J’étais rassuré, @Eva Adams n’avait rien, mais ce qui m’inquiéta c’était son acharnement contre la porte de l’infirmerie à tel point, qu’elle ne me calcula même pas, me retrouvant comme un idiot à avoir stressé. Enfin, c’est toujours mieux d’être soulagé que de continué à stresser dans cette situation qui était plus que délicate. @Yasmine Khadji était toujours appuyée contre moi, mais Eva l’intrigua également. « Je devrais aller voir… Il y a peut-être un blessé. » Je me souviens m’être dit que si Yasmine aidait Eva je n’avais vraiment plus de quoi m’inquiéter. « Vas-y, ne t’inquiète pas pour nous ! » Je me suis à mon tour rapproché de l’infirmerie, ne voulant tout de même pas être tenu à l’écart d’une possible information que je n’aurais pas en ma possession. Malgré le fait que la lumière était revenue, il y avait toujours un amas de personne voulant des explications et la panique ne s’était pas autant atténuée que je ne l’avais espéré. Yasmine voulut très vite prendre les choses en main, visiblement le stress, dont elle a été victime peu de temps avant, avait disparu. « Il va nous falloir de quoi lui poser une voie, aller dans cette armoire et prenez des compresses d’un peu toutes les tailles, dans celle là il y a des bandes. » Elle savait ce qu’elle faisait une fois en plein cœur de son métier. Deux autres jeunes hommes (@Aaron Kennedy & @Elio Harrington) étaient visiblement tout aussi stressés par la situation que moi précédemment. Tout le monde s’activa un peu à l’intérieur, voulant aider Yasmine à préparer les affaires dont elle aurait besoin, mais l’accès m’était toujours bloqué par la masse. Puis quelques minutes plus tard je vois Eva ressortir avec Yasmine. « tiens,  te revoilà toi! » Je n’ai même pas eu le temps de lui répondre que la voilà déjà partie, disparaissant accompagné de Yasmine dans la foule. « Viens, faut qu’on en ait le cœur net. » Me dit @Tommy Warren. On voulait avoir des réponses à nos questions et visiblement, c’était à l’intérieur que l’on pouvait en avoir. « Oui, on n’a pas vraiment de temps à perdre ! » On a donc trouvé un chemin, bousculant sur notre passage ceux qui pouvaient bien nous gêner. Mon regard s’arrêta directement sur le jeune homme dont j’avais entendu la voix peu de temps avant (@Elio Harrington). « Qu’est-ce qui se p- … » Tommy avait réagi plus vite que moi, qu’est-ce que ça pouvait bien dire ? Je me suis tout de suite demandé si c’était lui le tueur dont on entend parler depuis que la sécurité recherchait le capitaine décédé. « C’est… Pas ce que vous croyez ok ! J’ai rien fait ! » Dit-il. Je voulais à mon tour m’en mêler, ne le trouvant pas très convaincant, mais le bruit assourdissant de la sono retentit. « Mesdames et Messieurs pour des raisons de sécurité nous demandons à tous les passagers de bien vouloir rejoindre la salle principale du bateau, dans le calme. En cas de besoin des agents de sécurité peuvent vous indiquer le chemin. » Le jeune homme suspecté nous proposa à moi et Tommy d’y aller ensemble, nous suggérant de rester en groupe. On s’échangea un regard, puis nous avons finalement pris la décision d’accepter la proposition, ce n’était pas le moment de faire cavalier seul. « Au moins le déplacement a l’air de se faire dans le calme. » Nous étions donc tous rassemblés dans la salle principale, enfin presque, je cherchais des yeux Yasmine, mais aucun signe d’elle, je voulais me persuader qu’elle était quelque part dans cette foule. « Je ne sais pas ce qu’ils ont prévu, mais j’espère que ça sera bien organisé, on n’a toujours pas échappé à un massacre causé par la peur et la révélation du problème. » Cette foule commençait à faire de plus en plus de bruit, se demandant pourquoi ils étaient tous réunis, ils commençaient à comprendre qu’il y avait un problème et que ce n’était pas normal. « Je le sens mal, ça va très vite déraper, comme tout à l’heure pendant la coupure. »

Couleurs :

Si l'espace d'une demi-seconde le cerveau de Tommy n'avait pas su quoi décider concernant @Elio Harrington et le sort qui était le sien, le simple fait qu'il se défende aussitôt par un « C’est … Pas ce que vous croyez ok ! J’ai rien fait ! » pressé venait de le faire passer de la case "victime potentielle" à la case "suspect potentiel" en moins de deux. Volant à son secours en renchérissant « Non c’est pas ce que vous croyez, j’étais avec lui toute la soirée, il a rien fait. Il était juste au mauvais endroit au mauv- » @Aaron Kennedy avait malgré tout été interrompu en plein plaidoyer par une voix s'échappant des hauts-parleurs du bateau « Mesdames et Messieurs pour des raisons de sécurité nous demandons à tous les passagers de bien vouloir rejoindre la salle principale du bateau, dans le calme. En cas de besoin des agents de sécurité peuvent vous indiquer le chemin. » Ne pouvant retenir un sourire narquois Tommy n'avait alors pas pu s'empêcher de faire remarquer à @Alvaro Williams d'un ton grinçant « Ouais, c'est vrai que les agents de sécurité ont été tellement disponibles et à l'écoute, jusqu'à présent. » De quoi être véritablement rassurés par l'idée de devoir se tourner vers eux en cas de pépin pour rejoindre la salle de réception (non). « J’aimerais surtout qu’ils annoncent qu’on retourne sur la terre ferme. Je veux me barrer d’ici. On y va ? » Aussi invraisemblable cela puisse paraitre, Aaron ne semblait pas dérangé par le fait que son acolyte ait du sang plein le tee-shirt et l'air d'un tueur en série en cavale, et s'enfonce à coups de « J’imagine … Allons nous entasser dans cette salle comme des vaches qui attendent d’être abattues. » au point que, méfiant, Tommy n'ait finalement demandé à @Sofia Axworthy « Tout va bien, Mademoiselle ? » comme s'il s'attendait presque à ce qu'elle soit la victime retenue prisonnière par les deux hommes. Ce bateau commençait sérieusement à réveiller sa paranoïa. « Tu devrais enlever ton tshirt avant en fait. Je peux me mettre un de ces trucs de docteur sur le dos aussi si tu veux passer plus inaperçu ... » Ou mieux pouvoir disparaitre dans la masse s'il avait quelque chose à se reprocher, au choix. Ne souhaitant pas créer de scandale inutilement et rajouter à la panique ambiante, Tommy s'était simplement contenté d'imprimer mentalement le visage de l'inconnu dans son esprit avec la ferme intention de réussir à s'en rappeler suffisamment pour pouvoir le décrire. « On devrait peut-être rester en groupe … Histoire de surveiller nos arrières. » - « J'suis d'accord. » Encore une autre qui ne semblait pas juger que le mec avec un tee-shirt maculé de sang soit probablement celui face à qui il fallait surveiller ses arrières. Bon. Alvaro ne semblait pas avoir autre chose à proposer, et finalement les deux hommes avaient acquiescé d'un signe de tête avant de suivre le trio. « Au moins le déplacement a l’air de se faire dans le calme. » Pour le moment, oui, et ne restait plus qu'à croiser les doigts que cela reste ainsi. « Ils vont nous sortir de là, hein ? il doit bien  y avoir des canaux de sauvetage. une fusée de détresse. enfin, quelque chose pour qu'on puisse partir rapidement, non ? » - « Je ne sais pas ce qu’ils ont prévu, mais j’espère que ça sera bien organisé, on n’a toujours pas échappé à un massacre causé par la peur et la révélation du problème. » Pas plus avancé qu'eux, Tommy avait simplement secoué la tête « C'est à croire qu'il n'y avait qu'un seul foutu mec qui savait ce qu'il faisait sur ce bateau. Et il fallait que ce soit celui qui ... » Bon, pas la peine de leur faire un dessin, si cette histoire de Capitaine mort s'avérait exacte ils auraient tous les quatre très bien compris où le brun voulait en venir. « Je le sens mal, ça va très vite déraper, comme tout à l’heure pendant la coupure. » Alors qu'ils atteignaient enfin la salle principale et réussissaient à se tasser dans un coin malgré le monde déjà agglutiné dans la pièce, Tommy avait posé une main sur l'épaule d'Alvaro « Garde les pieds sur terre, vieux, ça ne sert à rien de céder à la panique. Ils vont gérer ça comme il faut, pas par conscience professionnelle mais parce qu'ils n'ont pas le choix s'ils ne veulent pas se retrouver avec un naufrage sur la conscience. » Un mouvement de panique sur un bateau, cela pouvait malheureusement en arriver à cela. Mais ils n'en étaient pas encore là ... et avec un peu de chance ils n'en arriveraient jamais là, surtout. « Faut qu'on garde tous la tête froide. Je compte bien rentrer chez moi ce soir, et je pense que vous aussi. » Il essayait simplement de ne pas penser à Moïra - s'il pensait à sa fille, pour sûr il commencerait à paniquer lui aussi. « Mesdames et Messieurs. » s'était à nouveau élevée une voix, cette fois-ci non pas des hauts-parleurs mais d'une femme entre deux âges vêtue d'un tailleur et juchée sur l'estrade au bout de la salle « Le Capitaine du bateau ayant été victime d'un accident - sans gravité, ne vous en faites pas pour lui - nous sommes contraints d'amorcer un retour au port. En attendant que celui-ci se fasse, notre personnel va passer dans le calme parmi vous pour relever vos identités et permettre un dédommagement futur et nous excuser de ce contre-temps malheureux. Vous pouvez en attendant toujours profiter du buffet situé en bout de salle. Merci de votre attention. » Un peu abasourdi, Tommy avait jeté une oeillade à ses quatre compagnons d'infortune « C'est tout ? Une plâtrée de mensonges éhontés et un relevé des identités pour en faire dieu sait quoi ensuite ? » Dédommagement futur, mais bien sûr.

