| (Raelyn&Loris #3) • Walking the wire |
| | (#)Dim 13 Sep 2020 - 20:24 | |
| Si j’avais un quelconque doute sur mon état général, sur ce que j’ai perdu de moi-même après quelques rails de cocaïne enfilé dans des toilettes, la preuve s’étend sous mes yeux. Outre le fait que je m’amuse beaucoup et que je me gausse qu’elle sourie de mes blagues lourdes à souhait, je suis surtout grisé par ses doigts qui se referment sur mon menton. Je ne les vois plus comme les serres d’un aigle. Je ne les perçois pas non plus comme les mâchoires d’un étau. Si elle serre fort – je ne saurais dire – c’est foutrement agréable. Mille frissons me parcourent et, dans une éclair de conscience, je comprends pourquoi on y revient toujours vers cette maîtresse toute de blanc vêtu. Je comprends pourquoi les cocaïnomanes vendraient père et mère pour une dose supplémentaire. Elle est de courte durée cette fulgurance. Je suis à nouveau tout à la jeune femme qui abandonne l’idée de vendre mes yeux au profit d’autres organes qui sont somme toute plus sains. « Je ne fume pas, mais j’en ai besoin. Tu peux avoir un rein par contre et ma rate si tu me trouves une épaule fonctionnel sur ton marché C’est pas flagrant, mais j’ai un esprit sain dans un corps sain. Tu peux même te faire un petit bénéfice. Marché conclu ? » Je lui ai donné la main qu’elle a décroché de son poignet quelques secondes plus tôt et, d’un rien, elle a allumé une mèche que j’avais pourtant éteint avec un profond soulagement. Bien entendu, je tente ma chance. J’ai perdu toute notion de raisonnable. Et, au lieu d’être vexé qu’elle me renvoie dans mes buts, j’insiste, quoique légèrement cette fois : ce n’était pas une fin en soi. « Le thé aussi ça se boit chaud…. Et un peu moins vite. Ce qui est mieux finalement. C’est pas toi qui me diras le contraire.» J’ouvre de grands yeux qui la défie de me contredire avant d’ajouter. « Si ce n’est pas assez grave pour que tu le remplaces, c’est que c’était pas ta meilleure amie. C’était qui cette fille ? » Et, s’il ne l’a pas trompée – l’a-t-elle ou l’ai-je rêvé ? – c’est quoi l’élément déclencheur de sa rupture ?
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 13 Sep 2020 - 21:34 | |
| La discussion que nous avons n’a ni queue ni tête et vu la quantité de drogues que nous avons dans le sang, personne n’en serais surpris. On pourrait tout aussi bien débattre des réelles cause de la mort de la princesse Diana que cela ne me choquerait pas, et je suis beaucoup trop concentrée pour discuter de ce que je ferais des organise du brun au marché noir, assez pour qu’il soit surprenant qu’il ne soit pas plus effrayé. « Je ne fume pas, mais j’en ai besoin. Tu peux avoir un rein par contre et ma rate si tu me trouves une épaule fonctionnel sur ton marché C’est pas flagrant, mais j’ai un esprit sain dans un corps sain. Tu peux même te faire un petit bénéfice. Marché conclu ? » Animée par la cocaïne, je mine de sortir un calepin de la poche arrière de mon jean moulant et d’entreprendre de noter les informations qui me donnent. « Parfait. Et je prends les yeux en plus, je m’en ferais un collier. » J’attrape la paume qu’il me tend, j’y glisse ma main avant qu’il n’ait le temps de se rétracter et je la serre de toutes mes forces pour qu’il ne change pas d’avis maintenant que j’ai rajouté des termes plus ridicules encore à notre contrat.
« Le thé aussi ça se boit chaud…. Et un peu moins vite. Ce qui est mieux finalement. C’est pas toi qui me diras le contraire. » « T’as drôlement d’arguments en tout cas pour un type qui y avait pas pensé avant. » A ce que nous initions un corps à corps brûlant, en souvenir du bon vieux temps. Bon, ça se discute cela dit. « Mais ça fonctionnera pas en tout cas. Je suis trop bien pour toi, on le sait tous les deux. » Je le nargue parce que c’est un automatisme chez moi, mais sans la drogue je n’y trouverais aucun plaisir. Parce qu’il n’est pas celui avec qui j’ai envie de jouer, même à des jeux innocents. « Si ce n’est pas assez grave pour que tu le remplaces, c’est que c’était pas ta meilleure amie. C’était qui cette fille ? » « Qu’est-ce que t’as pas compris quand je t’ai dit qu’on me trompait pas ? Jamais ? » Imaginer Amos dans les bras d’une autre femme me dégouter et, à cause du policier je l’envisage à présent et je me pose la question. Maintenant que nous nous sommes séparés, que fait-il ? Se console-t-il dans les bras d’une autre qui lui aura fait du charme ? « Il a merdé et c’est tout ce que t’as besoin de savoir. » C’est déjà bien trop.
