| If you're happy, don't let it go - JorBir |
| | (#)Ven 30 Juil 2021 - 7:20 | |
| « Si tu fais ça, sûr que je finis par terre. » il exagère clairement autant que toi, tu n’es pas sérieuse dans tes propos. Tu ne vas pas le renvoyer, pas quand il y a quelqu’un qui peut le choyer avec autant d’applications que Jordan. Le voir aussi choqué te fait tout de même sourire ; il n’est pas en train de faire un scandale, il n’est pas en train de clamer que t’as vu trop grand trop tôt trop vite. Pour toi, le geste semble naturel car tu te soucies toujours autant de tes proches et qu’il n’y a pas de folie quand c’est le cœur qui dicte les gestes. T’es une impétueuse, une spontanée. Non, tu n’imagines pas que Jordan l’aurait acquérit de toute façon. L’idée ne te frôle pas l’esprit parce que tu sais qu’il aurait demandé ton aval avant. Le message subliminal qu’il t’a transmis, l’air de rien, exactement comme son essai sur le piano dans la boutique de Barry. La surprise n’aurait pas eu la même valeur parce que toi, tu t’en fiches d’avoir la surprise d’un objet que tu ne maîtrises pas. Et franchement, voir le visage ému de ton partenaire te démontre que t’as bien fait. Tu ne regrettes pas.
« My god Bird… » Tu restes néanmoins à quelques pas de lui, sans trop savoir comment réagir et ce que Jordan attend de toi. Tu t’attends toujours à ce qu’il fasse une remarque sur ta folie qui est de trop, qui n’est pas adroite mais à la place, il vient entourer ses bras autour de toi dans une étreinte serrée et émue. « Thank you… » Tu souris en le laissant faire, ton visage contre son torse en humant de satisfaction contre lui, hochant la tête par réflexe. “It’s no big deal.” Si ça ne l’est pas pour toi, cela ne signifie pas que ça ne l’est pas pour lui aussi. Jordan se détache de toi pour aller s’asseoir (enfin) derrière son instrument, les pans de ton tissu t’enveloppant toujours. Tu te mords la lèvre alors que le son sort de l’instrument ; tu reconnais la chanson alors que tu vas poser tes bras croisés contre la plateforme droite en face des touches. « You look like Harry Potter in his invisibility cloak. » Ton sourire amusé s’aggrandit un peu plus. “Yeah, c’est peut-être parce que je veux disparaître car j'aurais pas pensé que t’aurais été aussi touché.” Tu l’observes regarder le clavier, tes dents pinçant la pulpe de ta lèvre inférieure, une légère inquiétude sur tes traits fins. “Le son est bon ?” Il sera suffisant, en tout cas. Ce n’est pas un piano à queue mais à tes oreilles non musicales, le piano droit a aussi son charme. “J’aurai le droit de le décorer ? Il fait un peu terne, je trouve.” Ta paume caresse le dessus du bois remis dans son état grâce aux bons soins de Barry, réfléchissant déjà aux teintes que tu vas pouvoir lui donner, aux formes qui vont aller avec. Tu finis par ôter l’étoffe de tes épaules pour venir le placer par dessus le haut, comme pour juger de l’effet que ça peut faire. “Pour une fois, ça m’a bien arrangé que tu travailles. Même si t’as été plus rapide que moi à la fin. J’avais prévu la révélation et tout ça.” Tes lippes s’étirent dans une ligne fine, douce, amusée. T’avais misé que Jordan aurait été trop absorbé par son travail et que tu aurais pu accomplir ta petite mise en scène sordide. Mais ton partenaire a dû sentir que quelque chose se profilait pour venir faire son curieux. “T’es sûr que c’est okay, hein ?” Je n’en fais pas trop, Jordan, dit ? Et même si c’est trop, tout de suite, t’espères qu’il ne se sent pas submergé. Par toi, par vous.
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| | | | (#)Ven 30 Juil 2021 - 11:22 | |
| “It’s no big deal.” Elle te fait rire. C’est clairement tout sauf un big deal. Elle le sait très bien vu ta réaction actuelle. Tu la gardes bien précieusement contre toi parce que tu te demandes vraiment comment tu peux avoir autant de chance d’avoir quelqu’un qui te comble à ce point là. Tu pensais réellement pas qu’il était possible de trouver quelqu’un avec qui tout se passe si parfaitement après avoir goûté à la relation sans aucun défaut que tu as eu avec Rosa il y a bien des lunes de ça.
“Yeah, c’est peut-être parce que je veux disparaître car j'aurais pas pensé que t’aurais été aussi touché.” Elle s’est installée devant toi, elle pose carrément sous tes yeux et ces mots là te feraient presque rouler des yeux. « You joking right? » Tu aurais cru que ce serait assez évident qu’un piano serait carrément le bonheur ultime comme cadeau. Surtout que ça fait quelques semaines que tu n’as pas eu le plaisir de jouer à ta guise. Tu es bien tombé sur deux ou trois pianos pendant ton voyage à Mexico mais tu n’as jamais pu vraiment te poser et jouer pendant de longues minutes… voir des heures. Tu vas devoir trouver les bons moments pour jouer ici. La nuit, impossible, ça la réveillerait. La journée, va falloir choisir entre gatter du temps sur les minutes de plus sur ton ordi et jouer. Peut être que tu pourras l’avoir sur tes cuisses tout en jouant… Une idée comme ça qui a l’air prometteuse d’ailleurs. “Le son est bon ?” Tu hoches la tête alors que tu reprends à jouer quelques notes au hasard comme pour vérifier mais c’est surtout que t’as les doigts qui te démangent fort. “J’aurai le droit de le décorer ? Il fait un peu terne, je trouve.” Ton sourire qui se fait encore bien large et ta mine un peu plus halluciné. Tu hoche la tête avant de répondre avec des mots. « J’avais déjà imaginé que tu le décorerais… » Tu as visualisé loin la veille en voyant ce piano pendant une poignée de minutes. Tu aimes bien te faire des rêves et ça te retourne toujours autant quand ça devient réalité. C’est pas la première fois que des choses incroyables se produisent dans ta vie mais jamais tu ne t’en habitueras parce que bien évidemment, tu mérites pas hein ? C’est ça Jordan ? Tu continues de jouer des notes, cette fois ci ce sont celles du morceau que tu es en train de mixer depuis trois quart d’heure. Tu l’as tellement dans la tête qu’elle te revient naturellement. “Pour une fois, ça m’a bien arrangé que tu travailles. Même si t’as été plus rapide que moi à la fin. J’avais prévu la révélation et tout ça.” Tu relèves la tête vers elle en plissant les yeux. Tu avais bien senti que ce n’était pas normal. Elle est toujours la première à venir se pavaner à moitié nue devant toi quand elle sait que tes deux heures imparties sont terminées. “T’es sûr que c’est okay, hein ?” Elle a cet air sur le visage qui est réellement inquiet par ta réaction alors que tu n’es que sourire et surprise depuis que le piano est entré dans ton champ de vision.
« You’re insane but nothing new here… » Toi tu lui offres une casquette, et elle un piano. Tu te mords la lèvre avant d’arrêter de nouveau de jouer en la regardant. « Tu pensais vraiment pas que ça allait me faire autant plaisir ? Dude, I thought you knew me a little. » C’est l’euphorie qui prend doucement mais sûrement le dessus. Ca te délie la langue. « Je commence à capter les différences quand on est avec quelqu’un à 17 ans et quand on est avec quelqu’un à 30 ans… » Entre les cadeaux à des prix de folies et les discussions sur la contraception… « Now we have money to do shit like this. » Mais Jordan, elle parlait pas que du prix hein. Y’a tout un autre niveau émotionnel dans sa question et tu le sais très bien. « If you don’t regret buying it, it’s more than okay… You’re still insane tho. But I love it. »I love you. « Don’t think you’ll ever be able to give me a better gift than this one. It’s all downhill from there. » C’est un challenge ? Maybe. Est-ce qu’elle s’en rend compte du niveau du cadeau ? T’as pas vraiment l’impression, c’est pour ça que tu insistes encore là dessus. Est-ce que ça te surprend en même temps ? Que Birdie y aille si fort d’entré de jeu. C’est juste Birdie, your one and only in the world.
