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 joamie + more than just a dream

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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 7 EmptyMar 16 Aoû 2016 - 18:36


☙ more than just a dream


Noël. Soirée étrange que ce Noël. Un peu comme un rêve, oui. Aujourd’hui encore, difficile de dissocier ce qui était réel de ce qui ne l’était pas. Il était impossible de lutter cette nuit-là. Pour sûr, nous avons fait l’amour. Même si c’était étrange, c’était beau. « Je me souviens. » je souffle, les mots sont quasiment inaudibles. Elle était si belle, la grossesse lui allait si bien. Il y avait le fruit de notre amour qui grandissait en elle, et c’était aussi un facteur qui m’avait fait succomber. Mais à cet instant, je ne sais plus si je veux imposer à d’autres enfants cette existence. Je me dis que Daniel aura forcément une tare provenant de votre sang commun. Joanne comprendra son erreur. Elle verra dans quelle vie elle s’est vraiment lancée, alors qu’elle pense avoir été sauvée ; une vie qui n’a rien à voir avec la belle maison de poupée dans laquelle elle vit tous les jours. Je me perds dans mes pensées, je ne sais plus où j’en suis. Je sais que tout est incohérent, je sais que je panique, que j’ai peur, que je suis en colère, et que toute cette soupe force des pensées et des paroles qui n’ont pas de sens même pour moi. J’oublie ce que je dis une seconde après l’avoir dit. « Je n’en sais rien. Je ne sais pas. » Ce que je cherche à prouver est un mystère. Est-ce pour mes parents ? Alors il n’y a plus personne à impressionner, et toute manière, cela est vain. Pour Oliver ? Impossible d’obtenir la fierté d’un mort. Pour Joanne ? Elle me répéterait que je n’ai rien à lui prouver. Je crois que j’ai tant vécu sous la pression du regard de tout ce monde dont je fais partie qu’elle est devenue omniprésente, oppressante, même quand elle n’a pas de raison d’exister. Je ne parviens à me rassurer un peu qu’au moment où Joanne m’assure que nous retournerons au cimetière. C’est étrangement réconfortant. « Je ne suis Lord de rien du tout ce soir. » dis-je, le regard bas. Je ne suis qu’une enveloppe vide, un corps abritant un courant d’air froid. Je suis heureux d’être de retour chez moi, mais les souvenirs sont si difficiles à faire face.

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Je fronce les sourcils, me demandant comment Joanne compte m’aider. Elle glisse une main sur mon torse, et m’explique d’une voix suave tout ce qu’elle compte faire là, et plus bas, avec sa bouche. Qu’elle sera ma source d’inspiration et de vie pour les prochaines minutes, et je pourrai remettre le monde à l’endroit pendant qu’elle mettra mon corps sans dessus-dessous. « Tu n’as vraiment pas à faire ça. » ais-je à peine le temps de dire, comme si elle s'apprêtait à effectuer une corvée juste pour moi, avant que Joanne ne me retire mon t-shirt et capture mes lèvres, ne me laissant absolument aucun autre choix que cela de me laisser faire. Je me plie à son plan sans plus opposer la moindre résistance. De toute manière, elle m’envoûte dès les premiers baisers dans le cou. Je ferme un instant les yeux pour me concentrer sur la perfection avec laquelle ses lèvres épousent la peau de mon torse puis de mon ventre. Lorsque je sens le bouton de mon pantalon être défait, mes lèvres se pincent pour retenir un soupir d’excitation. C’est encore pire lorsque l’on sait ce qu’il nous attend. La hâte, l’attente, toute l’exaltation quand le moment arrive, et une fois qu’il est là, et qui font accélérer peu à peu le rythme cardiaque. Mordant mes lèvres, je retiens un premier gémissement  à la seconde où je sens la bouche de la jeune femme se poser sur ma virilité. Mais mon échine se courbe et mes mains attrapent le drap du lit, trahissant complètement le premier grand frisson brûlant qui me parcourt au premier contact. Bien vite, il ne sert plus à rien d’essayer de contenir quoi que ce soit, et je laisse mes râles quitter ma gorge. Qu’importe leur nombre ou leur intensité sonore, il faut qu’ils quittent mes poumons pour que ce plaisir-là puisse complètement prendre toute la place, pour que l’envie m’envahisse et me fasse oublier absolument toutes les pensées qui me torturent. Pour qu’il n’y ait plus qu’elle, et nous deux, et l’amour que nous avons à nous donner. Je me redresse un peu, appuyé sur un coude, pour regarder ma fiancée faire, comme elle me l’a dit. C’est une nouvelle bouffée de chaleur qui fait brûler mes joues en la voyant ainsi passer ses lèvres et sa langue sur chaque parcelle de ma virilité. Ma main libre s’est glissée entre ses mèches blondes. Le seul moment où j’appuie légèrement sur sa tête, c’est pour lui faire comprendre qu’elle peut intensifier ses caresses. « Joanne… Joanne… » je murmure son nom comme on répète une prière, entre deux soupirs. C’est surtout la seule chose qui traverse mon esprit, ce qui remplit peu à peu mon être. De plus en plus, je frissonne, tremble et brûle sous les caresses de la belle blonde, mon cœur se serre, mes muscles se crispent ; et je la fais arrêter avant de céder. La respiration haletante, je ne me laisse pas le temps de retrouver mes esprits. Surtout pas, Dieu sait où la moindre bribe de pensée pourrait me mener. Je relève le visage de Joanne et le mène jusqu’au mien, un doigt sous son menton. Puis, l’embrassant avec ce trop-plein d’amour et de passion qu’elle décrivait tout à l’heure, celui qui nous pousse à nous déchirer autant qu’à nous adorer, je la laisse guider ma virilité en elle. Je la laisse retrouver le chemin parfait qui me mènera au plus près, au plus profond d’elle, un peu plus que d’habitude. J’ai besoin d’absolu, de cette union totale.
 
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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 7 EmptyMar 16 Aoû 2016 - 19:50

more than just a dream
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


joamie + more than just a dream - Page 7 3180130893 joamie + more than just a dream - Page 7 3180130893

Jamie voulait faire ses preuves. Il ne savait pas quoi, ni à qui, mais il se forçait, sans raison, à devoir montrer le meilleur de lui-même tous les jours. Elle se demandait si c'était du à l'éducation qu'il avait eu. Personne pour l'encourager ou le pousser, il devait toujours se forcer lui-même pour prouver sa seule existence. Rien que ça, c'était un combat compliqué. Il se sentait peut-être obligé de faire la même chose auprès de Joanne, mais il prêchait déjà un converti. Il se rabaissait encore, il était extrêmement défaitiste ce soir-là. "Si, tu es mon Lord." lui rétorqua-t-elle doucement. Vu que les mots ne soignaient, Joanne avait pour seule solution de passer à l'étape suivante, énonçant ce qu'elle comptait faire à son fiancé avant de s'exécuter. Lui avait l'impression qu'elle se forçait, mais elle en avait véritablement envie et préférait ignorer ce qu'il disait. Elle suivait son plan à la lettre, et fut soulagée de voir que ça fonctionnait. Joanne avait peur qu'il n'en ait pas envie, que ce gros coup de blues ne vienne même léser cette source intarissable de désir qu'il avait pour elle. Mais à peine commença-t-elle ses caresses qu'elle sentit Jamie se détendre, pour mieux se crisper, mais par plaisir cette fois. Il ne fallait pas grand chose pour stimuler sa virilité, mais Joanne poursuivait pour le plaisir de lui procurer du plaisir. Elle ne manquait pas une zone, elle restait délicate et attentionnée. Elle souriait lorsqu'elle l'entendait soupirer son nom. Il s'évadait enfin, il se remplissait d'autre chose que de cette profonde tristesse. Alors qu'il était à deux doigts de s'abandonner à elle, il la fit stopper, ne souhaitant pas se libérer de la sorte. C'était quasi systématique, qu'il l'arrête ainsi. D'un doigt, il la fit redresser sa tête pour pouvoir l'embrasser fougueusement. Pendant ce temps, elle se hâta de retirer son dernier vêtement, avant de revenir sur lui, sur le lit. D'un seul regard, elle savait ce qu'il voulait, ce qu'il désirait le plus que tout à cet instant précis. Alors, d'une main, elle guida sa virilité en elle. Rien que ce contact la fit gémir. Puis, Joanne se redressa un peu pour trouver à nouveau cette fameuse position, la même qu'à Melbourne. Une fois qu'il était en elle, Joanne prit son visage entre ses mains, colla son front au sien tout en bougeant délicatement son bassin. Parfois, elle se redressait un petit peu pour mieux se repositionner ensuite. Cela prit quelques minutes avant qu'elle n'y parvienne. L'effet fut immédiat, spontané, surprenant même si c'était était exactement ce qu'ils recherchaient. Un frisson parcourut sa peau de porcelaine, après avoir poussé un petit cri. Elle prit d'assaut ses lèvres, elle colla sa poitrine contre lui au possible. Son regard se plongeait dans le sien, elle s'y perdait avec grand plaisir, se donnant totalement à lui. Son corps continuait longuement de frémir. Ainsi, Jamie pouvait puiser en elle tout ce dont il avait besoin. C'était étrange, Joanne se surprit à se demander s'ils pouvaient faire plus encore, pour n'être qu'un. Leur corps s'appelait constamment. L'humainement possible ne leur suffisait plus parfois, bien souvent même. Ils restaient de longues minutes ainsi, avant que la fougue et la passion ne resurgissent progressivement. Mais Joanne tenait tant à maintenir ce contact, elle effectuait alors de très légers mouvements de bassin d'avant en arrière, jusqu'à ce que son corps ne devienne incontrôlable. Ses doigts s'agrippaient dans la peau du dos de Jamie alors qu'elle commençait de délicats mouvements de va-et-viens. Elle venait aussi parfois nicher sa tête dans son cou pour y étouffer quelques gémissements. Elle le surplombait légèrement. Ses mouvements de hanche gagnaient en intensité et en sensualité. Sa peau, comme celle de Jamie, devenait de plus en plus chaude, se couvrant progressivement d'une fine particule de sueurs. Elle le laissait saisir fermement son sein si c'est ce qu'il voulait, ou s'agripper à son fessier pour ressentir davantage ses mouvements. Elle penchait de temps en temps la tête en arrière, comme pour chercher un peu d'air afin de poursuivre. Elle reconnaissait qu'elle adorait lui faire l'amour ainsi. Joanne le poussait ensuite en arrière tout en l'embrassant langoureusement. Ses mouvements de rein ne cessaient pas. Dès qu'elle avait trop chaud, elle se redressait, et lui restait allongé, ayant ainsi tout le loisir de l'admirer durant son effort. Elle persévérait, jusqu'à ce qu'elle puisse entendre son fiancé prendre un maximum de plaisir, qu'il s'abandonne et se libère en elle après une houle qui avait fini par couper le souffle de la jeune femme. Le sentir et le savoir ainsi procurait un réel plaisir pour la jeune femme. C'était un moment délicieux en terme d'émotions. Trop concentrée sur ce qu'elle faisait, elle n'avait pas atteint ce stade. Et même si elle manquait d'air, et qu'elle était plus que fébrile, elle se pencha en avant pour prendre d'assaut ses lèvres, alors que le bas de son corps continuait à se mouvoir sans qu'elle ne puisse véritablement contrôler quoi que ce soit.

