée sur le canapé à côté de toi, posant sa tête contre ta cuisse. Tu écoutes pour la millième fois un morceau sur lequel tu bosses alors que tu vas doucement poser ta main sur sa nuque pour la lui caresser doucement. Ensemble mais chacun à faire son truc. Elle se réveiller, toi bosser. Tu as doucement commencé à acquérir des nouvelles capacités. Celles à travailler d’une seule main alors que l’autre se trouve sur ta partenaire qui n’est jamais bien loin. Ton téléphone qui sonne et ça t’alerte sur ton ordi autant que sur ton mobile. C’est Maria. Tu attendais son coup de fil. Il est tôt. Ca doit être une journée particulièrement difficile pour elle. Tu fermes ton ordinateur alors que tu décroches ton téléphone après avoir ôté ton casque. « Got to take this one babe. » Que tu dis à Birdie pour qu’elle se redresse de ton flanc. Tu te lèves, t’es vêtu d’un bas de jogging avec ton hoodie magique. « Hey… » Que tu dis à l’adresse de Maria après avoir enfin pris l’appel. Tu es parti te réfugier dans la cuisine voulant un peu d’intimité pour cet appel. Elle commence par des futilités pour en venir à des choses plus sérieuses.

« When are you coming back? »
« I don’t know… Sometimes next month I think. »

S’en suit un assez long silence car tu comprends qu’elle aurait aimé te voir, et aujourd’hui éventuellement.

« Anybody coming around to see you today? »
« Yes everyone is going to be there. »

Tu réalises que c’est samedi et tu es bien content que ce soit le cas. Elle va être bien entourée ça te rassure, même si une partie de toi aurait voulu être avec eux. Tu ne peux pas te couper en deux. Tu sais que la vie continue et que tu ne seras pas toujours à Brisbane tous les 30 juillet du reste de ta vie.

« Can you lit a candle for me? »
« I will baby. »

Ses mots te touche plus que tu ne l’aurais cru. Elle ne te juge pas de ne pas le faire, elle ne t’en veut pas de ne pas être là et elle va allumer une bougie comme si tu étais avec eux. Le silence se forme de nouveau assez longtemps.

« I’m sorry I’m not here. »
« No te preocupes cariño. »

Tu frottes tes paupières bien trop. Nouveau silence qui s’éternise.

« I think Ana just arrived. »
« Call me whenever you want you know it right? »
« Same goes to you hijo. »
« I’ll call you soon. Promise. »

Tu restes dans la cuisine encore quelques minutes après avoir raccroché. Tu te laisses aller dans tes pensées. Tu fermes les yeux même. Quand tu les rouvres, tu vas déposer un baiser sur ton alliance avant de retourner dans le salon. Tu laisses ton ordi fermé, tu le poses même plus loin alors que tu te remets dans le canapé en t’affalant de tout ton long sur Birdie. Nichant ton visage dans sa poitrine par pur hasard.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 Empty
Message(#)If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 EmptyDim 1 Aoû 2021 - 19:54


« J’ai aucune idée si je suis fertile. J’ai moyen envie de le découvrir dans les semaines à venir. » “Me neither. I intend to keep my gorgeous body that way.” Parce que même si Jordan ne veut pas le découvrir, ça serait mon corps en premier qui le saurait et j’en ai vraiment pas envie pour l’instant. Oui, l’horloge biologique tourne mais en ai-je quelque chose à faire ? Absolument pas. Je n’ambitionne pas d’être responsable d’un petit être alors qu’on me fait comprendre que je n’arrive pas à être responsable de moi-même en premier lieu. La preuve de quelques frayeurs du passé que j’ai pu avoir, des instants de panique intense où j’ai maudis tout le corps scientifique et leurs foutus tests qui ne sont pas bons pour jouer avec nos nerfs de la sorte. Même si je suis persuadée que je ne serai pas une mère comme les autres ; je serai comme celle dans Mean Girls, la maman cool, celle qui apporte des préservatifs avec du jus d’orange à ma fille en train de tripoter son partenaire dans son lit. Mais le sujet n’est pas là ; Jordan et moi avons été emportés sur le moment, un élan certain que je n’aurai pas pensé qu’il aurait pris alors qu’il s’était refusé de le faire pas plus tard que la veille pour les mêmes raisons.

La saveur a été tout de même différente et je me sens encore plus proche de lui que je pensais possible. Il faut croire qu’à chaque fois que je songe que ça ne peut pas être plus fort, il y a toujours quelque chose pour me prouver le contraire. Une étape supplémentaire que je n’aurai pu voir venir ; mon manque d’expérience dans cet excercice doit se sentir car j’agis sans une grande confiance, juste en répétant les pas que Jordan me montre, tout en espérant ne pas me tromper dans la chorégraphie. « The song didn’t help. » Je ne me rappelle plus quelle chanson c'était, simplement que le sujet parlait de dépression ou quelque chose comme ça. De cette soirée, je n’ai retenu que le meilleur, certainement pas ces détails-là. « Right back at you Bird… » Et je n’arrête pas de sourire, encore et toujours, bien décidée à faire continuer de faire de son séjour chez moi un souvenir aussi enflammé que délicieux.