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| | | | (#)Ven 30 Juil 2021 - 15:51 | |
| « You joking right? » Non mais pour la forme, oui. Il devrait avoir compris avec le temps que tu n’es pas à l’aise avec certains sentiments, avec l’effusion d’émotions intenses et c’est exactement ce que te donne Jordan en ce moment même. Tu ne réalises pas forcément l’étendue de ton geste, de ta folie comme il l’a répété. Pour toi, ce n’est qu’un objet qui a juste un certain prix. L’aspect financier n’a jamais été une contrainte ni même quelque chose d’important pour toi ; mais Jordan avait l’air si mordu de l’instrument - t’as juste espéré qu’il aime le piano, celui-là même et que ce n’est pas seulement le manque de jouer qui parlait à sa place - que t’as fondu et il n’a pas fallu attendre très longtemps pour que tu craques. Au final, quand tes prunelles scrutent les expressions qui défilent sur le visage de ton beau partenaire, t’es satisfaite de ta décision, effaçant les dernières traces d'inquiétude que tu aurais pu encore avoir. « J’avais déjà imaginé que tu le décorerais… » Ta tête se penche, les lippes s’étirent et c’est la révélation légère que tu n’avais pas forcément préméditée. “Tu l’as déjà imaginé ?” tu répètes, l’expression espiègle qui sous-entend clairement que t’as compris le message qu’il vient de t’offrir même sans le savoir ; il y a pensé tout pareillement hier mais tu l’as juste coiffé au poteau. I’m not even sorry. Jordan continue à caresser les touches, un air inédit à tes oreilles alors qu’il relève malgré tout ses jolis yeux bleus sur les tiens. Il est tellement adorable que tu serais prête à lui ôter la mémoire de ce passage pour qu’il puisse revivre la surprise une deuxième fois - et toi, t’es terriblement niaise mais vois comme tu n’en a rien à faire tellement que t’es ravie qu’il soit heureux.
« You’re insane but nothing new here… » On ne te changera pas de ce côté-là. Tu as ce grain de folie qui te caractérise tellement et aussi cette capacité à ne faire de filtre sur quasiment rien du tout. Le pécunier, le matériel notamment. Ton esprit est assez libéré de l’emprise de la société pour qu’un achat pareil aurait été réfléchi et questionné chez le commun des mortels - mais pas pour toi. Tu es passionnée de la passion de Jordan, t’as le coeur qui vibre toujours plus pour lui et à cause de lui et tu n’es jamais la dernière pour trouver les attentions qui réchauffent l’âme d’autrui. « Tu pensais vraiment pas que ça allait me faire autant plaisir ? Dude, I thought you knew me a little. » Oh, tu t’en es doutée. Mais tu préfères juger que non, cela t’évite de souhaiter à être engloutie par la terre sur tes pieds tellement que ça pourrait te gêner - comme quoi, il y a des choses qui peuvent faire joliment chauffer les joues de la Cadburn que tu es. « Je commence à capter les différences quand on est avec quelqu’un à 17 ans et quand on est avec quelqu’un à 30 ans… » Tu te redresses par-dessus le plateau, les bras repliés par-dessus l’étoffe. “Je suppose.” Tu ne peux pas comprendre d’expérience mais tu peux le deviner aisément. « Now we have money to do shit like this. » Tu relâches la faible pression en riant doucement. “Yup we do.” Même si ce n’est pas l’aspect qui te soucie ou t’importe le plus. C’est un ajout non négligeable, ceci dit. « If you don’t regret buying it, it’s more than okay… You’re still insane tho. But I love it. » Tu hoches la tête avec conviction, l’expression comblée au visage. T’aimes bien qu’il répète que t’es timbrée, venant de lui et sur ce ton, ça te convient tellement. « Don’t think you’ll ever be able to give me a better gift than this one. It’s all downhill from there. » Est-ce qu’il est en train de te mettre un défi dans les pattes ? Tu fais la moue alors que tes pas t’amènent vers lui en contournant le piano, tes mains allant s’appliquer contre ses épaules alors que ton menton se cale contre son crâne ; à ton tour de l’y embrasser au sommet alors que tes paumes glissent pour l’encercler de tes bras. “J’aurai regretté si je ne l’avais pas pris.” Un baiser entre ses mèches. “Je suis contente que tu le sois. Mes cadeaux sont souvent des babioles, t’as de la chance que le tien soit utile.” Le cœur léger alors que ton visage descend dans la courbe de son cou. “Luckily you like my insanity. Because I’m not going anywhere anytime soon.” T’es gluée à lui autant que vous vous en laissez l’opportunité. Tant que ça dure. Tu veux que ça dure. Aussi longtemps que possible. Parce que “être avec quelqu’un” sonne doux à tes oreilles. Être avec Jordan a un goût encore meilleur, celui qui apaise et qui berce. Tout comme son odeur que tu humes gentiment, le bout des lèvres embrassant furtivement la peau nue de son cou. “Damn, j’ai tapé trop haut trop vite. J’ai peur que tout le reste ne soit que déception alors.” Parce que tu ne vois pas toi-même ce que tu pourrais lui offrir de mieux. Mais tu t’en fiches ; c’est l’intention qui compte à tes yeux.
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| | | | (#)Ven 30 Juil 2021 - 18:55 | |
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“Tu l’as déjà imaginé ?” Tu hoches la tête alors qu’elle est encore plus adorable sous tes yeux là avec son air. Vous êtes tous les deux comme deux cons à vous avouez des trucs qui vous font rougir légèrement. Vous avez honte de quoi là ? Vous me fatiguez. We cute. Oui bon ok.
“Je suppose.” Tu oublies parfois que tu es la première personne avec qui elle se lance dans cette aventure aussi concrètement. Elle n’a jamais eu de relation Birdie. “Yup we do.” Mais elle sait quoi faire pour faire plaisir aux gens qu’elle aime et dans le fond, c’est exactement la même chose. Elle sourit, Birdie. Tu préfères la voir comme ça que toute renfermée dans sa cape. Elle reste à une distance de toi mais ça ne te dérange pas. Son amour pour toi est palpable dans toute cette pièce. C’est hallucinant qu’elle ait mis un instrument pour toi dans sa maison familiale. C’est un honneur que tu ne voulais pas t’imaginer réel, mais elle l’a fait. Comme quoi, ça sert de dire des conneries dans une boutique de musique.
Tu essaies de lui faire comprendre que ce cadeau est vraiment exceptionnel et elle fait la moue en venant près de toi. Derrière toi. Elle t’embrasse le haut de la tête. Ca te fait sourire parce que tu sais très bien que c’est un geste que tu lui fais quotidiennement. She so small. Oui oui Jordan. “J’aurai regretté si je ne l’avais pas pris.” Une main va se poser sur son avant bras que tu caresses doucement. Ok tu peux rester sans la toucher car son aura t’envoie pas mal de feels, mais elle est collée à ton dos et tu ne peux pas te résoudre à ne pas créer le contact en retour. “Je suis contente que tu le sois. Mes cadeaux sont souvent des babioles, t’as de la chance que le tien soit utile.” Tu ris en l’entendant. Tu connais bien ça les babioles. Tu la sens se coller encore plus à toi, tu frissonnes peut être un petit peu. “Luckily you like my insanity. Because I’m not going anywhere anytime soon.” Tu souris tout doucement de l’entendre dire ça. Elle ne voit pas de rupture elle. Alors que toi tu es sûr que ça arrivera un jour. Peut être après la naissance de votre troisième enfant, mais ça arrivera. I hope not. Mais tu préfères tellement pas te projeter trop loin car tu as peur de souffrir. C’est de ça qu’il s’agit avant tout. Te préserver. Alors tu profites du moment présent. Simplement. Ce moment présent qui est absolument trop parfait tu ne sais pas comment c’est possible. Tu caresses sa peau de ton pouce. T’es légèrement dans tes pensées qui sont totalement remplies de coeurs et du visage de Birdie. Elle embrasse ton cou et ton sourire se fait encore plus large. “Damn, j’ai tapé trop haut trop vite. J’ai peur que tout le reste ne soit que déception alors.” Tu tournes la tête, tirant sur ton cou pour pouvoir poser tes lèvres quelque part sur elle. Spoiler Alert : Tu galères, elle est trop proche. Tu te manges juste ses cheveux dans la gueule.