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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 7 EmptyMar 16 Aoû 2016 - 23:48


☙ more than just a dream


joamie + more than just a dream - Page 7 3180130893 joamie + more than just a dream - Page 7 3180130893

Faire l'amour a toujours été un des meilleurs moyens de vider son esprit, de tout oublier, tirer un trait sur la réalité, et se concentrer uniquement sur son partenaire et sur soi. Tout disparaît subitement, plus rien n'a d'importance, et parfois, des éclairs de lucidité rendent tous les doutes caducs. Ce sont des moments d'évidence, qui vont plus loin que le simple rapport entre un homme et une femme dans un instant pareil. C'est nous, ça a toujours été nous, ceux qui s'offrent des ras-de-marrée d'amour au corps à corps. Ceux qui se guérissent de cette manière. Car tout devient plus simple ; il n'y a rien à changer, rien à pleurer, rien à regretter, rien à craindre. Elle faite pour moi et je suis fait pour elle. Il n'y a qu'ainsi que le monde tourne ; nous ou rien du tout. Il n'y a qu'avec cette combinaison qu'elle et moi pouvons avoir une famille, que nous nous sauvons l'un l'autre, et peut-être qu'un jour nous serons vraiment, simplement heureux. Je trouve tous mes doutes idiots, toutes mes précédentes paroles insensées. Ce n'était que de la peine et de la panique, ressentis au centuple, parce que c'est ainsi que les émotions s'emparent de moi ; vivement, toujours dans l'excès. Tout comme l'amour est une passion incontrôlable qui me fait perdre pieds. J'ai tellement besoin d'elle, je ne cesse de me le répéter. Elle me sauve à chaque fois de moi-même. Il suffit d'un regard pour que nous nous comprenions, et d'un baiser pour alimenter le brasier. Son visage frôle le mien pendant qu'elle cherche cette unique manière de nous unir. Mes mains ont trouvé leur place sur ses cuisses. Les petits mouvements de bassin de Joanne me font soupirer, mais c'est lorsqu'elle parvient à me faire pénétrer au plus profond d'elle que je lâche un long gémissement après que ma respiration se soit coupée quelques secondes. L'air manque déjà, la chaleur est étouffante, mais qu'importe, c'est parfait. Je prolonge le baiser que ma fiancée me donne, et laisse mes mains glisser jusqu'à ses fesses pour effectuer une légère pression de temps en temps, m'ancrant un peu plus en elle par légers à coups. Je l'embrasse dans le cou, passe mes dents sur sa peau, sur on oreille, et dévore ses lèvres avec avidité, quitte à la vider complètement de tout cet amour en trop qu'elle dit avoir à donner. Rien que les subtils mouvements de bassin de Joanne suffisent à me faire gémir. Même si la position est idéale, rapidement nos corps en demandent plus -et sur le moment, cela semble impossible. Pourtant, après avoir été logé tout en elle un long moment, les premiers va-et-vient amples qu'elle effectue me procurent de grand frissons de plaisir qui se traduisent par un râle qui ne peut pas être contenu. La jeune femme peut facilement me deviner tout à sa merci, vu les réactions face au moindre de ses mouvements. Mes mains s’agrippent à elle avec un soif de réalité qui les poussent à planter leurs doigts dans sa chair. Je suis la houle, l'accentue quand je le peux, mais je suis surtout envoûté par le plaisir que Joanne injecte dans mon corps ; mon regard vitreux la dévore toute entière, ne pouvant s'empêcher de l'admirer danser sensuelle tout contre moi. La vue est encore plus délectable lorsque la jeune femme m'allonge complètement sur le lit et, après un long baiser fougueux, se redresse pour me surplomber et poursuivre la cadence des ondulations de ses reins qui, finalement, m'enfoncent dans la folie. Elle est magnifique, le buste luisant ainsi à la lumière dorée de la chambre. Et plus bas, le spectacle est tout aussi agréable. A aucun moment Joanne ne me laisse de répits. Elle ne fait qu'intensifier ses gestes pour obtenir de moi plus de râles et de soupirs incontrôlés. Ma poigne sur ses cuisses lui suffit à jauger à quel stade je me trouve, mais c'est sûrement au long gémissement grave qui fuit de mes poumons qu'elle comprend que ses va-et-vient ont eu raison de moi et que je craque complètement. A moins qu'elle ne le sente, à l'intérieur, ma virilité gorgée de plaisir qui se libère en elle avec une puissance à la hauteur du frisson de volupté qui m'a parcouru de part en part. Même si je manque un peu plus d'air, Joanne récupère mes lèvres. Je les lui mordille, et trouve sa langue avec une envie qui ne s'est pas modérée. Parce que je sais qu'elle est aux portes de son propre orgasme, et que je veux qu'il soit aussi bon que celui qu'elle m'a donné. Dans la foulée, j'inverse nos places et l'allonge sur le lit. Je poursuis la même cadence que celle qu'elle avait amorcé, et l'accélère progressivement en veillant toujours à être aussi profondément en elle que possible. Elle peut me serrer autant qu'elle le veut, tirer mes cheveux, griffer si elle le souhaite. Je ne cesse pas jusqu'à ce que c'en soit trop, trop pour son petit corps, et qu'elle se crispe au maximum pour évacuer un long cri de plaisir. Ce sont toujours des secondes particulières, en elle. Une sensation peu descriptible, mais qui procure un plaisir inédit. C'est un peu pour ça que je reste toujours un moment en elle après les ébats. Ma virilité peut encore sentir tout le plaisir qui la traverse et anime son corps de petits spasmes. Ils disparaissent peu à peu, et une fois la tempête passée en elle, je me retire pour avoir enfin de l'air. Sauf cette fois ; je reste près d'elle, entre ses jambes, le corps collé au sien, et je l'embrasse avec adoration sur toutes les parcelles de son épiderme trempé par la sueur. « Tu es divine. » je murmure entre deux baisers au creux de son cou, n'attendant que le feu vert de mon corps pour reprendre -ce qui peut prendre quelques minutes. Je les passe à frôler ses seins encore bien fermes, à les caresser du bout des lèvres et de la langue, chacun avec la même application. Joanne passe toujours ses doigts entre mes cheveux dans ces moments, et je dois avouer que j'adore toujours autant ça. Petit à petit, mes caresses sur son corps la guident jusqu'à la position que je veux lui faire adopter. Désormais derrière elle, nos jambes entremêlées, j'embrasse ses épaules, empoigne sa poitrine et frôle son ventre jusqu'à atteindre son intimité pour m'assurer qu'elle en ait toujours envie. Lorsque je relève sa jambe, la jeune femme retrouve la position dans laquelle elle était le soir de Noël. La seule que nous pouvions adopter à son stade de grossesse. Dès que je le peux, je scelle encore une fois nos corps avec un gémissement.
 
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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 7 EmptyMer 17 Aoû 2016 - 0:46

more than just a dream
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


joamie + more than just a dream - Page 7 3180130893 joamie + more than just a dream - Page 7 3180130893

Quelques mèches étaient même venues se coller sur le front ou la joue de Joanne tant elle transpirait. La racine de ses cheveux était également légèrement humide. Mais elle avait continué l'effort jusqu'à ce que Jamie n'en puisse plus, que tout son corps se mettre à trembler et qu'il finisse par évacuer ce long râle de plaisir. Elle adorait tout ce qui se passait en elle. Elle ne saurait dire si elle le sentait véritablement ou si c'était parce qu'elle avait envie de le sentir, mais elle pourrait jurer qu'à chaque fois, elle le sentait se libérer en elle. Cette fois-ci lui semblait plus intense que d'habitude. Même après cela, il était toujours aussi avide d'elle. Il suffisait de voir comment il s'emparait de ses lèvres avec ses dents, la fougue qui l'animait encore vivement. Il ne sera pas rassasié tant que sa belle n'aura pas eu droit au même orgasme que le sien. Tout ou rien, personne n'était laissé de côté. Sans faire preuve de patience, il inversa leur position afin d'avoir plus d'aisance dans leurs mouvements, mais aussi surtout pour prendre le dessus. Ce ne fut pas la cadence qui surprit Joanne, mais la volonté de son fiancé d'être à nouveau le plus possible en elle à chaque mouvement de rein. Il voulait atteindre ce même point limite à chaque fois, et cela rendait folle Joanne. Il l'éloignait, coup après coup, encore plus de la réalité, et elle ne savait plus où s'agripper. Si bien que ses ongles un peu plus longs que d'habitude, s'incrustèrent en profonda dans le dos de son fiancé. Il allait avoir de vives griffures présentes pour plusieurs jours. Elle restait ainsi alors que ses jambes le serraient de plus en plus. Joanne en aurait presque les larmes yeux, tant elle ne savait plus quoi face à une telle vague de plaisir. Elle ne parvenait même plus à souffler le nom de son homme. Son dos se brisa en deux lorsqu'il parvint à ses fins, Joanne eut la respiration coupée pendant plusieurs secondes avant d'être capable d'émettre un long cri. Son corps frissonnait encore alors qu'elle reprenait son souffle. Jamie restait bien elle, un léger sourire satisfait sur ses lèvres. Des petites contractions continuaient d'animer son bassin pendant plusieurs minutes avant qu'elle ne parvienne véritablement à se calmer et de se détendre. Il finit par se retirer d'elle, et, contre toute attente, restait volontier à sa place, dont il était le seul à avoir le droit d'y être. Il embrassait passionnément Joanne, avant de goûter sa peau salée. Joanne était trempée, et aussi un peu essoufflée. Les yeux fermés, elle frissonnait sous chacun de ses baisers. Sa bouche s'attardait à son cou, arrachant quelques soupirs à sa belle. Il la chérissait comme si elle était ce qu'il y avait de plus précieux, une adoration démesurée. Il ferait tout pour elle. Elle sourit en entendant ses mots. Son esprit était ailleurs, le monde qui les entourait n'existait plus. Et dans cette réalité qui n'était que la leur, Joanne avouait apprécier qu'il la vénère ainsi. Il la comparait toujours à un être céleste. Un ange, une divinité. Chaque baiser lui faisait comprendre qu'il n'en avait pas fini, qu'il en voulait plus, et qu'il voulait lui en donner tout autant. Il s'attardait ensuite à sa poitrine, bien sensible après de tels ébats, et prête à être chérie. Joanne entremêlait ses doigts dans ses mèches de cheveux. Tout en devinant ses intentions, le désir qu'il avait pour lui ne semblait pas non plus vouloir se calmer pour le moment, et accélérait ainsi son rythme respiratoire. Elle se laissait faire, comprenant bien que Jamie avait une position bien en tête qu'il voulait exécuter. Une vive émotion s'empara d'elle lorsqu'elle comprit ce qu'il voulait faire, et, alors qu'il n'avait encore rien fait, elle soupirait déjà et s'en mordillait la lèvre. Il embrassa délicatement son épaule pendant que sa main venaient fermement saisir l'un de ses seins, avant de faire glisser ses doigts le long de son ventre pour atteindre son intimité, qu'il pouvait sentir toujours aussi brûlante et humide qu'auparavant. Ce simple contact fit gémir Joanne. Enfin, avec cette même main, il redressa délicatement sa jambe afin de pouvoir s'introduire en elle. Elle se rappelait alors de toutes les sensations que lui avaient procuré cette position à Noël. Elle les avait oublié. Il était collé à elle, sa chaleur l'enveloppait et rendait le tout encore plus exquis. L'une de ses mains avait saisi le drap, l'autre tentait de trouver un contact avec son fiancé. Elle se sentait entièrement à lui. Ils profitèrent de cette position avant qu'il ne commence ses mouvements de rein. Peut-être contre sa volonté, il avait déjà une cadence assez soutenu. Mais quoi qu'il fasse, il restait tendre et éperdument amoureux envers elle. Cette position lui rappelait lorsqu'elle était enceinte, et, bêtement, elle se disait que ce serait parfait que la conception se fasse ce soir-là. Cette pensée fut rapidement rattrapée par autre chose. Non, il fallait que ce soit durant leur nuit de noces. Elle gémit à chacun de ses mouvements de va-et-viens. Elle guida la main qu'il avait posé sur elle au niveau de son intimité. Il le savait déjà certainement, mais elle voulait qu'il sente à quel point elle avait envie de lui. Et sentir ses doigts contre son intimité ne la fit frémir que davantage. Joanne soufflait le prénom de son fiancé de nombreuses fois, et de plus en plus lorsqu'il accélérait la cadence. Joanne ne savait plus où se tenir, ou s'accrocher. Alors elle abandonna cette idée en se donnant totalement à lui, à sa merci. Et l'orgasme finit par l'atteindre sans trop de mal, son corps se crispant au possible, se collant totalement contre Jamie, la respirations longuement bloquée avant d'émettre un long cri. Elle avait senti Jamie se libérer en elle peu de temps après, certainement du aux spasmes de la jeune femme qui s'éternisait après sa phase de volupté qui avait eu raison de lui. Bien qu'elle avait chaud, qu'elle était trempée, elle restait contre lui, elle le voulait encore en elle, un peu plus, le bout de ses doigts caressant le bras qu'il avait mis pour encercler sa taille.
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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 7 EmptyMer 17 Aoû 2016 - 16:10