Couleurs :

Tout va bien, Mademoiselle ? elle sourit doucement à l'homme qui lui demande si elle se porte bien ( @Tommy Warren ). oui, merci. quoi dire de plus. ce n'est pas le moment de se lamenter sur la situation. déblatérer sur cette soirée où ils n'auraient jamais du venir. quel cauchemar. et, c'est ensemble, qu'ils se dirigent vers la salle principale du navire. Sofia accrochée à Elio. les deux autres gars sur leur talon. elle n'entend que quelques bribes de la conversation qui les anime. à vrai dire, elle n'y fait pas tellement attention. bien trop préoccupée par la situation. bien trop apeurée par la suite des événements.
le silence s'estompe dans la pièce lorsqu'une femme y entre. l'annonce est brutale. mensongère. sûrement qu'ils ne sont pas les seuls à savoir qu'un homme est mort. qu'un autre est blessé. et, pourtant, l'équipage préfère le mensonge à la vérité. C'est tout ? Une plâtrée de mensonges éhontés et un relevé des identités pour en faire dieu sait quoi ensuite ? sûrement pour leur permettre de donner nos noms à la police. que Sofia siffle entre ses dents. sans franchement faire attention à qui pourrait l'entendre. parce qu'ils sont tous présumé coupables. elle, Elio, le gars de l'infirmerie, les trois autres autour d'eux. et ces dizaines de personnes dans la salle, aussi. Sofia Axworthy. qu'elle vient dire à l'homme qui s'approche d'elle pour relever son identité. elle n'a rien à cacher, Sofia. même si son absence de début de soirée peut la rendre suspecte. elle n'a rien fait. comment aurait-elle pu d'ailleurs.
c'est un mensonge, ils nous mentent ! une voix s'élève dans la foule. celle du type présumé infirmier. présent avec eux dans le local prévu aux premiers soins. le capitaine est mort. et un autre type a été blessé par arme blanche. on est dans la merde ! si une émeute aurait pu être évitée, il n'en est plus question. parce que, les esprits s'échauffent. le bruit courre autour d'eux.

Couleurs :

J’aime pas trop l’image de @Elio Harrington quand il parle de vaches attendant d’être abattues. Je suis pas venu ici pour souffrir merde !

« Ils vont finir par érigé un monument à notre effigie après cet catastrophe maritime. »

Ouais je m’emballe sûrement trop. Je prends une blouse que j’enfile rapidement après que Elio ait approuvé mon idée. Je me sens un peu con habillé comme ça et je vais certainement pas passer inaperçu aux yeux de tous dans cette salle où on va tous être rassembler, mais bon je suis solidaire. Sûrement trop gentil aussi. C’est bien parce que je veux pouvoir avoir une deuxième chance avec lui. Je compte lui demander son numéro de téléphone une fois que cette soirée de malheur sera terminée. Elio propose qu’on y aille et je fais « oui » de la tête, je suis prêt à aller rejoindre le monde. Il propose qu’on reste avec @Tommy Warren et @Alvaro Williams je ne vois pas le soucis de mon côté. On sort enfin de cette infirmerie. J’étais un peu angoissé là dedans pour dire la vérité.

@Sofia Axworthy commence à réaliser l’ampleur du problème. Je l’écoute sans vraiment y prêter attention, je suis dans mes pensées alors qu’on marche sur le bateau. Je suis le groupe parce que je ne sais pas où se trouve la salle de rassemblement. Une fois à l’intérieur c’est vrai que les gens avaient l’air assez calme. Moi je me fais petit pour pas trop qu’on nous regarde avec Elio. J’entends ce que Alvaro raconte et je fronce le nez. Tommy essaie de le rassurer et ça me fait du bien d’entendre ces quelques mots. Moi je retourne prendre la main d’Elio, pour me rassurer encore un peu plus. On est entassé au fond, on passe assez inaperçu, enfin, j’espère. Y’en a quand même qui nous lance des regards de travers à moi et Elio. L’annonce se fait enfin entendre et je manque de m’étouffer quand ils parlent d’un accident sans gravité. Tommy s’insurge et j’en fais de même.

« Sans gravité ? J’en reviens pas. »

Je me retiens de parler d’un éventuel tueur dans les parages, je n’ai pas envie que les gens m’entendent et prennent peur. Je donne mon nom quand on me le demande. Quelqu’un s’exprime haut et fort et je reconnais l’infirmier. Je grimace.