« Si t’as besoin d’idées pour d’autres cadeaux tu me dis hein. » T’as un truc bien en tête. Tu arrives pas à voir son visage ni à l’embrasser alors tu vas commencer à la choper en glissant tes bras dans ton dos. « J’ai pas vu cette robe, arrête de te cacher. Montre ! » Parce que Birdie est toujours plus jolies dans toutes ces tenues qu’elle a par milliers. « Ca a l’air court. » Car tes mains sont déjà sur la peau de ses cuisses alors que tu as à peine commencé à attraper ses jambes. « Oh et ma babiole était utile aussi hein. » Tu ajoutes vite en te souvenant. « Contre le soleil et en plus ça leur file un adjectif pour te qualifier sans qu’ils aient besoin de réfléchir parmi la grande liste qu’ils doivent avoir. » Tu flattes Jordan, tu flattes fort. Et tu tâtes aussi car une de tes mains remonte sur sa cuisse. If she is wearing underwear I’m gonna scream.
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| | | | (#)Ven 30 Juil 2021 - 21:15 | |
| L’impression qu’il y a une étape de franchi à chaque pas, à chaque instant. L’étau se resserre entre vous, toi contre lui, un peu plus au fil du temps, de vos moments passés - ensemble ou non, l’historique a démontré que vous n’avez pas besoin de partager le même air pour vous apporter quelque chose mutuellement. Ton incompétence en matière de relation est un danger en soi, tout comme ton incapacité à pouvoir te laisser pleinement aller à l’ouverture de ton coeur et de tout ce qui se passe dans ta tête - le pire, c’est que tu laisses le plus beau derrière, préférant toujours faire appel à l’humour le plus sarcastique ou le plus détonnant pour t’ôter de toute pression sentimentale qui se profile. Cependant, tes gestes en disent beaucoup, symbole même qu’est ce piano qui trône fièrement au milieu du salon, un bout d’âme que Jordan va amener, ajouter son empreinte chez toi autant que tu sillonnes et parsèmes les tiens chez lui. C’est de bonne guerre. Les poils s’hérissent gentiment sur ton bras alors que ton partenaire le caresse tendrement, le frisson se faisant ressentir jusqu’à tes mollets en passant par ta colonne vertébrale, et tu commences à bénir chaque instant accroché dans un espace spatio temporel qui n’appartient qu’à vous. Pour une athée comme toi, cela relève du miracle. Même si tes paroles commencent à se délier, ton corps parle toujours plus. Tes intentions aussi. Vouloir son bien-être, physique et mental, est important. Voir l’excitation d’une surprise dont il ne s’attendait pas dans la prunelle de ses yeux céruléens te réchauffe le cœur. Sentir les battements de son coeur via la veine palpitante que tu embrasses gentiment dans son cou est un privilège. Si quelqu’un auvait évoqué l’idée que tu serais avec quelqu’un à ce moment présent, tu aurais ri ; et pourtant, tu ne ris pas, là, car c’est la réalité.
La même réalité qui veut que Jordan se prenne tes cheveux, l’attaque soudaine qu’il a effectuée n’ayant pas été préméditée ni que tu aurais pu voir venir. Mais tu restes le visage planté contre son cou. « Si t’as besoin d’idées pour d’autres cadeaux tu me dis hein. » Pendant deux secondes car là, elle se redresse légèrement, intriguée par de tels propos. “Je sens que t’as une liste pour ça aussi. Spill it out.” Jordan ne peut pas penser que tu aurais manqué l’occasion d’assouvrir ta curiosité. Pas quand il te pique à vif comme ça. Tu l’observes comme si tu tentais de sonder son esprit et y lire ce qu’il s’y cache mais tu réalises que la lecture des pensées n’est pas encore d’actualité. Ceci dit, tu préfères ne pas savoir tout ce qu’il pense non plus, ton partenaire. Te connaissant, il pourrait y avoir des risques à ce que tu sois vexée de certaines choses. Et gênée de beaucoup d’autres.
Tu n’y réfléchis plus car Jordan t’enlace à son tour et c’est le buste entier que tu redresses dans le processus. « J’ai pas vu cette robe, arrête de te cacher. Montre ! » Tu le tapes dans l’épaule avec une moue contrariée. “Si t’avais pas ta tête plongée dans ton ordi, tu l’aurais déjà vu.” Même si ça a joué en ta faveur ce matin et que Jordan a pu en profiter ; tu ne le chronomètres pas non plus, mais t’es à peu près certaine que t’as laissé les prolongations se faire pour être sûre qu’il ne voit rien. « Ça a l’air court. » Ton compagnon a déjà ses mains sur la peau de tes cuisses, pouvant savourer en effet que, pour ne pas changer, c’est court, même si ça épouse un peu plus tes formes que d’habitude. Tu gigotes sous son emprise, cependant, bien décidée à jouer les difficiles pour une fois.
« Oh et ma babiole était utile aussi hein. » De quoi il parle ? « Contre le soleil et en plus ça leur file un adjectif pour te qualifier sans qu’ils aient besoin de réfléchir parmi la grande liste qu’ils doivent avoir. » Oh, la casquette. Tu retrouves un léger sourire sur tes lippes en te penchant pour lui voler un baiser furtif. “J’ai jamais dit que ta babiole était inutile.” Tu te pavaneras fièrement avec, d’autant qu’elle a tout ce qu’il faut pour te séduire, cette casquette ; elle brille, elle est pratique, elle vient des States et elle transpire la vérité. Et que c'est un cadeau de Jordan, le premier. Que demander de plus, vraiment. Tes mains contre ses joues pour tenir sa bouche contre la tienne, que t’embrasses brièvement une nouvelle fois. “Mais va falloir faire mieux que ça pour m’avoir, baby.” Un troisième baiser rapide et t’ignores ton épiderme qui s’affole contre sa caresse sur sa cuisse en te sauvant de son étreinte tout en récupérant ton étoffe pour t’enrouler dedans - et le priver de l’observation de ta petite personne toute entière en reculant peu à peu. “Catch me if you can!” et te voilà partie en courant vers l’extérieur dont tu peux enfin profiter après avoir passé ce qu’il te semblait des heures enfermées entre quatre murs. T’es assurée d’être plus habituée, plus petite et plus légère que ton compagnon pour qu’il ne réussisse pas à mettre la main sur toi ; et le pire des cas serait qu’il déclare forfait avant même d’essayer. Ce qui ne t’étonnerait pas vraiment mais qui ne serait pas du jeu. Tu n’aimes pas la victoire facile. Surtout quand tu sais que vous finirez dans les griffes l’un de l’autre quoiqu’il arrive.
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| | | | (#)Ven 30 Juil 2021 - 22:42 | |
| “Je sens que t’as une liste pour ça aussi. Spill it out.” Tu souris comme un enfant de choeur mais tu ne dis rien. Tu as cet air de petit con qui restera silencieux quoi qu’il advienne. Tu sais que tu vas la frustrer et t’aimes beaucoup trop la faire mariner. En plus celle ci était bien trop facile, mais elle a mordu à ton hameçon Fisher. Fisherman I am. Que tu es drôle. Tu changes de sujet naturellement car tu veux réellement voir son accoutrement vu que tu n’as pu voir que sa cape enroulé autour d’elle.