☙ more than just a dream


joamie + more than just a dream - Page 7 3180130893  joamie + more than just a dream - Page 7 3180130893

Joanne est si petite, il est si facile de l’envelopper toute entière. Je la surplombe, appuyé sur un bras, l’autre entourant sa taille ; légèrement penché sur elle, je peux ainsi loger mon visage au creux de son cou, y déposer quelques baisers, et si elle tourne un peu la tête, je peux l’embrasser avec passion. Entre nos jambes entremêlées, ma main qui empoigne son sein, et ma carrure comparée à la sienne, on pourrait la croire prisonnière d’une cage humaine, complètement cernée. Ainsi envahie, toute collée à moi, elle n’est que mienne. Elle redevient ma petite poupée, mon trésor, chérie et protégée avec dévotion. Malgré une cadence soutenue, malgré la fougue prenant souvent le dessus, nous échangeons beaucoup de tendresse, et surtout, cet amour sans limite qui nous lie et dont les échanges charnels, même nombreux, ne sont que la surface. Je réponds aux gémissements de Joanne par des souffles gorgés de plaisir qui retentissent près de son oreille. Je la laisse guider ma main jusqu’à son intimité, et l’y caresse du bout des doigts, multipliant ses sensations et ses petits cris. Ou encore ses murmures, mon nom, qui s’essoufflent peu à peu alors que l’air vient à manquer, et que les coups de reins gagnent en vitesse. Nos corps sont un peu plus couverts de sueur, nos cœurs battent nos côtes, nos poumons se savent plus où trouver la moindre bulle d’oxygène. Si bien qu’il est facile pour le plaisir de nous submerger tous deux. Je peux admirer Joanne se courber et se plaquer un peu plus contre moi sous l’impulsion de son orgasme peu avant de craquer. Alors je loge mon visage dans son cou, dépose sa main dans mes cheveux, et ferme les yeux pour tenter de calmer tous les tambourinements qui font trembler mon corps. Alors que mes muscles se relâchent complètement, ma tête tombe peu à peu sur le lit. Je me retire de la jeune femme, cette fois aussi fatigué physiquement que moralement.


Les pensées tristes gravitent autour de moi dans un nuage de fumée. Je serre délicatement Joanne, comme si elle me constitue un bouclier. « Merci d’être là. » je murmure tout bas au bout de plusieurs minutes où seuls nos souffles résonnent dans la chambre. « C’est toi qui me sauve à chaque fois. » Elle ne s’en rend sûrement pas compte, mais ma fiancée ne tient pas son petit surnom de nulle part. Elle veille sur moi, c’est vrai, même si je ne fais que m’assoupir dans le canapé. Elle prend soin de moi, toujours attentionnée. Mais surtout, elle trouve les mots quand ça ne va pas, elle me fait revenir à la raison quand cela est nécessaire. Elle supporte les crises qui se multiplient, et il s’avère qu’il ne s’agit pas toujours de colère, même si ce sentiment prédomine. Il y a, comme ce soir, les chagrins, les inquiétudes, voire les remises en question de toute mon existence. J’en garde pour moi un grand nombre, je n’aime ni inquiéter, ni poser des problèmes. Mais il est toujours plus difficile de tout contenir, toutes ces émotions que n’importe qui ne verrait que comme un bord de mer changeant selon le vent, et qui sont pour moi des tempêtes et des tsunamis qui ne me laissent jamais vraiment de répits. Je partage rarement les jours sans. Je concentre surtout sur notre garçon, sur la perspective de notre mariage ; je me répète que je suis chanceux, que je n’ai pas à me plaindre, que ma vie est exactement comme je la désire, et que toutes mes angoisses ou mes colères n’ont pas lieu d’exister. C’est toujours Joanne qui me sauve, sa présence, l’amour qu’elle offre sans compter dans chaque seconde de chaque minute de chaque jour. Pour une fois, j’ai envie de m’excuser. Ce n’était pas dans mon intention de plomber la soirée alors que je suis censé être heureux d’être de retour chez moi. Je me suis laissé submerger. Mais je ne dis rien. Je frôle le ventre de Joanne du bout des doigts, alors qu’elle caresse mon bras. L’air est frais, comme toutes les nuits en Angleterre, et nous devrions nous coucher, mais je n’ai pas très envie de bouger. C’est le vide qui revient à la charge pour me grignoter, maintenant que je suis épuisé. Je serre encore un peu plus la jeune femme. Finalement, je lui murmure quelque chose comme « je vais prendre une douche avant de me coucher », et quitte le lit pour me rendre dans la salle de bain faisant partie de la suite conjugale. Il faudra que j’attende quelques minutes pour en sortir, le temps que les plaques rouges sur ma peau disparaissent et que mon épiderme reprenne une température normale ; j’ouvre également la semaine pour évacuer la buée qui se condense dans l’air. Pour qu’elle ne se doute de rien. Je m’habille comme d’habitude d’un pantalon de pyjama qui me suffit pour la nuit. Ainsi anesthésié, et cette fois franchement fatigué, je rejoins le lit. « Tu m’as bien amoché le dos. » je fais remarquer avec un petit rire en référence aux belles griffures qui le traversent d’une omoplate à l’autre. Puis je vole un baiser à ma fiancée et me glisse sous la couverture.
 
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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 7 EmptyMer 17 Aoû 2016 - 16:50

more than just a dream
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Tous les deux essoufflés, ils prirent un certain temps avant de bouger, même de se délier de l'un l'autre. Leur corps brillait tant leur épiderme était humide. C'était beau à voir. Il la serra ensuite tout contre elle, la remerciant d'être là. Elle n'était que peu convaincue de ce qu'il disait, elle savait qu'il ne suffisait pas de lui faire si intensément l'amour pour évincer tous ses problèmes. Non, il les avait juste oublié pendant ces longues minutes de plaisir, c'était tout. La jeune femme restait tout contre lui, silencieuse, à regarder cette pièce qui ne lui était pas encore familière. "Je n'ai rien fait du tout." dit-elle tout bas, d'une voix à peine audible. Ce n'était pas de la modestie, c'était réalité qui la frustrait énormément. C'était ce qui l'énervait le plus, de ne pas avoir la solution à chacun des vices de son fiancé. Parfois, l'effet était même totalement inverse. Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle et ses décisions étaient à l'origine de sa furie. Cette constante insatisfaction, Joanne était parvenue à la mettre de côté, et à penser à autre chose. Mais il y avait ces moments là, où tout revenait malgré tout, elle n'y pouvait rien. Les minutes de silence s'accumulaient, et par moment, Jamie reserrait son étreinte. Joanne se demandait ce qui lui traversait la tête à ce moment là pour qu'il ait besoin de la sentir un peu plus près d'elle. Il finit par se lever, afin de prendre une douche que la jeune femme trouvait bien longue. Elle restait là, nue, allongée dans la même position où il l'avait laissé avant de d'aller se rafraîchir. Leurs ébats la comblaient tout. Elle se sentait aimée, adorée, chérie au possible. Et vénérée. Elle ne savait pas si c'était une bonne chose de tant apprécier ce sentiment, de tant se délecter d'avoir autant de pouvoir sur lui. Elle n'en avait jamais abusé vraiment, il y avait surtout la fois où il avait sacrément amoché Lionel, et parfois subtilement pendant qu'il couchait ensemble. Mais Joanne avait une sorte de goût amer à travers la gorge, elle était un peu insatisfaite. Comme si ça ne suffisait pas. C'était la seule chose qu'elle pouvait faire pour que Jamie comprenne bien le message, qu'il sache qu'il était aimé et adoré, qu'il pouvait lui réclamer tout ce qu'il désirait auprès d'elle. Il savait qu'elle ne le lui refusera pas. Elle ne savait pas vraiment quoi faire de plus, elle manquait d'idées, et ça l'énervait un petit peu. Contre elle-même, surtout. Plongée dans ses pensées, Jamie finit par sortir de la salle de bains avec sa tenue de nuit habituelle. Elle se redressa et put remarquer les sacrées griffures qu'elle lui avait faite dans le dos. "Tu ne vas pas me dire que ça te déplaît, maintenant." lui lança-t-elle d'un air malicieux. Elle le regarda filer sous la couette puis elle fila également à la salle de bains. Joanne prit beaucoup de temps avant d'aller sous l'eau, tant elle était plongée dans ses réflexions. La douche fut en soit rapide. Elle enfila son kimono qu'elle ferma à l'aide de la ceinture, d'un noeud bien solide. Quand elle sortit de la salle de bains, Jamie dormait profondément, malgré les quelques lumières allumées dans la pièce. A pas feutré et en toute discrétion, elle les éteignit l'une après l'autre. La jeune femme s'installa au bord du lit du côté de son fiancé et caressa délicatement sa joue avant de lui déposer un doux baiser. "Bonne nuit, mon amour." dit-elle tout bas en effleurant une dernière fois ses mèches de cheveux avant de le laisser dormir paisiblement. Joanne n'avait pas vraiment sommeil. Elle ne tenta même pas de se mettre sous la couette, sachant que le combat là était perdu d'avance. Elle s'installa donc dans un fauteuil qui se trouvait juste à côté de l'une des grandes fenêtre de cette immense suite. De là, l'éclat de la lune lui permettait de contempler le domaine qui s'étendait devant ses yeux, ainsi que le jardin à l'anglaise, et la forêt. Avec cet éclairage, l'ambiance était toute particulière. Elle pensait sans cesse à Jamie, à tout ce qu'il avait dit. Surtout lorsqu'il lui demandait de partir. A chaque fois qu'elle se répétait cette scène, son coeur se brisait une nouvelle fois. Pour que ce soit si spontané, ça ne devrait pas être la première fois qu'il y avait songé. Peut-être qu'il le pensait depuis qu'elle était revenue, depuis qu'elle lui avait offert cette bague de fiançailles. Joanne regardait la pendule présente dans la pièce. Il était déjà quatre heures du matin. Discrètement, elle sortit de la pièce sans se faire entendre et allait dans la pièce à côté, équipée de son portable. Elle composait un numéro qu'elle commençait à bien connaître désormais. "Bonsoir... ou bonjour Shawn, je ne sais pas vraiment ce qui se dit à cette heure ci. C'est Joanne, Joanne Prescott, je... Vous m'aviez dit que je pouvais vous appeler à n'importe quel moment, mais... Maintenant que j'y repense, c'est ridicule. Je sais que ce ne sont que le début de mes vacances et que vous m'aviez dit d'essayer de décrocher au maximum mais... J'ai déjà beaucoup de choses sur le coeur, et j'ai besoin d'en parler. C'est idiot de dire ça au téléphone, surtout sur votre messagerie. Je... Ce serait vraiment bien si je peux vous voir en consultation le plus vite possible à mon retour. Oui, ce serait... vraiment bien. C'est ridicule, je suis désolée de vous avoir dérangé à une heure pareille, heu... au revoir." Joanne avait les larmes aux yeux, elle ne savait pas trop pourquoi. La situation lui échappait un petit peu, et toujours cette sensation de ne plus être assez pour son fiancé. Elle avait parlé à voix basse pendant tout son message. Joanne finit par retourner dans leur suite, Jamie n'avait pas bougé d'un pouce. Alors elle retrouva sa place sur le fauteuil, ayant droit, dans les heures qui suivent, à un magnifique lever de soleil. Joanne ne savait pas depuis combien de temps le soleil était levé avant que Jamie ne commence à s'étirer. Ou peut-être qu'il cherchait la présence chaleureuse qu'il avait l'habitude d'avoir auprès de lui. Elle ne remarqua qu'il était réveillé que lorsqu'il était assis dans le lit. Joanne lui sourit et lui dit bonjour, pas trop fort. Il avait certainement deviné de lui-même qu'elle n'avait pas dormi de la nuit, ou trop peu. "Nous ne devrions pas trop tarder à prendre le petit-déjeuner, pour être sûrs que tu aies tout le temps dont tu aies besoin une fois que nous serons arrivés à Londres." dit-elle au bout de quelques minutes, son regard se perdant une nouvelle fois dans le paysage. Elle savait qu'il n'allait pas rester que dix minutes devant la stèle de son frère, ça allait être bien plus que ça.