******

Le temps s’alourdit, il charge ses nuages remplis de noirceur, bas dans un ciel que j’ai contemplé longuement en me levant, l’air maussade moi-même. Non pas que je n’aime pas le mauvais temps - ça a son attrait aussi, après tout - mais j’avais la lubie de vouloir aller au lac aujourd’hui. Je m’étais réveillée pleine d’enthousiasme et voir que dame nature avait décidé de me faire barrage, ça m’a rendu un poil grognon. Alors j’ai descendu l’escalier en traînant de la patte parce que ça veut dire rester enfermé ici ; je n’y étais pas préparée psychologiquement. Oh, la pluie n’a pas d’impact et si jamais des gouttes tombent, je sais que ça ne m’arrêtera pas pour sortir si j’en ai envie. Mais le lac sous la pluie, ce n’est pas joli, ce n’est pas très agréable, et je n’ai pas envie de faire subir ça à Jordan. Alors j’ai allumé la télévision pour regarder une émission de tv réalité stupide tout en m’installant contre Jordan sur le canapé, l’utilisant comme oreiller plutôt qu’un des milles coussins qui trainent parce qu’il reste le meilleur d’entre eux. Ma main caresse avec absence sa cheville alors que la sienne est sur moi, signe que même en plein travail, il ne m’oublie pas.

Je le sens gigoter un peu et je relève ma tête vers lui pour le voir ôter son casque. « Got to take this one babe. » Son téléphone sonne et j’hoche la tête, docile à souhait en me détachant pour le laisser partir dans la cuisine. Je prends sa place dans le canapé, profitant de la chaleur qu’il abandonne pour m’y étaler pleinement, les jambes détendues, un léger soupir entre mes lèvres alors que mes yeux dérivent vers la fenêtre au-dessus de la télévision. Je suis clairement dépitée et c’est un grand drame que je ne puisse rien faire en mes qualités de Miss Météo, vraiment. Au moins, l’émission que j’observe est un véritable nid à études sociales - ou pas - et je me prends de passion pour les disputes futiles et les conversations inutiles que j’entends de mon œil de spectactrice prête à tout critiquer. Je jette un regard vers la cuisine en me redressant par-dessus le dossier du canapé mais il est de dos et/ou absent de mon champ de vision. Il parle trop doucement pour que j’entende quoique ce soit, mais je ne bouge pas de là où je suis.

Cependant, quand Jordan revient, c’est contre moi qui s’allonge, sa tête nichée sur ma poitrine, et je le recueille dans un geste si naturel et automatique avec mes bras qui l’entourent pleinement. Je le sécurise contre moi, j’emmêle nos jambes ensemble et j’attends quelques minutes, le temps que j’embrasse le haut de son crâne avant d’enclancher la conversation. “May I ask who it was ?” La curiosité est un vilain défaut, je sais. “Or at least if you’re okay ?” Voilà, j’ose espérer ne pas avoir été trop envahissante comme ça. J’arrondis les bords comme je peux, même si ma deuxième question est autant - voire plus - sincère que la première. Tout simplement parce que je le sens assommé, un peu absent et que je suis persuadée que pour sa part, ça n’a rien avoir avec le temps.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 Empty
Message(#)If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 EmptyDim 1 Aoû 2021 - 20:37


Me neither. I intend to keep my gorgeous body that way.” Tu es bien d’accord avec ses mots là. Elle confirme tout ce que tu lui as confirmé juste avant. Y’a jamais assez de confirmation pour ce genre de truc super important. Surtout que Birdie est âgée. She is. Ça aurait été légitime qu’elle veuille se dépêcher à aller dans cette direction mais nope.

****

Elle te prend dans ses bras sans une hésitation. C’est exactement ce dont tu as besoin là. Elle vous maintient comme si vous ne faisiez plus qu’un. Comme bien souvent. Tu soupires doucement restant bien calé contre sa poitrine. Tu la sens embrasser le haut de ta tête. Tu as les yeux fermés, tu profites de tout. “May I ask who it was ?” Bien sûr qu’elle capte que t’es bizarre là. T’es pas de retour sur ton ordinateur. “Or at least if you’re okay ?” Tu hoches la tête mais c’est pour la réponse à la première question. Sauf que t’as un léger temps de retard.

« Was Maria. » Tu tournes ton visage pour qu’il soit totalement enfoui dans ses seins. « Today’s Rosa’s Birthday. » Tu restes dans cette position même si tu vas finir par suffoqué car pas d’air. Tu déposes un baiser avant de tourner ta tête histoire de respirer quand même. « I’m okay it’s just… Some days are harder than others. » Tu retournes mettre toute ta tête dans la poitrine de Birdie en reprenant la parole, espérant qu’elle entende bien malgré que ta voix est voilée par son haut. « I could hear her hurting over the phone… That’s the hardest part. » Voir les gens triste ça te rend vraiment triste. Tu voudrais être là pour elle pour atténuer sa peine. Vous vous voyez généralement ces jours là. Tu soupires doucement alors que tu te serres un peu plus contre Birdie. « All the family is gathering together today so that’s good. She won’t be alone. I’m glad it falls on a Saturday this year. » Tu parles beaucoup Jordan. Feels good to talk about it. Et puis tu ne veux rien cacher à ton oiseau. Pourquoi faire ? Vous êtes une équipe.

