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 joamie + more than just a dream

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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 8 EmptyVen 19 Aoû 2016 - 15:37

more than just a dream
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Joanne avait cette petite idée en tête depuis un moment. Elle n'avait jamais réellement sur comment lui avancer tout ça. Il n'y avait pas de raison de s'inquiéter, vu comment Jamie semblait emballer par l'idée. Il préférait demander et voir avec elle s'il y avait des limites dans ce qu'il pourrait choisir. Elle acquiesça d'un signe de tête et ajouta. "Tant que ça nous correspond." Dans leur manière d'être, dans leur manière d'aimer. C'était aussi un défi pour elle de le laisser choisir ses sous-vêtements, mais elle lui faisait confiance. Elle ne le voyait absolument pas se lancer dans la vulgarité, ce genre de choses. Un large sourire s'affiche sur son visage lorsqu'il accepta le challenge; elle se doutait que c'était le genre de choses dont il ne pourrait pas refuser. Après quoi, ils descendirent les étagères et croisèrent l'une des filles de Gauthier. Jamie demanda à cette dernière de s'occuper de la chambre d'Oliver, et se reprit en exigeant de la vider intégralement. Joanne regarda discrètement son fiancé d'un air surpris mais ne fit pas de commentaires. Il l'emmena ensuite dans la chapelle. Un lieu religieux en toute simplicité qui, à cette heure de la journée, était orné de ses plus belles couleurs grâce à ses vitraux. Il y avait des stèles sur les murs, même un petit orgue. Jamie expliquait qu'Edward s'y rendait, préférant s'isoler ici que de se mêler aux petites gens, s'efforçant de croire qu'il était un bon chrétien. Il y avait été baptisé aussi. Joanne se rappela soudainement qu'il n'y avait pas eu de baptême pour Daniel, ils n'y avaient jamais réellement songé. Mais ce serait assez prétentieux de leur part, se dit-elle. Bien que petite, elle allait régulièrement à l'église avec sa grand-mère, elle n'y allait plus autant, voir plus du tout, et elle n'était plus certaine d'y croire. "C'est peut-être pour ça que tu aimes tellement te couper du monde dès que tu le peux." lui dit-elle avec un sourire. "Ca te rappelle peut-être quelques sensations agréables que tu avais ici, dans ton propre petit monde." Joanne se demandait pourquoi la famille Keynes avait quitté ce domaine pour Londres. Le bel homme finit par lui montrer une trappe, qui avait mise en place durant la guerre. C'était encore un autre secret de ce si grand château, cela émerveillait beaucoup Joanne. Il lui indiqua ensuite le fameux passages secret. Il passait devant elle, afin de pouvoir éclairer leur chemin. "Il n'y a pas que des désavantages à être petite." dit-elle en riant, constatant qu'elle n'avait absolument pas besoin de baisser la tête pour pouvoir traverser la galerie. Joanne était surprise de voir un croisement, elle se disait qu'elle ne s'y retrouverait jamais, s'imaginant immédiatement qu'il puisse y avoir un labyrinthe sous la terre. Jamie la reprit, lui assurant qu'il n'y avait rien de la sorte. Forcément, là où l'on avait pas le droit d'aller rendait beaucoup plus curieux que tout le reste. Ses yeux bleus fixèrent longuement ce chemin inaccessible, avant de suivre Jamie et d'arriver à l'escalier menant à la tour. Il prit même le temps d'épousseter la robe de sa belle, qui elle n'en faisait absolument pas attention. En soi, ce n'était qu'une tour de pierre, n'ayant rien de particulièrement significatif en son sein. Mais le simple fait de savoir que ce lieu datait de plusieurs émerveillait Joanne. Elle passait ses mains sur la pierre froide et légèrement humide en grimpant les escaliers en colimaçon. La vue qu'il y avait de là était magnifique pour elle, elle pourrait s'y perdre dans sa contemplation. Mais autre chose l'intrigua; ces petites gravures dans la roche. Elle se mit à les observer avec attention, à les effleurer avec ses doigts. "Il n'y a pas de château aussi vieux, en Australie." finit-elle par dire, tout bas, en regardant une date gravée dans le mur il y a des dizaines d'années de 0ça"Tu imagines tout ce que cette tour a pu voir ou entendre depuis le neuvième siècles ? Tous les secrets qu'elle peut garder, toutes les personnes qui ont voulu y passer..." C'était fascinant pour elle, particulièrement prenant. "Je pense que si j'avais grandi là, j'aurai adoré passer mon temps ici, il y a tellement à rêver. Comme une tour d'ivoire. J'aurai certainement chanter à tue-tête à cause du petit écho qu'il y a. Et je me serai imaginée tout ce qui a pu se passer ici. Un jeu de cache-cache, des amants cachés, des secrets partagés ou dévoilés, des complots, à tout temps." Elle croisait les bras et riait nerveusement. "Excuse-moi, je m'échappe." Et son métier faisait encore plus travailler sa curiosité. Au bout de quelques minutes, Joanne dit. "Je suis fière de toi, Jamie." C'était passer du coq à l'âne, mais elle avait repensé au moment où il avait demandé à ce que l'on vide la chambre de son frère. Il parvenait à se détacher de plus en plus de lui, ce qui était n'était pas rien loin de là. Elle s'approcha de lui et l'embrassa, en faisant glisser ses mains le long de ses côtes pour les dépose sur son dos. Elle l'embrassa longuement, peut-être plus langoureusement qu'elle ne l'aurait imaginé.

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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 8 EmptyVen 19 Aoû 2016 - 17:28


☙ more than just a dream


Arrivés au sommet de la tour, au grand air, nous avons une bonne vue sur tout le domaine. Il y a toujours des feuilles formant un tapis sur le sol, la pierre a bien vécu. Normal pour un édifice aussi vieux. Je déambule sur ce toit plat, regardant parfois la forêt, le jardin, ou, en bas, vers la végétation sauvage qui entoure le pied de la tour et le petit bâtiment qui lui est accolé. « J’ai l’impression que l’écurie est toujours vide. » dis-je tout bas pour moi-même. Pas de vie là-dedans, cela se devine à l’état du petit chemin de terre qui mène hors des remparts de la tour ; il n’est pas dégagé, donc il n’est pas régulièrement piétiné par des sabots. Tant pis. A l’entente de la voix de Joanne, je me tourne et la vois à quelques mètres de moi, observant quelques gravures sur les murs. Comme tout pays jeune, l’Australie ne possède pas pareil morceau d’Histoire. Du moins, pas aussi ancien pour ce qui correspond à une civilisation occidentale. Pour remonter les siècles de ce continent, il faut se pencher sur les traces laissées par les aborigènes, et ce n’est pas une tâche aisée car, contrairement à la vanité dont nous avons toujours fait preuve dans notre souci de durer dans le temps, eux ne sont jamais encombrés de ce genre de préoccupations. « Vous avez d’autres merveilles pour compenser. » je réponds à l’ancienne conservatrice dont la passion est encore bien vivace. Des beautés d’ordre naturels pour la majorité, les reliefs et des paysages que nous autres anglais ne pouvons pas imaginer si nous ne traversons pas le globe pour y faire face. Mais aussi quelques traces de l’Histoire, même s’il ne s’agit pas toujours des moments les plus glorieux de notre civilisation. Nous avons fait beaucoup d’erreurs, et nous en faisons toujours autant. L’imagination débordante, Joanne doit sûrement rêver des centaines de personnes qui sont venues ici avant nous, de leur vie, de leurs secrets. Elle aurait sûrement adoré vivre ici, elle aussi. « Ce n’est rien, tu peux continuer. » je lui assure avec un sourire attendri. J’aime l’écouter rêver, son imagination contagieuse invite à s’évader avec elle à travers le temps. « C’est le genre de lieu qui stimule l’imagination, on y peut rien. » Et pour une jeune femme comme elle, c’est d’autant plus vrai. Nous approchons lentement l’un de l’autre, pas à pas, et une fois face à face, Joanne prononce quelques mots qui peuvent sembler sortis de nulle part, mais je sais bien de quoi elle parle. Je lui souris, à la fois un peu tristement, mais avec de la gratitude. Tout soutien est bon à prendre. Mes bras passent autour de sa taille alors que nous nous embrassons. Puis je la serre tendrement, ma tête posée sur le sommet de son crâne afin d’observer le paysage. « Nous aimions bien venir ici. De temps en temps, les parents nous autorisaient à rester dormir à la belle étoile, tout en haut. Enfin, c’est sûrement ce qu’Oliver voulait me faire croire, parce que je me réveillais systématiquement dans ma chambre le lendemain matin. » Le pauvre devait me porter d’ici jusqu’au deuxième étage. Il était sûrement aidé par l’un des domestiques que nous avions à l’époque, peut-être même par Gauthier lui-même. Quoi qu’il en soit, c’était adorable de sa part. Il savait comment nous évader un peu de notre monde et de l’autorité des parents de temps en temps. « Nous n’avions pas beaucoup d’amis à Chilham. Nous étions les deux enfants qui vivent dans le château, mais une fois l’effet de fascination passé, nous étions soit mis à l’écart, soit entourés par intérêt, et c’était parfois blessant. » Mais les enfants sont cruels entre eux sans s’en rendre compte. Découvrir que vos amis n’en sont pas fait toujours mal, ou qu’on ne veut pas de vous parce que vous n’êtes pas du même monde que les autres et que leur jalousie les pousse à vous rejeter. Cela n’a vraiment plus d’importance aujourd’hui. « Nous avons vécu quelques années avec mon oncle et sa famille, mais ils n’ont qu’un enfant. Sinon, il y avait Irene. Mais, en résumé, c’était surtout lui et moi. » D’où le lien fusionnel que nous avions, et la grandeur du vide qu’il a laissé. « J’avais dix ans quand nous sommes partis. C’est ma mère qui a insisté. Elle vient de la campagne du sud de la France, tu ne l’as sûrement pas remarqué parce qu’elle n’a quasiment pas d’accent. Sa famille est… normale. » Ni pauvre, ni riche. Marie n’a jamais manqué de quoi que ce soit, mais ce n’était pas assez pour elle. L’avidité semblait être dans son caractère depuis toujours, car ni ses parents ou ses frères et sœurs n’ont aspiré à plus de grandeur qu’ils n’en avaient toujours eu. « Malgré le château, être dans la forêt et éloignés de la ville lui donnait l’impression d’avoir fait un pas en arrière dans sa vie pleine d’ambition. Ca n’a pas été facile d’arracher Edward du domaine, mais elle a réussi. » On ne peut pas nier qu’il l’aimait, lui qui accorde tant d’importance à son nom et son héritage et accepte de partir pour sa femme. Mais au moins, il était plus proche de son travail, de la Chambre des Lords, lui aussi, alors il se satisfaisait de cet avantage. « Après… tu as déjà vu la maison à Londres. » Une toute petite partie, le salon, et cela a sûrement suffi à Joanne pour voir que l’esprit, l’ambiance n’est pas la même. Il y a quelque chose de toxique là-bas. Au domaine, avec tout cet espace, il y avait toujours un moyen d’y échapper. « Je crois que tu sais à peu près tout maintenant. » dis-je en haussant les épaules. J’ai toujours tu bon nombre de chapitres de ma vie en Angleterre, ne souhaitant pas m’épancher sur une période de ma vie que je préférais oublier, ou au moins faire abstraction, puisqu’elle est constituée de bien des souvenirs dont je ne souhaitais pas faire face dans ma nouvelle vie en Australie. Si bien qu’on peut dire que Joanne est la seule à savoir tout ceci, et même si cela peut sembler sans grande utilité, je me dis qu’il n’y a plus de raison pour qu’elle ne sache pas tout. Après tout, nous allons nous marier.
 