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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 7 EmptyMer 17 Aoû 2016 - 17:39


☙ more than just a dream


Le sommeil m’emporte en un claquement de doigts. Profond et sans rêves, comme d’habitude. Je bouge à peine de toute la nuit, mon corps semblait être fait tout de plomb, lourdement ancré dans le matelas. Après nos périodes de nombreuses disputes, mon inconscient a su développer le moyen de savoir si oui ou non Joanne dort auprès de moi. De plus, elle trouve toujours le moyen de se blottir contre moi ou d’avoir un petit contact. Plus je m’enfonce dans le sommeil, moins j’y fais attention, mais avant de plonger cette phase de sommeil paradoxal, je note bien cette absence de chaleur à mes côtés, de poids à l’autre bout du matelas. M’endormir seul me déplaît et m’angoisse. Alors, même si la nuit me repose, je garde cette petite tension en moi qui a tout le temps de macérer pendant de longues heures. Et quand je me réveille, ce n’est pas du meilleur poil. Forcé de constater que la place à côté de moi est froide et vide de toute présence, je soupire. Pourquoi faut-il toujours que Joanne fasse tout pour se rendre mal en point ? Je me redresse, la cherche du regard, et la trouve assise dans un fauteuil de la chambre face à la grande fenêtre. Je ne lui rends pas son sourire, agacé qu’elle agisse comme si de rien n’était. Comme s’il était tout à fait normal de passer toute une nuit sans dormir pendant nos vacances. Parce que ce n’est pas anodin, ce n’est pas juste une insomnie, je la connais trop bien pour résumer cela à ça. Non, si ce n’était que ça, je serais désolé pour elle, compatissant, et non pas énervé. Ce qui titille déjà mes nerfs, c’est de savoir pertinemment que si elle n’a pas dormi, ce qui signifie que son esprit est trop occupé pour ça, donc qu’elle ne va pas bien, c’est à cause de moi. Ou parce qu’elle trouve encore matière à s’estimer malheureuse de quelque chose, ce que je ne peux pas tolérer pendant ces deux semaines. Et elle continue de regarder le paysage, dans son éternel spleen, à faire comme si mon tracas passait avant tout pour mieux me détourner de son comportement. Comme si ne pas en parler rendait la chose inexistante –un peu comme l’a toujours fait Marie. « Nous avons tout le temps pour ça. En revanche… » On frappe à la porte, ce qui m’interrompt dans ma phrase. Tant mieux, car j’allais sûrement trop hausser le ton. J’ouvre la porte et tombe face à Fiona qui, les mains jointent, bégaye un peu avant de réussir à articuler plusieurs mots intelligibles les uns à la suite des autres. Ses joues se sont empourprées. « Je souhaitais vous indiquer que le petit déjeuner est prêt, my Lord. Le pain et les viennoiseries sont chaudes, et... » elle continue de chercher ses syllabes pendant quelques secondes, le regard alternant entre mon visage, mon torse et ses doigts qui se torturent. « C’est adorable, merci beaucoup. » dis-je avant qu’elle ne finisse par se mordre la langue. Mais elle reste encore plantée là, sans savoir si elle peut partir ou non. « J’arrive dans un instant. » j’ajoute avec un regard qui fait comprendre qu’elle peut disposer. Elle m’observe une dernière fois avant de filer. Je referme la porte mais garde la main sur la poignée, la serrant entre mes doigts. Ma tête se tourne, mais mon regard ne se pose pas sur Joanne –je ne fais que la deviner du coin de l’œil. « Toi, par contre, tu vas me faire le plaisir de t’allonger et de dormir. Il est hors de question que tu restes sans sommeil. » Qu’importe si elle doit dormir toute la matinée. Nous irons à Londres plus tard, dans l’après-midi. Et si Joanne daigne arrêter son cinéma, peut-être que nous pourrons aller dîner comme un couple normal. J’aperçois mon t-shirt de la veille par terre et l’enfile rapidement pour me couvrir. « Je te ferai apporter une infusion, ou qu’importe ce qui peut t’aider à t’endormir. » Mais je suppose que même avec ça, elle n’aura pas assez de bonne foi pour fermer les yeux et somnoler quelques heures pour se reposer un tant soit peu. « Essaye, au moins. » je l’implore avant de quitter la chambre. Au rez-de-chaussée, le petit déjeuner a été servi sur une petite table ronde dans la cour intérieure qui baigne dans la lumière et la chaleur d’un soleil qui a décidé de faire le beau aujourd’hui. Déjeuner seul n’a rien de plaisant, c’est pourquoi, quand Gauthier comprend que Joanne ne m’accompagne pas, il se permet de s’asseoir à mes côtés. « Je vous avoue que ça fait plaisir de vous revoir ici. » dit-il au bout d’un moment, voyant bien que mon silence est rempli d’une amertume qui n’est pas bonne pour démarrer la journée. C’est aussi ça, son rôle. « Avec les visiteurs que nous accueillons, il y a un peu plus de vie entre ces murs. Mais c’est toujours un plaisir supplémentaire d’avoir le maître des lieux de présent. J’aurais espéré vous voir venir avec votre petit garçon. » « Il est encore trop jeune pour ce genre de longs voyages. Et Joanne et moi voulions du temps pour nous deux. Mais merci. » Je prends une gorgée de ce thé que je n’ai jamais retrouvé ailleurs. Du coup, c’est véritablement le goût de la maison. « Pourquoi vous ne reviendriez pas vivre ici ? Notre présence perd un peu de son sens sans un Keynes ici. C’est chez vous après tout. » Mes mains autour de ma tasse, j’en regarde le fond en soupirant. « Je ne sais pas… »
 
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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 7 EmptyMer 17 Aoû 2016 - 18:14

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Les insomnies de Joanne étaient toujours quelque chose qui , avaient énormément déplu à Jamie. Presqu'autant que ses douches glaciales. Elle espérait passer la pilule, en faisant comme si de rien n'était, en lui souriant et en lui rappelant le programme de la journée, mais ce n'était pas suffisant. Il comptait bien lui passer un savon, mais on vint toquer à la porte et signaler que le petit-déjeuner était prêt. Joanne reconnut la voix de Fiona, celle de la jeune femme qui en pinçait totalement pour son fiancé. La belle blonde se retourna, Jamie était furax. Elle ne comprenait pas pourquoi il s'emportait tellement, cela faisait des semaines qu'elle n'avait pas eu d'insomnies. Ce n'était certainement pas un résultat satisfaisant pour lui. Plus rien ne l'était. Il adoptait un ton autoritaire avec elle, intransigeant; il ne lui laissait pas le choix et lui imposait de se reposer pour la matinée. C'était très blessant pour elle. Elle en venait même à se demander s'il comptait l'enfermer dans la chambre pour être sûr qu'elle ne fasse rien d'autre. Une fois seule dans la pièce, elle dit, tout bas, l'air dépité. "Moi aussi, je t'aime." Et ses yeux regardèrent à nouveau l'extérieur. Joanne n'avait pas sommeil. Ce n'était pas de la mauvaise foi, c'était juste qu'elle n'en ressentait pas le besoin. On toqua à la porte, elle se leva pour aller ouvrir. Une autre des filles que Fiona était là avec un plateau en argent en main avec de la tisane, comme Jamie avait du lui indiquer. "Lord Keynes m'a demandée de ramener ça, des choses qui pourraient vous aider à dormir, a-t-il dit." expliqua-t-elle. La belle blonde remercia la jeune fille qui quitta la pièce aussitôt. Les yeux de Joanne s'arrondir lorsqu'elle vit sur le plateau, une petite boîte de médicaments. Lorsqu'elle lut sur le boîter qu'il s'agissait de somnifères, elle se mit en colère et quitta la chambre pour les lui mettre sous le nez. Il voulait qu'il dorme, et il voulait apparemment employer la manière forte. Elle croisa Fiona, qui épiait discrètement le maître de ces lieux, le regard fasciné. Elle n'avait pas vu Joanne, qui était tout juste derrière elle. La jeune femme n'entendit que Gauthier lui demander de rester, et Jamie qui ne donnait pas de réponse claire. Pas de oui, pas de non, de l'hésitation. Il lui avait pourtant dit qu'il ne comptait pas revenir en Angleterre. Fiona sursauta en remarquant sa présence, peu fière d'être prise sur le fait. Juste avant, elle n'arrivait pas à cacher son sourire à l'idée de savoir que Jamie puisse revenir définitivement. Joanne croisa à peine son regard et remonta sans dire mot dans sa chambre, serrant de toutes ses forces la petite boîtes de médicament entre ses mains. Elle était retournée dans sa chambre, et, par colère, jeta le pot de l'autre côté de la pièce. Tous les comprimés en étaient sortis et s'étaient disséminés à l'endroit de l'impact. Elle retira son kimono qu'elle laissait traîner par terre et recouvrit son corps d'une nuisette. Comme Jamie le voulait, elle était sous la couette. En se calmant, Joanne fut soudainement prise d'un profond chagrin. Elle sanglota longuement, silencieusement. Tout en resongeant à la veille, à ces somnifères désormais par terre, à ce qu'elle venait d'entendre, elle avait de quoi penser et se tourmenter. Et ce fut dans cette ambiance hostile et bien sombre qu'elle finit par fermer les yeux. Mais un sommeil léger, et peu réparateur. Si bien que lorsque Jamie ouvrit la porte, même s'il voulait que ce soit discret, ça la réveillait. Ses iris bleus regardaient dans le vide, bien qu'ils voulaient se perdre à nouveau dans le paysage qu'offraient les fenêtres qu'elle apercevait d'où elle était. Il ne voulait pas lui adresser un seul regard, alors en elle en faisait de même. Qu'importe leur tension, il y avait toujours ce système de défis qui se mettait en place, une sorte de donnant-donnant très étrange. Ou à faire le contraire de ce que l'autre demandait. Comme leur dernière fois à Londres, où il lui avait demandé de ne pas sortir, et que, rien qu'en glissant la clé dans la porte de l'appartement, déclencha la furie de Joanne qui ne fit que l'inverse que ce qu'il lui demandait. Un rapport de force entre deux êtres qui s'aimaient éperdument. On pouvait encore deviner le sillon de ses larmes sur ses joues, elle s'en fichait. Joanne s'était également demandé si Daniel allait bien. Sa réflexion la poussait à supposer comment serait la vie ici, en Angleterre, si Jamie voulait réellement revenir de manière définitive au domaine. C'était une possibilité, puisqu'il ne savait pas.