Tu relèves la tête pour regarder Birdie, mais laissant ton menton dans sa poitrine.« What’s the plan for today? » Tu lui offres une échappatoire si elle n’a pas envie de rebondir sur ce que tu as dit. Tu sais que ça peut être délicat et tu ne veux pas qu’elle se force en quoi que ce soit. Y’a rien qui va changer à la situation de toute façon. Tu appelleras Ana ou Alejandra plus tard histoire de voir comment Maria se porte et te rassurer. Elle a beau être énormément là pour toi, la réciproque est aussi vraie.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 Empty
Message(#)If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 EmptyDim 1 Aoû 2021 - 21:29


« Was Maria. » Cela n’est pas surprenant. Maria se soucie de Jordan, j’ai bien compris que leur lien est fort et qu’il dépasse la procédure administrative qui les unis. Cela ne m’explique cependant pas pourquoi Jordan a l’air abattu, triste ou dépité, j’ignore quel mot utiliser pour capter son aura générale à ce moment précis. Elle est juste différente, et pas forcément dans le barème positif. « Today’s Rosa’s Birthday. » Je dois tendre l’oreille pour comprendre ce que mon compagnon me dit, ses paroles étouffées par sa persistance à vouloir soit se perdre soit s’oublier soit se fondre contre moi. L’anniversaire de Rosa… Mes paupières se redressent pour croiser la fenêtre, les nuages qui sont toujours aussi lourds et sombres et je vois ça comme une coïncidence absurde qui me fait mordre la joue. Evidemment que je vais voir des signes là où il n’y en a pas. Mais ceux-là, ils sont frappants ; si je tente de l’oublier, Rosa fait toujours en sorte de revenir à ma bonne mémoire. Des jours passés avec son mari, forcément qu’elle va se déclarer un moment ou un autre. Je serre les lèvres en déviant mon attention sur Jordan qui ne cesse de gigoter sur moi, entre mes bras. « I’m okay it’s just… Some days are harder than others. » I know the feeling. J’ai déjà perdu quelqu’un de proche. Une amie que je considérais comme ma soeur, une affection débordante que j’avais pour elle, si précieuse, si importante. « I could hear her hurting over the phone… That’s the hardest part. » Je porte mon attention sur le plafond, sans répliquer ni demander quoique ce soit, juste attendre que Jordan s’exprime. Ne pas prendre pour moi, ne pas me laisser envelopper de la spirale de la culpabilité alors que je n’ai rien à me reprocher. « All the family is gathering together today so that’s good. She won’t be alone. I’m glad it falls on a Saturday this year. » Mais la famille, c’est important. C’est sacré. Qu’importe si elle est liée par le sang ou non. C’est une valeur essentielle, la première à mes yeux. C’est pour ça que j’aime mes proches plus que de raison. Ils sont tous de ma famille, ils sont tous essentiels, importants. Ma fratrie sera toujours ma priorité absolue. Alors ça me brise le cœur d’entendre Jordan dire ces mots.

« What’s the plan for today? » Je sens qu’il me regarde et je lâche un faible soupir tout en haussant les épaules. “J’avais prévu le lac mais le temps n’est pas en notre faveur. Ça va être boueux. S’il y a de l’orage, c’est trop risqué vu les arbres. On pourrait écraser des escargots. Et attraper froid.” Je parle, je liste, mon attention toujours sur le plafond avant que je cloture mes paupières. “We can go back to Brisbane if you feel the need to.” Je pourrai comprendre qu’il préférerait être là-bas, à veiller sur Maria aujourd’hui plus que les autres jours plutôt qu’être bloqué dans une campagne ennuyeuse avec moi. Jordan n’a pourtant rien dit dans ce sens et ses paroles en même temps que ses gestes me prouvent qu’il ne souhaite pas bouger. Mais je préfère prendre les devants. Lui assurer que c’est okay pour moi si c’est important pour lui. Rosa était là, Rosa est là, Rosa sera toujours là, quelque part, qui rôde. “Je sais ce que c’est de perdre quelqu’un.” Je murmure légèrement en reposant mes yeux sur lui, un faible sourire qui manque de lumière et d’enthousiasme - comment être joyeuse dans une telle conversation en premier lieu. Un de mes doigts s’amuse à enrouler et dérouler une mèche autour, pinçant de nouveau ma lippe. Je suis soucieuse, mon front est plissé, sans savoir vraiment ce qui m’attend.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 Empty
Message(#)If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 EmptyDim 1 Aoû 2021 - 22:23


J’avais prévu le lac mais le temps n’est pas en notre faveur. Ça va être boueux. S’il y a de l’orage, c’est trop risqué vu les arbres. On pourrait écraser des escargots. Et attraper froid.” Les plans sont chamboulés à cause de la météo. Tu la trouves adorable à ne pas vouloir écraser d’escargots. L’ami des bêtes. Du coup t’as bien senti son haussement d’épaule qui veut dire que rien n’est prévu au final pour aujourd’hui. Tu penses pas à proposer quoi que ce soit. Tu reposes ta tête sur son torse. T’es bien calé là. Tu pourrais rester dans cette position pour toute la journée sans aucun soucis. “We can go back to Brisbane if you feel the need to.” Tu arrêtes de te complaire dans sa poitrine à l’entente de ces mots là. What. Tu n’y avais même pas songé une seule seconde. Ou en tout cas pas réellement. Car oui tu aurais bien voulu être avec Maria, mais la vie fait que cette année, tu n’es pas en ville. Ca arrivera forcément de nouveau un jour ou l’autre avec ton travail. Vous êtes aussi lucide l’un que l’autre à ce propos que la vie continue. “Je sais ce que c’est de perdre quelqu’un.” Tu fais une petite moue de l’entendre dire ça. Tu te redresses juste assez pour mettre ton regard dans le sien.