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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 8 EmptyVen 19 Aoû 2016 - 19:19

more than just a dream
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Avec la vue imprenable dont ils disposaient, Jamie put constater que l'écurie était toujours vide. Il avait du espérer qu'il y ait des chevaux, elle savait qu'elle aimait beaucoup ces animaux là. Elle lui sourit tendrement, sans faire plus de commentaires. Elle préférait se passionner de l'ancienneté de l'édifice, de toutes ces beautés laissés au travers de l'histoire. Jamie nota que le pays de sa belle avait ses propres atouts. "C'est vrai." reconnut-elle. "Mais j'ai parfois une impression un peu étrange. Ca reste une terre colonisée, je ne peux pas dire que mes ancêtres ont construit l'histoire avant la colonisation. Ce sont les aborigènes. Nous ne sommes que des envahisseurs." dit-elle en riant un peu. "J'avoue ne jamais avoir cherché d'où venait mes ancêtres exactement." Ce qui était assez étonnant d'ailleurs. "Qui sait, peut-être qu'un de mes aïeuls était un des voisins des tiens." ajouta-t-elle en arquant un sourcil. Après quoi, Joanne se mettait à rêvasser à haute voix sous le regard attendri de son fiancé. Elle s'excusa de s'évader autant, mais il l'invitait à poursuivre, cela ne semblait pas lui déranger, bien au contraire. Mais elle préférait lui dire qu'elle était fier de lui. Elle tenait à le lui dire, le lui rappeler. Après quoi, elle l'embrassa longuement. Ne voulant pas se détacher d'elle, Jamie maintenait son étreinte, en déposant son menton sur le haut de sa tête. Et contre toute attente, le bel Anglais se mit à parler de sa vie d'avant, sa vie dans le domaine. Il préférait rester enfermé dans le domaine, ayant bien du mal à se faire des amis en dehors. Les enfants étaient vraiment méchants entre eux, c'était une chose qui était bien connu. Dès qu'il y avait un peu de différence, on était exclu, isolé. Ca ne devait pas être facile. Elle l'écoutait avec attention, ses yeux se perdant dans le paysage. Il lui racontait que Marie avait pu convaincre Edward de déménager à Londres alors que Jamie avait dix ans. Il avait vraiment mal vécu ce changement de milieu. "Tu sauras tout sur moi la semaine prochaine." dit-elle en riant nerveusement. Sa grand-mère allait prendre un malin plaisir à raconter tout ce que Jamie voudrait savoir sur sa fiancée. Elle redressa sa tête pour pouvoir coller son front au sien, et le regarder avec tendresse. "Merci de bien vouloir me partager tout ça, je sais que ce n'est pas facile pour toi de te replonger dans des souvenirs qui ne sont pas plaisants." Elle l'embrassa tendrement et glissa ses doigts dans ses cheveux. "Nous pourrions regarder les étoiles un de ces soirs, aussi. Ca aussi, ça fait rêver." suggéra-t-elle. "Autant donner un peu d'attention à tout cet univers, pour toutes ces fois où nous l'ignorons." Elle riait doucement alors qu'elle continuait de l'enlacer. Ils restaient encore une dizaine de minutes perchés là-haut avant de songer à emprunter le chemin inverse et rejoindre le château. Lorsqu'ils arrivèrent au rez-de-chaussée, Joanne lui demanda tout bas, toute timide. "Nous pourrions peut-être déjà aller en ville ?" suggéra-t-elle. "Pour s'y promener un peu avant d'aller dîner et peut-être faire un petit peu de shopping, qui sait. Peut-être que tu as des achats à faire." lui lança-t-elle avec un clin d'oeil complice. Sans attendre, Gauthier sa hâta à chercher l'une des voitures du garage. Une de ces voitures dont la petite blonde n'osait pas imaginer le prix et elle préférait laisser le volant à Jamie. Alors qu'ils sortaient du domaine, elle dit "Tant que j'y pense, quand nous serons chez ma grand-mère... Ne sois pas surprise si elle est peu enthousiaste de parler de Reever. Elle lui en veut beaucoup de ne pas donner de ses nouvelles. Au début, elle était tellement contente pour lui qu'il ne parte, mais il n'a presque jamais partagé ses aventures avec elle. Elle n'a jamais eu la chance de voyager, elle veut tellement les vivres à travers nous." Des ponts coupés qui la rendaient un peu tristes, mais la grand-mère de Joanne ne voulait pas en parler avec elle, préférant largement passer le temps autrement en présence de sa petite-fille. Ce n'était qu'un détail, mais ça pouvait éviter des malaises. Pendant la route, Joanne avait mis comme d'habitude sa main sur la cuisse de Jamie, alors qu'elle regarde le paysage à l'extérieur. Ashford était une petite ville typiquement britannique, l'architecture était toujours un peu insolite pour Joanne, ça la faisait beaucoup sourire. Jamie trouva une place pour stationner au centre-ville sans grand mal, pouvant aller là où il voulait en partant de ce point.

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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 8 EmptyVen 19 Aoû 2016 - 23:21


☙ more than just a dream


Pour une férue d'Histoire, impossible d'oublier quelles sont les racines du pays qu'elle habite, qui 'la vu naître et qu'elle a toujours connu. La colonisation n'a pas été un moment des plus glorieux, comme toute forme d'invasion, mais il ne sert à rien de revenir dessus aujourd'hui. Néanmoins, cela pousse Joanne à se demander quelles sont ses propres racines. Peut-être vient-elle un peu d'Angleterre, ou d'ailleurs en Europe. Peut-être a-t-elle du sang aborigène quelque part, malgré sa peau pâle et ses grands yeux bleus. « Tu devrais peut-être te pencher sur la question. » C'est le genre de choses qui occupent plutôt efficacement les jours de pluie, et même si la jeune femme n'a pas tant que ça le temps de s'ennuyer, ça peut-être un passe temps comme un autre. Une de ces activités qui ne regardera qu'elle, dans la pièce qui lui appartient de notre maison de campagne, par exemple. Tant de bonds dans le passé me mènent à partager quelques souvenirs avec ma fiancée, des épisodes de ma vie que je n'avais jamais évoqués jusqu'à présent, ou en tout cas fort vaguement. Ce n'est pas facile de se replonger dans cette époque, remonter trente ans en arrière. Pourtant, je me dis que cela permettra à Joanne de mieux me comprend sur certains points. Après tout, nous nous construisons dès la plus tendre enfance, et tous les petits riens ont leur incidence sur les adultes que nous sommes. Le tour de la jeune femme viendra quand nous serons à Perth, il me faut donc attendre encore un peu. « Je pense que tu as largement assez patienté avant d'en savoir plus à mon sujet. » dis-je avec un petit rire nerveux. Il lui a toujours fallu m'arracher les aveux de la bouche, persévérer encore et encore avant de parvenir à obtenir une anecdote ou un ressenti de ma part. Lui parler d'Oliver la toute première fois a été une étape importante et difficile. Aujourd'hui, je peux évoquer avec elle quelques bons souvenirs que j'ai de mon frère, comme les nuits que nous passions là. « Tu verras, il y a très peu de pollution lumineuse ici, on voit vraiment bien les étoiles. » Pas de lampadaires dans la forêt, et le village est très peu éclairé. Le ciel est alors des plus sombres, et les astres lumineux. Néanmoins, nous avons bien des heures avant d'apprécier pareil spectacle, et de plus, le programme de la soirée est tout autre. Joanne propose de nous rendre en ville, et profiter de notre avance sur l'heure du dîner pour faire certaines emplettes. Nous reprenons le chemin de la bâtisse, en passant cette fois par le jardin. Un petit chemin de terre remonte jusqu'à la cour intérieure du château. « Tu as raison, allons-y avant que tout ne soit fermé. » Et par ici, tout ferme plus tôt qu'à Londres, sans oublier que le choix est un peu plus restreint dans les boutiques de l'unique centre commercial d'Ashford. Nous nous rendons en ville dans l'une des voitures de collection d'Edward, de celles qu'il n'a jamais conduites et qu'il m'interdisait de prendre par principe. Une voiture qui fait tâche dans le décor bucolique, mais que j'ai trop longtemps rêvé de conduire pour passer à côté de l'occasion. Je profite même que la route dans la forêt soit déserte pour accélérer. En chemin, Joanne pense à notre séjour à Perth la semaine prochaine, et pense bon de me notifier que Reever est un sujet sensible qu'il vaut mieux éviter. « Mince, ça nous aurait fait un point commun pour bien commencer, pester ensemble sur Reever. » dis-je avec un brin de désinvolture. Reever n'a jamais caché qu'il ne m’appréciait pas sans réellement me connaître, et de fait, par principe, j'ai décrété que moi non plus. Et encore, j'ai sûrement plus matière à argumenter ma rancoeur à son sujet que lui pour moi, car je trouve particulièrement détestable d »avoir la chance d'avoir une belle famille et de préférer tout quitter et être à peine présent pour eux dans les étapes importantes de leur vie. J'y suis sûrement d'autant plus sensible que je sais ce que c'est, l'absence d'un frère dans des moments pareils. Reever est encore moins pardonnable en étant en vie, contrairement à Oliver. La voiture fait sensation en ville, tous les regards se posent dessus et les enfants ne peuvent pas s'empêcher de pousser des exclamations d'admiration. Nous nous garons dans le centre, et je sais déjà qu'à notre retour la carrosserie sera pleine de petites traces de doigts. Dans le centre commercial, il n'y a pas quinze boutiques de lingerie ; l'une propre du bas de gamme, et l'autre, plus petite, des pièces d'un niveau bien au-dessus (pour les femmes souhaitant se faire plaisir de temps en temps ou pour les époux à la recherche d'un cadeau d'une certaine valeur pour quelques grandes occasions). De nombreuses marques se côtoient sur les portants. « N'espionne pas, hein. » je lance à Joanne à l'autre bout du magasin sous le regard étonné de la vendeuse, qui vient timidement me proposer son aide. Néanmoins, je m'en passe, et même si cela demande de longues minutes et énormément d'hésitation, je finis par acheter l'un de mes coups de coeur. « C'est beaucoup de pression ce genre d'achats, tu ne te rends pas compte. » dis-je en retournant à la voiture pour déposer le sac contenant la lingerie mystère. « Imagine que ça ne te plaise pas, ou que ça te choque de quelque manière et que ça change un peu ton regard par rapport à moi et à ce que j'aime. » Ca pourrait la surprendre, la dégoûter, je n'en sais rien. Je n'ai rien choisi d'outrageux, mais on ne sait jamais. La pudeur de Joanne peut toujours revenir au galop. « De toute manière, les dés sont jetés. » dis-je en fermant le coffre de la voiture. Puis nous pouvons marcher en direction du restaurant. Nous passons devant la grande église de la ville, et plus loin, mon ancienne école. L'espèce de chaumière qui abrite l'établissement se trouve sur une rue un peu en retrait, sans rien aux alentours. Ca ne paie pas de mine, par son allure particulièrement pittoresque. « Je te l'ai dit, c'est sans prétention. » Et si Joanne jette un œil aux prix de la carte, elle verra que nous sommes bien en deçà de mes standings habituels. A l'intérieur, tout transpire de l'esprit du Kent, si bien que l'on pourrait se demander si ce n'est pas une caricature. Mais non. Tout est un peu en désordre, la décoration es surtout à base de babioles, on ne sait pas vraiment où donner de la tête. La disposition des tables est un peu anarchique, mais nous trouvons notre compte autour d'une table ronde près d'une fenêtre. « J'espère que tu as faim, parce qu'ils ne lésinent pas sur les portions ici. » La carte est modeste, trois entrées, trois plats, trois desserts, et tout le verso de bières. Le sourire des employés est inclus, et ils sont particulièrement amicaux. « Je crois me souvenir que leur veau braisé est délicieux. » Et s'il est toujours à la carte plus de vingt ans plus tard, c'est que c'est vrai. « Mais le fait que je t'ai encouragé à prendre un plat à base de viande ne doit pas sortir d'entre ces murs. » j'ajoute avec un doigt se voulant menaçant, mais un sourire amusé m'ôtant toute crédibilité. Puisqu'il n'y a rien à la carte de végétarien, la serveuse me propose aimablement de demander au chef un assortiment de tous leurs accompagnements avec la sauce au vin de l'agneau de j'affectionne beaucoup. Puisqu'il serait criminel d'en faire autrement, je commande une grande bière selon le conseil de la jeune femme. Puis elle repart avec son joli sourire. « Est-ce qu'il y a autre chose à savoir sur grand-mère Prescott ? » je demande à Joanne, une fois seuls. Sait-on jamais si d'autres astuces lui sont venues à l'esprit entre temps.
 