“Si t’avais pas ta tête plongée dans ton ordi, tu l’aurais déjà vu.” « Bullshit. »
Parce que tu sais qu’elle s’est cachée et qu’elle était bien contente que tu aies la tête ailleurs ce matin. Tu continues de la tâter pour essayer de deviner ce qu’elle porte. C’est court tu approuves déjà complètement. Birdie trouve le chemin de tes lèvres alors que tu lui exposes l’utilité de ton cadeau. “J’ai jamais dit que ta babiole était inutile.” Ca t’aura fait gagner un baiser d’avoir dit ces mots vu et tu prends ça comme un win vu que ça fait quelques moments que tu voulais le faire mais tu n’avais accès qu’à ses cheveux. C’est elle qui te domine de toute sa grandeur (non), mais comme t’es assis… si. Elle t’embrasse de nouveau alors que tes yeux essaient de capter sa robe mais tu peux pas car elle tient ton visage. She knows. Bien sûr qu’elle sait. Elle veut te faire mariner comme toi tu l’as fait. “Mais va falloir faire mieux que ça pour m’avoir, baby.” Mine de rien avec ses baisers et ses mots, tu en as oublié de continuer à remonter tes mains sur ses jambes. “Catch me if you can!” Tu avais même fermé les yeux c’est pourquoi tu n’as pas capté qu’elle avait déjà commencé à se reculer. Trop perdu dans les sensations, à nager totalement dans le bonheur. Tu la vois filer dans le jardin telle une gamine et tu te lèves rapidement pour aller à sa suite sauf que… Tu vois des étoiles Jordan. Pas la bonne idée de te lever si vite alors que tu n’as rien mangé depuis la veille et que tu n’aies pas beaucoup bu tout ça parce que tu préférais travailler en scred que d’aller dans la cuisine. Tu préfères bosser que te nourrir et c’est une vérité bien trop vraie. I forgot.
Tu vas jusqu’à la porte fenêtre mais en marchant. En clignant des yeux aussi espérant que les étoiles s’en aillent par magie. Ca ne marche pas comme ça non plus Jordan. « I’m gonna get something to eat, you want anything? » Tu parles un peu fort pour qu’elle t’entende. Toi qui parle de manger quelque chose c’est vraiment rare. T’es pas sûr que Birdie t’ait déjà vu tourner de l’oeil parce que t’es trop faible. She probably did. Car c'est moins rare qu'on ne le pense mais d'hab tu n'as pas à lui courir derrière dans une grand champ comme là. Ca passe plus inaperçu. Tu comptes rapporter de quoi sur la table dehors où se trouve toujours ton ordinateur et tes affaires pour bosser. Tu attends que l’oiseau te réponde alors qu’en vérité, il vaudrait mieux que tu files direct à la cuisine pour prendre un bout de chocolat ou quoi Jordan. Didn’t want her to be worried. Oui tu devrais être en train de lui courir après mais fallait penser à prendre un petit déj ou un encas à un moment Jordan. « I’ll catch you right after. » Peut être pas tout de suite après Jordan. Sauf si tu veux vraiment jouer avec tes limites et voir si le sucre dans ton sang aura un effet super puissant en un temps record. Would be good to know that information. Allé allé, va te faire un sandwich pain de mie avec une couche trop épaisse de nutella Jordan, ça sera plus utile que ces balivernes.
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| | | | (#)Sam 31 Juil 2021 - 8:07 | |
| Jordan n’a pas répondu, le malin, il a juste souri et t’aurai eu envie de le bouffer de frustration. Le petit air espiègle sur ses propres traits que tu reconnais que trop bien à force de les voir de plus en plus souvent, signe qu’il s’amuse toujours autant à te désappointer de la plus fun des manières. Vous n’êtes que des gosses, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre, vraiment. « Bullshit. » T’hausses les sourcils en jouant l’effrontée choquée déçue par de tels propos et un tel mot prononcé de ses délicieuses lèvres qui ne méritent pas que des injures y passent au travers. Ses doigts retrouvent ton contact, tu ne manques pas de frissonner délicieusement alors que tes prunelles caressent toujours autant la forme de son visage et tes lippes allant étouffer tous les bullshit du monde que sa bouche pourrait porter au profit d’une activité bien moins sévère et et plus amoureuse. T’apprécies de ne pas avoir à lever la tête pour l’embrasser, et tu sens que ce piano va être à ton avantage pour le distraire et pouvoir prendre possession de lui. Non pas que tu cherches à avoir la main supérieure - mais ce n’est pas un plaisir négligeable.
Tu ne cherches même pas à jouer les prolongations, d’ailleurs, car tu t’échappes de son emprise, le privant ainsi que sa remontée contre tes jambes en même temps que tout le reste. Tu lèves les yeux vers le ciel par réflexe, humant l’air doux de l’extérieur, appréciant avec délice que les hivers australiens permettent de pouvoir s’habiller aussi légèrement sans ressentir les membres s’engourdir de froid paralysant. Tu es une fille du soleil et tu l’apprécies toujours quand les rayons sont là pour réchauffer ta peau et éclaircir tes mèches blondes. « I’m gonna get something to eat, you want anything? » Tu as ralenti ta course et tu tournes la tête vers Jordan qui n’a pas suivi ton mouvement. Et qui parle de nourriture, ce qui te fait légèrement arquer un sourcil car c’est assez inédit venant de lui. Tu prends conscience que tu ne l’as pas vu revenir une seule fois à l’intérieur pendant qu’il travaillait et qu’il n’y avait aucun signe ni d’un plateau couvert de miettes dehors ni même de quelque chose qui aurait bougé dans la cuisine. « I’ll catch you right after. » Tu souris malgré tout, toujours à une bonne distance de lui, reculant même car tu ne t’inquiètes pas plus que ça. Tu n’as pas faim, tu as grignoté des gâteaux à chacun de tes passages dans la cuisine - les siens, oopsie. Alors tu secoues la tête. “I’m good. I’ll wait for you, old buddy.” Et pour prouver ton point, tu vas te cacher derrière un des arbres pour gigoter et ôter ta robe que tu balances à son encontre dans l’herbe, ton gloussement résonnant dans le vaste jardin alors que tu t’éloignes enveloppée de ta simple étoffe qui ne te camoufle que par sa couleur violette plutôt foncée, le corps complètement dénudé en-dessous. Tu vas aller te poser plus loin, au milieu des herbes hautes, enroulée dans le tissu qui va se filer mais tant pis ; le sourire est large et allongée au milieu de la végétation folle, tes yeux repartent dans l’exploration des nuages qui défilent au-dessus de vos têtes, patiente que tu peux être de voir ton partenaire te retrouver une fois les forces prises.
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| | | | (#)Sam 31 Juil 2021 - 11:58 | |
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“I’m good. I’ll wait for you, old buddy.” Tu tournes les talons vers la cuisine, en y allant tranquille. Pas trop envie de revoir quelques étoiles. Tu ouvres le pot de nutella après avoir choper une cuillère et tu tapes dedans direct sans lésiner sur la quantité. Tu t’occupes de faire ton sandwich entre deux bouchées de nutella qui vont direct dans ta bouche car il n’y a jamais trop de nutella dans ton organisme. Les sandwich pain de mie nutella qui ont été ce qui t’a maintenu en vie quand t’étais jeune. Tu voulais tellement pas croiser ton père que tu n’allais pas dans la cuisine car de toute façon ça n’en résultait qu’en reproches envers toi. Qui a pris ci ? Qui a pris ça? Quand il savait pertinemment que c’était toi. Tu n’étais pas le bienvenue il te l’a bien fait comprendre, alors tu as trouvé des moyens alternatif pour vivre sans avoir droit à son bullshit. Y’a quand même une différence avec le sandwich de tes souvenirs traumatiques et celui que tu es en train de te faire là, c’est que tu n’as pas pris la sous marque de pâte à tartiner.