« You won’t mind if we go back today? » Tu parles en murmurant parce que si elle est ok, c’est effectivement une bonne chose si tu es là avec toute la famille. « Let’s stay at my place for a few days and we come back? »  Tu te mordilles la lèvre alors que tu proposes ça. Tu ne serais pas contre rentrer un peu pour changer tes fringues dans ta valise. Ça fait un mois que tu portes les mêmes quelques fringues et toute fashionista que tu es commence à légèrement saturer. Tu aurais bien envie d’inviter Birdie chez les Mendez sauf que, vu l’occasion funeste, tu as un peu peur que l’esprit de Rosa s’enflamme. C’est vraiment pas une bonne idée. En tout cas l’idée importante c’est qu’elle reste dormir dans le même lit que toi et donc chez toi. Tu proposes de revenir autant qu’elle a proposé de partir. Parce que t’es bien ici et elle aussi, tu veux pas la priver de ce qu’elle aime quand tu aimes aussi. Ca fait dix jours et tu n’es pas lassé. Tu sais très bien pourquoi. C’est paisible, vous êtes seuls au monde et internet fonctionne très bien. Il n’empêche que ta maison te manque aussi beaucoup et ça te fera le plus grand bien de la retrouver quelques jours. « What’s the deal with your work? Did you quit ? » Parce que ça ne t’étonnerait pas qu’elle soit de ce genre là.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 Empty
Message(#)If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 EmptyDim 1 Aoû 2021 - 23:33


« You won’t mind if we go back today? » Dammit. Même avec toute la volonté profonde que le monde me laisse avoir, j’ai eu un espoir que Jordan balaie ma requête. Non, ça ne me dérange pas. Mais oui, ça m’embête. Voyez la contradiction humaine dans toute sa splendeur. J’ai perdu une occasion (encore) de garder mes lèvres scellées mais c’est pour la bonne cause. D’autant que Jordan m’observe, il me scrute tout en parlant doucement, bien trop doucement et que je n’ai aucune volonté à lui refuser ça. A sa place, j’aurai sauté sur l’occasion tout pareillement. « Let’s stay at my place for a few days and we come back? » La quiétude du moment malgré le bruit de fond de la télévision m’écrase les poumons, bien plus que le poids de Jordan sur moi. Je suis perdante sur tous les fronts quelque soit ma réponse alors autant avoir celle la plus positive qui soit en ma possession. “Yeah, sure.” Je me maudis d’avoir l’air aussi abattue à mon tour, la déception s’étant nichée en moi que j’étouffe à grands coups de sabot parce que c’est injuste pour lui, et aussi pour moi. D’autant qu’on parle d’une mère qui a perdu sa fille, d’un mari qui a perdu sa femme, je sais ce que ça fait, je ressens le mal être que l’on peut éprouver. Je peux foutre mes propres sentiments et appréhensions de côté, hochant la tête avec un peu plus de vigueur pour approuver mes propres mots. “J’aurai pas proposé autrement.” Que les dieux me pardonnent malgré tout de me sentir déçue d’avoir un tel résultat final. Par pur égoïsme, j’aurai pu ne rien dire. Mais je l’ai fait, alors que le monde soit témoin de ma compassion et qu’on me laisse en paix avec l’amertume qui ne peut s’empêcher de m’envahir.

J’essaie de voir le bon côté des choses. Revenir à la civilisation ne pourra peut-être que faire du bien. Jordan n’a pas encore eu le temps de rentrer chez lui depuis plus d’un mois, après tout, il a sûrement envie de retrouver son environnement. « What’s the deal with your work? Did you quit ? » Un autre sourire, plus sincère et plus amusé cette fois-ci, apparaît sur mon visage. “Nah. Je trouve toujours moyen de m’arranger.” J’ai des congés et un arrêt maladie est vite arrivé. Ce n’est qu’un détail. Le travail est là pour m’occuper quand je m’ennuie - et le retrouver aussi ne serait pas une mauvaise chose non plus. J’aurai moins à me justifier auprès de mon responsable, d’autant que je suis une employée plutôt raisonnable, quand on y pense. Quand on connaît mon historique. “Je peux te déposer directement là où il faut et venir te chercher. Ou te rejoindre chez toi.” Tant qu’il ne me demande pas de venir. Car je n’irai pas de toute façon. C’est hors de question. Ce n’est pas mon endroit, ce n’est pas mon moment et ça serait carrément déplacé. “It was fun. You and me here.” J’ai déjà le goût de la fin de notre bulle et autant dire que je n’ai pas hâte de la faire éclater. J’avais prévu le lac et pas Brisbane. J’avais prévu le soleil et pas une atmosphère maussade. Il n’y a rien qui va aujourd’hui et c’est ce que j’ai dû ressentir ce matin en me levant. Je reprends ma respiration tout en plaçant mes mains sur chaque côté de son visage. “Better get ready to leave, then. Guess we don’t have all day.” J’ignore s’il y a une veillée, j’ignore s’il y a un horaire précis, une période fixée, si Jordan veut être avec elle toute la journée ou non. Je n’ose même pas demander ; je n’ai pas à m’en mêler, de toute façon, ce ne sont pas mes affaires. Je vais quand même attraper ses lèvres pour lui rappeler que je suis là, même aujourd’hui, même si je ne saute pas de joie à l’idée de retrouver good old Brizzy. Mais c’est important pour lui alors c’est important pour moi.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 Empty
Message(#)If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 EmptyLun 2 Aoû 2021 - 9:58