« Moi qui m’étais retenu de faire une remarque… »

Les gens parlent de plus en plus fort autour de nous et je serre la main d’Elio dans la mienne.

« On a le droit de sortir d’ici maintenant qu’on a donné notre identité vous croyez ? »

Des gens nous regardent un peu plus de travers et on est même pointé du doigt par certains. Je ne me sens franchement pas à l’aise.

Couleurs :

L’arrivée de @Yasmine Khadji aurait presque pu être considérée comme le Saint-Graal étant donné les circonstances, mais Vittorio n’en oubliait pas moins la réalité de la situation qui était la leur ; Peut-être n’était-ce pas un hasard, peut-être @Edward Fitzgerald et le Capitaine se connaissaient-ils et peut-être que leur agression à tous les deux avait quelque chose de logique … Mais peut-être était-ce aussi l’œuvre d’un déséquilibré total, auquel cas ils courraient tous un risque. « On dirait que vous êtes un optimiste, vous. » lui avait cependant rétorqué l’infirmière « Pêcher par optimisme ne nous mettra pas à l’abri. » avait-il alors simplement fait remarquer à son tour, tandis que @Kane Williamson l'appuyait « Il a raison, il risque d’y avoir d’autres cas … » Et au fond l’envisager ne pourrait que les aider à faire preuve de prudence, ce n’était pas une mauvaise chose. Tandis que les deux calés en médecine discutaient technique et soins, l’italien avait lui reporté son attention sur @Eva Adams en lui intimant de cracher le morceau s’il s’avérait qu’elle travaillait pour ce bateau, cette compagnie ou dieu sait quoi d’autre. « Je ne fais pas du tout partie du staff de ce bateau. Je suis journaliste, rien d’autre ! » s’était-elle alors défendue avec agacement, la révélation ne provoquant qu'un rictus involontaire de dédain chez Vittorio. « Évidemment. » Quoi d’autre, quel autre corps de métier aurait pu le crisper à ce point et lui envoyer des signaux de méfiance. À croire qu’il avait presque développé une allergie à ce qu’il appelait ces vautours de journalistes. « Qu’est-ce qui s'est passé ? » Reportant son attention sur Kane et sur l’infirmière, le barbu avait laissé son acolyte répondre « On sait pas trop. La lumière a été coupée et Edward s'est écroulé rapidement … À croire que y’a un type avec un couteau qui se balade sur le bateau pour s’amuser à planter des gens au hasard. » Elle comprenait mieux maintenant, l’absence d’optimisme ? « Mesdames et Messieurs, pour des raisons de sécurité nous demandons à tous les passagers de bien vouloir rejoindre la salle principale du bateau, dans le calme. En cas de besoin les agents de sécurité peuvent vous indiquer le chemin. » Et les voilà bien avancés maintenant, avec Edward qui ne pouvait clairement pas être déplacé. « Ils vont peut-être donner plus d'informations pour la suite de la soirée … » avait pourtant fait remarquer Kane à juste titre, mais tout aussi justement l’infirmière avait renchéri « Je … Je peux pas y aller, pour le moment le déplacer n'est pas une bonne idée. Et on n’a même pas de brancard. Vous faites ce que vous voulez mais je vais rester là … Il va sans doute bientôt se réveiller et il aura mal. J’ai rien d'autre que du paracétamol ici … » Alors probablement que ce pauvre Edward n'aurait pas d'autre choix que de serrer les dents, dans l’immédiat. « Eva n’a qu’à y aller. » avait alors fait remarquer Vittorio « C'est la seule qui n’a pas les mains prises. » Et de façon un peu inconsciente l’idée pour l'italien de laisser Kane et l’infirmière seuls avec Edward et trop occupés pour surveiller leurs arrières ne l'enchantait pas et ne lui inspirait rien qui vaille. Acceptant finalement sans broncher la journaliste avait tourné les talons pour se rendre aux nouvelles, laissant le quatuor désormais seul sur le pont beaucoup plus silencieux. « Je crois que ça se place sur mon podium des pires fêtes auxquelles j'ai été invité. » avait alors fait remarquer l'italien avec ironie pour briser le silence en train de s’installer. Machinalement et faute de pouvoir être d'une grande aide pour autre chose, Vitto scrutait les alentours avec méfiance comme par crainte que celui qui avait attaqué Edward ne revienne terminer le travail. Et lorsqu'une voix s’était à nouveau échappée des haut-parleurs quelques instants plus tard, l'endroit où se trouvait le coupable n'avait plus fait grand doute « Un, deux, trois. Jamais deux sans trois. Et le troisième ce sera … toi. » Un cinglé qui maniait la rime en plus de manier la lame. Bien (non).

Couleurs :

Non ça c’est sûr on avait rien, ou presque, sur ce bateau, encore moins un brancard. On va pas pouvoir déplacer @Edward Fitzgerald, ce serait pas prudent. @Yasmine Khadji  dit qu’elle va rester, je réfléchis rapidement avant de reprendre la parole.

« Je vais rester avec toi. »

@Vittorio Giovinazzo propose à @Eva Adams d’aller se rendre au rassemblement. C’est plutôt une bonne idée je dois dire.

« Ouais, tu pourras revenir nous tenir au courant de ce qu’il se passe là bas. »

Convaincu par nos paroles sûrement, Eva se décide à filer pour se rendre dans la salle avec tous les autres passagers du bateau. Je tourne la tête vers Vitto quand il parle de son classement des fêtes et j’hoche la tête.

« Ouais, pareil… Et pourtant j’ai en mémoire une soirée après un séminaire super ennuyante que j’ai passé y’a de ça dix ans, ouais ça remonte mais je m’en souviens encore tellement je me suis ennuyé. C’est seulement à la fin de la soirée que je me suis rendu compte que je m’étais trompé de salle. J’étais dans un rassemblement d’ébéniste. »

Je m’étais bien évidemment dit qu’il y avait pas grand monde que je reconnaissais du séminaire mais timide comme je suis j’avais pas osé poser de question. Ca fait du bien de parégère. Je lève un sourcil quand j’entends la voix sortir du haut parleur. Ca m’en file la chaire de poule.

« Mon dieu… »

J’essaie de ne pas penser qu’on est sûrement les seuls à être isolés. Mon coeur commence à battre un peu plus fort. Je suis habitué aux situations stressante mais là c’est un tout autre niveau. Je me dis qu’heureusement la lumière est revenu, tiens en parlant de lumière… Je tends la main vers Vitto.

« Je vais pouvoir récupérer mon portable… »

Quand je l’ai dans les mains je regarde si y’a du réseau et bien évidemment il n’y en a toujours pas. Je soupire.

« Y’a plus qu’à prier qu’il vienne pas par là… J’espère qu’ils vont l’intercepter dans la salle de contrôle. Enfin je suppose que c’est là bas qu’on peut avoir accès aux hauts parleurs. »

Je regarde autour de nous assez souvent, je sens que je vais flipper dès que je vais voir quelqu’un s’approcher.