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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 7 EmptyMer 17 Aoû 2016 - 18:47


☙ more than just a dream


Roulée en boule sous la couette, Joanne ressemble à une petite fille consignée dans sa chambre. Punie après une grosse bêtise qui lui a valu les réprimandes et le châtiment d’un père trop autoritaire. Elle a sangloté, ça se voit. En plus du manque de sommeil, ses yeux sont gonflés par les quelques larmes qui ont coulé sur ses joues. Elle a la couverture remontée jusqu’au menton, la moue triste, le regard vide. Comme si elle attendait que les minutes ou des heures passent jusqu’à ce qu’elle ait gagné le droit de sortir du lit. Je l’ai à peine vue, mais cela a suffi à me faire sentir comme le pire des monstres. Je n’en ai rien montré, toujours sévère, et j’ai tracé une ligne droite jusqu’à la fenêtre devant laquelle je me suis posté, bras croisés. Je lui retire même la possibilité de voir le paysage, mais ça, je ne m’en rends pas compte. Je regarde le domaine, l’immense terrain, la forêt. Nous devrions être dehors à profiter de tout ceci. Je pourrais aller à Londres sans Joanne, y passer la journée, faire ce qu’il me plaît après avoir rendu visite à mon frère –je pense que Joanne ne se gênerait pas pour faire une chose pareille, et sans prendre son téléphone de préférence, c’est bien l’experte de ce genre de manœuvre. Elle, elle pourra visiter le village que le château domine, ou se balader entre les arbres. Gauthier lui montrerait la piscine où elle pourra se baigner, et elle ira à la découverte des nombreuses pièces de la demeure. Peut-être que cela ne nous ferait pas de mal, de ne pas être l’un sur l’autre pendant quelques heures. Puis nous nous retrouverions pour dîner, et peut-être que ce moment suffira à nous réconcilier pour le reste des vacances. Je ne veux pas que ce moment entache tout. Je soupire, ne sachant pas quoi faire. J’ai le cœur serré, je m’en veux terriblement d’avoir été sévère, mais j’ai l’impression qu’elle ne me laisse pas le choix. Je fais une pause dans ma réflexion, le temps de me préparer –à faire quoi, je n’en sais rien. J’enfile des habits propres, me passe de l’eau sur le visage pour me rafraîchir les idées, me brosse les dents, te prend tout mon temps pour les petits rien afin de ne pas avoir à retourner dans la chambre trop tôt et devoir enfin trouver quelle option adopter. Je m’impatiente moi-même, d’être aussi indécis. Parce que cette semaine n’est pas faite pour se déchirer, au contraire. Nous voulions du temps pour nous, et nous en gâchons de cette manière. Finalement, je quitte la salle de bain. Joanne fixe toujours le paysage. Elle n’essaye absolument pas de dormir, c’est exaspérant. Elle n’a touché à rien du plateau qui lui a été monté. Et, plus loin, je découvre enfin tous les petits cadavres de cachets qui ont été éjectés de leur boîte, étalés au sol. Mes sourcils se froncent. Qu’est-ce que c’est que ça ? J’en approche et inspecte le contenant ; je ne suis pas médecin, mais je comprends à l’étiquette qu’il s’agit de somnifères. Je passe une main sur mon visage. Jamais de la vie elle ne toucherait à ces choses, elle me l’a déjà bien fait comprendre. Mais visiblement, quand je demande à ce que « tout ce qui peut l’aider à dormir » lui soit donné, je suis pris au pied de la lettre. Finalement, je vais vers le lit. Je me mets à genoux devant le visage de Joanne, la tête légèrement penchée pour pouvoir capter son regard. Je glisse une main à travers ses cheveux, lui caresse la joue du bout du pouce, tendrement, désolé de la voir dans pareil état. A travers ses iris bleus, on peut presque voir les engrenages de son cerveau qui tournent à plein régime. Je ne saurai jamais vraiment tout ce qu’il y a dans cette tête blonde. Elle a bien plus de secrets qu’elle ne veut bien le croire. « Qu’est-ce qui ne va pas ? » je demande au bout de quelques minutes de silence, après avoir longuement regardé son visage angélique si éteint, comme refusant de me voir alors que je suis sous ses yeux. J’espère qu’elle me dira au moins ce qui l’a tenue éveillée cette nuit. Je ne veux pas que la scène se répète encore une fois ce soir.
 
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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 7 EmptyMer 17 Aoû 2016 - 19:36

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Le visage de Joanne était vide de toute expression, et ses yeux, malgré un esprit qui était semblable à une tornade d'idées et de pensées, étaient éteints. Elle entendit Jamie aller jusque dans la salle de bain. Elle comprit qu'il ne comptait pas lui parler et conclut qu'il allait se tenir exactement à ce qu'il avait dit un peu plus tôt. Elle lui en voulait beaucoup. Le temps se formait et se déformait, elle ne se rendait pas compte de la période durant laquelle son fiancé était restait dans la pièce d'eau. Il finit par en sortir, et, au bout d'une poignée de minutes, il réapparut dans son champ de vision, s'agenouillant et lui permettant de voir son si beau visage. Jame glissait délicatement ses doigts entre les mèches blondes de sa belle. Elle se demandait comment il était possible d'apprécier autant une telle caresse alors qu'elle lui en voulait. Son pouce touchait sa joue, tendrement. Il restait comme ça, à tenter de capter son regard pendant quelques minutes. Même si elle était ailleurs, elle parvenait à profiter un peu de la chaleur de sa main. Il voulait savoir qui l'avait tant travaillé pour qu'elle ne dorme pas. Mais sa voix était devenue beaucoup plus douce qu'à son réveil. Le regard toujours aussi perdu, elle finit par lui répondre d'une voix faiblarbe, au bout de plusieurs minutes de silence. "J'ai repensé toute la nuit à ce qui s'était passé hier soir. Les bonnes choses, comme les mauvaises." commença-t-elle. "Et la seule conclusion qui me paraisse sensée est que je ne te suffis pas, ou plus." Cette réflexion fit border ses yeux de larmes. "C'est insupportable de voir la personne que l'on aime perdu dans un tel chagrin, ou même lors d'une énorme colère, et qu'il n'y ait aucun mot, aucune caresse, rien, qui puisse l'apaiser. J'ai fait tout ce que j'ai pu, je t'ai fait une énorme promesse, mais ça ne suffit pas." Elle finit enfin par croiser son regard. "Ca m'a brisée le coeur de ne rien pouvoir faire de plus pour toi. Tout autant que lorsque tu m'as demandée de partir. Te voir désespéré au point de mettre en doute notre place dans notre famille, de te craindre autant par rapport à Daniel, aux autres enfants que nous aurons. Et je n'ai rien pu faire." Elle baissa à nouveau ses yeux. "C'est comme si tu ne voulais pas entendre, pas accepter que je veuille rester avec toi quoiqu'il arrive. Que malgré les disputes et les colères, je sais que nous nous aimerons encore plus qu'avant. Mais ça non, ça ne t'a pas suffi. La seule solution qui m'est venu à l'esprit alors était de te faire l'amour. Parce que les mots ne marchaient pas. Ca t'a permis d'oublier, pendant tout ce temps. J'ai adoré chaque seconde, et j'espérais que ça s'éternise jusqu'au petit matin parce que je savais que toutes ces mêmes pensées te traverseraient en après-coup, ou au réveil. Je sais que ce ne sera jamais possible, mais j'étais sérieuse, hier soir, lorsque je disais que si je le pouvais, j'échangerai ma place avec Oliver. La vie t'aurait certainement plus souri s'il avait été à tes côtés pendant toutes ces années. Je sais que tu l'aimes plus que tout, plus que moi." Il ne pouvait pas le démentir. "Et nous avons fait l'amour." répéta-t-elle. "Et... lorsque tu m'avais pris comme dans la nuit de Noël, une partie de moi espérait de tout coeur que nous parvenions à concevoir. Que nous ayons cette adorable petite fille. Je me disais que c'était la seule chose qui pouvait te prouver que tu mérites tout ça, et que tu es le bâtisseur d'une famille incroyable et aimante." Joanne avait honte de le regarder, les larmes coulaient d'elles-même le long de son visage. "Je me disais que si ça arrivait cette nuit-là, tu aurais espoir. Tu croirais en nous, et surtout en toi. Dans cette position là, je suis tout à toi, rien qu'à toi. La moindre part de moi t'appartient." Joanne avait déjà avoué timidement qu'elle aimait ce genre de position. "Comme ça, tu pouvais prendre possession de moi, remplir cette partie vide qui est en toi depuis que nous sommes arrivés. Et à chaque fois que tu me touchais le ventre, bon Dieu, j'espérais être à la hauteur de tes attentes. Je me suis rappelée alors que nous allons bientôt nous marier, ce que nous comptions faire notre nuit de noces. La même magie opérera, non ?" Finalement, Joanne se lançait dans des mots qu'elle aurait certainement dit à son psychologue. Elle déversait absolument toutes les choses qui lui parcouraient l'esprit sur le moment. "Je ne prends pas la pilule, je ne l'ai jamais reprise. Le médecin n'était pas certain des effets que ça pourrait avoir sur moi et le système hormonal prend des mois avant de se remettre en place, et... je peux pas prendre ce risque là. D'ailleurs, il ne s'est rien passé depuis la naissance de Daniel, alors..." Elle haussa faiblement les épaules. "Je n'avais pas sommeil cette nuit, mes yeux ne voulaient pas se fermer. Et je me maudissais de ne pas être à la hauteur pour toi, de savoir qu'il y ait une forte probabilité de ne pas pouvoir te donner ce que tu désires le plus. J'avais peur que tu me demandes un jour de nouveau de partir. Mais je veux t'épouser, je veux devenir ta femme, porter ton nom, et être intégralement à toi. Mais j'ai quand même peur depuis que tu me l'as dit hier soir." Même si c'était sur le coup du chagrin, même s'il pensait que c'était le meilleur pour elle à ce moment là. "Et là, je découvre sur le plateau une boîte de médicaments pour être sûr de ne pas me voir de toute la journée, à voir Fiona baver sur toi et espérer te voir revenir définitivement ici au moment où elle t'entendait hésiter. C'est peut-être pour ça qu'elle voulait que je dorme toute la journée, pour avoir le temps de te convaincre de rester." Une pointe de jalousie frappait de plein fouet Joanne, mais avec ses pensées et sa nuit blanche, c'était suffisant pour qu'elle commence à s'imaginer des scènes qu'elle n'espérait pas voir un jour. A noter qu'elle n'avait pas mentionné une seule fois Hannah. Elle avait déjà largement de quoi penser pour le moment.