Yeah, sure.” Tu sens qu’elle est pas vraiment chaude pour rentrer à Brisbane. Tout de ses mots là et de son être le cri. Tu le vois sur son visage. Ça t’agace un poil. T’es surpris aussi. “J’aurai pas proposé autrement.Right. T’es loin d’être dupe. Birdie… Quand tu parles de son boulot son air est déjà moins inquiétant. “Nah. Je trouve toujours moyen de m’arranger.” Tu hoches la tête. Tu as toujours un truc sous le coude mais tu ne sais pas encore quand tu vas lui proposer. Si tu vas lui proposer. “Je peux te déposer directement là où il faut et venir te chercher. Ou te rejoindre chez toi.” Elle revient sur la suite de la journée. Tu hoches la tête, notant qu’elle propose de faire le taxi pour toi. “It was fun. You and me here.” Et voilà une petite vague de culpabilité pour toi dans cette phrase. C’est à cause de toi que vous arrêtez le fun ici. Tes yeux qui se remettent dans les siens quand elle place ses mains autour de ton visage.  “Better get ready to leave, then. Guess we don’t have all day.” Tu hoches la tête, restant silencieux et elle vient poser ses lèvres sur les tiennes. Et puis tu te lèves du canapé pour monter à l’étage afin de ranger tes affaires. Tu n’avais pas réalisé à quel point ta maison te manquait avant qu’elle propose de rentrer en ville aujourd’hui. T’as pas beaucoup de trucs avec toi et t’es aussi le roi du packing. Ta valise est complété en moins d’une demi heure.

Quand tu redescends avec tes affaires, Birdie étant dans le périmètre, tu prends enfin la parole alors que tu t’assois sur le canapé, sortant ton téléphone de ta poche. « I’m ready. We can go when you are. » Tu n’as pas dit à Maria que tu serais là. T’as pas envie de faire de faux espoirs si jamais ça change à la dernière minute. Si vous avez un problème sur la route ou quoi. Tu te dis que tout est possible et ce n’est pas de ton ressort, sauf si tu commandes un Uber mais elle a proposé de te conduire, elle veut venir avec toi. Tu la préfères elle comme chauffeur qu’un sombre inconnu. Tu veux certainement pas faire une coupure nette avec elle en plus de tout. Elle est pas ravi de ces nouveaux plans qu’elle a proposé. Ca te fait chier quand même que ça se soit vu si aisément sur son visage. En attendant le top départ, tu vas envoyer un SMS à un des cousins Mendez en disant que peut être tu seras là. Tu es toujours fringué en mode saut du lit avec ton jogging et ton hoodie. Tu prendras ta douche chez Maria. C’est la maison, c’est la famille. Tu as vécu entre ses murs là t’as encore des affaires et même une chambre pour toi. Celle de Rosa.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 Empty
Message(#)If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 EmptyLun 2 Aoû 2021 - 12:16


Il se détache rapidement de toi. Bien trop vite à ton goût. Tu restes un peu plus longtemps sur le canapé alors que Jordan file à l’étage. T’es incapable de pouvoir garder tes émotions et ressentis pour toi. Même sans rien dire, ça se sent et Jordan t’apprivoise de mieux en mieux. T’es en conflit intérieur et ça t’agace plus que tout parce que t’aurais aimé que ce soit plus fluide. Le sentiment est le bon, tu sais que c’est la meilleure chose à faire, tout comme tu te remettras de ta déception passagère. De plus, cela permettra à Jordan de se rassurer, de se réconforter auprès de ses proches et il n’y a rien de mal dans ce que tu entreprends à ce moment-là. La seule chose qui te fait du mal là, c’est toi-même. Ton ressenti, l’envie sordide de reprendre ta proposition et de l’effacer à gros coups de gomme. Mais il n’y a toujours pas de machine à remonter le temps, malheureusement. Alors c’est dans un geste las que tu éteins la télévision et que tu t’extirpes du canapé. Tu n’as pas grand chose à faire, outre t’habiller. Tu n’as pas de valise, pas d’affaires à prendre. A part la casquette qu’il t’a offerte que tu visses sur ton crâne ; cela pourra être une bonne protection non négligeable contre la pluie si jamais y'a besoin - juste une excuse alors que t’as simplement envie de la prendre avec toi.

Quand je reviens dans la cuisine pour grignoter un truc (ou trois), il y a Jordan qui passe derrière pour aller sur le canapé. « I’m ready. We can go when you are. » Sa valise trônant dans l’entrée, un léger et affreux pincement dans la poitrine, j’aurai presque envie de dire que je ne suis pas prête, que j’ai pas envie de partir, qu’on pourrait gratter quelques heures mais ce n’est pas une fin. Je le retrouverai après, il veut que je sois chez lui plus tard, cette nuit et peut-être les autres et ça me réconforte un peu. Il ne se lasse pas, il a seulement besoin de son me time avec sa belle-famille. Je lève les yeux une nouvelle fois vers la fenêtre en soupirant faiblement avant de me traîner jusqu’à lui. J’ai l’impression d’être une gosse qui vient de faire une bêtise alors que je viens m’asseoir sur mes jambes à ses pieds, mon menton contre ses genoux et mes doigts attrapant ses chevilles. Ma voix est légère alors que je l’observe de derrière son téléphone relevé. “C’est quoi le programme, du coup ?” Le mien a été ruiné, je m’en remets donc à Jordan pour savoir ce qu’il va se passer une fois arrivés à Brisbane. Mes doigts naviguent distraitement sur ses chevilles alors que mes lèvres s’échouent sur son genou. Tout m’ira par la suite tant que j’ai l’assurance que je m’endormirai dans ses bras. Que ce soit ici ou Brisbane.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 Empty
Message(#)If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 EmptyLun 2 Aoû 2021 - 12:51


Tu l’entends dans la cuisine et tu cherches pas à aller la voir parce que peut être qu’elle est en train de préparer votre départ. Peut être qu’elle avait prévu un super repas et qu’elle l’emballe pour votre trajet ? Peut être qu’elle se cache simplement. Tu sais pas, mais tu veux pas être dans ses pattes tout comme elle ne l’a pas été pendant que tu préparais ta valise. Ca a été plus rapide de cette façon. Tu l’entends arriver alors que tu scroll ton écran sur Instagram sans véritablement regarder ce qu’il s’y affiche. Elle s’installe en face de toi, au sol. Tu baisses l’écran de ton téléphone alors qu’elle cale son menton sur toi, qu’elle te tient de ses deux mains. “C’est quoi le programme, du coup ?” Elle a pas le droit d’être si adorable comme ça sous tes yeux. Elle a bien compris qu’un truc t’as chagriné et elle est en train de s’excuser à sa façon, à ton avis. Car tu as bien du mal à continuer de ressentir cette rancœur à son égard quand elle est comme ça devant toi, si vulnérable. C’est rien d’évident cette situation et tu le sais.