Couleurs :

Lorsqu’il était question de junk food, j’étais toujours la première à sauter sur l’occasion. Pour moi, rien ne valait mieux qu’un repas bien gras pour terminer une journée de dure labeur, affalé sur son canapé, le bouton du jean détaché pour libérer l’estomac. Et si je pouvais bien compter sur quelqu’un pour me suivre dans le moindre de mes déboires alimentaires, c’était sur Douglas, mon bras droit dans la vie comme au travail. Nous formions une équipe de choc. Aussi, lorsqu’un jour une cliente régulière de la maison de couture avait proposé de nous laisser des invitations pour profiter d’une soirée sur un bateau tout en dégustant des burgers de la chaîne Hungry Jack’s, aucun de nous deux n’avait trouvé la force de décliner l’offre alléchante. « Ça sera également l’occasion de distribuer quelques cartes de visites et de porter nos plus belles collections » s’était enthousiasmé Douglas, comme pour essayer de déculpabiliser de la tonne de lipide sous laquelle nous allions comater à l’issue de cette soirée de débauche en mer. Fin prêts, vêtus tous les deux des pièces de la dernière collection de la maison de couture, armés de cartes de visite spécialement imprimées pour l’occasion, nous n’avions pas tardé à embarquer sur le paquebot. Le moins que l’on pouvait dire, c’était que l’organisation n’y était pas allée de main morte. Pour sûr, le coup de communication allait être réussi, surtout si l’odeur de grillade et de friture était à la hauteur du goût des mets servis. Profitant de la soirée en compagnie de mon ami, je ne remarquais pas tout de suite que se trouvait sur le ponton du bateau des connaissances à moi. « C’est une tuerie Heidi ! » s’extasiait Douglas en mordant goulûment dans son burger, avec une moue d’exaltation à peine exagérée. Je riais un peu, à le voir s’en mettre plein les doigts alors que je grignotais quelques frites que j’avais récupérées et que je sirotais une bière qui n’était plus si fraîche que ça. C’est alors que mon regard se posait sur une silhouette familière, que j’aurai reconnu entre milles, une silhouette dont j’étais capable de reconnaître les contours même les yeux fermés. Que faisait #Elio par ici ? Avant même que je n’ai pu aller plus loin dans mes interrogations, je le voyais s’approcher d’un jeune homme (#Aaron), un air enjôleur sur le visage que je lui connaissais bien, pour l’avoir vu me regarder de la même façon plus d’une fois auparavant. Visiblement mon visage s’était quelque peu crispé alors que je fixais toujours Elio puisque Douglas cessait ses déclarations d’amour à son sandwich pour me demander : « Tout va bien ? On dirait que tu as vu un fantôme. » Joignant le geste à la parole, le jeune homme se tournait pour suivre mon regard mais déjà Elio et son acolyte avaient disparus. Je secouais brièvement la tête, m’enjoignant de ne pas me laisser déstabiliser par sa présence sur le bateau, avant d’adresser un petit sourire à Douglas : « Pourquoi voudrais-tu que ça n’aille pas ? Ce n’est pas le paradis sur terre ? » lui demandais-je, me fichant bien de passer pour la beauf moyenne. La soirée battait son plein et trop occupée à refaire le monde avec Douglas, je ne remarquais pas tout de suite l’agitation et l’étrange ambiance qui régnaient sur le bateau. Je ne m’étais même pas rendue compte de l’absence de secouristes, trop occupée à prévoir la prochaine campagne de publicité de ma maison de couture. J’avais tout juste commencé à remarquer un groupe d’individus dont je ne distinguais pas réellement les traits à cause de la pénombre ambiante, qui s’agitait lorsque les lumières de l’embarcation nous faisaient défaut, plongeant l’ensemble du bateau dans le noir le plus total. Prise un peu de court, je sursautais, cherchant machinalement à attraper le bras de Douglas mais ma main se refermait aussitôt sur le vide alors qu’un léger mouvement de panique me bousculait un peu. Dans le noir total sans aucun moyen de repère, je ne pouvais ignorer l’accélération de mon rythme cardiaque. Si c’était une plaisanterie de la part de l’équipage, elle avait assez duré. « Douglas ? » Pas de réponse, il fallait dire qu’avec l’extinction des feux, les conversations de tous les occupants du bateau se faisaient de plus en plus bruyantes, comme pour évacuer une certaine appréhension. « Doug’ ? » insistais-je, pas réellement sereine. « Je suis là, t’en fais pas. » C’est alors que j’entendais le cri de quelqu’un (#Vittorio), dans l’accent italien ne m’échappait pas : « Cazzo ! » Sans comprendre ce qu’il se passait, je resais là, tendant l’oreille en attendant que la lumière revienne pour retrouver Douglas parmi la foule. C’était sans compter sur un type qui s’exclamait : « Mon dieu, mais c’est du sang ! » provoquant la panique générale. Je me retrouvais rapidement bousculée, sans autre moyen que de me laisser emporter par le mouvement de foule, priant juste pour ne pas me retrouver au sol comme à Halloween, je portais encore les cicatrices des éclats de verre qui avaient entaillé mon bras. Je parvenais à m’avancer à tâtons jusqu’à un mur, contre lequel je me collais dans l’espoir d’échapper à la panique et tâchant de reprendre mes esprits. Du sang ? Que s’était-il passé ? Et surtout à quel moment cette expédition culinaire sur les côtes avait pu se transformer en découverte sanguinolente ? Contre tout instinct de survie, je décidais de m’approcher, à tâtons, trébuchant çà et là sur quelques objets abandonnés, du groupe de personnes amassés. Des brides de conversation me parvenaient et si je ne comprenais pas un traître mot qui sortait de leurs lèvres, l’accent italien de l’un d’eux ne manquait pas de parvenir aux oreilles, me rappelant aussitôt une soirée passée dans un pub quelques temps plus tôt. Mais il n’était pas temps de se laisser aller à la nostalgie, je comprenais bien que quelque chose d’anormal se tramait. « Faut s’attendre à en retrouver d’autres sur le carreau. » entendais-je l’italien (#Vitto) pester alors qu’un petit groupe s’ajoutait déjà à celui déjà présent. Grâce à la lumière vacillante provenant du flash d’un téléphone, il me semblait distinguer un corps étendu à même le sol. Poussée par l’envie d’aider, je restais cependant en retrait, ayant déjà l’impression que trop de monde se pressait autour du corps inanimé. La lumière s’était finalement rallumée et je constatais avec effroi que mes craintes étaient réelles. Un homme (#Edward) dont je ne voyais pas la tête gisait dans son sang. Aussitôt prise de panique, je cherchais désespérément Douglas du regard, incapable de le voir, ni lui, ni #Elio. J'entendais vaguement un jeune homme (#Kane) s'adresser à une infirmière (#Yasmine), sans comprendre l'essentiel de la conversation. Je manquais de faire un bond de deux mètres lorsque la voix du personnel résonnait dans les hauts parleurs : « Mesdames et Messieurs, pour des raisons de sécurité nous demandons à tous les passagers de bien vouloir rejoindre la salle principale du bateau, dans le calme. En cas de besoin les agents de sécurité peuvent vous indiquer le chemin. » Dans quel enfer m’étais-je encore empêtrée ? Je reportais mon attention sur le groupe, une fois de plus interpelée par la voix de l’italien (#Vitto) et avec un soulagement extrême, mes yeux se posaient sur un visage familier. « Vitto ? » ne pouvais-je m’empêcher de m’exclamer, la voix plus aigüe qu’à l’accoutumée alors que je m’approchais définitivement du petit attroupement, décidée à prêter main forte et soulagée de connaître quelqu’un dans les environs. « Je peux faire quelque chose pour… » commençais-je, désireuse d’apporter mon aide. C’est alors qu’un deuxième visage connu me figeait dans mon mouvement, alors que je plaquais une main sur ma bouche pour retenir un cri d’effroi, les yeux rivés sur le visage inconscient d’#Edward. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Blanche comme un linge, le sang glacé par cette vision d’horreur en constatant l’ampleur des dégâts. Mais déjà une nouvelle annonce passait via les haut-parleurs, me glaçant un peu plus le sang : « Un, deux, trois. Jamais deux sans trois. Et le troisième ce sera … toi. » Je lançais un regard effrayé à la cantonade avant de m'agenouiller auprès d'#Edward. « Qu’est-ce que je peux faire ? » demandais-je, pâle comme un cachet d'aspirine, à deux doigts de rendre mon repas mais déterminée à ne pas laisser Ed dans cette situation sans tout tenter. Surtout si un fou devait se trimbaler parmi nous.