@Loris Baumann
- :
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| | | | (#)Dim 13 Sep 2020 - 22:51 | |
| Son cahier est imaginaire. Son stylo n’existe pas. Pourtant, je les vois distinctement. Je jurerais que le carnet est vert et à spirales et qu’elle écrit avec un bic à billes fine, de moins de 3mm. Je viens de lui vendre ma rate, mes yeux et un rein contre une épaule et, si je n’étais pas entraîné par les affres de la drogue, je réaliserais que je badine avec une part de réalité. Je donnerais tout pour être comme avant et, tandis qu’elle saisit ma main pour sceller le pacte, je frôle le bad trip. Mais, quel intérêt ? Qu’y trouverais-je en avantage si je me droguais sans profiter également de la sensation d’être invincible ? et, qu’ai-je pris exactement ? Je réalise que ma perception est complètement altérée. Était-ce bien de la coke ? Était-elle celle de ruche ? Je n’ai pas vérifié si la came qu’on m’a vendue ressemblait à un bonbon coloré qu’on aurait écrasé pour mieux me duper. Autant dire que l’heure devrait être à la panique, mais je badine comme un adolescent sans finesse. J’en ai plus normalement et, a priori, je m’en cogne d’en manquer cruellement. « Tu es allée trop vite…» ai-je remarqué sa main toujours dans la mienne. « Laisse-moi lire tes notes là, que je sois sûr que tu me roules pas. Tu l’as déjà fait une fois.» Je feins d’être offusqué, sauf que ça n’a aucune valeur que cette histoire de marché noir. C’est juste particulièrement amusant et ça fait du bien au vu du manque de saveur que propose cette soirée. Alors, maintenant qu’elle évoque l’idée que je pourrais la désirer, je préfère l’hypothèse où nous nous ébattons ensemble dans les mêmes draps en consommant, en picolant, en brûlant la chandelle par les deux bouts. « Je trouve juste ça séduisant, mais on trouvera bien autre chose à faire.» J’ai haussé les épaules et je suis revenu à ma question de départ. « Un homme qui merde, c’est un homme qui va voir ailleurs. Je Mais, admettons, si c’est pas ça, c’est quoi ? » Déjà, je l’entraîne vers le bar : autant boire quitte à tuer le temps et le désespoir ensemble.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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| « Tu es allée trop vite… » Il garde sa main dans la mienne, et je tente mollement de l’en retirer sans succès. « Laisse-moi lire tes notes là, que je sois sûr que tu me roules pas. Tu l’as déjà fait une fois. » Je secoue la tête et, de ma main libre, je fais mine de ranger le calepin inexistant à la place, dans ma poche arrière. « Pas du tout, c’est qui m’a tendu la main. C’est toi qui est allé trop vite. » Bien sûr que j’ai tenté de le rouler, il ne réalise pas à quel point ce n’est pas du tout juste comme contrat, des poumons, un rein et ses deux yeux contre une épaule, mais ce n’est pas mon problème. « Si tu les veux il faudra me passer sur le corps. Trop tard, t’as signé et t’as serré ma main. » Je jurerais de l’avoir vu attraper le stylo de ma main pour apposer sa signature en bas du document que j’ai rédigé. De toute façon il a de la chance puisque je ne suis même pas sûre que l’on trouve un épaule au marché noir, peu de chance que je puisse onorer ma part du contrat. Comment récupérer mon dû dans ce cas ? Zut, j’ai drôlement envie de porter ses globes oculaires en collier autour de mon cou.
« Je trouve juste ça séduisant, mais on trouvera bien autre chose à faire. » « C’est pas séduisant c’est réchauffé. » Je hausse les épaules en faisant ce constat. « Pas de surprise. Rien du tout, nada. Je sais déjà à quoi tu ressembles sous ce t-shirt, y’aurait rien d’inédit. » Et je n’en ai pas envie, j’ai fuit hier parce que je ne me sentais pas prête, je ne le suis pas plus ce soir, c’est ça la vérité, pas toutes les conneries que la drogue me fait dire. « Un homme qui merde, c’est un homme qui va voir ailleurs. Je Mais, admettons, si c’est pas ça, c’est quoi ? » Ma main toujours coincée dans la sienne, il me tire vers le bar. Je ne me débat pas cela dit. « C’est pas en me faisant boire que tu va avoir plus d’informations, j’ai le cuir plus épais que ça. » Pourtant déjà je commande deux verres de whisky. « Et qu’est ce que ça peut te foutre de toute façon ? »
@Loris Baumann
- :
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| | | | (#)Lun 14 Sep 2020 - 17:16 | |