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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 7 EmptyJeu 18 Aoû 2016 - 16:12


☙ more than just a dream


Joanne reste longuement silencieuse. A vrai dire, plus les secondes passent, plus je m’attends à ce que ce silence dure indéfiniment, jusqu’à ce que je lâche l’affaire. Depuis longtemps elle s’est mise en tête qu’elle ne doit rien dire, alors il ne serait pas étonnant qu’elle s’y tienne encore. Son regard ne se pose toujours pas sur moi, mais elle finit enfin par prendre une petite inspiration, peut-être pour me parler. Ce n’est pas une petite explication en une phrase qu’elle me sert, histoire que je la laisse tranquille sans risquer d’enfoncer le clou. C’est une longue tirade comme elle n’en avait pas récitée depuis des mois. Je l’observe me raconter le fil de ses pensées avec un regard sincèrement désolé. Je nous sens dans une impasse où ni l’un ni l’autre ne pensons suffire à l’être aimé. Petit à petit, au fil de son discours, touché au cœur par chacun de ses mots, mon regard brille et se borde de larmes qui ne sont pas vraiment de la peine. Mais autre chose. Un très léger rictus se dessine au coin de mes lèvres, mais ce n’est pas un sourire triste. Une première larme finit par rouler, puis une autre. Je ne peux qu’être frappé par tout l’amour dont débordent toutes ses paroles, et évacuer ce trop-plein qui inonde complètement mon cœur. C’est assez incroyable d’inspirer quelque chose de si beau, de si intense. La seule m’ayant fait un peu de peine est de savoir que malgr�� tous ces mois sans aucune barrière contre la procréation, même si je n’en savais rien, il ne s’est rien passé. Peut-être que son corps n’est pas si prêt que ça à l’accueillir le prochain habitant. Moi, je me fiche du timing. Mais peut-être qu’il nous faut vraiment une occasion. Je reste muet un long moment. Je continue simplement de caresser la joue de la jeune femme. Je ne sais pas quoi dire, je me sens dépassé. "Je t'aime..." je finis par murmurer tout bas, la gorge un peu serrée, touché, un sourire ému animant parfois le coin de ma bouche. "Je ne sais pas quoi dire d'autre pour te convaincre." Mes doigts glissent entre ses mèches blondes. Je l’observe comme si on ne pouvait pas avoir plus belle image devant soi. Ce qui est sûrement un peu vrai. "Mon trésor, mon petit ange…" je souffle avant de me pencher sur elle pour l’embrasser sur le front. "Tu t'inquiètes bien trop pour moi." Pour nous, pour tout, tout le temps. "Tu fais de ton mieux, tu fais tellement... C'est tout à ton honneur." Je ne veux pas lui dire que c’est assez ou non, ce n’est pas vraiment la question. Le problème, c’est que je sais que j’aurai toujours tout à prouver, et qu’il faudra toujours tout me prouver. J’ai peur de ne pas avoir assez, et j’ai peur d’avoir trop. Ce ne sont pas ses efforts le problème, alors, mais ma capacité à les voir et les accepter. "Pardonne-moi de te faire autant de peine. Ça n'est pas ce que je veux." Je ne le fais pas exprès. "Ça m'angoisse, de te faire souffrir, que tu ne dormes pas à cause de moi. Je m’en veux beaucoup à chaque fois." Et je ne suis pas très doué pour le lui faire comprendre et lui demander de cesser de se torturer par ma faute qu’en lui ordonnant de rester dans la chambre comme une petite fille. C’est bien pour ça que je garde généralement mes tourments pour moi. Quand rien ne va, quand je ne veux que m’enfermer dans l’atelier en me maudissant pour tout, quand je me trouve misérable et digne d’absolument rien. Je me contente de suivre le programme de la soirée, d’être un bon père pour mon fils et un bon fiancée pour celle que j’aime. J’ai lu à quel point une famille peut souffrir de tout ce qui m’anime parfois. Je ne peux pas me laisser me submerger comme c’était le cas hier soir. Je vois bien que si je le faisais aussi souvent que cela pourrait être le cas, Joanne en souffrirait bien trop. "Et je ne veux pas que tu t'en ailles." Si je lui ai fait promettre de ne pas me laisser, ce n’est pas pour qu’elle me quitte juste après. J’ai besoin d’elle. Je ne peux pas la perdre. "C'est vrai que c'est parfois difficile d'accepter de recevoir autant de la vie alors qu'on m'a persuadé que je n'en mérite rien." On se dit qu’il y a forcément un problème dans l’équation, quelque chose qui va mal se passer, ou que tout est donné pour être mieux repris avec cruauté. Mais ça ne peut pas être aussi beau, ça n’existe pas les happy ends pour les vermines. "Ça n'a rien à voir avec toi. Si ce n'est que, c'est vrai, j'ai du mal à comprendre pourquoi tu restes même quand tu souffres par ma faute alors que tout pourrait être tellement plus facile avec quelqu’un d’autre." Sauf que, je le comprends, c’est ainsi qu’elle m’aime aussi, à sa façon. Elle a mal pour moi, à cause de moi, parce qu’elle m’aime. A mes yeux, l’amour ne devrait pas faire souffrir. Mais je comprends aussi que parfois, il ne peut pas en être autrement. On fait souvent sienne la douleur de l’être aimé. "Je sais qu’il est faux de penser que ma vie serait meilleure si Oliver était là. Je serais resté dans une famille qui ne veut pas de moi, à me faire traîner sur des chemins qui ne me conviennent pas, pour avoir un destin qui ne serait pas vraiment le mien. J’aurais eu mon frère, mais sûrement pas d’âme sœur. Des enfants pour la forme, et un bonheur de façade. A moins que la perfection d’Oliver et le rejet de mon entourage à son profit ne me fasse bel et bien prendre sa place au bout de la corde." C’était lui ou moi, elle ou lui, mais nous ne survivons tous les trois dans aucun scénario. Mes mains se glissent sous le drap qui recouvre Joanne pour pouvoir attraper les siennes. Même au chaud, elles sont un peu plus froides que les miennes. J’approche pour l’embrasser délicatement. "Je veux que nous soyons ensemble, dis-je avec conviction, je rêve de pouvoir bâtir cette petite famille avec toi. C'est tout ce que je souhaite. Je ne vois pas comment la vie pourrait plus me sourire que ça." Je pense qu’Oliver savait bien qu’il n’y avait que dans ce scénario que je pouvais être heureux, tandis qu’il pouvait quitter un monde dont il ne voulait pas. Je regarde tendrement Joanne. Mes yeux sont toujours un peu rougis. "Tu me fais une petite place ? " je demande au bout d’un moment de silence, indiquant le lit d’un signe de tête, afin que nous puissions échanger un peu de chaleur sous la couette.
 
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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 7 EmptyJeu 18 Aoû 2016 - 16:55

more than just a dream
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Joanne s'attendait à se faire sermonner, à être reprise point par point sur tout ce qu'elle avait dit. Mais il n'avait pas arrêté ses gestes d'affection. A vrai dire, le bel homme restait longuement muet, se concentrant pendant plusieurs minutes. S'il était fâché, il n'aurait pas continué à caresser sa joue de façon aussi affectueuse. C'était apaisant de savoir qu'il continuait. Elle avait fini par oser lever les yeux sur lui. Elle vit cette larme couler sur ses yeux, mais ce n'était pas de la peine, ou de la tristesse. Elle se souvenait avoir vu ce même type de regard à la naissance de Daniel, une fois qu'elle était parvenue à la mettre au monde. Des yeux verts débordant d'amour et de reconnaissance. La première et unique chose qu'il parvint à lui dire après de longues minutes de silence n'état autre que des mots d'amour. Il n'y avait là que de l'amour. Il l'embrassait sur le font, trouvant qu'elle se faisait bien trop de soucis pour lui, admettant qu'elle faisait absolument tout pour que lui se sente bien. Joanne voulait lui donner toutes ces choses dont il avait été pris pendant les premières et nombreuses années de sa vie. Il avait droit à ce bonheur là, à ces petits plaisirs du quotidien. Joanne comprit qu'il avait bien du mal à exprimer ce qu'il ressentait lorsqu'il se réveillait sans elle à ses côtés le matin. Et à son tour, Jamie tentait de répondre au mieux à la tirade de sa fiancée. Il s'ouvrait à elle, sans avoir consommé de l'alcool au préalable. Elle savait déjà que c'était un moment précieux "Laisse-moi te persuader du contraire alors." lui dit-elle la voix tremblante. Sa famille avait été monstrueuse avec lui. Rien que pour ça, elle détestait Mary et Edward. Des être infâmes, ils ne méritaient aucune reconnaissance si ce n'est de l'avoir mis au monde. "Je t'aime, Jamie. Même si c'est parfois compliqué, même si le monde était au début contre cette union. Je sais que c'est toi, et personne d'autre. Je ne veux personne d'autre. Je me fiche de ce qu'en pensent les autres. Moi, je sais que c'est toi, et c'est tout ce qui compte. C'est nous, ou rien du tout." Au fond de son coeur, elle se disait que personne ne pouvait arriver à sa hauteur. Personne n'aurait été si patient et respectueux envers elle, il n'avait jamais rien précipité, il prenait ce qu'elle était prête à offrir jusqu'à ce qu'elle parvienne à se donner entièrement. Ca avait été un processus lent, et ensuite, leur relation s'était subitement accélérée. Et ça lui convenait ainsi, même si parfois, tout allait bien vite. Ils étaient apparemment d'accord sur un point : Jamie, Oliver, et Joanne, il était impossible qu'ils aient pu vivre en même temps. L'un d'eux était forcément absent, dans tous les scénarios possibles. Une fatalité parmi tant d'autres. Tout en prenant ses mains, il lui fit comprendre que la vie qu'il menait actuellement, ce scénario qui leur avait été imposé lui convenait. Il voulait de cette vie là, celle que son frère lui avait permis de vivre. Peut-être qu'il le savait. Peut-être que dans son geste, il avait pensé à son frère, aux issues que cela lui permettrait d'avoir. On reprochait souvent aux suicidés leur geste égoïste, peut-être qu'Oliver n'était pas de ceux-là. Aussi désespéré était-il, peut-être qu'une partie de ses pensées était pour son frère, peut-être qu'il espérait qu'il y trouve un échappatoire, et il l'avait trouvé. Il était désormais de l'autre côté du globe, sur le point de se marier, avec une fiancée aimante et un bébé des plus adorables. Jamie gardait les mains de sa belle dans les siennes, il l'embrassait avec amour. Il la regardait avec tout autant de tendresse, encore bien ému. Joanne se décala un petit peu afin que son fiancé puisse s'allonger avec elle. Immédiatement, elle se colla contre lui, bien blottie et calée contre lui. "Serre-moi fort." dit-elle tout bas. Elle ne savait pas si c'était le fait d'avoir parlé avec lui ou autre chose, mais Joanne se sentait soudainement très fatigué. La chaleur de son fiancé la berçait, ses yeux bleus étaient déjà mi-clos. "Va voir Oliver, Jamie." finit-elle par dire, prête à s'endormir. Quelque part, elle savait qu'elle ne ferait pas l'aller-retour avec lui, bien qu'elle aurait aimé l'accompagner. "Dis lui tout ce dont tu as besoin de lui raconter. Dis-lui tout, et reste un peu avec lui. Je sais que tu en as besoin." Et ses paupières se fermèrent, la nuit blanche ayant fini de la rattraper. Son sommeil fut immédiatement très lourd, et assez réparateur. Il avait quand même fallu quelques heures avant de reprendre les forces nécessaires pour pouvoir passer le reste de la journée ainsi, et, effectivement, lorsqu'elle se réveilla, son fiancé n'était plus là.