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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 8 EmptySam 20 Aoû 2016 - 0:31

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Joanne gardait en tête l'idée de remonter un peu dans ses origines. Il pourrait y avoir de belles surprises, des choses auxquelles elle ne s'attendait peut-être pas. C'était étrange de se dire que la semaine suivante de leurs vacances, les rôles allaient s'inverser. Joanne était déjà un livre ouvert à la base, mais sa grand-mère allait en révéler encore plus. Elle savait combien il était difficile pour son fiancé de se révéler, de parler de lui. Elle n'oubliait pas le jour, à la plage, où il lui avait dit que son frère s'était suicidé. Jamie n'aimait pas parlé de lui parce qu'il pensait qu'il était inintéressant, à la risée de sa famille, on lui a fait croire pendant toute sa vie qu'il ne méritait rien. Difficile de lui inculquer l'inverser après tant de temps, mais Joanne ne désespérait pas. Il savait déjà qu'il était aimé et qu'il n'était pas seul, c'était une belle victoire pour elle. Jamie voulait certainement faire les choses bien et dire tout de lui avant leur mariage. Joanne suggéra ensuite d'aller en ville, histoire de profiter des dernières heures d'ouverture des boutiques. Ils prirent donc l'une des voitures du domaine, qui ne manqua pas de se faire remarquer une fois arrivés à Ashford. Ca étonnait et amusait un peu Joanne. En premier lieu, ils se rendirent donc dans une boutique de lingerie fine - il n'y en avait pas des masses, il fallait se contenter d'une dont la qualité laissait à désirer, et l'autre, qui correspondait plus à leurs critères. Joanne lâcha un rire lorsqu'il lui demanda de ne pas l'espionner. Elle secoua la tête et le regarda s'introduire dans la boutique avant de lui tourner le dos et être sûre de ne pas être tentée de regarder sur quoi il se penchait. Il en sortit plusieurs minutes plus tard, un sac à la main. "Moi qui pensais que tu avais toujours beaucoup de facilités à choisir tout ce que tu m'offres." lui répondit-elle avec un rire des plus amusés. "C'est pour ça que tu ne m'en as jamais offert jusque là ? Tu craignais que ça ne me plaise ?" Ce qu'elle pouvait comprendre. On ne pouvait pas parler d'exigence, mais la jeune femme était assez sélective en matière de lingerie. Elle n'osait pas toujours sortir des terrains battus, quoi qu'elle s'était essayée à beaucoup de nouveaux modèles depuis qu'elle avait compris à quel point Jamie adorait découvrir ce genre de nouveautés. "Même pour moi, ce n'est pas toujours facile." avoua-t-elle. "Il faut que je m'y sente bien, mais d'un autre côté, j'aimerais te surprendre agréablement. Mais j'ai tellement peur de virer dans la vulgarité, ou que sais-je... Je trouve que je reste assez simple dans mes choix, au final. Peut-être trop. Je suis en constante recherche de ce qui pourrait te plaire dans ce domaine. Je ne manque pas d'idées, mais je ne sais pas si ça te plairait, et je ne voudrais pas bousiller l'ambiance juste à cause de ça." dit-elle avec un rire nerveux, en haussant les épaules. "La première fois que tu m'as vue avec une guêpière, c'était aussi une première fois pour moi, par exemple." Le sac étant dans le coffre de la voiture, Jamie l'emmena dans le restaurant dont il lui avait parlé. Effectivement, cela n'avait strictement rien à voir comparé aux différents endroits où il avait pu l'emmener. "J'adore." dit Joanne, fascinée par la générosité excessive de la décoration. C'était un peu comme à la bonne franquette, Joanne aimait énormément cette ambiance chaleureuse qui y régnait. Le menu devant les yeux, Jamie lui recommanda l'une des viandes. Lorsqu'il pointa du doigt sa belle, celle-ci en embrassa son extrêmité et riait un peu des gamineries de son enfant. "Je vais me laisser tenter par ce veau, alors." dit-elle d'un ton joyeux. "Et la même bière que Monsieur." L'employée la regarda d'un air un peu surpris, ne s'attendant certainement pas à ce qu'une si petite blonde puisse consommer ce genre de choses. La commande passée, Jamie voudrait en savoir un peu sur la grand-mère de Joanne. "Elle voudra que tu l'appelles par son prénom, Molly. En général, elle tutoie assez rapidement, mais quelque chose me dit que ce sera un peu plus long avec toi. Je pense qu'elle sera impressionnée par ton titre. Tout ce qui est royauté, tout ça, ça la fascine." Joanne rit un peu nerveusement. "Elle te parlera aussi certainement de ses souvenirs de guerre, même si elle était enfant, ça l'a beaucoup marqué. Et en dehors de ça, elle répondre à toutes tes questions, surtout si ça me concerne. Si tu ne demandes rien, elle dégainerai tous ses albums photos et elle te racontera d'elle-même des anecdotes." Joanne souriait toujours lorsqu'elle parlait de sa grand-mère. Elle l'aimait énormément. "Elle demandera certainement à être un peu seule avec toi, ça lui arrive souvent de prendre en tête-à-tête les gens, qui que ce soit. Et comme on est à trois mois du mariage, je pense qu'elle te parlera de quelques banalités à ce sujet. J'était déjà surprise qu'elle ne se vexe pas qu'il n'y ait pas de mariage religieux. Je lui ai expliqué la manière dont nous voyons les choses, et c'était une vision qui lui avait beaucoup plu." Petite, Molly l'emmenait tous les dimanches à l'église, c'est pour dire. "Je sais que je ne suis absolument objective, mais je trouve qu'on s'attache très rapidement à elle. Elle a des yeux qui pétillent en permanence, elle ne se prend pas la tête, tu peux tout lui dire, elle ne s'offusquera pas. J'admire énormément son ouverture d'esprit, alors qu'elle a été élevé par des parents très stricts et pieux." La serveur finit par arriver avec les deux bières commandées qu'elle déposa sur la table avec un petit bol rempli de cacahuètes et de pistache. Elle précisa également que les plats étaient en train d'être préparés. C'était assez calme, il n'y avait pas grand monde. "Je ne sais pas vraiment ce que je pourrai te dire de plus sur elle. Je suppose que tu te feras ton propre avis en la voyant." Elle savait que ce n'était pas nécessaire d'essayer de la raisonner, ou de le rassurer, c'était souvent inefficace. Ils trinquèrent ensemble, et Joanne but une bonne gorgée de bière. Elle avait un peu de mousse sur sa lèvre qu'elle récupéra avec sa langue en riant. Sa main venait cherchait elle de Jamie, elle croisa ses doigts avec les siens.