| Sa théorie se défend, je dois bien l’admettre… J’ai tendu la main, elle l’a saisie et c’est désormais trop tard pour revenir en arrière. C’est une signature que l’on aura apposé dans le feu de l’action sur un document important qui aurait été noyé parmi bien d’autres de peu de valeur. Tant pis. Je grimace. Je tape du pied. Je suis frustré d’avoir été piégé une fois de plus, mais qu’à cela ne tienne…. Ceci n’est qu’un jeu. La part lucide en moi, celle qui me juge pour mes comportements déplorables, elle sait. Dès lors, je lui souris, un air admiratif sur les traits et je passe à autre chose. Je reviens à ce qui m’intéresse : elle, moi, en souvenir du bon vieux temps. Moi, comme instrument de la loi du Talion ou de l’interprétation qu’en fait l’imaginaire commun. Elle, qui cuisine le plat de sa vengeance et que le regarde fièrement en soufflant à plein poumons pour qu’il refroidisse. Nous, qui nous lancerions dans un ébat qui n’aurait pour seule saveur que celle proposée par les stupéfiants. Est-ce ça en vaudrait la peine ? Assurément, non. Est-ce que j’en ai envie ? Pas forcément de Raelyn, mais l’acte en lui-même est, je le répète : séduisant. Sauf qu’elle a raison : déjà vu, déjà entendu, déjà raconte. C’est du réchauffé et quoique je peux me montrer particulièrement inventif, je ne suis pas convaincu que mon état ouvrirait autre chose que les portes de la perception et de mes sens. Qu’à cela ne tienne, je capitule. Ce n’était pas l’objet de ma curiosité de toute façon. Alors, j’y reviens. Je l’interroge sur son type dès lors que nous nous installons sur l’un des tabourets du bar. Elle commande deux whiskys. Je ne proteste pas, bien que je préfère le plus léger : je ne suis pas un habitué de la boisson. Je ne proteste pas, je la dévisage comme si je la découvrais, avide d’en apprendre plus sur ce qui lui vaut cette rechute. Pourquoi cependant ? La question est pertinente, bien plus que la réponse en soi : un éclat de rire. [color:5c27=# ff6600] « Qu’est-ce que ça peut te foutre ce que ça peut me foutre ? » Je dépose un billet sur le zinc à l’attention du serveur. « En vrai, je sais même pas. Curiosité ? Envie de me rassurer ? De me dire que je suis pas le seul à tout foiré en ce moment… » Ce qui, somme toute, n’a pas l’air de m’alarmer plus que ça. « C’est peut-être toi qui as merdé finalement. C’est toi qu’il a trouvé au pieu avec un autre ? Une autre ? » L’idée n’a rien de déplaisant, mais je la balaie : pas de graveleux pour ce soir, c’est la dame qui l’a dit. « Qu’est-ce que ça peut te foutre de raconter puisque c’est fini ? Tu es amoureuse, c’est ça ? Et du coup, tu as peur que raconter te fasse si mal qu’au moment de redescendre, tu viendras avec moi aux toilettes pour partager le rail suivant ? » |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 14 Sep 2020 - 17:31 | |
| Je commande nos deux boissons sans le demander son avis une seule seconde : c’est comme ça que je procède de toute façon et surtout avec lui. Je commande, il boit, il peut parler s’il est pas trop désagréable et s’il est trop con, il se tait. Avant au moins, lorsqu’il me sortait par les yeux nous pouvions nous mettre d’accord autour d’une étreinte consommée parfois à la va vite, parfois avec langueur. Il n’avait pas besoin de parler au moins, pendant ce temps. « Ce que ça peut me foutre ? » Le barman dépose nos boissons sur le bar et je jette un oeil au brun pour qu’il sorte son portefeuille. C’est qui offre, cela va sans dire. « En vrai, je sais même pas. Curiosité ? Envie de me rassurer ? De me dire que je suis pas le seul à tout foiré en ce moment… » Qu’est ce qu’il a foiré Loris ? Est-ce toujours à cause de son épaule ? Pleure-t-il toujours sa perte de capacités physiques ? « C’est peut-être toi qui as merdé finalement. C’est toi qu’il a trouvé au pieu avec un autre ? Une autre ? » Je laisse échapper un rire tant l’idée me parait idiote. Mais si elle répond à ses question alors que j’embrasse. « Qu’est-ce que ça peut te foutre de raconter puisque c’est fini ? Tu es amoureuse, c’est ça ? Et du coup, tu as peur que raconter te fasse si mal qu’au moment de redescendre, tu viendras avec moi aux toilettes pour partager le rail suivant ? » « Je suis pas amoureuse. Pour qui tu me prends ? » Sauf que c’est faux, je l’étais et je le suis toujours. Mais je ne parlerais certainement pas de mes peines de coeur à Ken ici présent. « Je prendrais le rail suivant quoi qu’il arrive. T’as une clope ? » Il ne fume pas, il l’a dit il y a quelques minutes à peine. « Putain. » J’en aurais besoin pour supporter cette conversation et je réalise en tatonnant dans ma poche que mon paquet est vide. « Putain de playboy qui fume pas. » Je rage, je m’énerve contre ma propre poche de la trouver vide. « Ouais c’est ça, il m’a trouvé avec un autre. Plusieurs, ils étaient trois et en même temps. C’est bon, t’es content de le savoir ? » Je hausse les épaules, un immense sourire qui contraste avec mon état d’esprit sur les lèvres. « Pourquoi tu dis que tu foires tout ? Tu vas pas me dire que tu chiales encore sur ton épaule ? Arrête la branlette, ça cicatrisera plus vite. »
@Loris Baumann
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| | | | (#)Lun 14 Sep 2020 - 17:49 | |