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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 7 EmptyJeu 18 Aoû 2016 - 19:16


☙ more than just a dream


Délicatement, je me glisse sous la couette et rejoins Joanne. Elle se blottit immédiatement tout contre moi. Elle n’a pas besoin de le demander pour que je la serre autant que je le peux. J’embrasse le sommet de son crâne, sentant bien qu’elle commence à s’endormir. Maintenant que les choses ont été dites, mises à plat, la tension redescend et la fatigue peut enfin faire son travail. La jeune femme ne tarde pas à s’endormir. Je reste auprès d’elle un long moment, réfléchissant à si je dois aller à Londres voir Oliver ou non. Lorsque je commence à somnoler, je me force à quitter le lit afin de ne pas m’assoupir. Plus j’y pense, plus je me dis que retourner au cimetière sera inutile. J’étais frustré à cause d’un caprice, celui d’avoir été interrompu. Mais en soi, je n’ai pas forcément besoin d’être face à la stèle pour être près de lui et lui parler. Alors je quitte la chambre, laissant là Joanne profiter d’un profond sommeil, et je pars déambuler dans le château. Mes doigts rasant les murs frôlent doucement tous les souvenirs qui y sont imprégnés. Nous vivions surtout au deuxième étage de la bâtisse. En haut des escaliers, en longeant les portes, je peux encore entendre le piano qui résonne dans une des pièces, le son fantôme s’approchant et s’éloignant une fois que je sois passé devant. Mais ce n’est sûrement que le chant du vent qui passe à travers le carreau brisé de la fenêtre du couloir. A cette heure de la journée, l’aile est sombre. Les immenses portraits sur les murs ont des regards presque hostiles, dans l’ombre de certaines grandes plantes. Mes pas sont étouffés par le tapis au sol. D’ici, on voit la tour du jardin, épais édifice grisâtre qui semble être le seul élément constamment triste du domaine. Contrairement au bâtiment principal, la végétation n’a pas poussé dessus. Les fenêtres des chambres donnent sur la cour intérieure, ce qui est déjà plus plaisant. Et là, il y a de la lumière. Il y a ma chambre, la suite parentale, la chambre d’Oliver. J’entre dans celle-ci. Rien n’a bougé, mais la poussière est faite régulièrement, si bien que l’effet est saisissant. On pourrait presque s’attendre à trouver mon frère à l’intérieur, ou le voir passer la porte. D’un pas lent, je fais le tour de la pièce. Même les photos sont toujours dans leurs cadres, celles qui ne sont pas parties avec nous à Londres. C’est en tombant sur l’une d’elles qu’un déclic se produit, et alors je brise le cadre, saccage le bureau et retourne la chambre jusqu’à ce que je me sente mieux. Chaises, tables, souvenirs, tout jonche le sol désormais. Même le petit frère, abandonné dans un coin, sans protecteur, sans guide, sans complice, seul. Pendant les minutes suivantes, ou peut-être des heures, je fais rebondir l’une de ses balles de cricket sur les murs de la chambre, devant moi et sur le plafond, dans un mouvement répétitif dont je finis par ne plus me rendre compte. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis là lorsque la porte s’ouvre. Du coin de l’œil, je reconnais ma petite blonde. Gauthier lui a sûrement dit que je n’avais pas quitté le domaine. « Je me suis dit que je n’avais pas besoin d’aller jusqu’à Londres. » dis-je en continuant de faire rebondir la balle, machinalement. « J’y ai été hier, et je n’avais rien à dire. » Rien qu’il ne sache pas déjà, et rien qui puisse m’aider à avancer. « Là-bas, ce n’est qu’une étape, je l’ai déjà passée l’année dernière. Maintenant, ce n’est plus dire au revoir, le problème. C’est… faire le deuil des souvenirs qui n’existeront pas. C’est l’absence. Il n’était pas là à la naissance de Daniel, il ne sera pas là pour son premier anniversaire, ni pour aucun autre. Il ne sera pas présent à notre mariage. On peut dire ce qu’on veut, qu’un mort est toujours un peu avec nous, même si c’est vrai, c’est loin d’être suffisant. Je continue de me sentir amputé, et je crois que ça ne changera jamais. » Je n’ai plus qu’à vivre avec ça, mettre cette douleur dans un coin, et combler le vide avec autre chose. Avec ma famille, ma femme, mes enfants. « C’était sa chambre. » Mais pas celle où il s’est donné la mort, non. Ca, c’était à Londres. Joanne peut facilement constater le désordre, et se douter que ce n’était pas l’état originel de la pièce. « Oui, ça c’est ma faute. Je demanderai à Gauthier de nettoyer tout ça. » dis-je en indiquant le bazar d’un geste de la main avant de rattraper la balle. Avant que la jeune femme ne puisse me réprimander, je reprends ; « J’ai beaucoup parlé d’Oliver avec ma psy, quand je la voyais. J’ai un peu avancé, j’ai arrêté de croire que je n’ai pas le droit d’être heureux à cause de lui, par exemple, ou que je n’ai pas le droit d’être aidé parce que je n’ai pas pu l’aider lui. Ce genre de choses. » Des termes de psy, mais c’était ce qu’elle me disait. Mes objectifs. En soi, ça n’a pas trop mal fonctionné. Je me suis en effet rendu compte de toutes les barrières que je m’imposais à cause de sa mort, et la naissance de Daniel m’a aidé à réaliser que si je ne m’autorise pas à avoir un peu de bonheur, alors il serait vraiment décédé pour rien. « Et puis, on est arrivés à un moment où j’avais l’impression de stagner. Toutes les séances ne servaient plus à rien. » C’était frustrant au possible. A part répéter toujours les mêmes choses, il ne se passait rien. La psy disait que j’avais peur de poursuivre, et moi, j’estimais que nous en avions terminé avec ce sujet. Que j’avais atteint les limites de ma guérison. « J’ai peur de ce que septembre va faire de moi. » j’avoue au bout d’un moment. « Déjà vingt ans… » Un anniversaire important. Je ne sais pas pourquoi les anniversaires en chiffres ronds sont les plus difficiles. J’ai peur d’être incapable de sortir du lit ce jour-là, de faire le mort. J’ai aussi peur de replonger par moments, que l’absence me fasse paniquer au point de recommencer à courir après Oliver. Je relance la balle, blasé, avec un sourire résigné. « Je ne fais que radoter. N’en parlons plus. » Je n’avance pas, et à ce sujet, je n’avancerai peut-être plus jamais. Je dois continuer autrement. Me concentrer sur ce qui est important. Mon regard se pose enfin sur Joanne, et je cesse de faire rebondir la balle. Je lui fais signe d’approcher, et je l’invite à s’asseoir entre mes jambes, adossée à mon torse. « Tu t’es bien reposée ? » je demande en lui confiant la petite sphère rouge et dorée. Puis je l’embrasse sur la joue. « J’aimerais t’emmener diner quelque part dans Ashford ce soir. C’est sans prétention du tout, très typique, tu devrais aimer. » Pas besoin de se tirer à quatre épingles. Et la nourriture y est bien meilleure que le bruit qui court sur la cuisine anglaise, voire même plus goûteuse et généreuse que dans certains restaurants réputés de la capitale. « Mais avant, tu aimerais sûrement voir le passage secret dont je t’ai parlé hier. Ou peut-être les collections. »
 
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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 7 EmptyJeu 18 Aoû 2016 - 23:17