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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 8 EmptySam 20 Aoû 2016 - 1:26


☙ more than just a dream


J'en fais des tonnes, évidemment, lorsque je parle de la pression qu'il y a sur mes pauvres épaules suite à mon achat pour Joanne. Même si j'appréhende un peu, je ne pense pas être tombé complètement à côté de ce qu'elle aime, et qui me plaise aussi. Je suppose que pour mon tout premier achat de lingerie pour elle, elle ne me tiendra pas rigueur d'une petite erreur dans mon choix s'il en est. « Parfois c'est facile, et parfois, il faut se creuser la tête pour être sûr que ça te plaira. » Et qu'elle se sente à l'aise aussi. C'est le plus important. Une femme dans de beaux habits mais qui n'aime pas ce qu'elle porte se sent tout de suite, et tout l'ensemble perd de son charme. Alors qu'au contraire, une femme portant de belles choses avec l'élégance offerte par la satisfaction de se plaire à soi-même gagne énormément en beauté. La confiance en soi est un atout de charme qu'il ne faut pas sous-estimer. « Je pense que j'ai pris un petit risque, mais je suis certain que tu seras magnifique là-dedans. » C'est quelque chose que Joanne n'a encore jamais porté. A la fois sensuel, romantique et un peu original. Je pense qu'il y a moyen de combler les deux partis, mais nous ne le saurons que plus tard. En attendant cette nuit, nous prenons place dans le restaurant dont j'avais parlé plus tôt à la jeune femme pour dîner. L'endroit semble lui plaire tant il est un extrait brut du folklore local. Un beau et généreux bazar. Sur mon conseil, la jeune femme choisit son plat et me suit pour la bière. J'en suis moi-même étonné, mais soit, elle peut bien faire ce qu'elle veut, elle ne conduit pas. En attendant d'être servis, Joanne m'en dit plus sur sa grand-mère, personnage si important et inspirant dans sa vie. J'ai entendu parler de la vieille femme très tôt dans notre relation, et de plus en plus avec le temps. Facile de comprendre que son jugement comptera pour dix et que je n'ai pas droit à l'erreur. Néanmoins, je tente d'alléger la pression que je mets sur mes épaules à ce sujet. « Je n'ai rien à voir avec la royauté pourtant. » je fais remarquer avec un rire. Du moins, pas en dehors de mon titre. Mon père était plus proche de la couronne que je ne le serais jamais. Je n'ai parlé à la reine que, quoi, deux fois. Elle se rendra bien vite compte qu'à part un accent d'aristocrate, je reste une personne abordable. « J'espère qu'il y a tout un album de photos de bébé Joanne dans le bain, je veux voir à quoi ressemblaient ces fesses roses. » j'ajoute pour taquiner ma fiancée -même si j'espère vraiment voir de telles photos, parce que je suis certain qu'elle était absolument adorable à l'époque, et que cela nous donnera peut-être un petit aperçu de ce à quoi notre fille, si nous en avons une, pourrait ressembler. Je redoute bien plus les conversations en tête-à-tête, mais j'ai conscience que ce sera un passage obligé. « Elle m'a l'air adorable en tout cas. » dis-je en toute sincérité. Ce n'est pas tant son tempérament qui m'inquiète mais son jugement. Les bières nous sont apportées et je remercie la serveuse avec un fin sourire. Nous trinquons, sans célébration précise. Je crois que c'est la première fois que je vois Joanne boire de la bière. Sinon, je me serais souvenu de l'allure d'une moustache de mousse au dessus de ses lèvres, et de sa manière de la faire disparaître. Au bout d'un court moment de silence, songeur, je reprends ; « Tu vas sûrement trouver ça bête, ou beaucoup trop prématuré, mais Louise Molly Keynes, ça sonne plutôt bien, non ? » Même très bien, à mon avis. Néanmoins, j'aurais sûrement du taire cette pensée pour ne pas que Joanne se sente sous pression. Elle angoisse déjà bien assez à ce sujet. Alors rapidement, je passe à autre chose. « J'essaye de me faire doucement à l'idée qu'il faudra que je m'ouvre un peu plus à tes parents, et à Molly par la même occasion. » J'appelle la vieille femme par son prénom dès à présent, cela me laissera le temps de m'y habituer pour être plus à l'aise avec cela une fois qu'elle sera face à moi. Sans quoi, je vais l'appeler Madame Prescott toute la semaine avec la nervosité coupable de celui qui sait qu'il ne devrait pas la nommer ainsi. « Je ne veux pas qu'ils prennent mal mes silences, et… c'est normal qu'ils en sachent plus sur leur futur gendre, n'est-ce pas ? » Il serait temps. J'essaye de ne pas penser à leurs réactions, à leurs jugements. Seulement à cette tâche qui est la mienne ; leur dire enfin à qui ils ont affaire, avec qui leur fille souhaite se marier et faire sa vie. « Ca reste effrayant, mais je suis un peu plus confiant. » Cela demande du temps. J'espère surtout que Joanne sera de mon côté quoi qu'il arrive. Les plats nous sont servis dans deux immenses assiettes bien garnies. Les senteurs sont délicieuses. On devine un petit effort de présentation, mais aussi une forme de je-m'en-foutisme ; ça donne plus envie quand c'est joli, d'accord, mais l'important c'est le goût, non ? « Bon appétit. » Je pique avec gourmandise dans mon assiette et reprend parfois une gorgée de bière pour faire glisser le tout. A première vue, cela ne semble pas forcément fameux, pourtant on devine la fraîcheur et la qualité de chaque produit, jusqu'au beurre utilisé pour la cuisson et au sel de l'assaisonnement. Il y a de l'application et du savoir faire. « Alors, c'est aussi mauvais qu'on le dit la cuisine anglaise ? »
 
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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 8 EmptySam 20 Aoû 2016 - 2:06

more than just a dream
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Jamie avouait que ce n'était pas toujours si facile que ça de trouver la perle rare pour sa fiancée. Elle le savait exigeant, attentif au moindre détail. Il pouvait être à la fois le parfait acheteur comme le pire des clients. Il y avait des objets qu'il voyait, et qui lui paraissait évident qu'elle l'ait, et d'autre fois où il cherchait des choses bien plus précises. Ce ne serait pas très différent pour la lingerie. Il avoua qu'il avait pris un petit risque ; à voir ce qu'il entendait par petit. Mais Jamie était également assez sûr que sa fiancée le portera à merveille. Celle-ci était très curieuse de voir ce qu'il lui avait pris, s'il avait fait appel à beaucoup d'audace ou non. Une fois à table, au restaurant, il demandait quelques informations supplémentaires sur la grand-mère adorée de Joanne. Il devait être assez nerveux, par rapport à cette rencontre. Il savait que Joanne tenait énormément à elle, et que son avis et ses opinions comptaient plus que ses parents. Au début, elle pensait que c'était égal, mais le discernement de Molly et le fait qu'elle l'avait toujours laissé vivre et rêver comme Joanne le voulait lui avait permis d'avoir un bien grand respect venant de sa petite-fille. Elle rit doucement à la remarque de son fiancé. "Oh mais tu sais, dès qu'il y a un titre devant le nom de famille, elle est toute enthousiaste. Elle a raconté à toutes ses amies que sa petite-fille va devenir une Lady. Ca fait de moi la starlette des octogénaires de Perth." ajouta-t-elle, en riant. "Elle me demande toujours si j'ai des beaux bijoux, des belles robes. Elle était plus que satisfaite lorsque je lui ai montré les bijoux que tu m'as offert." Ce n'était certainement pas de la génétique, mais Molly aimait beaucoup tout ce qui brillait. "Je lui ai promis de lui montrer des photos du gala de samedi dernier, d'ailleurs." Sa grand-mère était certainement très fière de l'élan de sa petite-fille, savoir qu'elle avait trouvé une autre voie qui lui permettait de se concentrer intégralement à sa vie de famille. "Elle l'est." affirma Joanne lorsque son fiancé pensait que la vieille dame était adorable. Après avoir bu une gorgée de bière, Jamie, songeur, partageait l'une de ses pensées. Joanne eut une impression très bizarre. C'était à la fois un vrai bonheur d'entendre le nom de leur potentiel fille. Ca sonnait merveilleusement bien, c'était parfait. Mais elle avait également un pincement au coeur, qui lui rappelait tout ce qu'elle lui avait dit le matin même. "Tu serais d'accord que si... que si elle est là un jour, elle porte aussi le nom de ma grand-mère ?" demanda-t-elle, très émue de cette idée. C'était quasiment honorifique pour elle, c'était merveilleusement beau. Ca la touchait beaucoup. Ils n'y étaient pas encore, à cet étape là. Mais le nom était déjà tout fait. Certes, il y avait une pression supplémentaire sur ses épaules, mais c'était avant tout une excellente source de motivation. Du moins, c'était le sentiment qui prédominait le plus sur le moment. Ma petite Louise, se dit-elle. Ca la faisait rêver. Jamie évinça rapidement ce sujet, avouant qu'il serait peut-être temps qu'il parle de lui à la famille de Joanne. "Je pense que tu te sentiras peut-être plus à l'aise avec Nanny." Elle haussa les épaules. "Enfin moi, depuis toujours, je me suis toujours sentie plus à l'aise lorsque je veux me confier à elle. Elle n'a pas le même regard que mes parents, c'est... Tu sens qu'elle est prête à tout entendre, que ce soit la plus belle des joies que tous les malheurs." Joanne but une gorgée de sa bière. "Quand j'ai commencé à lui parler de toi, de notre relation, elle ne s'est pas braquée comme beaucoup d'autres. Elle savait que c'était ce qui me rend heureuse et qui m'a permis d'entreprendre des choses auxquelles je ne pensais jamais avoir accès. Elle a beaucoup de respect envers la personne elle-même, les choix qui sont faits. Elle guide beaucoup, elle conseille parfois, mais elle est avant-tout une oreille attentive. Elle partage son point de vue sans entrer dans le jugement. Elle m'a permis de voir certaines choses sous un autre angle." C'était ce qui l'avait aidé, durant ses deux semaines à Perth. "Elle laisse de l'espace. A vrai dire, je pense que c'est surtout grâce à elle que j'ai une identité. Certes, très effacé, mais j'en ai une quand même. Quand j'y repense, on décidait tout pour moi pendant très longtemps et à cette période là, ça me semblait normal. Mais maintenant..." Elle haussa les épaules. C'était une prise de conscience. Comme Molly le dirait, ce qui est fait est fait, il fallait juste rectifier ce qui devait être changé afin d'atteindre un idéal. Jamie se disait être plus confiant pour se confier. S'il savait à quel point elle était heureuse d'entendre ses mots. Elle embrassa ses doigts en les portant à sa bouche. "Tu peux y aller étape par étape, tu n'es pas obligé de dire tout d'un coup." lui assura-t-elle. "Ils savent que ce n'est pas pour rien que tu n'aimes pas trop parler de toi. Ils se doutent qu'il y a eu des choses difficiles." Elle caressait tendrement sa main pendant qu'elle parlait. "Et si tu veux que je sois là lorsque tu en parleras, je le serai." Ou peut-être qu'il voulait se prouver qu'il en était capable seul, les deux options étaient possibles. Les plats arrivèrent ensuite. En effet, l'assiette était généreusement remplie. Elle lui souhaita également bon appétit et pris une première bouchée de veau. "C'est excellent." dit-elle. "Je n'ai jamais eu ce préjugé concernant la cuisine anglaise." dit-elle en riant. "Mais c'est vrai que c'est bien servi. Je ne sais pas si j'arriverai à tout manger, même si je n'ai rien avalé depuis ce matin." Elle avait faim, certes, mais son estomac n'arrivera pas à contenir tout cela. "C'est servi un peu à la bonne franquette, je trouve ça génial." dit-elle en riant, à voix basse. C'était un endroit où personne ne voulait se casser la tête, autant la clientèle que les employés. C'était certainement pour cela que l'on s'y sentait si bien. Le reste du repas était assez silencieux, chacun était bien trop concentré sur le plat. Joanne déclara forfait lorsqu'il restait un petit quart de son assiette. Elle prit un peu plus son aise sur la chaise et soupira, l'estomac bien plein. Elle but quelques gorgées de bière. "Les desserts sont tout aussi copieux ?" demanda-t-elle en riant. Si dessert il y avait, ce ne serait que par pure gourmandise.