| Elle dit blanc, mais ses yeux, eux, ils déclarent noirs. Ce mec, qu’elle tente d’oublier en embrumant ses pensées à l’aide de cocaïne, il semblerait qu’elle l’ait dans la peau. Au contraire, elle ne verrait pas d’inconvénients à me raconter les tenants et les aboutissants de sa rupture. Elle n’essaiera pas de faire tourner en bourrique non plus. A quoi bon ? Rapporter des faits douloureux, c’est salvateur. Ça l’est aussi de confier sa colère à un mec inoffensif. Je le suis : c’est elle qui me tient par les couilles, pas le contraire. Quant à l’image qu’elle me renvoie d’elle-même, ça doit la remuer autant qu’un vent d’été. Qui suis-je finalement ? Ou, plutôt, que suis-je si ce n’est une monnaie d’échange ? La victime d’un odieux chantage ? « Pour quelqu’un qui fait bien trop de mystères pour ne pas l’être. Tu sais, ça arrive même au meilleur. Faut pas avoir honte… c’est dommage, mais pas honteux. » Dans ma bouche, ça résonne étrangement. Je ne sais rien des choses de l’amour. Jamais mon cœur n’a vibré pour quiconque et, étonnamment, ce soir, je l’envierais presque. Je lui en voudrais presque. Pourquoi une femme aussi détestable a-t-elle le droit de découvrir ces émois source de la quête des Hommes et pas moi ? Qu’ai-je raté ? Qu’ai-je fait de dramatique dans une autre vie ? Je l’observe en empoignant mon verre, il roule entre mes doigts, mais je ne bois pas. J’attends. Je l’attends. « Je fume pas non. Je te l’ai dit. Tu l’as écrit dans ton calepin.» Sourire aux lèvres, je l’ai détaillée alors qu’elle fouille ses proches, plusieurs fois la même et, tandis qu’elle se plaint de moi, de mon ascétisme hypocrite, j’en réclame une au serveur, je la ramasse entre ses doigts et je la tends à l’agitée à mes côtés. « Non ! Là, je sais que tu me mens. Tu en as pas encore marre de mes hypothèses ? Si tu dis rien, je vais devoir lui demander moi-même, à ce Amos.» Il ne sera pas bien difficile à trouver, puisque j’ai son identité notée sur un post-it dans mon bureau. « Je me demande à quel point c’était sérieux. Lequel de nous deux en sait plus sur lui à ton avis ? » Je ne feins pas de réfléchir, je m’y emploie. Je rassemble toutes les informations que j’ai récoltées à son sujet quand, soudain, elle m’interrompt : « Oh non ! Ce n’est pas mon épaule. En ça, je peux te dire merci. Tu m’as permis de relativiser. C’est toi l’épine dans mon pied. C’est ma façon de comporter qui fait que je foire tout. » Je me drogue, je bois, je mens. « Et….tu veux que je te dise ? Le pire, c’est que j’arrive à te trouver sympathique.» Autrement dit, je ne déteste pas ou pas vraiment.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 14 Sep 2020 - 18:10 | |
| « Pour quelqu’un qui fait bien trop de mystères pour ne pas l’être. Tu sais, ça arrive même au meilleur. Faut pas avoir honte… c’est dommage, mais pas honteux. » Qu’est ce qu’il y connaît à l’amour Ken ? Il m’a jamais donné l'impression d’être un grand romantique et je le soupçonne de nager autant que moi en terre inconnue à ce sujet, peut-être même plus encore. « Je fais des mystères parce que t’es une sale fouine et que j’aime pas ça les fouine. » La conversation me rends nerveuse si bien que je cherche une cigarette dans ma poche. Il ne fume pas, je l’ai écris dans mon calepin, le le pointe du doigt et moi je peste, je rage, je reste sourde à toute remarque et au son de sa voix jusqu’à ce qu’il coince lui même une cigarette entre mes doigts. Je l’observe, fascinée, me demandant comment elle est arrivée là. Est-elle apparue par magie ? Je la fait tourner, je l’observe sous toutes ses coutures avant d’accorder à nouveau de l’attention au brun. « Non ! Là, je sais que tu me mens. Tu en as pas encore marre de mes hypothèses ? Si tu dis rien, je vais devoir lui demander moi-même, à ce Amos. » « Fais toi plaisir. » Je doute qu’il en sorte intact. Je doute même que mon ancien amant n’accepte de lui adresser la parole. Et je doute surtout que Loris ait ce qu’il faut dans le pantalon pour mettre ses menaces à exécution. « Je me demande à quel point c’était sérieux. Lequel de nous deux en sait plus sur lui à ton avis ? » Je tire mon briquet de ma poche, et j’allume ma cigarette, fermant les yeux alors que j’inspire puis expire ma fumée, pas directement sur son visage façon vieux film en noir et blanc, mais sans prendre la peine de réellement tourner le visage non plus. « Sûrement toi. » J’ignore ce qu’il sait réellement, certainement rien de plus que son prénom et deux trois informations sans réelle valeur, mais mon amertume me pousse à répondre en sa faveur. « Si tu veux lui demander de t’épouser, fais toi plaisir. » Je hausse les épaules mais mon détachement est feint : je sens déjà que l’euphorie se dissipe. «Oh non ! Ce n’est pas mon épaule. En ça, je peux te dire merci. Tu m’as permis de relativiser. C’est toi l’épine dans mon pied. C’est ma façon de comporter qui fait que je foire tout. Et….tu veux que je te dise ? Le pire, c’est que j’arrive à te trouver sympathique. » Le serveur me fait signe qu’il est interdit de fumer et, pestant une fois de plus je me relève pour lui montrer la porte arrière, cour aménagée pour les fumeurs, du bout du menton. « C’est parce que tu réfléchis pas avec ton cerveau ça, pas parce que je suis particulièrement sympathique. Si j’étais un homme ou si je faisais quarante kilos de plus, tu me trouverais détestable. »