Couleurs :

La décision avait rapidement été prise, celle de suivre la foule et de voir ce qui allait se passer une fois tout le monde rassemblé. Quelques secondes j’avais continué à regarder @Sofia Axworthy en espérant qu’elle laisse pour ce soir sa rancoeur de côté pour nous suivre alors la sentir à mon bras quand nous quittions l’infirmerie avait fait naître en moi un certain soulagement. Malgré les querelles, Sofia avait qu’elle que chose de maternel et d’un peu rassurant c’était au delà sans doute de ce qu’elle essayait de faire passer comme message. Nos deux nouveaux acolytes s'étaient eux aussi joint au groupe non sans une certaine méfiance que je pouvais comprendre. Alors qu’ @"Alvaro William" et @Tommy Warren parlaient ensemble j’étais pour ma part resté silencieux et un peu à l'affût alors que nous rejoignons la salle principale. Seule la voix de Sofia me sortant de mes rêveries.  « je. j'voulais pas t'accuser. j'suis désolée… » Ma mains descendant pour attraper la sienne je lui avait adressé un regard plus tendre. « T’inquiète ça va… » Ça n’allait évidemment pas si bien, mais elle n’était pas la cause de mes inquiétudes pour le moment. Et alors qu’elle continuait à parler je pouvais bien voir que je n’étais pas le seul à me laisser porter par une certaine peur.  « Ca va aller, on se quitte pas… » Comme si cette simple idée pouvait nous protéger, j’avais tenté de calmer ses angoisses, jetant aussi un regard à @Aaron Kennedy qui tenait toujours mon autre main - heureux de ne pas me retrouver seul au milieu de cette enfer. J’avais évidemment une pensé pour les gens avec qui j’étais venu et que je n’avais toujours pas revu (@Charlie Hazard-Perry) espérant qu’ils soient restés ensemble et ne fassent pas les cons sur le bateau n’importe où sans rien savoir du danger qui courait. Un fois tous regroupé dans la salle nous attention la suite des événements, la réponse à nos questions qui au final s’était faite avec un petit discours mensonger, de quoi nous faire à tous froncer les sourciles.  « menteur… » J’avais soufflé dans ma barbe sans oser le dire plus fort. Ma colère raisonnant avec celle de mes compatriotes. Et déjà un homme qui s'approche pour avoir notre identité. Je n’ai pas le temps de dire mon nom que c’est la voix du pas infirmier dont j’ai déjà oublié le nom qui résonne pour annoncer le mensonge et commencer à faire chauffer un peu plus la salle.  « Si les gens paniquent ça va devenir n’importe quoi… » Encore plus que ça ne l’était déjà. « On a le droit de sortir d’ici maintenant qu’on a donné notre identité vous croyez ? »  « J’en doute… » Je n’en sais rien en fait, je ne suis même pas sur d’avoir envie de sortir.  « Et pour faire quoi ? Se mettre à la recherche du tueur ? » je suis pas Columbo merde… Mais apparement cette sécurité toute pourrie du bateau non plus et mes dires se confirment en entendant la voix dans le haut parleur. « Un, deux, trois. Jamais deux sans trois. Et le troisième ce sera … toi. » Un frisson me parcourt alors que je regarde le groupe de personne à mes côtés.  « C’est pas une vendetta… On a un putain de psychopathe à bord ! » Et de toute évidence il était vers la cabine du capitaine. Ca serait le moment que la sécurité bouge son cul non ? Mais gérer ça, et la panique que cette annonce venait de créer risquait d’être plus difficile que prévu.

Couleurs :

Elle est concentrée Yasmine, écoute à peine parce que tout ce sur quoi son esprit et capable de se focaliser c’est cette plaie béante et l’intention de pas laisser une deuxième victime sur ce bateau. Alors quand l’annonce fait savoir qu’ils doivent se rassembler il ne faut pas longtemps pour qu’elle décide de rester là - ses acolytes de l’instant en faisant de même. Ca n’étonne pas vraiment de @Kane Williamson, il est du genre à savoir gérer la pression et l’avoir près d’elle à quelque chose de rassurant. « Eva n’a qu’à y aller. C'est la seule qui n’a pas les mains prises. » Impossible de dire si les deux se connaissent mais en tout cas le ton n’est pas vraiment amical, malgré l’accent italien qui donne un petit air chanté et faussement amical. Mais au moins la demande avait motivé la fameuse @Eva Adams à bouger. « Je crois que ça se place sur mon podium des pires fêtes auxquelles j'ai été invité. » Cette fois elle ne l’avait pas contredit, elle n’avait pas connu beaucoup de fêtes mais celle là prenait une tournure de film d’horreur et le pire était à venir. Cette fois presque déformé par le haut parleur qui lui venait aux oreilles.  « Un, deux, trois. Jamais deux sans trois. Et le troisième ce sera … toi. » Refusant de céder à la panique Yasmine avait continué de s’occuper d’Ed en occultant presque cette voix. « Ed… Vous m’entendez, serrez ma main si c’est le cas. » Toujours pas de réaction de la part de l’homme ce qui commençait à l’inquiéter. La jeune femme qui les avait rejoint il y a peu de temps @Heidi Hellington était elle aussi resté avec eux, révélant par la même occasion l’identité de l’italien à ses côtés @Vittorio Giovinazzo « Qu’est-ce que je peux faire ? » avait demandé la brune dont l’attitude face au blessé semblait presque étrange. « Vous le connaissez ? » Parce que si c’était le cas, une personne un peu connue à ses côtés ne ferait sans doute pas de mal. « Tenez lui la main… Je vais comprimer un peu plus la plaie et… Ca risque de lui faire très mal. » Mais en attendant de savoir quand le bateau rentrait à bon port c'était nécessaire, encore plus quand le fou tueur était prêt à faire une nouvelle victime. « Y’a plus qu’à prier qu’il vienne pas par là… J’espère qu’ils vont l’intercepter dans la salle de contrôle. Enfin je suppose que c’est là bas qu’on peut avoir accès aux hauts parleurs. » Elle hoche la tête, espère aussi mais continue de se concentrer sur la plaie pour chasse la peur. « Peut-être qu’on devrait trouver de quoi se protéger… Je veux dire… au cas ou. » Parce que maintenant que le dehors du bateau s’était vidé, ils étaient à porté de vu et carrément démunis là au milieu avec un homme blessé à terre. « Un.. couteau ou je… J’ai des ciseaux dans ma poche. » Les fameux qu’elle était allée chercher et qu’elle n’avait au final jamais déposé. Ses deux mains occupées par la plaie elle avait regardé Vitto pour qu’il s’occupe d’aller les chercher… C’était un peu une arme d’infortune mais tout de même mieux que rien.