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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 8 EmptySam 20 Aoû 2016 - 12:18


☙ more than just a dream


Je suppose que pour une australienne n'ayant jamais voyagé et encore moins côtoyé le monde bourgeois ou aristocratique depuis sa petite maison près de la plage de Perth, un titre est une forme de folklore de l'autre bout du monde qui intrigue beaucoup -et impressionne aussi. J'imagine la vieille femme si enthousiaste à l'idée que sa petite-fille devienne une Lady avec un sourire. « Elle a de quoi être fière. » Pas seulement parce qu'elle a trouvé le bon parti pour faire un immense bond en hauteur sur l'échelle sociale. Il semblerait que mes cadeaux soient inspecté à la loupe, mais je pense qu'une rivière de diamants pour Noël satisferait n'importe qui, tout comme les robes de créateurs. Molly pourra admirer toute la beauté de Joanne dans le rouge Valentino sur les photographies du gala de la fondation. En écoutant ma fiancée me décrire cette femme qui est un tel pilier dans sa vie, je me dis qu'elle ne peut qu'approuver également ce nouveau choix de carrière. Je suis persuadé que Molly et Louise se seraient bien entendues, elles semblent calquées sur le même modèle. Des personnes qui ont su équilibrer la balance et compenser les erreurs de nos parents. En y songeant, la sonorité des deux noms me semble des plus harmonieuses, et surtout, les accoler devient finalement évident. Il n'y a pas de raison que seules les personnes ayant marqué ma vie aient leur homonyme. C'est un peu bizarre de penser à une chose pareille si tôt. Néanmoins, l'idée semble quand même plaire à Joanne qui s'émeut de donner le prénom de son aïeule à cette petite fille que nous espérons tant avoir. « Bien sûr. C'est une femme importante pour toi, c'est normal. Et avec deux prénoms de femmes pleines de qualités, elle ne pourra qu'être quelqu'un d'exceptionnel. » dis-je avec un grand sourire. C'est une logique qui se confirme jusqu'à présent avec Daniel, pourquoi pas avec elle ? J'ai un peu peur d'avoir soit ajouté de la pression sur les épaules de Joanne, soit trop fait gonfler l'espoir. L'un comme l'autre n'est pas idéal, il faut rester aussi pragmatique que possible à ce sujet, et se dire qu'adviendra que pourra. Nous serons heureux quoi qu'il arrive, avec notre petite famille. Si celle de ma fiancée ne vient pas tout gâcher. Peut-être qu'aucun des Prescott à part elle n'est fait pour m'apprécier. Quoi qu'il en soit, il est enfin temps pour moi de faire un pas vers eux. J'imagine que Molly sera la plus tolérante, l'âge apporte de multiples points de vue. « Maintenant tu rectifies le tir, et tu t'en sors très bien. » dis-je en prenant la main de Joanne. C'est tardif, mais elle commence petit à petit à s'affirmer. Elle n'aura sûrement jamais un caractère de feu, être effacée semble être dans sa nature de petit ange. Mais tous les outils lui sont donnés pour qu'elle puisse asseoir son identité, si elle veut bien s'y essayer, afin de ne plus se laisser surprotéger ou qu'on ne décide plus pour elle. Face à des parents qui semblent avoir des carcans bien définis concernant leurs propres enfants, j'imagine que leur exigence est similaire pour la personne qui compte épouser leur cadette. Je les imagine avec le jugement facile et dur. Estiment-ils que l'on a le droit de penser avoir vécu des choses difficiles lorsqu'on a tout ? Ou est-ce qu'ils font partie de ceux qui pensent que les personnes comme moi n'ont pas le droit de se plaindre de quoi que ce soit ? Pas même du mauvais temps, parce que le riche a une Porsche pour s'abriter, et l'homme lambda, une Fiat. C'est une chose que j'ai toujours trouvé injuste, qu'on ne comprenne pas qu'un humain aisé reste un humain, et que chacun a le droit d'avoir des difficultés de toutes sortes, des peines et des souffrances à sa mesure. C'est une différence entre les mondes que peu de personnes sont capables de respecter. Alors souvent, j'ai même l'impression que je n'ai pas le droit de me plaindre de la perte de mon frère. « J'espère bien que tu ne me lâcheras pas d'une semelle. » dis-je à Joanne. Comme je l'ai été avec elle pour le gala, j'espère qu'elle sera toujours à mes côtés pour me soutenir face à sa famille, car je risque de me sentir bien seul face à toutes ces paires d'yeux qui seront suspendues à mes moindres faits et gestes. Et je me surprend à espérer de tout coeur pour que Molly ait un lave-vaisselle, parce que je n'ai pas nettoyé à la main quoi que ce soit depuis si longtemps, et que je ne veux pas que la nervosité me faisant casser une assiette se transforme en incident diplomatique. Les plats arrivés, Joanne peut constater que la générosité des assiettes n'était pas exagérée, ni leur qualité. Elle peut aisément comprendre pourquoi les habitants d'Ashford, voire du Kent de manière générale, possèdent plus ou moins de surpoids. La campagne anglaise rend bon vivant. Ce n'est pas qu'une question de nourriture, c'est un état d'esprit. Personne ici ne se prend autant la tête qu'à Londres. Personne n'est pressé ou méfiant. Si vous demandez votre chemin à un habitant, il vous traitera comme un ami de longue date qu'il aurait perdu de vue depuis des années. Les bons restaurants vous servent comme si vous étiez un ami de la famille, et la cuisine ressemble à celle de grand-mère. Tout est simple mais doux pour le coeur. « C'est pour ça que j'aime cet endroit. » je réponds à Joanne tout aussi bas. Signe qu'un plat est trop bon pour s'en détourner avec de la conversation ; le silence qui règne pendant une partie du repas, jusqu'à ce que mon assiette soit vide et que la jeune femme abdique vers la fin de la sienne, ayant quand même fait honneur à la cuisine du chef. J'arrive à la fin de ma bière. Après très courte réflexion, il me reste bien de la place pour un petit dessert, mais il n'y a rien de petit ici. « En effet. On peut en partager un si tu veux. » Cela semble être la meilleure option. La serveuse nous débarrasse et nous en profitons pour demander la suite, un dessert avec deux cuillères. Je crois que les seules paroles échangées jusqu'à la fin du repas ne sont que de l'admiration pour la qualité des produits, quand nous ne maudissons pas notre gourmandise. Heureusement que nous ne marchons pas jusqu'au domaine. Une fois arrivés, nous croisons Fiona dans le vestibule, en robe de chambre, sur le point d'aller se coucher après un dernier tour du château pour éteindre les lumières. « Vous avez passé une bonne soirée, Lord Keynes ? » demande-t-elle d'en bas des escaliers. « Excellente, merci Fiona. A demain. Oh, ne préparez pas le petit-déjeuner trop tôt, nous aimons traîner au lit. » Elle acquiesce d'un signe de tête et part dans l'aile dédiée aux Wheeler. Joanne et moi nous accordons sur le fait que nous avons bien trop mangé pour nous adonner au moindre jeu d'adulte. Nous profitons un peu du balcon de l'étage, d'où nous pouvons voir quelques étoiles, mais la vue n'est pas aussi dégagée que depuis la tour, et il fait rapidement trop froid pour la jeune femme. Nous allons nous coucher la peau du ventre bien tenue, et satisfaits d'avoir corrigé le mauvais départ de cette journée par une belle soirée.

Nous passons la journée du lendemain à Canterbury, ville emprunte d'énormément d'Histoire où se croisent les siècles à travers les rues. Des constructions médiévales à la grande cathédrale, en passant par les ruines de la vieille abbaye, et les jardins aux fleurs colorées, nous passons des heures à nous promener et voyager dans le temps, nous abritant par chance au bon moment, dès qu'une petite averse de pluie fine s'abat sur la ville. Comme toujours, Joanne s'émerveille de tout. Il n'y a rien de tout cela en Australie, pas de grandes architectures jacobiennes, pas de petites maisons rustiques de ce genre. Son continent a gardé un style très colonial. Nous déjeunons dans un parc, et nous laissons le temps de digérer dans l'herbe. Nous prenons le thé non loin de l'abbaye, de l'autre côté du pont en pierre qui traverse le fleuve de la ville. Nous rentrons au domaine pour le dîner, encore une fois préparé par Fiona et ses sœurs. Cela semble énormément leur plaire de faire de la cuisine ensemble, elles en parlent avec énormément d'enthousiasme, si bien que je finis par me dire, avec un peu de tristesse, qu'il y a du talent et des vocations qui se perdent entre ces murs, et qu'elles devraient prendre leur envol. Mais cela ne semble pas effleurer l'esprit de qui que ce soit. Fiona travaille dans un restaurant d'un village voisin en temps normal, sa cadette y fait le service, et Gwen est encore en études à l'université de Canterbury. Personne ne se plaint de la vie ici. Après le repas, chacun vaque à ses occupations. Je me trouve un fauteuil confortable dans le petit salon à côté de la bibliothèque pour lire quelques nouvelles, lunettes sur le nez. Joanne lit également dans son coin. Au bout d'un moment, la concentration s'échappe. Mon regard se pose furtivement sur ma fiancée, adorablement concentrée sur son livre. J'essaye de reprendre ma lecture, mais mes yeux recommencent à quitter les lignes pour les lèvres que la jeune femme se pince de temps en temps. Ses cheveux sont un peu plus dorés sous l'éclairage jaunâtre de la bibliothèque. Ses doigts ont une manière quasi grâcieuse de tourner les pages ou de tenir le livre. Elle est belle quoi qu'elle fasse. Au bout d'un moment passé à alterner entre ce récit que je n'arrive plus à lire et le joli visage de Joanne, nos regards se croisent. On peut facilement deviner le petit éclat d'envie dans le mien, et je songe à ce jeu que nous avons laissé de côté hier soir. « Ca te dirait une partie de cache-cache ? »
 