Tu vas te servir un grand verre d’eau que tu bois intégralement avant de retourner jusqu’au jardin avec à boire et à manger dans tes mains. Tu poses ton verre sur la table, pas trop près de ton ordi. Tu fais très attention à tes affaires. Tu regardes Birdie être installée plus loin. Elle a ressorti sa cape toute autour d’elle. « You really don’t want me to see that dress huh? » Tu commences à t’avancer jusqu’à elle, ton sandwich toujours dans les mains que tu manges à grosses bouchées. Il sera fini sous peu. Tu remarques un vêtement abandonné quand tu passes devant alors que tu t’approches de plus en plus d’elle. Oh my god. T’es quasi sûr que c’est la robe qu’elle portait. Quand tu n’es plus qu’à une petite distance d’elle, t’as un large sourire sur ton visage alors que tu as bien oublié le dernier morceau de ton pain de mie dans la main. Mais comme il te dérange tu l’enfournes dans ta bouche et t’aurais bien aimé pouvoir boire une gorgée de ton eau que t’as laissé sur la table. Car c’est sec et c’est plus compliqué à descendre comme ça. « I know what you’re doing. » Elle veut que tu la déballes comme un cadeau. Fine by me. Tu penches un peu la tête pour la regarder de toute ta hauteur. Elle allongée, toi debout. Tu vas essayer avec ton pied de lui écarter sa cape. Tu enlèves ta tong pour avoir plus de dextérité avec tes doigts de pieds. T’arrives à choper un bout du tissu pour voir la marchandise en dessous que tu espères sans sous vêtements. Tu ne la quittes pas des yeux, t’as un sourire très amusé et curieux de la suite sur les lèvres. Sous vêtements ou pas sous vêtements?
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| | | | (#)Sam 31 Juil 2021 - 14:14 | |
| Tes doigts jouent sur ton ventre alors que les herbes te chatouillent chaque parcelle qu’ils peuvent. Tu respires calmement, tu reprends tes forces dans la terre de ton enfance et ça fait du bien. Tes yeux d’enfant s’amusent de toutes les formes qu’elles peuvent voir à travers les nuages, ces bouts de coton accrochés dans le ciel et qui t’ont toujours fasciné et vendu un rêve certain. Ton esprit virevolte aussi haut qu’eux, appréciant le calme des environs qui va être perturbé dans quelques minutes, tout comme ton observation du ciel par une parole que t’entends au loin. « You really don’t want me to see that dress huh? » Oh il va la voir, ta robe. Si c’est ça qui lui importe autant, si c’est ça qu’il veut vraiment, il la croisera sur le sol alors qu’il s’approche, s’il fait attention à son environnement. Ton sourire est évocateur alors que ta main remonte ton estomac, les doigts en bonhomme alors que t’apprécies la solidité de ton propre corps qui apprécie toujours se retrouver dénudé de toute contrainte vestimentaire. Tu pinces les lèvres pour ne pas répliquer, préférant lui donner l’honneur de la découverte, que ce soit de ton vêtement ou de toi-même. « I know what you’re doing. » La voix s’accompagne de la forme encore plus haute qu’à l’accoutumée de Jordan qui se façonne dans ton champ de vision. Il t’épie, il t’observe et si tu ne peux pas voir pleinement son beau visage car il est à contre jour, tu prévois quand même qu’il doit avoir le sourire aux lèvres alors qu’il vient titiller ton tissu protecteur de son pied - how rude.
“T’as vu la robe, non ? Tu devrais être content. Elle est jolie, hein ?” Vu que c’est ça qui était le plus important, pas vrai, Jordan ? Mutinerie, gaminerie, tous les synonymes s’enchaînent pour décrire ton expression du moment, en même temps que ta position qui pourra laisser entrevoir à ton partenaire que tu n’auras pas l’affront de t’habiller en-dessous, la robe n’ayant été qu’une formalité pour les visiteurs du jour. “Draw me like one of your French girls.” que tu minaudes à outrance, la voix perchée. Tu bats des paupières en relevant un bras par-dessus la tête, suivi de ta jambe qui se replie gentiment, faisant couler le tissu un peu plus sur ta cuisse en même temps que le geste de ton compagnon qui tente de découvrir. La référence est facile et tu ne peux pas t’empêcher sachant que le contexte s’y prête plus bien - même si Jordan est un artiste musical. Peut-être qu’il est doué de ses mains pour la peinture mais pour l’instant, ton choix serait plus porté à ce qu’il mette ses talents sur toi. Tu es prête à sacrifier ta personne pour qu’il fasse ses premiers croquis, vraiment. Ce cadre loin d’être vierge qui est à sa entière disposition, répu et assagi dans son herbe, sans aucune intention de bouger. Tu bloques son pied pour l’empêcher de continuer quoique ce soit, ta main s’enroulant autour de son mollet alors que tu relèves légèrement le buste. “I’m literally doing nothing.” que t’assures ; t’es juste posée là, après tout. Tu ne vois pas de quoi il parle - fourbe.
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| | | | (#)Sam 31 Juil 2021 - 15:57 | |
| Elle a cet air sur le visage qui annonce la connerie à venir. And I fucking love it. Surtout que tu as compris qu’elle n’a pas de vêtement sous sa cape. Tu comptes bien ouvrir ce paquet cadeau emballé de tissu. “T’as vu la robe, non ? Tu devrais être content. Elle est jolie, hein ?” Elle continue dans sa bêtise et tu te demandes jusqu’où elle peut aller. T’es pas aussi doué de tes pieds que de tes mains. “Draw me like one of your French girls.” Et cette punchline te fait éclater de rire. Elle joue de ses mots et de ses gestes envers toi. Elle sait quoi dire et faire. Citer Titanic c’est clairement un turn on. Montrer un peu plus de chaire aussi. « My god… » Ca te plaît un peu trop ce qu’il se passe sous tes yeux là. I’m gonna fuck you like one of my French girls. Tu arrives à accrocher tes doigts de pieds sur l’étoffe pour la tirer un peu plus mais elle t’arrête dans ton élan. Elle chope ta jambe et tu aimes bien trop la sentir là, même si c’est un endroit qui t’es encore plus sensible que d’autres car un de tes derniers gros tatouage ce trouve là. Halsey. Il est bien cicatrisé mais tu sens la différence sur ta peau malgré tout, c’est récent.
“I’m literally doing nothing.” « I hope you’re wearing nothing under that thing. »
Tu ne sais même pas comment qualifier la cape parce que t’as légèrement la tête qui tourne, mais pas par manque de nourriture dans ton corps cette fois. Tu te mords la lèvre alors que tu la mates et l’imagine nue là dessous surtout. « I would literally do anything for you to open this fully right now… » Tu sens la chaleur qui commence à bien s’établir dans ton corps. Car vous êtes dehors et c’est toujours quelque chose qui te rend dingue vu comme tu détestes être dénudé devant des gens. Ça sous entend, pas à l’extérieur car c’est entre quatre murs que tu es sûr de ne pas être dérangé par des visites imprévues. Mais ici c’est désertique. Ca ne sera pas la première fois que vous feriez ça dans son jardin mais toi là, debout, et elle là, allongée supposément nues, c’est une vue que tu veux maintenant. Tu te lèches les lèvres.
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| | | | (#)Sam 31 Juil 2021 - 18:38 | |
| « My god… » Mes yeux s’abreuvent de sa silhouette qui coupe le sillage parfait d’un ciel bien trop inaccessible de mes doigts quémendeurs. Il a rigolé, Jordan, il y a la légèreté dans ses épaules, je le vois ça à défaut de ne pas pouvoir y décéler parfaitement les traits de son visage que j’aurai juste envie de papillonner de baisers. Je résiste à ma propre envie, ma main enroulée contre la peau de son mollet, le seul contact que j’accepte entre nous alors que je caresse avec la plus grande application les traces d’encre qu’il a ajouté derrière, que je ne vois pas mais que je peux brièvement sentir. Je ne suis pas assez redressée pour pouvoir lui embrasser la jambe mais ma nuque reste bloquée vers sa hauteur qui prend plus d’ampleur de ce point de vue qu’est la mienne à présent. « I hope you’re wearing nothing under that thing. » La voix assurée, tranchante, remplie de plein de petits points d’interrogations et de menaces à peine voilées. Je penche la tête, mon regard devient curieux et je pianote mes digitales sur son mollet au rythme de mes pensées. “Or what ?” S’il a le cerveau qui met en place des punitions à mon égard pour oser l’affronter encore une fois sur ce terrain là, je serai capable de regretter de ne pas avoir fait preuve de pudeur face à la nature - et à ses prunelles dévorantes. Je m’amuse de voir mon partenaire buter sur ce fait, d’en établir une montagne quand j’ose en mettre. Je lui ai donné de mauvaises habitudes, celle de pouvoir glisser sa main rapidement en main faisant sûrement partie d’entre elles. Mais il va falloir qu’il apprenne que plus il demandera, plus je lui dénierai ; l’esprit de contradiction, en plus de l’envie de le provoquer qui grandit inlassablement.