Couleurs :

T’inquiète ça va… il vient se saisir de sa main, Elio. et une sensation étrange la parcourt, Sofia. elle est rassurée. rassurée qu'il soit à ses côtés.Ca va aller, on se quitte pas… qu'il dit sûrement pour la rassurer un peu plus. pour les rassurer.
rapidement, ils se retrouvent dans la salle. écoutant l'annonce. puis obéissant sagement aux ordres donnés. On a le droit de sortir d’ici maintenant qu’on a donné notre identité vous croyez ? J’en doute…  Et pour faire quoi ? Se mettre à la recherche du tueur ? peut-être pour rester entre personnes en qui on a confiance. qu'elle souffle.non pas qu'elle ait confiance à Aaron. mais, s'ils s'éloignent de la foule, elle se sentira plus rassurée, Sofia. si Elio reste avec elle. elle se sentira plus en sécurité. mais, personne n'a le temps de réagir à sa remarque que les hauts-parleurs se mettent à grésiller. un bruit strident qui vient violer leurs tympans.« Un, deux, trois. Jamais deux sans trois. Et le troisième ce sera … toi. » un frisson lui parcourt l'échine, à Sofia. alors qu'elle vient serrer un peu plus fort la main d'Elio. son regard qui vient se poser sur lui. un appel au secours, sûrement. sauve moi. ne me laisse pas. C’est pas une vendetta… On a un putain de psychopathe à bord ! un psychopathe, oui. et, cette annonce allait de toute évide créer une psychose auprès des passagers de ce navire. puis, elle voit, Sofia. la vague de personnes qui se dirigent vers la sortie de la pièce. les individus paniqués. une bousculade, et la voilà qui lâche la main d'Elio. embarquée dans la foule. Elio ! qu'elle hurle alors qu'elle le voit s'éloigner d'elle. mais laissez moi ! qu'elle dit. un peu pour rien. parce que les personnes autour d'elle ne l'écoutent pas. chacun omnibulé par l'événement. c'est peine perdue, elle le sait. alors qu'elle vient s'agripper à quelqu'un pour ne pas tomber. elle reconnait ce visage. charlie ! soulagée. la voilà de nouveau entre les mains d'un individu digne de confiance. je. j'étais avec Elio. et je l'ai perdu. j'sais pas où il est. j'me suis faite importer par la foule paniquée. j'sais pas où il est. qu'elle dit. elle aussi, elle est paniquée. inquiète pour lui. mais rassurée de voir un Charlie en pleine forme.

Couleurs :

Je ne suis pas sûr de la marche à suivre maintenant, de ce qu’on doit faire quand on se retrouve à bord d’un bateau avec un tueur complètement fou qui annonce qu’il va faire une nouvelle victime. Je prie en tout cas pour que les lumières ne s’éteignent pas à nouveau. « peut-être pour rester entre personnes en qui on a confiance. » Je comprends la logique mais là dehors un autre homme c’est fait poignardé et si il y a une certitude c’est que le tueur n’est pas à l’intérieur de cette salle puisqu’il passe des messages par le haut parleur… Alors rester ici semble plutôt judicieux pour le moment. Je me sens un peu étrange la au milieu de cette foule entre mon amant d’un soir et celle qui a partagé ma vie pendant de long moi… Je me sens presque comme un traître alors pourtant que cette fois je ne lui dois vraiment plus rien… Et surtout pas une quelconque fidélité. Et pourtant quand la main de @Sofia Axworthy se resserre dans la mienne et que je croise son regard je tente de la rassurer comme je peux… Sans mots mais juste pour lui faire comprendre que je ne la quitte pas. J’y croit vraiment et pourtant tout le monde s’agite, les gens deviennent fous, veulent sortir mais pour aller où ? Je ne comprend pas mais je sens la main de Sofia qui lâche la mienne, je la perd du regard entendant à peine mon nom dans la foule. « Sofia ! » Je hurle, presque trop fort comme si mon ridicule accoutrement ne suffisait pas à me faire remarquer. La sécurité qui tente de retenir les gens en fermant les portes en assurant que nous serons plus en sécurité dans cette pièce. « Ils nous enferment ! » Je sens les gens pousser de plus en plus comme si ça allait changer quelque chose. Mais non à part tous nous écraser et finir par blesser quelqu’un. Ma main tient encore celle d’ @Aaron Kennedy et je relève le regard vers lui. « Je dois retrouver Sofia ! Je ne peux pas l'abandonner. » Je l’ai déjà fait trop de fois, et je ne me pardonnerais jamais si il devait lui arriver quelque chose. Mais je ne suis pas sûr qu’Aaron puisse le comprendre, il ne sait rien de moi ou de mon histoire avec Sofia, et je le connais à peine au fond. Mais je ne suis pas sur qu’il soit réellement en sécurité avec les deux autres mecs… ( @Tommy Warren & @Alvaro Williams ) La seule certitude que j’ai c’est qu’il me faut retrouver la brune. « Sofia ! » Je hurle à nouveau, poussant les gens presque sans les voir pour partir à sa rechercher dans cette vague d’humains agités et apeurés.

Couleurs :