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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 8 EmptySam 20 Aoû 2016 - 13:17

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Donner un prénom à leur fille qui n'existait pas encore donnait sur le coup, énormément d'espoir à Joanne. Ce n'était peut-être pas une bonne chose, mais elle entrait dans un état d'esprit particulièrement positif. Il était inévitable qu'elle retombe de ce petit nuage un jour ou un autre, la chute allait être rude. Jamie continuait aussi de l'encourage dans sa quête d'identité, qui n'était pas de tout repos. Il était très fier d'elle, ça se voyait, dans ses yeux. Le chemin était long, mais le processus était lancé, et peut-être qu'au bout, il y avait une Joanne qui était prête à plus s'exprimer et à ne pas se laisser écraser par les décisions de sa famille. Elle lui sourit avec reconnaissance, touchée par ses mots. C'était merveilleux pour elle, de se sentir encouragée. Il y avait des moments où s'effacer était plus facile pour elle, elle était encore assez mal à l'aise lorsqu'il s'agissait de se montrer ou de se mettre en avant. La belle blonde lui rappela qu'elle pouvait être là s'il en ressentait le besoin. Elle lui laissait les deux options, mais Jamie était beaucoup emballé par le fait qu'elle reste près de lui. "Alors je ne te lâcherai pas." lui dit-elle avec un sourire, avant d'embrasser le bout de ses doigts. Les plats étaient arrivés, et étaient des plus copieux. Joanne adorait cet endroit, tout autant que la cuisine, et elle ne manqua pas de partager ce bonheur là avec son fiancé. Il y faisait bon vivre, par ici, c'était agréable. Tout le monde semblait si heureux. A la fin du plat principal, ils décidèrent de partager le dessert - dont l'assiette était tout aussi grande. Chacun muni d'une cuillère, ils parvinrent tous les deux à la vider. Vaincus par ce plat des plus copieux et délicieux, ils finirent par rentrer chez eux, croisant Fiona dans le couloir. Ils profitèrent un peu de la vue du balcon avant de se laisser attirer par le lit, où ils s'y endormirent sans le moindre mal.

La journée suivante, ils visitèrent Canterbury. Encore une mine d'or pour Joanne, impossible de ne pas la reprendre à chaque fois qu'elle s'arrêtait par admirer un monument, une bâtisse, ou une statut. C'était tellement nouveau pour elle, tellement beau. Elle ne se lassait pas de visiter des villes qu'elle ne connaissait pas. C'était comme envoyer une gamine sur terrain de jeux. Mais Jamie se montrait patient et il la laissait s'attarder sur tout ce qu'lele voulait voir de plus près. Elle avait eu le loisir aussi de vivre les changements météorologiques de l'île - que serait le Royaume-Uni sans un peu de pluie ? Leur journée passait ainsi à vive allure, et ils finirent par rentrer chez eux, satisfaits d'avoir vu énormément de choses. Ils étaient toujours partants pour se promener ensemble, quel que soit l'endroit. Un généreux dîner leur avait été préparé le soir même au domaine, c'était toujours aussi bon. Joanne ne manquait pas d'occasion pour les féliciter de leur talent culinaire. Après manger, Joanne s'installa dans un fauteuil de la bibliothèque pour bouquiner. Elle avait pris un livre de la pièce qui l'inspirait -et elle adorait ces vieilles reliures. Concentrée sur sa lecture, elle ne remarquait d'abord pas que Jamie s'était mis à l'observer, voire même à l'envier. A la fin de son paragraphe, elle leva les yeux et croisa son regard. Difficile de ne pas y deviner l'envie qui commençait à le submerger tout doucement. C'était assez contagieux entre eux deux. Les yeux de Joanne se mirent à pétiller d'excitation lorsqu'il proposa de laisser tomber la lecture pour une toute autre activité. "Il faut que je m'habille en conséquence alors. Ma tenue actuelle n'est pas vraiment adaptée." lui rétorqua-t-elle en déposant le libre sur une petite table qui se trouvait juste à côté de son fauteuil. Elle se leva et s'approcha de lui. "Sauf que je ne sais pas où tu as planqué ces vêtements de rechange."Elle prit sa main et l'extirpa de son fauteuil, touchant à peine sa bouche avec les siennes. "Comment fais-tu ?" lui demanda-t-elle tout bas. "Juste avec un regard..." Et le désir était immédiatement transmis, même pas besoin d'une caresse ou d'un quelconque. Elle prit délicatement son visage pour l'embrasser. Elle s'arrêta avant qu'ils ne soient pris au dépourvu. Ils se dirigèrent dans la chambre, où Jamie lui confia le fameux sac contenant la lingerie soigneusement choisi par son fiancé. "N'espionne pas, hein." dit-elle avec un sourire timide et amusée de reprendre les propos de Jamie. "Reste là quelques minutes, je vais essayer de ne pas te faire trop patienter." Elle lui vola un baiser avant de sortir dans la chambre. D'un pas hâtif, elle ouvrait les portes des différentes pièces, jusqu'à tomber sur celle qui lui inspirait le plus.

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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 8 EmptySam 20 Aoû 2016 - 14:06


☙ more than just a dream


En réalité, le jeu a commencé dès que nos regards se sont croisés. Pas besoin de plus que cet éclat pour se comprendre. Nous abandonnons tous deux nos livres, et je dépose mes lunettes sur le mien. Joanne me tire de mon fauteuil, du désir plein les yeux, contaminée par le mien. Je souris, au bord de ses lèvres, malicieux et joueur. « C'est plutôt à moi de te poser la question. » je réponds tout bas. « Toi, tu n'as rien besoin de faire... » Elle me donne envie juste en étant là, sa manière de tenir un livre suffit. La bonne lumière, la bonne posture, et une admiration furtive se transforme en désir. Elle m'a envoûté, je ne sais pas comment, mais c'est le cas. Elle m'a rendu fou d'elle, et elle me et à ses pieds en un claquement de doigts. Nous quittons la bibliothèque pour aller à l'étage supérieur, dans notre chambre, où je lui confie le petit sac. Dedans se trouve une pièce de lingerie, un body au dos nu, tout en transparence, en tulle brodée. J'en aime la subtilité, les motifs aux bons endroits, cette manière d'en montrer beaucoup, et pourtant, de sublimer le corps par un jeu d'ornements fins qui donnent la juste dose d'érotisme. Je me suis dit que dedans, elle aura un peu plus l'air d'un ange. « Je serai sage. » j'assure avec un sourire. Un baiser volé, et voilà Joanne partie se cacher dans le château. Pour ma part, j'approche de la fenêtre de la chambre, et m'occupe en regardant le jardin et ses fleurs endormies. J'attends là quelques minutes. Le château est grand, et Joanne peut avoir besoin de temps avant de jeter son dévolu sur une pièce, vu le nombre qu'il y a. Les petits pas sont vite inaudibles dans le couloir. Je tends l'oreille, en me disant que ce n'est pas vraiment tricher. Je n'ai pas l'impression d'entendre le bruit des escaliers -mais vu la légèreté du pas de la jeune femme sur le tapis qui couvre les marches, je n'aurais rien entendu depuis le fond de cette aile. Tout ce que j'espère, c'est qu'elle n'ait pas atterri dans la suite de mes parents, ou ma propre chambre. A moins qu'elle n'ait pas choisi une chambre, et qu'elle ait décidé de faire plus original. Pourquoi pas le fumoir, une salle de collection. Je compte aussi le temps pour elle de se changer, ou de revenir ici en me disant qu'il est hors de question qu'elle porte ce genre de chose. Ce serait à la fois drôle et terriblement embarrassant. Mais le temps passe, et Joanne ne revient pas. Alors je suppose qu'elle est cachée et prête. Je quitte notre chambre et en ferme la porte. Nous sommes au bout d'une aile sud, j'ai donc tout l'étage à parcourir et fouiller de fond en comble. En voyant toutes les portes de long du couloir, je me dis qu'il y a décidément trop de pièces dans le château. Je les ouvre une par une, doucement, et j'avance d'un pas lent afin de ne pas faire de bruit. Je ne veux pas qu'elle m'entende arriver, ni faire trop de bruit au cas où il y ait un son qui puisse m'indiquer où elle se trouve. Les salles se succèdent et elle n'est pas là. Alors je poursuis à l'est, là où bon nombre de pièces sont des endroits sensibles. Je lui avais montré vaguement que c'était de ce côté que nous vivions principalement avec ma famille. Je pense qu'elle n'est pas allée par là. Alors elle est sûrement descendue. Ca serait bien son genre après tout, de s'éloigner assez pour me faire languir. Et puis, je me fie à cette espèce de sixième sens qui lie les âmes sœurs. Celui qui permet de savoir quand l'autre est tout proche. Je suppose que, elle aussi, elle sent quand je ne suis pas loin.
 