« I would literally do anything for you to open this fully right now… » Jordan, Jordan, Jordan… Mes phalanges quittent sa peau pour que mon dos se repose de nouveau sur l’herbe alors que je transpire d’envie pour qu’il fasse n’importe quoi aussi à ce moment-là. Je le regarde avec une moue larmoyante alors que mes deux bras s’étirent au-dessus de ma tête, perturbant l’étoffe qui révèle mes clavicules dénudées tout en embrassant la rondeur de mes seins. “Why don’t you do it yourself ?” Je cède un peu, je glisse un doigt par le bas, par le pan qui lorgne ma cuisse pour relever le tissu contre ma hanche, doucement, lentement, sans en dévoiler trop mais juste assez pour qu’il daigne enfin à se pencher. “Come on, sweetheart, I wanna be kissed.” And loved. Montre-moi une nouvelle fois que je te laisse pas insensible. Prouve-moi qu’on est ensemble, qu’on est liés, qu’on est quelque chose. Ce sont les messages et les promesses que l’on se fait à chaque étreinte, à chaque caresse, à chaque union sans que je ne m’en lasse une minute. Je mords ma lèvre, je la torture en attendant qu’il vienne à moi car je n’ai aucun doute sur le fait qu’il le fera quoiqu’il arrive. Ma main s’est arrêtée dans le creux de ma hanche gauche, des formes que je me procure doucement sur cette peau qui ne réclame que l’attention des siennes. “If you still don’t know what to say to thank me, you can show me.” Je n’ai pas oublié que mon partenaire a été asservi d’émotions à la vue du piano et que pour une fois, je l’ai vu buter sur les mots, ne sachant pas comment le faire. Je suis fière d’avoir réussi ce tour de passe-passe, autant que je suis comblée d’être une raison qu’il se sente heureux, assez libéré pour qu’il puisse jouer avec moi, de moi, et en moi s’il y mettait un peu plus de volonté. J’apprécie de le voir prendre ses aises et le contempler nu dans mon jardin aussi grand que rassurant est toujours une victoire en soi. Lui qui s’habitue bien plus à me faire déshabiller que l’inverse - what an unfair world.
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| | | | (#)Sam 31 Juil 2021 - 19:54 | |
| “Or what ?” Elle en joue de cette frustration qu’elle t’a mis de part ses habitudes. T’as de la chance que même si elle a quelque chose sous cette cape, elle n’aura pas de vêtements sur le dos et tu sais que la vue sera magnifique quoi qu’il en soit. It already is. Tu lui offres la possibilité de te demander tout ce qu’elle veut et voilà qu’elle s’allonge de nouveau complètement dans l’herbe. Tu as l’impression que c’est un bon début pour qu’elle se dévêtisse en te laissant un magnifique paysage en même temps. Elle lève ses bras, signe qu’elle va pas s’ouvrir son étoffe, mais y’a quelques bouts de son corps qui sont de plus en plus visible. “Why don’t you do it yourself ?” Ses mots suffisent à t’allumer un peu plus mais elle joint les gestes en plus. “Come on, sweetheart, I wanna be kissed.” Tu te lèches les lèvres et t’es encore en train de penser aux fucking préservatifs QUE TU N’AS PAS SUR TOI BIEN SÛR. Do. I. Dare? Un peu de risque au milieu de tout votre amour et votre folie. T’as vraiment pas envie de couper le moment pour courir à l’intérieur prendre de quoi t’équiper. “If you still don’t know what to say to thank me, you can show me.” Un sourire se forme sur ton visage alors que t’es encore en pleine contemplation de sa beauté. « It’s hot in here. » Tu vas ôter ton hoodie pour le jeter dans l’herbe. Tu considères pendant quelques secondes continuer ton petit strip car dans ta tête ça sonne super fun et Hot pour elle. Ça lui en boucherait un sacré coin mais… T’es pas à l’aise de t’effeuiller pour te retrouver exposé de tout ton corps nu, debout de toute ta hauteur face à elle. Maybe another time. Là tu arrêtes de réfléchir plus car tu as trop envie d’aller l’embrasser, d’aller lui montrer. Tu te retrouves sur les genoux pour pas l’écraser totalement le temps que tu lui ouvres tout délicatement son étoffe. Ses seins qui apparaissent enfin à ta vue et un doux sourire sur ton visage également. Tu baisses les yeux vers ton entre jambe.
« I wanna show you but… can you see it? » I’m hard. T’as un sourire amusé sur les lèvres alors que tu n’attends pas sa réponse pour enfin t’allonger sur elle. T’as pris le temps d’ouvrir totalement et avec toute la délicatesse le tissu qui recouvrait le reste. Installé entre ses jambes, tu vas embrasser ses lèvres. « Maybe you can feel it…? » Tu murmures au milieu de ton baiser alors que tu vas baisser ton short avec ton sous vêtement en même temps… « Better…? » Jordan…? Qu’est ce que tu fais ? T’es en train de coller tes parties génitales aux siennes. I am. Sans préservatif…? Seems like it… Are you sure ? I don’t know. Mais t’as pas envie de trop réfléchir. T’as pas non plus envie de retourner à l’intérieur… Surtout que tu prends tout le temps du monde à caresser le magnifique corps de ton oiseau qui mérite un gros gros merci avec ses folies. Elle te rend dingue cette meuf… Dingue au point d’être okay de la chérir de l’intérieur avec ton organe reproducteur qui n’est pas vêtu de latex cette fois. Est-ce que t’es en train de te demander si elle va oser prendre le risque avec toi. Car t’es pas encore en elle nope. Tu veux l’embrasser et la caresser, la mettre en condition comme il faut car vous avez tout le temps du monde et elle mérite le meilleur. T’es toujours plus dur contre elle et tu redresses ta tête pour rencontrer ses yeux. Une de tes mains sur un de tes baby. Should I get a condom? Tu lui mets la décision sur ses épaules? Nah. I want her consent. Tu n’oseras jamais le faire sans qu’elle te dise explicitement qu’elle est ok. Peut être qu’il faudrait que tu formules ta question avec des vrais mots du coup Jordan hmmm. « D’you want me to get a condom? » Tu te dis que de cette façon, elle va comprendre que t’es ok de faire sans. Elle prend la pilule, elle avait rien à déclaré lors de ses derniers check. Il est vrai que tu ne sais pas avec qui ou combien de personne elle a couché depuis. Il ne suffit que d’une seule personne Jordan. I know. Shut up. Parce que t’as un bon feeling et ce que vous vous êtes dit t’a beaucoup rassuré sur vos conditions à tous les deux. Vous allez vous faire tester ensemble au retour de Brisbane…
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| | | | (#)Sam 31 Juil 2021 - 22:36 | |
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« It’s hot in here. » il énonce comme si ce n’était pas palpable. Comme si je ne le sentais pas moi-même alors que je suis le mouvement de son hoodie qui se perd quelque part au loin, passant le bout de ma langue sur la pulpe de ma lèvre, sachant qu’il vient bientôt venir les récupérer comme un dû qui est sien depuis des semaines. Je m’attendais à ce que Jordan ôte le reste mais non, il reste dans ses vêtements et c’est moi qui pourrait râler de frustration. Je pourrai mais je ne le fais pas car mon musicien descend, il se met au-dessus de moi et mes mains viennent aggriper ses cuisses de chacun de mes côtés. Je le vois mieux, la scrutation de son visage est plus aisée maintenant qu’il est proche, qu’il sourit pleinement tout en retrouvant la vision de ma poitrine - vraiment, je reste épatée et presque jalouse de la dévotion que ces petites choses récoltent de sa part. « I wanna show you but… can you see it? » Je baisse les yeux pour suivre les siens, récoltant un sourire sur mes lèvres parce qu’il joue les prudes avec sa peau mais il surligne ce que j’avais déjà senti. Et prémédité. J’aurai été déçue si le contraire était arrivé. Mais non, je le vois bien, et je lâche un léger “mmh” pour approuver ma vision alors que mon attention sur mon partenaire qui a dégagé toute trace de l’étoffe sur moi s’abreuve de sa forme une nouvelle fois. Je l’accueille pleinement contre moi quand sa silhouette épouse la mienne, encore mieux quand il vient fusionner sa bouche contre la mienne et que je peux enfin soupirer de contentement. L’éternité est sans limite et franchement, j’ai l’impression que ça fait ladite éternité que ce n’est pas arrivé - ce qui est faux vu qu’on est incapables de ne pas être en fusion chaque instant passé ensemble, tels deux adolescents qu’on se complaît à être. « Maybe you can feel it…? » Mes bras entourent son cou alors qu’il se déshabille le bas, entièrement, et ça brûle, terriblement, et j’hoche la tête silencieusement parce que Jordan me coupe le souffle - tel est prit qui croyait prendre, ce qui est quelque peu inexact car j’ai tout fait pour qu’il me prenne d’une façon ou d’une autre. « Better…? » “Jordan…” j’expire délicatement alors que nos intimités jouent ensemble sous son impulsion la plus téméraire. J’ai le feu dans les reins et mes paupières s’alourdissent quelque peu alors que je m’accroche à lui, presque désespérément, mes jambes venant enlacer sa taille à leur tour pour le coincer contre moi, appliquant un peu plus de pression entre nous. “Much better…” Sa main me parcourt et je m’occupe de déposer des baisers par centaine sur sa joue, des lascives, des doux, des brûlants, des humides. “But still not enough…” je mordille sa peau, je dépose ma trace contre sa mâchoire en même temps que le feu trépidant de notre étreinte grossit, grandit, alors que j’exhale un soupir étouffé de plénitude totale.