Malgré la situation critique l’anecdote de @Kane Williamson avait arraché un sourire à Vittorio, malheureusement rapidement effacé par la voix qui s’était élevée des haut-parleurs qui jalonnaient les différents ponts du bateau. « Mon dieu … » Presque au même instant et semblant littéralement débouler de nulle part, la voix d’@Heidi Hellington avait appelé « Vitto ? » derrière lui et l’avait fait osciller entre le soulagement incontrôlable de retrouver un visage connu dans toute cette pagaille, et le fait que compte tenu des circonstances et de ce qui se passait à bord il aurait presque mieux valu se contenter d’inconnus dont le sort était – soyons honnête – une préoccupation beaucoup plus moindre. « Je peux faire quelque chose pour … » Arrêtée au beau milieu de sa phrase Heidi avait posé les yeux sur @Edward Fitzgerald, et provoqué chez @Yasmine Khadji la question qui taraudait l’esprit de l’italien également « Vous le connaissez ? » La réponse pourtant paraissait évidente, bien que demander plus de précisions actuellement ne soit ni le lieu ni le moment le plus opportun. « Qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce que je peux faire ? » S’agenouillant à son tour au sol comme tous trois l’étaient déjà, Heidi s’était exécutée lorsque Yasmine lui avait suggéré « Tenez lui la main … Je vais comprimer un peu la plaie et … Ça risque de lui faire très mal. » et en effet de l’homme dont plus aucune parole ne s’échappait depuis un moment n’était ressorti qu’un grognement de douleur tout à fait légitime. « Y’a plus qu’à prier qu’il vienne pas par là … » avait de son côté repris Kane concernant l’auteur présumé de l’agression (et du reste). « J’espère qu’ils vont l’intercepter dans la salle de contrôle. Enfin je suppose que c’est là-bas qu’on peut avoir accès aux haut-parleurs. » De l’avis de Vittorio il était déjà profondément inadmissible que l’endroit ne soit pas gardé ou au moins occupé par quelqu’un qui saurait quoi faire de ce foutu bateau. « Peut-être qu’on devrait trouver de quoi se protéger … Je veux dire … Au cas où. » Elle n’avait pas eu besoin de préciser le fond de sa pensée, ils avaient probablement tous  peu près compris au cas où quoi. « Un … couteau ou je … J’ai des ciseaux dans ma poche. » Disant cela la jeune femme avait jeté un regard vers lui, et pour cette raison Vittorio s’était permis de glisser une main dans la poche de Yasmine pour y récupérer la paire de ciseaux dont il était question. « Heidi ? Viens prendre ma place. » La place qu’il occupait depuis plusieurs minutes alors que la tête d’Edward reposait sur sa cuisse et que ses mains le tenait par les épaules pour empêcher tout éventuel mouvement brusque de sa part s’il reprenait conscience d’un seul coup. Cédant donc sa place à la styliste il s’était remis debout, ciseaux à la main, et après avoir laissé ses jambes se dégourdir une seconde ou deux pour faire disparaitre le début de fourmillement qui s’y était glissé, il s’était posté debout les doigts resserrés autour de sa lame de fortune. Prêt à jouer les vigies pour surveiller les arrières de ses camarades d’infortune. Après plusieurs secondes pourtant un brouhaha dont s’élevaient quelques cris leur était parvenu de façon un peu étouffée « Ça vient de la salle de réception … » Autrement dit du pont qui se situait juste sous leurs pieds. Et si ici il régnait une angoisse latente occupée par la nécessité de garder Edward parmi eux, à l’étage en-dessous la panique semblait totale.

Couleurs :

« Hé #Elio qu’est-ce que tu penses de… » avais-je commencé, me tournant dans l’espoir de faire face à mon ami, mais je me retrouvais à m’adresser à une inconnue qui me regardait d’un drôle d’air, se demandant certainement ce que je lui voulais. Je lâchais un petit soupir en constatant qu’il n’avait pas fallu plus de vingt minutes pour que j'en vienne à perdre #Elio dans la foule. Un petit sourire se peignait sur mes lèvres alors que je l’imaginais déjà en train de faire la cour à une des nombreuses filles qui peuplaient le paquebot. Je me laissais finalement entraîner par la bande de potes avec laquelle nous étions venus, décidant d’abandonner #Elio à son sort pour le reste de la soirée. Il n’y avait pas de raison qu’il soit le seul à profiter de la faune ambiante et des jeunes filles en maillot de bain. C’était uniquement dans la perspective de passer une soirée en compagnie de mes potes et de jolies demoiselles que je leur avais proposé de récupérer chez ABC des places gratuites pour cette expédition culinaire sur la mer. J’étais d’ailleurs en train de draguer une jolie petite blonde avec un fort accent scandinave, en lui susurrant quelques paroles à l’oreille, quand la lumière s’était éteinte, nous plongeant dans le noir le plus total. Rapidement la panique s’était emparée de l’ensemble des passagers, surtout quand des cris lointains s’étaient fait entendre. Abandonnant ma cible de la soirée à son triste sort, je me mettais alors en quête de retrouver mes potes, bien décidé à comprendre ce qui n’allait pas avec ce rafiot de malheur, au passage. Avançant à tâtons, j’avais manqué plus d’une fois de faire un vol plané en trébuchant çà et là sur mon chemin. Et si je sentais autour de moi la panique qui commençait à s’emparer des passagers, pour ma part il n’en était rien. Ça n’avait pourtant pas grand-chose à voir avec un quelconque élan de courage de ma part, mais j’étais bien trop désinvolte pour réellement m’inquiéter sans preuves tangibles de raison de le faire. Finalement, la lumière s’était rallumée et j’avais repris mes recherches avec plus de témérité. Alors que j’avançais le long d’un couloir interminable, je m’étais fait violemment bousculer par une nana complètement terrifiée qui m’avait lancé un regard d’effroi avant de disparaître aussi vite qu’elle était arrivée. « Les gens ne sont vraiment pas nets dans ce pays » soupirais-je de mon accent anglais marqué, en levant les yeux au ciel avec suffisance. Néanmoins, le comportement étrange, à la limite de la paranoïa, des occupants du bateau commençait à me mettre la puce à l’oreille sur le fait qu’il se tramait quelque chose d’étrange sur l’embarcation et, comme pour confirmer mes dires, la voix d’un membre du personnel se faisait entendre via les hauts parleurs accrochés un peu partout : « Mesdames et Messieurs, pour des raisons de sécurité nous demandons à tous les passagers de bien vouloir rejoindre la salle principale du bateau, dans le calme. En cas de besoin les agents de sécurité peuvent vous indiquer le chemin. » Soupirant, je m’exécutais alors, mains dans les poches, me disant qu’au moins mes potes s’y trouveraient peut-être. Sortant du couloir, encore inconscient du drame qui s’était déroulé à quelques mètres de moi quelques instants plus tôt, une nouvelle annonce sans queue ni tête passait à travers les hauts-parleurs : « Un, deux, trois. Jamais deux sans trois. Et le troisième ce sera … toi. » Je me retrouvais soudainement happé dans un mouvement de panique. Pris de court, je me retrouvais emporté par la foule, tâchant avec difficulté de garder mon équilibre, tout en veillant à n’écraser personne. « Bon sang mais calmez-vous » pestais-je, les sourcils froncés. Soudainement, une voix familière, que je ne m’attendais pas à trouver sur ce bateau, m’interpellait parmi la foule alors que je sentais des mains s’agripper à ma chemise : « Charlie ! » Baissant les yeux sur la source de cet appel, je reconnaissais aussitôt #Sofia. Réagissant au quart de tour, je passais aussitôt un bras autour de sa taille pour la maintenir fermement contre moi. Grâce à ma grande taille, et quand bien même je n’étais pas le plus grand sportif qui existe, je me faisais bien moins emporter par la foule qu’elle. « Je. J'étais avec Elio. Et je l'ai perdu. J'sais pas où il est. J'me suis faite emporter par la foule paniquée. J'sais pas où il est. » expliquait-elle, paniquée en me fixant avec de grands yeux. Je raffermissais mon étreinte autour de son corps frêle, comprenant qu’elle était réellement effrayée, bien que je ne parvenais pas à savoir ce qu’il se passait sur ce bateau pour que les gens s’inquiètent à ce point. La regardant avec un petit sourire que je voulais rassurant, je tentais de la rassurer « Ca va aller, je ne te lâche plus » Ce qui était assez drôle comme phrase quand on songeait à ce petit jeu auquel je me prêtais avec elle depuis qu’elle était venue tenter de m’apprendre les bonnes manières, quatre ans auparavant. « On va retrouver Elio ne t’en fais pas. » La soulevant un peu de terre pour l’entraîner plus facilement avec moi, je parvenais à nous faire quitter le mouvement de panique en profitant d’un léger renfoncement dans la paroi du bateau. Respirant de nouveau, je déposais Sofia à même le sol, sans pour autant la lâcher réellement. Les sourcils froncés, inquiet pour de bon cet fois, je jetais un rapide coup d’œil pour m’assurer que la jeune femme n’avait rien. « Ca va ? Qu’est-ce qu’il se passe ? J’ai l’impression que c’est la folie sur ce bateau ! » lui dis-je alors. Et alors que la jeune femme me racontait ce que j’avais manqué et que mon sang se glaçait en songeant à la chance que nous avions de ne rien avoir, j’entendais la voix d’#Elio qui appelait au loin. « Sofia ! » hurlait-il à s’en décrocher la mâchoire. Maintenant toujours fermement #Sofia à mes côtés, je faisais signe à Elio de ma main libre : « Elle est là, je l’ai trouvée ! » lui criais-je en retour alors qu’il se frayait un chemin à travers la foule. Si normalement, en présence de jeune homme, j’aurais aussitôt relâché mon étreinte autour de la jeune femme, compte tenu du passé entre les deux, je n’en faisais rien aujourd’hui, pas maintenant que je savais qu’il y avait un fou furieux en liberté sur ce bateau. « Tu n’as rien ? » m’inquiétais-je auprès d’Elio alors qu’il venait trouver refuge dans notre petit coin à l’abris des mouvements de foule. « Rappelle-moi de ne plus jamais accepter la moindre offre gratuite chez ABC » soupirais-je, tentant de faire un brin d’humour pour détendre l’atmosphère. « Bon c’est quoi le plan ? On ne devrait peut-être pas rester là à attendre que ce type ne vienne nous cueillir… » songeais-je, les lèvres pincées. La situation me semblait tellement surréaliste que je ne parvenais pas à réellement prendre conscience de la réalité des événements. Un mort et un blessé grave, c’était pourtant loin des promesses d’excursion paradisiaque que nous avais pourtant vendu la compagnie.