« Si tu veux rester chez moi on y va en premier comme ça je t’ouvre et après… » Tu hausses une épaule. « Je peux prendre un Uber pour aller chez Maria. » Pas aujourd’hui qu’il faut que tu fasses la fine bouche à prendre les transports en commun. Pas vraiment de temps à perdre. « Ou tu continues de me faire le taxi… » Tu te mords la lèvre parce que tu ne veux pas abuser de sa gentillesse surtout au milieu d’une situation qui la saoule. D’une situation où vous devez tous les deux faire des concessions, même si t’as l’impression que c’est surtout elle qui en fait cette fois ci et que ça la saoule. Mais elle le fait. « And… Come up here. I’m not flexible enough to kiss you. » Tu vas pour tirer doucement son bras vers toi. T’es autant un gosse qu’elle a vouloir tout de parfait. Qu’elle ne soit pas déranger que vous partiez alors qu’ici c’est son havre de paix. Bien sûr qu’elle est déçu que ce soit à cause de Rosa que vous deviez rentrer en ville. T’es véritablement faible pour la bouille de ta partenaire aussi adorable devant toi là. Vous êtes deux enfants quand les émotions sont secouées sans préavis. Après quelques minutes chacun de votre côté, tu vois les choses différemment. Ouais c’est surtout comme elle est toute minaude sous tes yeux là. Son air saoulé n’est plus et c’est ça qui fait toute la différence.


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 Empty
Message(#)If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 EmptyLun 2 Aoû 2021 - 16:53


Faire des concessions, des compromis, être altruiste, penser à l’autre. Tu as de l’apprentissage à faire, tes pas sont hasardeux mais t’y crois. En toi pour faire ce qu’il faut malgré tout, en lui pour pour supporter jusqu’à la déception que tu camoufles, en vous pour vous quitter tout en sachant que vous êtes doués pour vous retrouver. Au moins, la déception et l’amertume qui tu trimbales au fond de toi te prouvent que Jordan est foutrement important dans ton existence. Ce n’est pas pour rien que tu fais traîner un peu en longueur votre départ, même si vous n’avez pas la journée, vous n’êtes pas non plus à cinq minutes près. T’agis correctement mais tes ondes gâchent tout, tu l’as bien compris par le simple fait que Jordan pianote sur son téléphone sans t’adresser un regard. Il sent que tu fais cela de mauvaise grâce mais tu t’en remettras ; tu t’es toujours remise et tu as subi bien pire que cela. « Si tu veux rester chez moi on y va en premier comme ça je t’ouvre et après… » Si en premier lieu, tu ne voulais pas rester chez lui, il semblerait que t'aies les idées un peu plus en place maintenant car tu hoches la tête. « Je peux prendre un Uber pour aller chez Maria. » Tu penches la tête en fronçant des sourcils. Tu ne comprends pas sa lubie pour les Ubers, vraiment. Surtout que tu es là et que tu n’as littéralement rien d’autre à faire de mieux. « Ou tu continues de me faire le taxi… » Voilà qui te fait étirer un léger sourire malgré tout. “Ta passion pour les Uber m’épatera toujours.” que tu articules avec un ton amusé alors qu’une de tes mains remontent sur son genou qui n’est pas envahi par ton visage.

« And… Come up here. I’m not flexible enough to kiss you. » Jordan tire ton bras. Tu fais la moue. Tu fonds malgré tout. T’es qui pour lui résister ? T’es rassurée, aussi. Il veut t’embrasser alors tu te redresses de ta hauteur pour aller te coincer sur ses cuisses. Tes jambes du même côté alors que ton tronc épouse le sien autant que ta bouche avec la sienne. Le baiser devient un peu plus humide sous ta langue qui va chercher la sienne, tes phalanges allant attraper la racine de ses cheveux. Tu profites. Tu l’as déjà fait et tu continueras à le faire. Il ne va pas s’échapper. Il y a eu Rosa et maintenant il y a toi. Tu feras avec. T’es forte. Encore plus quand t’es amoureuse. Tu le sens avec ton cœur qui vibre dans ta poitrine. “I’ll drive you there.” T’es intransigeante sur ce sujet. Tu n’as pas envie qu’il se prenne la tête avec des taxis capricieux aujourd’hui. “Est-ce que ça te dérange qu’on passe d’abord par la villa avant d’aller chez toi ? J’aimerai bien ramener un peu de ma couture. Histoire d’avoir de quoi m’occuper.” Tu déposes un baiser sur sa joue. T’as besoin d’avoir les doigts actifs et tu sais que si tu te plonges dans les dés à coudre, les fils et les tissus, tu ne verras pas le temps passé. Tu pourrais aussi aérer sa maison toute entière. Elle doit en avoir besoin après plus d’un mois à être enfermée. Tu retrouves ses lèvres pour un baiser plus innocent, plus furtif, ta main quittant ses mèches pour caresser la courbe de sa mâchoire. “Will you come back for dinner ?" Maria serait sûrement capable de le forcer à rester manger avant de couvrir ses bras de délicieux plats qui finiront dans ton estomac aussi - il faut bien continuer à voir le bon côté des choses. Dans ta tête, Jordan va y passer la journée, le prouvant par ta question qui voit déjà loin dans la journée. Une question non sans intérêt, ton cerveau ayant déjà des idées pour son retour. Ta façon à toi de mieux lui apaiser le cœur alourdi de cette date qui n'est pas anodine.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 Empty
Message(#)If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 EmptyLun 2 Aoû 2021 - 18:07