« D’you want me to get a condom? » J’arrête de gigoter. J’arrête de tripoter la bordure de son tee shirt. J’arrête de papillonner et flatter la peau de son visage de mes lèvres. Je retiens même ma respiration alors que je relève mes yeux et mes paupières sur mon compagnon. J’ai le coeur qui bat beaucoup trop fort, il est erreinté et massacré par cette simple question - qui n’a rien de simple, à vrai dire, encore moins depuis la conversation d’hier. Mon cerveau est aussi en alerte, en même temps que mes reins me rappelent à quel point non, personne ne veut qu’il se déloge, qu’il m’abandonne dans la fraîcheur de la solitude. Je le scrute, je tente de déchiffrer le message, les intentions ; est-ce qu’il attend mon aval pour se détacher ? Ou pour y aller ? Jusqu’à présent, on ne s’était jamais posé la question. Il y a beaucoup de choses que nous n’avons pas encore fait et nous grattons chaque étape à chaque fois. C’est une question simple mais la signification est tellement immense que je laisse filer les secondes entre nous, qui doivent sûrement se transformer en minutes et qui pourraient laisser croire le pire. Je ne souhaite pas que Jordan pense le pire, certainement pas alors que je vibre pour lui, que mon entier être ne veut que s’unir à lui encore et encore et encore. Qu’il me fait découvrir tant et encore plus, qu’il me fait perdre la tête, qu’on coche les cases d’une direction qui devient de plus en plus serrée et sérieuse. “I don’t if you don’t.” Par souci d’équiter, je ne veux pas qu’il se sente obligé de quoique ce soit. Ses tests sont récents, les miens le sont moins. J’ai mon alarme planifiée pour prendre ma protection quotidienne, je sais que je respecte ça. Mes mains glissent contre ses flancs pour aller attraper le bas de son haut qui m’agace et m’ennuie fortement. “I trust you.” Cette confiance bénite qui me permet de me sentir libérée dans ses bras. Sans aucun jugement. Pas de risque qu’il me demande de changer. Au contraire, mon partenaire semble apprécier cela. Mon partenaire, mon compagnon, mon amant, mon prince charmant, joke on you, Will. Je mords sa lèvre, mes doigts parcourant sa colonne vertébrale, ses omoplates, ses bras. “I wanna feel you better.” Je pèse mes mots en disant ça ; ma voix est quelque peu brisée dans sa confiance, elle est basse, voilée, chaude alors que le regard que je porte contre le sien est d’une vulnérabilité rare chez moi. Mais Jordan me désarme, il me met à nu dans tous les sens du terme et j’aurai dû le prévoir au simple moment où j’ai commencé à me sentir lésinée de son attention. Je bouge mon bassin contre le sien avant de dresser quelque peu ma nuque pour attraper ses lippes dans un nouveau ballet humide et ardent. Do you trust me, Jordan ? Don’t you want to feel me too ?
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| | | | (#)Dim 1 Aoû 2021 - 0:42 | |
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“mmh” Elle n’est pas impressionnée. Tu sais qu’elle fait ça pour la forme. Tu veux pas croire qu’elle soit frustré de si peu alors que tu commences tout juste ton show. Ta nouvelle proximité sous entend que y’a du très beau à venir. Sa réaction à tes lèvres sur elle te donne un coup de chaud supplémentaire. Tu n’aurais pas cru qu’elle soit si réceptive. Ton coeur bat plus fort alors que ta tête se perd. Tu exposes ton organe qui est contre elle, tu poses quelques questions pour la faire tourner en bourrique et ça marche. “Jordan…” Ça te laisse pas indifférent d’entendre ton prénom entier dans sa bouche. C’est pas souvent. Vous êtes tous les deux dans votre bulle. Une nouvelle bulle. Tu joues avec le feu, tu le sais. Elle le sait aussi vu ses réactions. Tu lui as coupé l’herbe sous le pied. Tu pensais pas à ce point là sachant qu’elle a été la première à proposer que tu la prennes sans rien la veille contre ces congèles. Elle enroule ses jambes autour de toi et vraiment ça c’est pour toi un signe du let’s get in. “Much better…” Ta respiration qui se fait plus forte au fur et à mesure de vos gestes et de ses baisers sur ta peau. “But still not enough…” Elle veut plus la miss ? Ca tombe bien parce que tu as aussi une idée derrière la tête. Une envie qui te trotte et qui fait que ta position actuelle bien trop proche d’elle n’est pas anodine. Tu mets un peu de temps à sortir les mots parce que ses dents dans ta chaire c’est tout autant de frissons qui te parcourent la peau. Ses souffles te font vriller…
Ta question la fait s’immobiliser pendant un moment. Is that such a hard question? T’es stupide Jordan. Laisse la réaliser tes mots. C’est pas rien et tu le sais. Elle s’est peut être arrêté de tout gestes mais ce n’est pas ton cas. Tes lèvres sur son visage. Tu ne vas pas plus loin, t’es encore plus doux qu’à l’accoutumée car tu sais qu’elle est en train de réfléchir. Is that a no? T’aimerais bien qu’elle formule avec des mots pour être sûr qu’il n’y ait pas de malentendu. C’est important là. “I don’t if you don’t.” Et voilà qu’elle est d’accord. Tu pensais qu’elle le serait et le temps de rélféxion te fait réaliser que malgré tout ce qu’elle a pu dire la veille sous le coup de l’envie, c’est pas rien pour elle non plus. “I trust you.” Oof. Ces mots qui sont aussi fort qu’un I love you à tes oreilles. Tu as l’impression que c’était il y a une éternité que tu lui faisais confiance sexuellement uniquement. Cela a tellement changé ces dernières semaines, ces derniers mois… Birdie est à présent ta partenaire et chaque jours font que vous êtes toujours plus proche. Tu ne sais d’ailleurs pas toi même comment c’est possible mais c’est bel et bien le cas. Chaque jour tu es encore plus sûr de ton amour pour elle car il se décuple sans que tu puisses rien y faire. Y’a juste tout qui va avec elle. Absolument tout. “I wanna feel you better.” Qu’elle ajoute après avoir jouer de ses dents sur tes lèvres. Son tour à elle de se mouvoir sous toi. Elle vient t’embrasser et tu réponds à son baiser tout en baissant une de tes mains à vos intimités afin de te glisser enfin en elle de manière optimale… Tu interrompt le baiser le temps de ressentir toutes les sensations. Encore une première fois avec Birdie. Une première fois tout court. Tu aimes pouvoir lui offrir des moments unique comme ça sans les avoir prémédité car tu n’avais juste jamais pensé à cette configuration un jour. Tes lèvres qui la parsèment de baisers et tes coups de reins qui sont plus mesurés qu’à l’accoutumée. Tes gémissements avec ton souffle qui s’écrasent sur sa peau.