more than just a dream
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Joanne dormait sereinement, et même si au bout d'un certain moment, elle s'était rendue compte qu'il n'y avait plus cette source de chaleur tout contre elle, elle restait tranquille. Les draps avaient eu le temps de s'imprégner de l'odeur de son fiancé, et c'était largement suffisant. Au réveil, elle avait eu comme un pressentiment. Quelque chose qui n'allait pas, qui ne tournait pas rond. Elle trouvait ça parfois ridicule, aussi romantique pouvait-elle être, elle n'arrivait pas à accepter qu'il y aura toujours une connexion entre elle et lui. Cette impression de savoir ce que l'autre faisait, ressentait. Elle s'habilla rapidement et chercha ensuite Jamie dans les couloirs où elle croisa Gauthier. Celui-ci lui précisa que le maître du domaine n'avait pas quitté les lieux, qu'il était toujours entre les murs. En passant, il lui demanda si elle voulait manger quelque chose, n'ayant toujours rien grignoté depuis le matin. Elle répondit négativement, se disant qu'elle aurait un très bon apétit au moment du dîner. Toute discrète, elle finit par entrer dans la chambre qu'on lui avait indiqué. C'était un désastre, tout était sans-dessus dessous. Joanne comprit que la chambre ne devait pas être ainsi, qu'elle avait été victime d'une furie soudaine de son fiancé. Elle vit partir des photographies qui étaient initialement sous cadre joncher le sol. Joanne reconnut sans mal Jamie lorsqu'il était en enfant. Jamie commençait à s'expliquer, pourquoi il n'était pas allé à Londres. Il en voulait énormément à son frère, de ne pas être là pour les grands moments de sa vie. Son deuil était totalement décousu, instable, pathologique. Les mains jointes devant elle, elle l'écoutait avec attention. Il évoquait ensuite sa psychologue, ayant la sensation que les dernières séances ne servaient plus à rien, qu'il n'en tirait aucun bénéfice. Lui aussi, avait beaucoup de chosees à dire, et ça ne concernait que son frère pour le moment. Tout tournait autour de lui. Tu ne radotes pas." lui répondit-elle doucement, avec un léger sourire ses lèvres. "Tu pourras toujours compter sur moi si tu veux en parler, même si tu as l'impression de te répéter." Il savait qu'il disposait à tout moment de cette oreille attentive. Il ne voulait certainement pas trop l'embêter avec ça. Mais cette année ci était une date anniversaire et il ne savait pas comment il allait la gérer. "Je ne m'éterniserai pas là-dessus, mais sache, tu n'es pas seul. Tu disposes de tout l'amour de ta fiancée et de ton fils. Ce n'est pas rien." ajouta-t-elle avec un petit sourire encourageant. La jeune femme finit par s'installer entre ses jambes, Jamie le lui ayant proposé d'un signe de main. Ensuite, il lui confia la petite balle de cricket, qu'elle gardait logé entre ses doigts. Elle acquiesça d'un signe de tête avec un petit sourire. Elle n'avait pas vraiment à en dire plus à ce sujet. L'essentiel était qu'elle s'était bien reposée. Elle se retourna légèrement pour pouvoir l'embrasser. "C'est une merveilleuse idée. J'ai hâte de savoir où tu vas m'emmener." Il y avait encore quelques heures avant de songer à prendre la route pour aller dîner, et Jamie voulait lui faire un petit peu visiter les lieux. "J'aimerais beaucoup passer par ce passage secret. Voir ce qu'on y trouve au bout." dit-elle d'un air enthousiaste, les yeux pétillants. Ils finirent par se lever, ne voulant pas s'éterniser dans cette chambre. Ils marchaient tranquillement dans le couloir, sans précipitation. Avant d'emprunter les escaliers, elle l'arrêta et se mit face à lui, tout au bord de ses lèvres. "Moi j'ai peut-être une petite idée de ce qui pourrait se passer après le dîner. Ou même pour un autre soir." Elle effleura à peine ses lèvres avec sa bouche. "Un petit challenge pour toi." Il n'était pas difficile de deviner ce qu'il y avait comme récompense à la fin de ce challenge. "Une autre manière de visiter les lieux, disons." Joanne avait un peu prévu son coup. [color=#006699]"Disons que j'ai fait... quelques toutes petites emplettes en matière de lingerie avant de partir de Brisbane, parce que je me disais que nous aurions énormément de temps à rattraper. Mais en y repensant, je pensais que rien ne pouvait t'empêcher d'entrer dans une boutique et décider de toi-même ce que tu rêverais de me voir porter. Tu connais mes mensurations par coeur après tout." /color]dit-elle avec un rire. ”Et je les mettrai, et j’irai dans une pièce pour… visiter. Et tu devras me trouver. Tu connais cet endroit par coeur, ça ne devrait pas être trop difficile pour toi.” lui lança-t-elle avec un regard malicieux. ”Je te laisse y songer.” Elle lui prit la main et engagea leur marche comme si de rien n’était, pour arriver au rez-de-chaussée et pour qu’il lui montre ce fameux passage secret. Joanne adorait ce genre de choses, les faces un peu mystérieuses de ces vieilles bâtisses. C’était comme si elle découvrait plein de petits secrets, c’était toujours quelque chose qui l’émerveillait.

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Message(#)joamie + more than just a dream - Page 7 EmptyVen 19 Aoû 2016 - 2:03


☙ more than just a dream


Ne comptant pas me faire parler plus longtemps sur un sujet que je ne souhaite plus évoquer pour le moment, Joanne tient seulement à me rappeler que je ne suis pas seul. J'ai Daniel, je l'ai elle. J'ai tout leur amour et leur soutien. « Je le sais. » je lui réponds avec un sourire plein de gratitude. Il n'y a pas de raison que je ne traverse pas cette date anniversaire indemne. Nous passerons ce jour-là ensemble, et tout ira bien. Comme à chaque fois que quelque chose affecte l'un de nous, nous nous tournons vers notre petite famille. Ou au moins, elle constitue une bonne motivation pour ne pas se laisser bouffer. Je ne dois pas rester coincé dans mes pensées plus longtemps. Après avoir saccagé la chambre de mon frère, j'ai sûrement assez fait d’imbécillités pour aujourd'hui. Il est temps de passer à autre chose. Je me rappelle que Joanne n'a rien mangé, alors elle aura sûrement assez d'appétit ce soir pour le restaurant où je souhaite l'emmener, qui a tendance à ne pas manger de générosité. C'est le genre de tambouille où les gens comme moi ne sont pas supposés avouer aimer aller. Du moins, pas trop fort. Mais ce n'est pas comme si j'avais quoi que ce soit à cacher à ma fiancée. Mais avant, la jeune femme est partante pour une petite excursion dans les sous-terrains du château. « Très bien, allons-y. » Elle se lève la première et se propose adorablement de m'aider à me relever, mais même si je prends la main qu'elle me tend, je ne tire pas dessus pour me redresser. Nous quittons la chambre, que je ferme avec précaution derrière nous. Lentement, nous quittons l'aile et son courant d'air frais pour rejoindre les escaliers. Néanmoins, avant d'aller à l'étage inférieur, Joanne m'adresse ce regard et ce sourire qui veulent absolument tout dire. Je l'écoute avec attention -et beaucoup d'intérêt- me proposer un petit jeu pour plus tard. C'est bien la première fois que j'aurais le droit de choisir ce qu'elle portera comme dessous, et même s'il y a une certaine appréhension à l'idée de prendre quelque chose qui ne lui plaît pas, l'offre est des plus intéressantes -et pas de celles qui se refusent. « Qu'importe ce que je choisis ? » je demande quand même, pour savoir s'il y a des limites imposées par ce qu'il pourrait rester de la pudeur de ma belle, même si le latex ne fait pas partie de mes matériaux de prédilection et encore moins de ma liste d'achats potentiels. « C'est un challenge qui me plaît bien. » je conclus avec un sourire, ayant déjà hâte de jouer à ce jeu avec elle. Enfin, nous descendons les étages jusqu'au rez-de-chaussée. Dans le vestibule, nous croisons une des filles de Gauthier. « Gwen, il faudrait arranger la chambre d'Oliver quand vous aurez un moment. » dis-je avec un petit sourire poli. Une pensée me frôle, et je m'arrête sur le coup, comme si j'avais oublié quelque chose. Je me retourne vers elle, qui attend la suite, mais je cherche les mots quelques secondes. « ...Faites-la vider. » j'ajoute finalement. Après tout, garder cet endroit figé dans le temps n'a aucun intérêt. Cela ne fait qu'encore et toujours garder un bout de lui prisonnier de cet endroit. Et de moi aussi. Oui, c'est pour le mieux. La jeune fille quitte la pièce après un signe de tête, et Joanne et moi pouvons reprendre notre expédition. J'ouvre la porte en bois sous l'escalier et allume la lumière qui éclaire le couloir, un peu étroit, pour atteindre la chapelle. C'est une petite pièce tout en longueur, possédant quelques fenêtres à vitraux qui, à cette heure, sont traversés les rayons d'un soleil descendant et confèrent à l'endroit de beaux reflets colorés sur les murs boisés. Il n'y a que quelques rangées de bancs, un petit autel à côté d'un orgue bien plus petit que ceux des églises (qui n'a pas été utilisé depuis des lustres), et une très haute croix en bois nu. Aucun Christ torturé au visage déformé, aucune représentation quelle qu'elle soit d'ailleurs. Dans les alcôves se trouvent des plaques gravées à différents noms, laissant deviner qui repose derrière elles -mais je soupçonne la plupart des stèles d'être complètement vides. « J'aime bien la chapelle. Mon père n'était pas vraiment du genre à se mêler à la populace pour aller prier le dimanche, mais il aimait se persuader qu'il était un bon chrétien, alors nous venions ici. Il lisait lui-même un passage de la Bible. C'était vraiment pour la forme, quand on y pense. » Et particulièrement prétentieux, mais ce n'est pas quelque chose de surprenant de sa part. Pour ma part, je ne me suis jamais senti proche de la religion -et Edward y est sûrement pour quelque chose à la réflexion. « C'est aussi ici qu'Oli et moi avons été baptisés. » En petit comité, d'après les quelques photos. « Nous étions un peu en autarcie, dans le domaine... » dis-je plus bas, pensif, le regard posé sur les vitraux. Nous n'avions pas besoin de l'extérieur, je suppose que c'est aussi pour cela que le contact avec Londres a été si violent. Le changement d'environnement a été trop brutal. Sur le sol d'une des alcôves se trouve une grande plaque en métal frappée d'une belle rose des vents. Il me faut un petit moment avant de trouver le mécanisme, mais je finis par faire glisser la molette qui dévoile quelques embrasures ici et là sur la plaque ; au travers de ces ouvertures, Joanne peut deviner la cachette sous ses pieds. « Là, c'est une trappe menant à une petite salle. Elle a été creusée pendant la guerre, au cas où. » Pour se cacher et se protéger des bombardements. A l'époque, tout le confort y était prévu. Aujourd'hui, elle est complètement vide. « Le passage est juste là. » dis-je en menant la jeune femme près de l'orgue. Le placage sur les côtés de l'instrument est bien plus large qu'il ne le devrait, mais de face, cela ne se remarque absolument pas. A droite, on l'ouvre comme une porte. En passant derrière les tuyaux de l'orgue, on aboutit à un couloir en pierre. « C'est un peu bas de plafond. » je fais remarquer en passant devant pour allumer la lumière en bas des petits escaliers. Non, pas de torches, il y a du courant, même ici, mais la lumière reste tamisée. En me tournant pour voir si Joanne me suit bien, je remarque que elle, elle a bien assez d'espace au-dessus de la tête. « Enfin, surtout pour moi, visiblement. » Je dois quand même légèrement m'incliner pour m'assurer de ne pas avoir le haut des cheveux qui rase le plafond. Au bout de quelques mètres, nous arrivons à un croisement qui laisse deviner les autres tunnels sous le château. « Il y a plusieurs couloirs, mais ne t'en fais, tu ne risques pas de te perdre. Ils ne sortent pas du domaine. Celui-là relie les cuisines à la grande salle de réception, pour éviter de traverser tout le château avec les plats et les boissons. Celui-là va jusqu'à la forêt. Nous n'avions pas le droit de l'emprunter, d'où la grille. » Un portail en fer forgé orné d'une épaisse chaîne bloque l'accès. Même en ayant l'âge d'y aller désormais, je crois que je ne le ferais pas, juste parce que ce passage n'a sûrement pas été entretenu depuis des dizaines d'années. Nous poursuivons sur notre voie, et j'aide Joanne à remonter à la surface, époussetant un peu sa robe au passage. « Et te voilà dans la tour. Elle est inaccessible au public. Je crois qu'elle date du neuvième siècle. C'est tout ce qu'il reste du vrai château qui se trouvait sur le domaine avant, le donjon. » L'endroit est rond, et très vide, quoi que le sol soit jonché une couche de feuilles mortes et de brindilles de l'hiver dernier, ce qui fait la joie de quelques insectes, mais aussi d'oiseaux qui ont trouvé leur compte dans ce lieu abandonné pour installer leur nid et leur progéniture. L'escalier en colimaçon qui rase les murs étant en pierre, Joanne ne risque pas grand-chose à s'essayer à le monter si elle le souhaite, la vue est plutôt appréciable de là-haut. En chemin, à travers les étages, même si bon nombre de murs intérieurs ne sont plus, il reste des mots gravés sur les murs datant de toutes les époques, de la main de tous ceux qui ont voulu laisser une trace de leur passage.
 
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