@Loris Baumann
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| | | | (#)Lun 14 Sep 2020 - 18:32 | |
| « Quoi ? » me suis-je offusqué, outré qu’elle fasse entre nous un amalgame. « C’est toi qui as fouiné dans mon histoire, dans ma vie… pas moi. Moi, j’étais satisfait de comment ça fonctionnait. » Mensonge ! Je n’aimais pas ce statut d’être un objet sexuel voué à son plaisir. Le mien, c’était la contrepartie un peu amère. Aujourd’hui, la situation est bien pire : je suis à sa botte et je ne gagne rien pour me consoler. Rien ou presque. Peut-être me permettra-t-elle de boucler l’affaire du siècle, mais je le sens venir l’accord qui m’obligera à sortir le Club des radars de la police. Or, je n’ai ni les moyens ni la possibilité de le faire. En conclusion, elle me tend une sucette qu’elle me reprendra : tout explosera tôt ou tard. Ce raisonnement, j’aurais pu le tenir si j’avais été dans mon état normal. Sur l’heure, je suis trop concentré à percer ses secrets et à me froisser, comme un gosse, que mes petites manœuvres ne résultent sur rien de probant. Pourtant, je m’obstine. Je me sers de tout ce qui sort de sa bouche comme d’une arme. A-t-on idée d’être aussi borné et vainement qui plus est. « Ohh, il ne t’a donc pas trompée. Il t’a caché des trucs importants. Il était marié ? Il a deux familles ? Il est Mormon… ? » Sans jugement aucun sur cette institution religieuse. Je n’y connais rien, si ce n’est les rumeurs et ça ne m’intéresse pas, pas autant que la cause de cette rupture. Tout comme elle, j’avale une gorgée de mon verre. Je ne suis pas habitué : je ne peux pas le cacher. Là encore, ça me fait sourire. Mon sens de l’auto-dérision a toujours été un allié : je sors de la case des susceptibles. « Tu as envie qu’il t’épouse ? C’est de l’amertume ça ? Vous en étiez donc là ? Je n’aurais jamais cru. » Pas d’elle. Je nous ai toujours trouvé quelques points communs qui ont contribué à me sentir dégueulasse à l’époque où je la méprisais, si tant est que ça soit déjà arrivé. Je n’en suis pas certain et je le confesse en roulant des yeux, après l’avoir suivie dans la cour aménagée pour les fumeurs. J’en deviens un, passif et, durant un instant, je me suis demandé si ça brûlait réellement les poumons.« Et avec quoi je réfléchis, à ton avis ? » ai-je rétorqué, me demandant si elle compte parmi ceux qui ne voit en moi qu’un mec plastique, surfait, dénué par conséquent de neurones connectés. « Moi, je crois que je te trouve sympathique parce que… tu es la seule qui sache. » Et, fatalement, ça crée un lien, aussi malsain soit-il.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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| « Quoi ? C’est toi qui as fouiné dans mon histoire, dans ma vie… pas moi. Moi, j’étais satisfait de comment ça fonctionnait. » « Je me souviens pas t’avoir dit que j’avais un type et ça m’étonnerait que ça soit paru dans le journal. » Alors il a fouiné, qu’il le veuille ou non ça n’a pas d’importance. La seule différence c’est qu’il ne peut m’en vouloir parce que moi, j’ai l’ascendant sur lui.
Qu’il s’intéresse autant au pourquoi m’agace. Qu’il commence à toucher du doigt la vérité me met d’autant plus hors de moi et je me referme. « Ohh, il ne t’a donc pas trompée. Il t’a caché des trucs importants. Il était marié ? Il a deux familles ? Il est Mormon… ? » Je ne daigne même pas lui répondre, je le quitte des yeux pour accorder toutes mon attention à mon verre - il ne parle pas pour rien dire lui au moins - mais je ne peux m’empêcher d’exploser de rire lorsqu’il grimace en portant le sien à ses lèvres. « Pardon, je savais pas qu’il fallait te commander un truc de gonzesse. » Oh et ça, je sais qu’avec lui ça marchera particulièrement bien, que gonzesse, ça a tout d’une insulte pour Loris Baumann. « Tu as envie qu’il t’épouse ? C’est de l’amertume ça ? Vous en étiez donc là ? Je n’aurais jamais cru. » « Ouais on a parlé bébés même. On avait déjà trouvé le prénom et j’allais te demander d’être le parrain. Je suis enceinte d’ailleurs, je t’ai pas dit. C’est pour ça que j’ai recommandé à consommer. » Le serveur me coupe dans ma tirade en m’interpellant pour me montrer l’affichette qui indique que fumer à l’intérieur est interdit et moi, je lui adresse un regard noir avant de me redresser.