Peut être que c’est la confiance que tu as en elle, peut être que c’est que tu as la tête toute retournée, mais en tout cas, t’y vas franco quand tu jouis totalement en elle. Tu ne manques pas de vocalises plus ou moins flatteuses. Tu ne gères rien du tout c’est surtout ça ouais. Peut être bien que tu vois quelques étoiles au milieu, ou c’est des hallucinations ? Tout est possible, t’es ailleurs. Ton visage qui prend - comme par hasard - place sur sa poitrine alors que tu reprends ton souffle et tes esprits. Une partie de toi commence doucement à réaliser que si sa pilule fonctionne pas, vous venez peut être de faire un gosse. Une autre partie de toi se dit que si elle a des maladies éventuelles… Au pire quoi ? I die. Ouais ça va, pas comme si c’était une idée que tu avais jamais eu avant. I’d rather die with her. Ah le Romeo qui prend le dessus. Tu tournes ton visage pour déposer quelques baisers sur sa peau avant de te redresser afin de verrouiller ses yeux aux tiens. Tu as tellement de phrases qui te viennent que tu veux lui dire mais tu restes silencieux un moment, faisant passer tout ton bonheur au travers de ce qui émane de toi. Tu vas poser doucement tes lèvres sur les siennes avant de murmurer contre… « I’m so happy you’re mine… » Et les mots sont clairement pas assez fort pour t’exprimer mais tu peux pas faire mieux là. Y’a pas que les mots qui prouvent votre confiance en l’un et l’autre, y’a absolument aucune possibilité que tu doutes de nouveau de ton oiseau. Elle s’est révélée au delà de tes espérances avec tous ce dont tu avais pu rêver… Maybe I’m dreaming. Ton corps fatigué qui roule à côté d’elle pour se retrouver sur le dos. Tu te dandines alors que tu remets en place ton boxer et ton short qui n’étaient que baissée sur tes cuisses. T’es bien content d’ailleurs car tu ne te sens pas trop à l’aise de rester exposé comme ça, totalement nu dans son jardin. Tu tournes la tête vers Birdie alors que ta main est déjà en train de se coller à son corps. Tu veux la sentir proche de toi, ça t’aide à te rendre compte que ce n’est pas une hallucination.
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| | | | (#)Dim 1 Aoû 2021 - 9:09 | |
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La douceur de l’endroit, la douceur de l’atmosphère, la douceur du temps n’ont d’égal à la douceur de Jordan. Il est fort contre moi, il est silencieux, il ne réagit pas verbalement à mes propos et je laisse le bon soin à son cerveau d’assimiler ce que je lui transmets. Le feu vert, mon aval le plus total, ma confiance aussi que j’exprime avec honnêteté et force au milieu de la vague passionnée qui nous étreint tous les deux. Il n’y a pas de retour en arrière possible, le scénario n’aurait pas pu se passer autrement à mes yeux. Je préfère prendre un risque en moi plutôt que de le voir partir loin de moi. C’est un risque, c’est fou, c’est complètement dingue. Je n’efface pas son accord pour autant, je fais en sorte que la balle soit au centre car ce n’est pas une décision à sens unique. D’autant que c’est Jordan qui a soulevé le sujet en premier lieu, moi qui n’y ai pas pensé une seule seconde, encore moins alors qu’il me procure des sensations aussi délicieuses qu’euphorisantes. Mon cerveau complètement éteint, je m’en remets à lui et à son bon jugement, lui qui réussit encore à avoir les idées assez claires pour penser à ça.
Mes paumes appliquées contre ses omoplates, c’est mon cœur que j’entends bourdonner de mes trippes à mes oreilles alors que Jordan s’insère en moi, sans rien, sans aucune protection, pas de barrière entre nous. C’est une sensation délicate, différente, qui a un goût particulier parce qu’elle est portée par des sentiments forts. Je ressens mes reins l’accueillir gentiment, j’entends mon pouls s’accélérer sous cette intrusion enivrante. Mes doigts parcourent sa nuque pour s’échouer contre ses mèches alors que mon souffle est coupé, enseveli sous des couches et des couches d’affection et, j’ose le penser fortement, d’amour brillant qui ne fait qu’amplifier. Toujours aussi prévenant, Jordan me comble de baisers en même temps que ses reins jouent contre les miens, doucement, lascivement, et je le serre contre moi, de mes bras, de mes cuisses, de mes jambes. Je me sens foutrement encore plus petite dans notre étreinte mais j’en ai rien à faire. J’en ai rien à faire d’étouffer un sanglot contre son épaule, tout comme j’en ai rien à faire de murmurer, chuchoter, répéter son prénom de toutes les cordes dont je suis capable. C’est un secret, je préserve notre moment à nous sans alarmer le voisinage, je fais preuve d’une discrétion inédite mais le moment est si soigneux, si intense que je veux le conserver entre nous, pour nous. Les voisins n’ont pas besoin d’entendre que je prends mon pied, pas cette fois-ci. Les gémissements de Jordan se mêlent aux miens, au milieu de nos baisers précaires et distraits, que ce soit sur nos peaux ou nos lèvres.
La tension finit par se lâcher en moi et je suis surprise que Jordan ne s’écarte pas à la dernière seconde. La pilule a intérêt à faire son travail, pensée sordide que j’ai dans un éclair de lucidité, même si je recueille son extase suivi du mien quelques secondes après contre ma peau, et contre ma poitrine sur laquelle il échoue - ce qui me fait sourire. Les poumons en feu, la respiration tentant de reprendre son rythme normal, j’en profite pour caresser ses mèches alors que mes prunelles se font haute dans le ciel au-dessus de nous, complice de nos ébats. Mon amant me rappelle à sa présence - que je n’avais pas oublié, son corps contre le mien ne pouvant que me le rappeler - en flattant mon épiderme avant de se relever pour accrocher son regard contre le mien, occultant les nuages et les bribes de bleu qu’il y a derrière lui à présent. Ma main se lève contre sa joue, attendant patiemment car moi, je ne trouve rien à dire pour l’instant. Il y a bien la fatigante litanie d’émotions et de tendresse mais je ne suis pas douée pour ça. « I’m so happy you’re mine… » qu’il murmure au milieu d’un baiser qu’il m’offre avant de rouler sur le côté pour se rhabiller à moitié. Je souris légèrement en me tournant contre lui, ses mots me rappellent cette question musicale qu’il m’a balancé quelques jours - semaines ? - avant. Je me love contre sa forme, mon menton sur ton épaule alors qu’une de mes jambes se plie par-dessus ses cuisses, ma main venant se perdre sur son torse nu. Je nourris la volonté de me foutre complètement sur lui mais je n’en ai pour l’instant pas la force ; alors je me contente d’embrasser son épaule. “As long as you’re mine too.” Même si j’ai aucun doute là-dessus ; je ne suis pas comme Jordan, je n’ai pas besoin de l’exprimer à voix haute pour être assurée. Le tatouage qu’il a dessiné sur lui aide dans le processus à me réconforter. "Donne-moi tes idées de cadeaux. Si c’est les remerciements que j’obtiens, ça me donne envie d’être hyper généreuse.” que je demande avec un sourire espiègle, n’ayant pas oublié qu’il a une liste, ou au moins des envies. Contrairement à moi, qui me contente très bien de ce que j’ai présentement. La possibilité de pouvoir flatter sa peau de la pulpe de mes lippes qui sillonnent la courbe jusqu’au cou. I’m so in love with you.
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| | | | | | | | If you're happy, don't let it go - JorBir |
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