Elle confirme qu’elle veut venir chez toi et le contraire t’aurais franchement étonné. T’as confiance en vous. Vraiment. Que même si vous vous disputez ou quoi, vous saurez mettre les choses de côté pour aller dormir. Ou en tout cas, ce soir, après ce moment là, tu ne t’imagines pas la laisser sans toi parce que malgré tout tu veux la serrer contre toi. Encore plus qu’elle vient de rentrer de nouveau dans tes grâces à faire les choses mieux tout à coup. “Ta passion pour les Uber m’épatera toujours.” Elle se fou même de ta gueule et tu plisses les yeux. Elle ne t’a jamais vu prendre les transports en commun, il est vrai. Mais tu n’aimes pas tant que ça prendre des Uber, c’est juste pratique quand t’as pas le temps.

Elle ne se laisse pas désirer pour venir t’embrasser, s’installant sur tes genoux. Tes bras qui l’encerclent tendrement. Votre baiser qui dure un temps non négligeable. Visiblement vous en avez besoin tous les deux. Vous êtes en train de vous réconcilier ou un truc du genre. Pas totalement sûr mais vous êtes sur la même longueur d’ondes on dirait. “I’ll drive you there.” Tu vas déposer un simple baiser sur ses lèvres. « Thank you. » L'enfant de choeur de Elimbah. “Est-ce que ça te dérange qu’on passe d’abord par la villa avant d’aller chez toi ? J’aimerai bien ramener un peu de ma couture. Histoire d’avoir de quoi m’occuper.« No problem. » Ta réponse sans aucune hésitation. Il est encore tôt dans la journée. Midi n’est pas passé, tu pourras passer beaucoup de temps chez les Mendez même s’il y a des détours. Tu sais aussi que Maria appréciera ta personne même si tu ne passes que cinq minutes. Elle va te serrer dans ses bras comme si t’étais de retour du royaume des morts. Ca fait effectivement cinq semaines que tu ne l’as pas vu, c’est long. C’est au tour de Birdie de t’embrasser doucement comme un merci. “Will you come back for dinner ? » Vous êtes chou tous les deux avec vos questions chacun votre tour. « Yeah. But I will probably be already full. » Parce que y’a de la bouffe tout le temps partout quand y’a la famille et Maria fait bien attention à ce que tu aies une assiette sous le nez, ou peut importe, un sopalin avec de quoi dessus. Tu vas doucement mordre sa joue. « I’ll eat you for dinner. » Tu finis en lui léchant la joue, histoire de lui laisser un peu trop de ta salive sur le visage for fun. Pour faire chier gratuitement oui. « Let’s go ? » Que tu dis en te mettant debout et la mettant sur ses pieds aussi au passage.


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 Empty
Message(#)If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 EmptyLun 2 Aoû 2021 - 19:08


« Thank you. » Il n’a pas besoin mais il le fait quand même. Tu ne te sens pas véritablement digne de son remerciement mais tu le prends quand même. C’est un pas vers la bonne direction. Il sait que tu l’as mal pris. Tu sais qu’il sait. Et pourtant, vous êtes mielleux et tendres l’un envers l’autre, incapable de délier vos bras, vos contacts. C’est quelque chose de plus fort, de plus puissant que les contrariétés que tu peux avoir. Tu décrètes que c’est une bonne chose. Tu ne veux pas perdre tout ça pour des futilités. Tu es la reine des futilités, des embrouilles pour rien. Sûrement que ça finira par arriver mais c’est le deal d’être une équipe, non ? Tu ne pourras pas retenir qui tu es à chaque fois. Là tu cèdes parce que vous êtes toujours dans votre bulle. Parce que c’est la bonne chose à faire malgré tout et que tu te désespères toi-même de ressentir cette frustration. T’as horreur quand ça arrive. T’aimerais être plus gentille. Le ressentir jusqu’au fond de toi. Mais ton fond n’est pas forcément bon, il est égoïste, il est avide, il est quémendeur. Il attire l’attention et il te bouffe toi qui finit par bouffer les autres quand tu n’obtiens pas ce que tu veux. Alors c’est une bataille interne et interminable. Ce n’est pas pour rien que tu te le répètes silencieusement comme un mantra. « No problem. » Et puis, la culpabilité de ne pas avoir fait preuve de bienfaisance en te désignant comme celle qui le conduira personnellement jusqu’à chez Maria aurait été encore plus énorme au final. Jordan aurait pu t’en vouloir, et tu t’en serais voulu la première. Tu ne veux pas t’infliger ça, ni à lui. Vous n’avez pas besoin de cela. Pas quand tu peux encore t’abreuver de son étreinte.