J’entraîne Loris - il n’a pas son mot à dire - à l’extérieur. Là au moins, en plus de fumer, je pourrais pallier à la descente que je sens pointer le bout de son nez. « Et avec quoi je réfléchis, à ton avis ? » Je lève un sourcil avant de pointer du bout du menton l’objet du délit selon moi, à savoir ce qu’il a entre les jambes. « Moi, je crois que je te trouve sympathique parce que… tu es la seule qui sache. » Ce coup ci, je fronce les sourcils. N’a-t-il personne à qui il se confie de ce genre de chose ? Ou bien ai-je mal compris ? « Qui sache ce que ça fait ou qui sache que tu consommes ? » Je réfléchis un instant avant de rajouter. « Il est marié, mais c’est pas ça le problème. Je le savais. Pas au début, mais je le savais et je m’en foutais. »
@Loris Baumann
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Lun 14 Sep 2020 - 21:05, édité 1 fois |
| | | | (#)Lun 14 Sep 2020 - 21:01 | |
| Touché ! Je n’ai plus d’autres choix que de capituler et grimacer un “Ok. Je coule.“ puisque mon seul argument, pour contrer sa parade, serait d’admettre que je n’ai inversé les rôles pour autant. Qu’est-ce que ça impliquerait ? Que j’ai failli ? Qu’elle a bien cadenassé son monde autour d’elle ? A priori, je n’ai pas envie de lui tendre une nouvelle fois le bâton pour me faire battre, alors je ne réagis pas avec les mots. Eux, je les concentre sur son gars, celui qui lui a vraisemblablement brisé le cœur et j’essaie de comprendre si l’émoi qui en découle est de la jubilation ou de la déception. Les deux sans doute. Je ne suis pas mécontent qu’elle apprenne ce que c’est que de ne pas être traité comme une reine. Je suis en revanche dégoûté qu’elle ait mis un terme à cette relation. Ça lui laissera trop de temps pour s’intéresser à mon cas, à moins qu’elle sombre, qu’elle chute, qu’elle soit happé par la drogue au point d’oublier tout ce qui comptait pour elle. Ce n’est pas exclus. Ça résonne comme un espoir et je me dis que je suis dégueulasse, que c’est dégoûtant, mais que c’est de bonne guerre finalement. Elle a tiré la première, Raelyn. Je cherche encore la riposte idéale et, à ce stade, parce que l’idée s’éloigne, nul ne m’en voudra d’être en partie ravi par son sort. C’est d’autant plus éloquent qu’elle m’insulte en me traitant de gonzesse et qu’une fois encore, je me fais la réflexion que nous n’avons pas les mêmes valeurs elle et moi. « Le monde a commencé à tourner mal quand avaler du whisky comme de l’eau est devenu normal. Regarde-toi, tu en es la preuve vivante.» ai-je persiflé, mais aussi mauvais que je n’aurais pu l’être en temps normal. Il y a quelque chose de distrayant dans cette rencontre. Elle m’a suivi au bar. Elle a fait mine de me repousser sans en avoir réellement envie. Sommes-nous en train de tromper sagement – ou presque – notre solitude ? A moins qu’elle ne noie son chagrin pendant que j’étrangle mon amertume. Je n’en sais rien. La philosophie et les stupéfiants n’ont jamais fait bon ménage. Par contre, les conversations agaçantes, ça, c’est dans mes cordes en tout temps. « Enceinte. Je te vois tellement pas avec un bébé. » Le sort serait dès lors un fieffé coquin quand on sait que des femmes de bien – en ce compris ma sœur – en ont perdu un. Qu’à cela ne tienne, j’allais renchéri quand le serveur nous a littéralement jetés dehors. J’ai attrapé les deux verres et tel un pantin, je l’ai suivie. D’autres considérations inutiles m’ont traversé l’esprit et, à l’air libre, j’ai l’impression que la cocaïne ne me flatte plus de ses effets. Est-ce possible de redescendre aussi vite ? Suis-je à l’inverse happé par un vent de sincérité ? D’où me vient ce besoin soudain de lui rapporter qu’elle contribue au déséquilibre de ma vie ? Qu’il me fait peur, mais que dans le fond, elle l’a pimentée ? Bien sûr, je ne l’exprime pas en ces termes, mais c’est du pareil au même. « Les deux ! Tu veux que je dise ça à qui ? Que je l’explique à qui ? » A mes frères ? Ma sœur ? Mes parents ? Mes seuls amis sont flics. « Je ne suis pas mal entouré, je suis juste… » Pas à la hauteur ? En décalage ? « Pas à la place où on m’attendait.» Et,visiblement, elle non plus. Son gars, il lui a caché qu’il était marié et, un homme qui garde de telles révélations, en nourrit d’autres en son sein. « Oh… Je vois. Il a fait de toi sa maîtresse et tu as accepté..» Par amour, donc. Pour quelles autres raisons ? « Et tu as cru qu’il cachait plus rien, et tu t’es plantée. Un homme qui ment une fois, il ment toujours....» Pour l'éviter, vaut mieux se taire.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 15 Sep 2020 - 11:05 | |
| « Le monde a commencé à tourner mal quand avaler du whisky comme de l’eau est devenu normal. Regarde-toi, tu en es la preuve vivante. » Je hausse les épaules, consciente qu’il attaque parce qu’il se sent attaqué lui aussi. Il défend finalement Loris, il se défend d’être une gonzesse parce qu’attaquer sa virilité reste le meilleur moyen de le faire réagir avec certitude. « Je me regarde. Je trouve que je m’en suis plutôt bien tiré. Crois moi, t’aurais pas parié un centime sur moi quand je suis arrivée en ville. » Personne n’aurait parié un centime sur moi, je dois au Club de m’en être sortie, je dois à ma volonté de m’être élevée. « Alors bois et grimace pas, c’est comme les épinards, ça rend costaud. » Je détaille à nouveau, je m'égare et je lance des sourires radieux à tout va alors que strictement rien ne les motive. Et certainement pas l’idée d’attendre un enfant. « Enceinte. Je te vois tellement pas avec un bébé. » « T’as exactement... » Je fais mine de regarder ma montre. « Six mois pour te faire à l’idée si la coke suffit pas à m’en débarrasser. » Il est cynique mon humour mais si la chose était vraie je ne la prendrais pas avec une telle désinvolture, cela va sans dire.