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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 8 EmptySam 20 Aoû 2016 - 14:40

more than just a dream
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Elle ne devait rien faire pour qu'il ait envie d'elle. Au début de leur relation, elle ne l'aurait jamais cru, pas un mot. On ne pouvait pas dire que Joanne se rendait compte de son pouvoir de séduction étant donné qu'elle refusait encore que d'autres hommes puissent s'intéresser à elle. Mais elle avait un pouvoir certain sur Jamie, et celui-ci semblait particulièrement satisfait de savoir que sa belle avait un total contrôle sur lui. Alors que de bas, c'était lui qui aimait pouvoir tout manoeuvrer d'une main de maître. Il se donnait avec plaisir à elle, sans modération. Le sac en main, la jeune femme commençait à se promener dans les couloirs, découvrant une pièce après l'autre. Elle savait qu'elle ne voulait pas que ce soit dans une chambre, autant pousser ce petit jeu jusqu'au bout, le plaisir n'en sera que plus délicieux. Elle était impressionnée par le nombre de salons et de chambres qu'il pouvait y avoir. Ce n'était clairement pas décent. Une pièce lui attira l'oeil. Celle avec le billard. Jamie lui en avait parlé, mais ils ne s'y étaient pas rendus, il lui avait juste parlé sans en ouvrir la porte. Elle finit par la trouver. Il y avait tout ce qu'il fallait. La table de billard se trouvait un peu plus sur la gauche, en bois massif, avec tout le matériel à proximité ainsi qu'un petit tableau accroché au mur afin de pouvoir inscrire les scores. A droite, un mini-bar. Elle supposa que c'était certainement éviter d'avoir trop à attendre qu'on leur rapport des boissons. Et le long des murs, en dehors des tableaux et diverses décorations, il y avait des fauteuils dans lesquels les joueurs pouvaient s'installer. Satisfaite, Joanne décida de rester là. Curieuse et hâtive, elle sortit la boîte en carton du sac avant de l'ouvrir. La lingerie était précieusement recouverte de papier de soi. Le tissu était blanc, léger, transparent. Effectivement, c'était quelque chose qu'elle n'avait jamais encore mis. Elle avait déjà repéré des bodies ici et là, mais elle n'avait jamais osé en acheter à cause de leur transparence. Elle ne savait pas dire si Jamie allait aimer ou non. Apparemment, c'était tout à fait son style. La jeune femme avait une légère appréhension, mais elle voulait se prêter au jeu jusqu'au bout. Elle se dévêtit totalement afin de pouvoir l'enfiler. Le body mettait parfaitement sa silhouette en valeur. Mais la transparence l'inquiétait toujours autant. Joanne regardait autour pour voir si par miracle, il n'y avait pas un miroir, même minuscule, dans lequel elle pourrait s'entrapercevoir. Il y en avait un à l'arrière du mini-bar. Et pour le peu qu'elle voulait voir, elle l'appréciait. Contre toute attente, elle aimait beaucoup cette pièce de lingerie fine, surtout les arabesques bien placés qui permettaient à la tenue d'être particulièrement sensuelle sans entrer dans la vulgarité. Joanne se trouvait belle. Elle aimait aussi beaucoup le petit noeud à l'arrière. Elle en profita pour arranger un peu ses cheveux et cacher ses vêtements et le sac pour ne pas trop gâcher la scène. Son coeur battait à toute allure, elle était un peu nerveuse. Elle s'approcha de l'une des fenêtres, où elle regardait au travers. La lumière de la pièce était tamisée, c'était certainement voulu. Ainsi, lorsque Jamie entrera dans la pièce, il verrait en premier lieu la chute de rein de la jeune femme - elle n'allait certainement pas lui donner dès le début en lui montrant sa poitrine joliment décorée. Elle avait intentionnellement cambré son dos, légèrement. Sans qu'elle ne comprenne pourquoi, elle eut l'impression qu'il était là, tout proche. Son coeur s'emballait, ses sensations s'exaltaient. Elle entendit la porte s'ouvrir délicatement. Elle lui tournait toujours le dos, pendant encore plusieurs secondes. Elle se mordillait la lèvre inférieure en souriant. Elle patienta d'autant qu'elle le pouvait, avant de se retourner et de coller son dos contre le mur. Elle posa également un pied contre celui-ci. C'était à lui se d'approcher. "Tu m'as trouvée." lui lança-t-elle d'une voix suave, les yeux pétillants d'envie. Joanne leva sensuellement ses bras, qu'elle plaqua également contre le mur, courbant davantage son dos. Juste histoire de le faire craquer afin qu'il se précipite sur elle.

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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 8 EmptySam 20 Aoû 2016 - 16:03


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Il aurait fallu une photo de ce moment, de cette scène. Joanne, près de la fenêtre, me tournant le dos. Laissant voir la courbe de son échine, la cambrure de ses reins, ornée d'un ruban comme sur un cadeau. Je reste dans l'encadrement de la porte quelques secondes. Le coeur battant, le bout de ma langue humidifie furtivement mes lèvres alors que mon regard s'attarde sur ses hanches, ses fesses, le long de ses jambes. J'approche à peine, d'un pas puis d'un autre, après avoir pris le soin de fermer la porte. Alors qu'elle se retourne, je note tous les détails de cette scène dans un coin de ma mémoire, car c'est un tableau à peindre absolument. La composition naturelle est merveilleuse. Ma fiancée, dans cet ornement de mon choix qui la sublime mieux encore que je ne l'imaginais, si belle, si sensuelle, et malgré son regard mutin, toujours angélique. Sublime. La nuit tombée dehors, la lumière de la salle reste tamisée, l'ambiance intimiste. Il y a un contraste élégant, presque poétique, entre la figure féminine à souhait d'une Joanne prête à se donner dans son voile de tulle, et l'environnement si masculin, le billard, le cuir des fauteuils. Elle montre à merveille la faille qui se trouve en tout homme, qu'importe son statut, sa force, sa virilité ; pas que les courbes d'une femme, pas que le sexe, mais celle qu'il aime, et qui l'aime aussi. Et qui, même dans son domaine, même sur son territoire, le fait fondre, l'envoûte et le met à genoux en un regard. Mes doigts traînent sur le billard pendant que j'en fais le tour pour rejoindre mon âme sœur, hypnotisé. J'observe les arabesques brodées sur son corps, la manière dont ils couvrent subtilement sa poitrine en la laissant deviner à travers le tissu qui ne forme qu'un léger voile, comme de la brume autour de sa silhouette, pour la rendre un peu plus irréelle. Une apparition, un petit fantôme de toute beauté et pleine de grâce. Joanne lève lentement les bras, se cambre un peu plus, accentuant ainsi toutes ses courbes, et m'appelant par cette gestuelle sensuelle. « Tu es… encore plus belle que ce que j'imaginais. » dis-je tout bas, murmurant presque. Mon corps se colle doucement au sien, mon visage approche jusqu'à ce que nos lèvres se touchent à peine. Je glisse une main dans son dos, et frôle son échine courbée de bas en haut, du bout des doigts. J'ose à peine la toucher. Comme si mon mirage pourrait s'évaporer dans l'air au moindre contact. Nos visages se caressent légèrement, avec tendresse, du nez, de la joue, de la bouche, avec une subtile animalité. Je longe sa mâchoire jusqu'à son cou pour y déposer quelques baisers. Avec délicatesse, je prends ses mains et étire ses bras un peu plus au-dessus de sa tête, jusqu'à ce qu'elle soit complètement plaquée au mur et prisonnière de ma poigne. Je la maintiens ainsi qu'une main, sans forcer, et de l'autre, je parcours son corps en me délectant du moindre relief. Je glisse sur sa poitrine avec fermeté, le creux de sa taille, ses hanches, ses fesses, jusqu'à me loger entre ses jambes. J'aspire son premier soupir dans un baiser langoureux, nos lèvres et nos langues scellées pendant de nombreuses minutes. Et pendant ce temps, sur son intimité, à travers le tissu blanc, j'effectue de douces caresses qui rendent sa peau de plus en plus chaude, de plus en plus humide. Quand je lâche ses bras, c'est pour mieux qu'elle puisse les passer autour de mon cou, et me garder tout près d'elle, poursuivre nos baisers de plus en plus passionnés. Incapable de me faire à l'idée de la déshabiller, la trouvant tellement belle, tellement désirable ainsi vêtue de broderies, je poursuis mes caresses sous le tissu afin d'atteindre son intimité à même sa peau.
 
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more than just a dream
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


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Tout était parfait, à ce moment là. Les vêtements et l'endroit choisi, les regards échangés. Jamie s'approchait doucement d'elle, laissant glissé ses doigts le long du billard. Ce n'était pas un geste significatif en soi, mais c'était un détail qui ne faisait qu'accroître la perfection du moment. Elle ne pouvait pas expliquer pourquoi. Plus il s'approcha d'elle, plus il était hypnotisé, subjugué. Ses yeux verts ne pouvaient pas s'empêcher d'admirer sa poitrine, la dentelle qui la recouvrait. Mais cet envoûtement ne le laissait pas muet, flattant une fois de plus la beauté de sa belle. "Grâce à toi." lui répondit-elle tout bas. Jamie s'approchait d'elle jusqu'à ce que leur corps se touche. Joanne sentit immédiatement sa chaleur, il était déjà presque fébrile. Elle frissonna lorsque l'une de ses mains parcoururent son échine courber, et soupira un peu de plaisir. Leur visage se cherchait, se caressait avec tendresse. La jeune femme sentait son coeur tambouriner dans se poitrine au moindre contact. Les lèvres de Jamie migrèrent jusqu'à son cou qu'il embrassa à plusieurs reprises. Joanne penchait légèrement sa tête comme d'habitude. Elle aurait bien été tenté de glisser ses doigts dans ses cheveux, mais son amant la maintenait prisonnière d'une main. Avec l'autre, il redécouvrait les courbes de sa belle, les formes qu'il préférait. Il passait par ses seins, ses hanches, ses fesses avant d'atteindre l'objet de ses convoitises. A ce simple contact, Joanne soupira. Il fut suffisamment rapide pour attraper ses lèvres et ainsi inspirer l"air empli de plaisir de sa belle. Un baiser on ne peut plus langoureux, en parfaite démesure. Jamie finit par lâcher ses bras, qu'elle plaça rapidement autour de son cou alors qu'elle continuait de l'embrasser. Quelques petits gémissements commençaient à se faire entendre au fur et à mesure des caresses. Elle laissa échapper un petit cri lorsqu'il passa ses doigts sous le tissu du body. Il ne semblait pas vouloir la déshabiller pour le moment. Parfois à bout de souffle, elle interrompait brièvement leur baiser et regardait pendant ce temps cette main qui la caressait. Elle échangeait ensuite un regard avec lui, les yeux vitreux, envieux. Elle l'embrassait à nouveau, n'hésitant pas à chercher sa langue ou à mordiller l'une de ses lèvres. Pendant ce temps, ses doigts se glissaient sous le t-shirt de Jamie, et elle le remonta progressivement le long de son torse, la peau étant déjà brûlante. Il dut interrompre ses caresses afin qu'elle puisse le le retirer, mais il reprit de plus belle. Son bassin faisait quelques mouvements au rythme de ses doigts, un toucher qui lui faisait perdre pied. Son nom se glissait parfois entre ses lèvres, qui se mirent à embrasser son cou, à lui mordiller même la peau d'envie. Elle ne pouvait s'empêcher de l'admirer. A chaque fois qu'elle le voyait ainsi, torse nu, elle se disait à quel point il était beau. Son corps était divin, son regard adorait s'attarder sur ce torse parfait. Bien qu'elle peinait à se concentrer, elle déboutonna le pantalon de Jamie et caressa sa virilité par dessus son boxer. Puis elle parcourait de baisers son torse, forçant ainsi à Jamie d'arrêter ses caresses afin qu'elle puisse faire les siennes, à genou devant lui. Elle lui échangea un bref regard avant de le mettre totalement à nu, et elle commençait à toucher sa virilité avec ses doigts, sa bouche, et sa langue. Nul besoin de le stimuler pour quoi que ce soit, comme toujours, mais elle estimait qu'il avait tout aussi droit de ces caresses là. Elle n'oubliait aucune partie de son intimité, variant la cadence et diversifiant les caresses. Les doigts de Jamie s'étaient logés entre ses mèches blondes, elle sentait qu'ils les crispaient un peu par moment, ce qui l'incitait à continuer en core et encore. Il ne voulait jamais céder à ce moment là, il l'arrêtait toujours avant. Les choses devaient toujours être bien faites, il devait s'abandonner à elle au moment le plus opportun. Lorsqu'il sentait qu'il n'en était plus vraiment loin, il la fit arrêter un geste avant de la faire se relever pour capturer ses lèvres avec ardeur et avidité.