Tu ne souhaites pas non plus quitter ta maison avec des ondes négatives. Cela ruinerait complètement son aura. Ce qui est impensable pour toi. Ta maison est ton lieu de repos, de détente ; les problèmes, les conflits, les embrouilles, c’est pour Brisbane. Pas pour ici. « Yeah. But I will probably be already full. » Donc, pas de repas. Tu n’es pas surprise. Si elle est comme les mamas style Etherstones, elle va vouloir que Jordan mange son poids en nourriture. T’as une connerie qui te vient en tête et tu souris d’amusement. “Will you now ?” C’est une question rhétorique. La malice perle dans tes yeux et ça fait plaisir à voir. Jordan mord ta joue et ça provoque une nouvelle vague de bien-être. « I’ll eat you for dinner. » Ton sourire s’aggrandit. Vous êtes pareils. Vous avez le même esprit. Aussi idiot, aussi niais, aussi adorable. Mais aussi pervers et déplacé. Ce qui provoque la légèreté de ton intérieur d’observer que vos pensées sont tournées vers la même chose. Ton partenaire vient te lécher le visage et tu frappes le sien en dégageant ta tête tout en pouffant légèrement. “I’m looking forward to it but for now, keep your damn tongue for yourself, bud.” Ton équivalent de conneries. « Let’s go ? » Tu fronces le nez en gardant tes bras autour de lui, ton visage contre sa nuque en supplément. Tes doigts de pied touchent à peine le sol mais c’est Jordan qui te maintient contre lui - même si ton propre mouvement implique à ce qu’il le fasse. “Yeah yeah.” Malgré tout et en toute raisonnabilité, tes pieds touchent de nouveau le bois de la maison, tes mains remettant correctement ta casquette sur ton crâne. Plus tôt Jordan sera avec Maria, plus tôt il reviendra vers toi. Tu ne l’avoueras jamais à voix haute car tu n’es pas désespérée à ce point-là mais l’intention est là. Même si tu ne verras pas le temps passé malgré tout. Tu vas prendre quelques affaires chez toi, tu vas foutre un peu plus de toi chez lui. Tu vas avoir tout son espace pour des heures. Il y a des pièces que tu n’as pas vu, des endroits inexplorés. C’est l’occasion. Tu as déjà repéré ses vans qui mériteraient un classement par couleur. La silver lightning apparaît de mieux en mieux. Cela apaise ton âme d’aller chez lui, au final. La certitude de finir dans ses bras ce soir.

Vous vous entraînez mutuellement dehors, toi contre son bras que tu ne quittes que pour fermer la porte à clés. Les gouttes tapotent sur ta casquette et tu lèves ton visage au ciel. “That explains the rain.” Rosa. Tu n’étends pas plus tes pensées, persuadée que Jordan peut deviner ce que t’évoque - ou plutôt, qui t'évoque. Tu n’as pas envie de parler de celle qui a fait éclater votre bulle de la plus sauvage des manières. Tu n’as pas de soucis que ton partenaire l’évoque mais pas maintenant. So shut up, Birdie.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 Empty
Message(#)If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 EmptyLun 2 Aoû 2021 - 19:36


Will you now ?” Enfin tu vois ce que tu aimes dans ses yeux. Elle pense à des trucs pas catholique et tu plonges à pieds joins dedans car of course tu manges de ce pain là. Son corps à l’oiseau tout entier, jamais tu n’en seras rassasié. “I’m looking forward to it but for now, keep your damn tongue for yourself, bud.” Elle fait sa difficile madame. Ca te fait sourire encore plus et tu vas trouver la première occasion pour aller lécher son visage gratuitement. Mais pas tout de suite. Vous êtes sur le départ. “Yeah yeah.” Elle a l’air de faire l’enfant et t’as encore plus envie de la bouffer miss SEXY.

That explains the rain.” T’es en train de prendre tes valises avec toi et tu captes pas trop de quoi elle fait mention. Tu te dis que c’est le ciel qui pleure votre départ de la ville de Elimbah. « How’s the weather like in Brisbane? » Si vous avez le beau temps ce sera une bonne chose. Après avoir casé tes affaires à l’arrière le plus vite possible (pas si vite car t’es maladroit Mx Fisher) tu montes dans la voiture. Tu espères que la pluie ne va pas aller encore plus fort car t’es pas rassuré de conduire sous une pluie battante. T’es mouillé car la pluie tombe bien là quand même. Tu regardes Birdie avec une petite moue. Peut être que si vous attendez un petit peu ça va se calmer. Mais en même temps vaut mieux pas attendre trop longtemps encore avant de partir si vous allez moins vite à cause du temps. « J’espère que ça va s’améliorer rapidement. » T’as pas envie d’avoir un accident. T’as aussi pas envie de te faire une crise de panique alors… « Va pas trop vite s’te plaît. » Car t’es une flipette yep, mais t’as pas peur de le lui dire non plus. Tu préfères prévenir que guérir. Tu boucles ta ceinture et tu te dis que tu as dû le sentir parce que tu portes ton hoodie porte bonheur depuis que tu t’es levé ce matin. Tu vas déposer un baiser sur ta manche d’ailleurs. « Keep us safe please. » T’es stupide, mais t’es chou aussi avec tes cheveux mouillés. Et puis y'a une partie de toi qui se dit que ce serait plutôt classe d'avoir la date de naissance de Rosa en date de mort. Tu te gardes bien de dire ça à voix haute car tu sais que ta partenaire viendrait te foutre une grosse claque bien méritée. Tu aimerais sûrement ça d'ailleurs. Mais nope. Tu gardes ça pour toi. Tu n'as pas envie de mettre Rosa une fois de plus sur le tapis aujourd'hui. Ca fait déjà beaucoup à son propos.



Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 Empty
Message(#)If you're happy, don't let it go - JorBir - Page 8 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

If you're happy, don't let it go - JorBir

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3 ... 7, 8, 9, 10, 11  Suivant