Chassés, nous nous retrouvons à l’extérieur où les fumeurs s’entassent. Et il se confie presque Loris. Il avoue qu’il me trouve sympathique - il a dit presque, mais je ne retiens que la fin - et ce parce que je suis la seule à comprendre son addiction et à en être consciente. « Les deux ! Tu veux que je dise ça à qui ? Que je l’explique à qui ? Je ne suis pas mal entouré, je suis juste… » Je fronce les sourcils. Est-ce la séquence émotion ? Je n’ai pas signé pour ça quand je me suis acquittée des frais d’entrée à la soirée. « Pas à la place où on m’attendait. » « Tu sais y’a des gens qu’on paye pour parler de ce genre de choses. On appelle ça des psy, et j’en suis pas une. » Mes joues se creusent alors que je tire sur ma cigarette, elles se regonflent alors que j’expire ma fumée. « J’en déduis donc que t’as pas parlé avec ta soeur. » De ça, de moi et de tous les reste. « Oh… Je vois. Il a fait de toi sa maîtresse et tu as accepté... Et tu as cru qu’il cachait plus rien, et tu t’es plantée. Un homme qui ment une fois, il ment toujours... » Je déglutis et je tire une nouvelle latte en espérant que ça le fera taire. « J’étais pas sa maîtresse. » Je ne sais pas pourquoi je m’en défend, surtout auprès de Loris : je n’ai que faire de son avis pourtant. « Mais ouais, pour le reste, t’as certainement raison. » Et ça m’emmerde profondément de l’admettre. Parce que je n’ai pas envie que notre histoire à Amos et moi n’ait été qu’un mensonge. « Je descends là, ça va pas du tout. » Pour peu j'en deviendrais sentimentale.
@Loris Baumann
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| | | | (#)Jeu 17 Sep 2020 - 21:11 | |
| « Quand tu es arrivée sur Brisbane ? » me suis-je enquis, perplexe, surpris d’apprendre qu’elle n’est pas née dans la métropole. Vient-elle d’une petite bourgade sans prétention où tous les voisins se côtoient, se connaissent et se sentent vivant lorsqu’ils peuvent faire courir les rumeurs et les ragots sur leur camarade de bancs à l’Eglise ? Je caricature, évidemment. La drogue fait affluer dans mon esprit des images en noir et blanc, comme si elle était dans une époque diffférente de la mienne, comme si, pour ces gens de province, le temps s’était finalement suspendu. C’est ridicule, tout comme supposé que la cocaïne l’a draguée lorsqu’elle a foulé le sol de Brisbane. Je présume que ça a été le fruit du hasard, la conséquence de rencontre hasardeuse, l’appel social en soirée peut-être. Je ne formulerai pas d’hypothèses. En revanche, parce que je suis contrarié qu’elle m’attaque bassement en rapport à ma virilité, je lui lance une pique qui n’a pas grand chose d’acerbe : «Bah… je te regarde là et j’en miserais plus beaucoup plus sur toi maintenant. » Elle est aussi allumée que je ne le suis. Ses joues sont rosies. Ses yeux sont noirs à cause de ses pupilles dilatées. Elle en perdrait presque de son charme si ça avait une quelconque importance. Je me convaincs également que ces comparaisons à ces vieux dessins animés stupides qui nous vendent les épinards comme la panacée pour être grand et fort - à défaut d’être beau, Popeye n’est pas un modèle d’éclat - sont ridicules et qu’elles ne méritent pas que je m’y attarde. Je préfère la suivre à l’extérieur sans broncher, sans réfléchir que je devrais détester sa compagnie, tout comme elle aurait dû éviter la mienne. Sauf que nous semblons relier par un quelque chose d’étrange qui doit relever du secret. J’ai deviné qu’elle était malheureuse à cause d’un homme. Elle sait que je remue la merde avec un bâton et que plus elle m’éclabousse, moins je m’inquiète. Est-ce que ça crée des liens, aussi malsain soit-il ? « Tu sais qu’il y a plus efficace quand on veut pas d’un môme ? » D’aucuns croiraient certainement que je lui recommande un passage dans une clinique spécialisée. En réalité, la poudre habite mon imagination et la proposition serait bien plus glauques. Ceci étant, je la tais. Elle n’a pas besoin de savoir que je la pousserais volontiers dans des escaliers. Plus encore maintenant qu’elle me renvoie dans mes buts alors que c’est elle qui a posé la question, qui a creusé, qui a souhaité que je lève le voile sur le laconisme de mon discours. « Tu sais que… quand on a pas envie de savoir, on peut tout aussi bien se taire ? » me suis-je défendu, réalisant que j’aurais dû m’en moquer normalement. Si je n’étais pas en train de redescendre, j’aurais ri avec elle de ses façons. « Parler de quoi avec Leah ? » Et, ça aussi, qu’est-ce que ça peut lui faire ? Etait-ce une manoeuvre pour me blesser que de me raconter les frasques de sa jeune vie d’adulte ? Pour tout m’enlever ? Pour m’isoler ? Est-elle à l’image de ces pervers narcissiques que les femmes croient reconnaître en tout homme ? « S’il était marié et que tu le savais, tu étais sa maîtresse. Il faut appeler un chat un chat...» ai-je finalement remarqué alors que mon estomac se serre dans ma poitrine. Ressent-elle la même chose ? Comme elle, je descends et, d’instinct, j’ai répliqué : « Moi aussi. Je voudrais aller ailleurs. Tous ces gens déguisés, ça me plaît pas.» Je ne dirais pas qu’ils me foutent les jetons. En revanche, j’avancerais bien sans honte qu’il accentue l’angoisse.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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| « Quand tu es arrivée sur Brisbane ? » « Quand je suis arrivée sur Brisbane. »
S’il veut en savoir plus, si les bribes d’information que je lui donne ont piqué sa curiosité, il faudrait qu’il pose ouvertement ses questions puisque, sans ça, je n’ai pas prévu de m’épancher sur une part de ma vie que je considère comme particulièrement inintéressante. Qu’est ce que ça lui apporterait de savoir que je n’avais autrefois rien d’une citadine, ou à quel âge j’ai froissé non pas des draps mais des ballotins de paille ? « Bah… je te regarde là et j’en miserais plus beaucoup plus sur toi maintenant. » « T’aurais tort. Je suis comme la vermine, increvable. » S’il y a bien une certitude que j’ai me concernant : c’est que je suis capable de surmonter la plupart des obstacles que le destin met en travers de mon chemin. Cette passe dans laquelle je suis, j’ignore encore simplement comment elle prendra fin. « Tu sais qu’il y a plus efficace quand on veut pas d’un môme ? » « Tu parles d’expérience ? Ca me surprendrait même pas. » Mes lèvres s’étirent en un immense sourire et voilà que sur la piste de danse tous les fêtards se transforment en mini Loris et j’écarquille les yeux.