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Qui voudrait déshabiller une œuvre d'art si réussie ? Cela semble presque criminel. Non, pour le moment, je veux pouvoir l'admirer ainsi. La finesse du tissu me permet de sentir la chaleur du corps de ma belle contre moi de manière amplement suffisante. C'est la douceur de sa peau qui finira par me manquer, le contact sans rien pour nous séparer. Mais cela peut attendre. Juste pour le plaisir des yeux, le plaisir de voir sublimée dans des dessous qui lui donnent une apparence de muse sensuelle. La plus belle des créatures, juste pour moi, à la merci de mes caresses et de mes baisers. Je m'interrompt juste afin de laisser Joanne de me retirer mon haut. Il commençait à me donner bien trop chaud. La manière dont les mains de la jeune femme parcourent le haut de mon corps me rappellent celle qu'elle avait pour tourner les pages de son livre ; délicatement, du bout des doigts, donnant à tout ce qu'elle touche un caractère précieux. Tous les contacts contrastent. Nos lèvres se dévorent, se mordillent, nos langues se lient et se délient, nos baisers sont des plus passionnés. Nos mains, elles, prodiguent des caresses plus tendres et appliquées, touchant l'autre comme s'il était fait de cristal. Et plus bas, nos corps s'appelant l'un l'autre brûlent d'une envie trahie par l'ébauche d'une danse sensuelle. Joanne se faufile sous mon pantalon, palpant ainsi ma virilité qui chauffe et bombe mon boxer, en émoi depuis la seconde où mon regard s'est posé sur sa divine chute de reins en ouvrant la porte de la pièce. Sensuellement, elle dépose des baisers tout le long de mon torse, me faisant parfois frémir au passage ; ses mains, elles, délogent mon pantalon et mon dessous de mes hanches pour lui donner accès à l'objet de son désir. Et une fois mis à nu, elle s'y attarde longuement, comme elle sait bien le faire, comme elle sait que j'aime qu'elle le fasse. De ses caresses avec ses mains, celles avec ses lèvres et celles avec sa langue, je ne saurais dire ce qui me fait fondre le plus, mais ce qui est certain, c'est que la jeune femme obtient toujours l'effet escompté. Elle me rend fébrile au possible, créant une chaleur étouffante qui se diffuse de mon bas ventre au reste de mon corps. La regarder faire a quelque chose d'envoûtant, mais parfois je ferme les yeux pour mieux ressentir ses caresses, ses lèvres qui épousent mon sexe, sa langue qui s'attarde sur ses parcelles sensibles. A force dé frémir, je m'appuie sur le mur derrière Joanne du bout d'un bras. De ma main libre, je saisis les mèches blondes de ma belle qui m'arrache des soupirs toujours plus nombreux à force d'intensifier ses caresses. Jusqu'à ce que je la fasse cesser avant de n'en plus pouvoir. A peine est-elle redressée que je saisis son visage pour l'embrasser, la dévorer. Je la serre de toutes mes forces, les mains avides de sentir la douceur et la chaleur de son dos. Je la mène jusqu'au billard. Face à la table, je la retourne et lui fais poser ses mains sur le bord en bois. Mes baisers flattent continuellement son cou, sa nuque, et glissent le long de son dos afin de le courber petit à petit. A genoux, j'en dépose sur ses fesses, puis sur son intimité – d'abord à travers le tissu, puis une fois celui-ci écarté, sur son épiderme brûlant et humide. Je la caresse toujours du bout des doigts lorsque je me relève, et, penché sur elle, je scelle nos corps lentement, de manière à ressentir chaque seconde de ce contact. De là, je peux continuer d'admirer la sublime chute de ses reins qui se cambre lorsque je commence mes mouvements de va-et-vient, et ce fessier que je trouve si désirable. Si je me redresse, je peux nous observer nous faire et nous défaire, nous entremêler inlassablement. Parfois complètement penché sur elle, une main sur la mienne sur le rebord du billard, l'autre posé sur son intimité, je laisse mes râles de plaisir résonner à son oreille au fur et à mesure que la cadence gagne en rapidité. Je ne ralentis puis ne cesse qu'une fois à bout de souffle ; alors, en allant et venant lentement, j'embrasse le haut de son dos. Délicatement, je défais le nœud en bas de ses reins. Puis, tout aussi lentement, un à un, les boutons de son col brodé. Alors je me détache de Joanne, le temps de faire doucement glisser le body sur son corps. Je dépose toujours un baiser sur sa fesse au passage. Enfin nue, mes mains retrouvent toute leur liberté de parcourir cette silhouette qu'elles aiment tant, qu'elles adorent et adulent. Alors que j'embrasse son cou, mordille sa peau, le lobe de son oreille avec avidité, je saisis ses seins, les caresse, les titille, et serre son petit corps tout contre moi pour en assimiler la chaleur. Quand notre symbiose me manque, je retourne Joanne pour qu'elle me fasse face, la soulève pour l'asseoir sur le billard, et me réintroduis en elle avec un baiser des plus fougueux, étouffant un râle de plaisir au fond de ses poumons.
 
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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 8 EmptySam 20 Aoû 2016 - 19:17

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A peine Joanne eut-elle le temps de se mettre debout que Jamie attrapa ses lèvres avec une envie difficile à cacher. Il saisissait parfois l'une de ses lèvres avec ses dents, prêt à la dévorer à tout instant. Il s'était collé contre elle, ne voulant plus se détacher. Ce contact provoqua une vive bouffée de chaleur chez la jeune femme, surtout lorsqu'elle sentit son intimité contre la sienne. Il la guida jusqu'au billard, où il l'invita à se retourner afin qu'elle puisse s'appuyer contre le bord de la table. En jetant un oeil par dessus son épaule, elle vit Jamie se mettre à genoux après avoir embrassé longuement le cou et la nuque de sa fiancée. Puis sa bouche traçait un chemin de baisers le long de son échine, ce qui la fit frissoner, jusqu'à atteindre son fesser, qu'il chérissait tout autant. Ses doigts habiles se mirent à nouveau à caresser son intimité par dessous le tissu, puis en contact direct avec son intimité. Joanne admettait que c'était particulièrement excitant de le voir à genoux pour elle, dans le cadre de leur devoir conjugal. Jamie finit par faire quitter ses lèvres de son intimité ; mais ses doigts la caressaient toujours avec avidité; afin de pouvoir se relever. Sans qu'elle s'y attende, il s'introduit en elle avec une très grande lenteur. Joanne gémissait tout du long, à la fois surprise, et appréciant le délice de ce contact qu'il se plaisait à prolonger. Son dos se cambra légèrement, le reste de son corps se mit à frémir. Parfois, il la quittait, mais ce n'était que pour mieux revenir en elle. Il se pencha sur elle, croisant ses doigts avec ceux déposés sur le billard. Son autre main était passé sous le tissu du body de la jeune femme, afin de stimuler davantage son intimité tout en accentuant ses mouvements de va-et-vients. Dans la fougue, des mèches de cheveux étaient venus barrer le visage de Joanne, qui gémissait de plaisir à la moindre caresse. Elle soufflait son nom à plusieurs reprises et fermait les yeux pour se délecter de chaque contact. Entre ses mouvements de rein et ses doigts habiles, il la faisait perdre complètement pied. C'était d'autant plus excitant entendant les râles de Jamie juste à côté de son oreille. Il adoptait à un moment une cadence plus que soutenu qui faisait crier un peu plus fort Joanne, puis il ralentit à nouveau. Elle mourrait de chaud. Le peu de vêtement qu'elle avait sur elle contenait tout de même un peu de chaleur. Mais pour Jamie, il était temps de l'enlever, ce qu'il fit avec le plus grand soin. Il commençait avec le noeud qui retombait sur ses fesses avant de défaire les boutons de son col. Elle le laissait le lui enlever, avec un fin sourire sur ses lèvres. Jamie avait ensuite tout le loisir de saisir avec fermeté ce qui lui était moins accessible auparavant, notamment les seins de la jeune femme. Il se plut à les caresser, à jouer un peu ses tétons juste pour éveiller chaque zone érogène de sa belle qu'il connaissait. Et c'était efficace. Elle fermait parfois les yeux pour en profiter, parfois elle le regardait. Au bout de quelques minutes, il la retourna et la porta sans mal pour l'asseoir sur le billard. Sans attendre, il s'introduit en elle tout en l'embrassant fougeusement, ne pouvant exprimer ce plaisir de la retrouver que par un long râle qu'il tentait d'étouffer par le baiser. Il commença ses mouvements de rein, délicats, très lents, tant qu'il arrive encore à se contenir. Lorsqu'ils étaient à bout de souffle, ils n'avaient pas d'autres choix que d'arrêter de s'embrasser, mais leur visage restait très proche l'un de l'autre. Dans ces moments là, des regards amoureux, et particulièrement envieux s'échangeaient. Chacun inspirait l'air que l'autre expirait, jusqu'à ce qu'ils n'en puissent plus et s'embrassent à nouveau, encore plus langoureusement qu'auparavant. Elle saisissait même parfois le bout de sa langue avec les dents, ou l'une de ses lèvres. Elle avait prit une de ses mains pour la déposer sur son sein; elle aimait beaucoup trop qu'elle s'y attarde. Le bassin de Joanne effectuait lui même des légers mouvements de va et vients. Cela devait être particulièrement stimulant pour Jame qui accéléra considérablement la cadence et l'intensité de ses mouvements de rein. Joanne dut s'agripper à lui, se rappelant soudainement qu'il avait encore de vives marques de ses ongles. Elle colla son torse contre le sien, Jamie avait pour habitude de placer ses mains sur ses cuisses ou le fessier de sa belle. Ils avaient tous les deux déjà très chauds, une fine particule de sueurs les recouvrait déjà. Joanne se plaça un peu plus au bord de la table, pour que Jamie ait un peu plus de facilités, et elle entoura la taille de ses jambes, se rapprochant au maximum de lui.

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