Couleurs :

@Elio Harrington me déconseille de sortir de la pièce. Et pourtant ce n’est pas l’envie qui me manque. Il se demande ce qu’on y ferait à l’extérieur et je grimace quand il parle de chercher le tueur. Non ce n’était pas du tout mon idée.

« Plutôt se trouver un endroit tranquille et attendre… »

Parce qu’on a plus rien d’autre à faire qu’attendre. Ca me fait penser à cette réplique dans Titanic quand tous les riches sont sur les canots de sauvetage. Ils n’avaient plus qu’à attendre eux aussi. Je n’aime pas trop ce parallèle avec ce film car c’est une véritable catastrophe qui se produit sur leur bateau. Je dois dire qu’on commence à y être pas trop loin maintenant. Il y a quand même un blessé par arme blanche et un mort. Ca m’en fiche la chaire de poule rien que d’y repenser. Une voix dans les hauts parleurs se fait entendre et comme si j’étais pas déjà assez stressé, je comprends, comme tout le monde, qu’il s’agit du tueur.

« Oh bordel ! »

Je serre la main de Elio un peu plus. On a clairement un psychopathe à bord. Je suppose que là où on est, c’est le plus en sécurité, enfin je l’espère. En tout cas il n’est pas avec nous en ce moment précis. Il n’en fallait pas plus pour créer un vent de panique parmi les gens et @Sofia Axworthy est détaché de notre groupe non sans hurler le prénom d’Elio. On peut pas faire grand chose, j’essaie de ne pas me retrouver par terre malgré le mouvement de foule, bien que certaines personnes tentent de prendre soin de ne pas nous toucher Elio et moi, on détonne assez avec nos habits de médecins. Ni une ni deux Elio part à la recherche de Sofia, je lâche sa main à contre coeur et je le regarde filer.

« Je reste ici… Je t’attends. »

Enfin si il revient… Et si il revient vivant aussi. Oui, tout est possible à présent sur ce rafiot. Je me fais bousculer et je manque de tomber par terre. Heureusement je me rattrape sur @Tommy Warren qui est toujours là.

« Désolé… »

« Veuillez rester calme mesdames et messieurs, vous êtes en sécurité ici. »

« Ouais avec tous les mensonges qu’ils ont déjà dit, comme si on allait les croire. »

Je marmonne ça à l’intention de Tommy. Espérant que la foule se calme.

« Ca a des faux airs de Titanic cette histoire… Avec le mort et le blessé en plus je dois dire. »

Couleurs :

On est rejoint par une jeune fille "@Heidi Hellington" qui connait visiblement @Edward Fitzgerald et @Vittorio Giovinazzo. Elle veut aider et @Yasmine Khadji lui propos de lui tenir la main, un geste simple mais important, si jamais Edward se réveil il sera déjà rassuré de voir une personne connu à ses côtés, qui prend soin de lui. J’ose à peine imaginer le choc que ça doit lui faire de tomber sur une connaissance qui vient de se faire poignarder sur un bateau par un tueur fou. Heidi est toute pâle et j’espère qu’elle ne va pas nous faire un malaise, ça nous ferait un corps de plus sur les bras, c’est pas évident à gérer. Mais elle a l’air de tenir bon, tant mieux. Yasmine propose qu’on se protège au cas où.

« Je veux bien mais avec quoi ? »

Elle sort un ciseau de sa poche. Oui c’est mieux que rien je suppose. Vitto prend les choses en mains et change sa place avec Heidi pour pouvoir tenir la garde en quelques sorte. Je décide de me lever aussi, Yasmine ayant la situation bien en main avec Edward à présent. Je reste aux aguets moi aussi, même si je ne suis pas armé. C’est là que je me dis que j’aurai dû continuer mes entrainements de boxes. J’avais commencé ce sport y’a quelques années et ça ne m’avait pas plut, je suis pas doué pour la violence, mais il faut dire que quand on a rien que ses poings pour se défendre, on n’a pas beaucoup de choix. Je tourne la tête vers Vitto quand on entend des cris.

« Ca me plaît pas tout ce bruit…. »

J’imagine évidemment le pire. Le tueur dans la salle avec eux en train de faire une boucherie ? Un autre blessé qui s’est effondré parmi le monde ? Il y a un tas de possibilité. Je me dis qu’on a bien fait de ne pas y aller, même si je ne suis pas non plus rassuré ici. Toutes les personnes qu’on verra passé, s’il y en a, seront des tueurs potentiels. Et vu le degré de perversité de ce dernier d’après ses messages dans les hauts parleurs, il y a de fortes chances qu’il fasse l’acteur pour se faire passer pour une victime pour nous avoir un peu mieux. J’entends un bruit sur la droite et je tourne rapidement la tête pour voir de quoi il s’agit. Rien. Je ne vois rien.

« Je sais pas encore si je suis rassuré de pas y être allé ou pas. »

Parce qu’ici c’est carrément l’angoisse maintenant. Je suis à l’affut du moindre bruit des alentours. Par contre je remarque une chose, on n’entend plus le bruit des machines. Le bateau est à l’arrêt. Il doit y avoir quelqu’un dans la salle des machines. Quelqu’un avec le tueur ? Enfin s’il était toujours là bas… Beaucoup trop de questions et je commence à avoir soif, mais ça, ça attendra.

« Le bateau s’est arrêté… C’est déjà ça je suppose. »

Qu’on arrête d’aller vers le large.

Couleurs :