« Tu sais que… quand on a pas envie de savoir, on peut tout aussi bien se taire ? » Je hausse les épaules d’un air nonchalant. J’ai envie de connaître les détails croustillant, les informations amusantes, ses états d’âme eux ne m’intéressent pas. « Boude pas Loris. C’est pas comme si on avait déjà beaucoup discuté. » Quelle que soit la nature de notre relation, cela n’a en effet jamais fait partie de nos rituels. « Parler de quoi avec Leah ? » « T’es con mais pas à ce point. » Je marque une pause, avant d’insister. « Pourquoi tu l’as pas encore fait ? » T’as peur de ce qui tu apprendrais ? Peur de la façon dont elle le percevait si elle apprenait qu’il s’est compromis avec moi ? Un mélange des deux ? « S’il était marié et que tu le savais, tu étais sa maîtresse. Il faut appeler un chat un chat... » « Ta gueule. » Je tire sur ma cigarette de toutes mes forces pour calmer mes nerfs. Je m’amuse beaucoup moins, maintenant que les effets de ma prise de drogue se dissipent déjà. J’envisage même de tirer la fiole de ma poche et de me repoudrer là, tout de suite et en public. « Tu sais pas. » Il ne sait rien de la relation que nous partagions, mon complice et moi. Ce terme dégradant je l’ai déjà employé, lorsque j’ai découvert l’existence de Sarah, mais Loris lui n’a pas le droit de qualifier ma relation de la sorte. « Moi aussi. Je voudrais aller ailleurs. Tous ces gens déguisés, ça me plaît pas. » Maintenant qu’il le dit, ils se transforment en monstres vêtus de vêtement fluos dans mon esprit à moi aussi. « Tu voudrais aller où ? »
@Loris Baumann
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| | | | (#)Jeu 17 Sep 2020 - 21:42 | |
| Je l’ai détaillée perplexe, mais sans frustration. Je suis habitué à ce que Raelyn ne réponde jamais à mes questions franchement. Sans doute est-ce parce qu’elle m’a en horreur ou presque. Si je me concentre sur le début de notre conversation, je crois que j’en ai obtenu plus d’elle que durant cette période en demi-teinte où je lui ai servi de jouet. En demi-teinte. En soi, notre relation se résumerait bien à l’expression ou à l’aigre-doux. Elle ne m’est pas désagréable, elle n’est pas le contraire non plus et, a priori, je ne me sens pas idiot de considérer que le sentiment est réciproque. A l’inverse, elle serait déjà partie. Elle aurait bu un verre par politesse - si tant est qu’elle s’en encombre - et s’en serait retournée à sa peine ou à sa quête de distraction, quelle qu’elle soit. En attendant, je fume passivement dans ce “garage” à accroc de la nicotine et je désespère que nous ne soyons pas seuls. PAs tant que je nourrisse l’espoir qu’elle change d’avis me concernant, mais parce que l’euphorie précédente, celle qui nous a conduits sur le terrain d’un jeu de rôle sans queue ni tête mais somme toute divertissant, s’évapore peu à peu. Je n’aime pas les descentes. Elles sont souvent trop brusques et la réalité me fait alors peur. Très peur. Assez pour que je ne lui lance pas une réplique de mon cru - qui ne la heurte jamais bien fort, mais qui ont le mérite de m’amuser - avec ce sourire satisfait ou enjoué sur les lèvres. Je me confie plutôt. Je réponds à ses questions et Dieu que je la trouve hypocrite.« Cliché. Je suis pas un cliché.» Et, a priori, je maintiens que si on ne veut pas discuter, on ne relance pas le dialogue. Pourtant, elle le fait encore au sujet de Leah et, cette fois, je lui retourne son commentaire : « Si j’ai envie de débattre sur la question, j’irai voir un psy. Tu vois, je suis pas si con. J’apprends vite.» Je lui adresse un clin d’oeil et j’ajoute : « J’ai pas réussi à lui mettre la main dessus.» Ce qui est aussi vrai qu’elle n’a été la maîtresse de son type et qu’elle le sait. Pourquoi s’énerverait-elle ? High, j’aurais ri aux éclats. Sur l’heure, je la dévisage comme si je la découvrais. « Si tu t’en foutais, ça devait pas être si grave non. Sauf que tu t’en fous pas. Tu es amoureuse.» C’est à mon tour de lever les épaules avec désinvolture. Mes yeux se perdent sur la foule. Les jambes des danseurs s’allongent dangereusement. Je me sens petit, minuscule et je suis oppressé par une envie de me barrer. « Là où il y aura moins de monde… A toi l’honneur.» Je suis incapable de réfléchir avec cohérence. A ce stade, ma bagnole m’irait tout aussi bien. |
| | | | | | | | (Raelyn&Loris #3) • Walking the wire |
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