| (Raelyn&Loris #3) • Walking the wire |
| | (#)Mar 22 Sep 2020 - 18:34 | |
| Je sais qu’ils ont un sens. Dans mon métier, ils sont parfois une arme redoutable pour obtenir des suspects des informations capitales. Ce qu’elle ne comprendre cependant pas, Raelyn, c’est qu’il ne s’agit pas d’elle en tant que femme, mais de mon ressenti en tant qu’homme. Alors, évidemment, je comprends qu’il peut ne pas être plaisant d’être comparé à une maquerelle ou à toute autre femme en manque d’affection qui négocie le bout de gras d’un type en échange d’un avantage en nature. Mais, loin de moi de le penser. Alors, je me débats. J’essaie de corriger la bêtise du choix des mots afin de ne pas la vexer, comme si c’était supposé m’importer. Je ne sais pas ce qu’il se passe ce soir. Sobre, je me poserais des questions sur ma santé mentale. Au lieu de ça, je suis presque rassuré par son analyse de la situation. Je la regarde même l’air un peu hébété. Elle ne devrait pas être capable de m’apaiser. En soi, je devrais l’en empêcher et, ceci étant, j’acquiesce néanmoins. « Ouais. C’est pas faut. Tu n’es ni vieille, ni repoussante et tu ne pas couvert de cadeaux. Pas de rolex à mon poignet comme tu peux le voir. Ouais. J’étais pas ton gigolo finalement. » Un sourire énorme étire mes lèvres. Mes dents blanches doivent briller sous le reflet de la lune qui nous couve de ses rayons. Elle est belle ce soir. Elle a la couleur de la cocaïne, ce démon qui nous prend tout petit à petit. Si je lui dis : « Si j’étais une femme, je préfèrerais un manteau de vison » comble du mauvais genre et de la ringardise, je me demande si elle prévoit en effet de partager sans que j’aie à vider mon porte-feuille. Je me demande aussi pourquoi elle n’a pas encore sorti sa fiole de sa poche puisque nous sommes là pour ça et je m’interroge sur la fréquence de ses consommations. Elle a perdu du poids. Je le souligne quoiqu’elle fasse mine de s’en moquer et moi, j’insiste, évidemment : c’est presque ma marque de fabrique : « Ce ne serait pas sympa si j’étais un gentleman et je n’en suis pas un. » La preuve étant – mais elle n’en sait rien, je m’impose dans les bureaux de jeune médecin parce qu’elles sont craquantes et intrigantes dans le sens mélioratif du terme. « Et quand tu seras tombée dedans, c’est quoi le deal ? Tu pars en cure ? Si tu prévois pas de crever, tu pense que tu peux arrêter quand tu veux ? » Est-elle plus naïve que je ne l’aurais imaginé ? « Est-ce que tu commences à toucher le fond ? »
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 22 Sep 2020 - 18:50 | |
| « Ouais. C’est pas faux. Tu n’es ni vieille, ni repoussante et tu ne m’as pas couvert de cadeaux. Pas de rolex à mon poignet comme tu peux le voir. Ouais. J’étais pas ton gigolo finalement. » Je lève les épaules l’aide de lui dire tu vois, toi aussi tu t’en rends compte et je reste allongée à regarder la lune et les étoiles, à profiter des effets de la drogue tant qu’ils durent, à nourrir l’utopique idée que cette dose sera la dernière et, qu’après elle, j’arriverai à m’arrêter : c’est faux évidemment. « Si j’étais une femme, je préfèrerais un manteau de vison. » « Tu seras drôlement vulgaire si t’étais une femme. Fausse ou vraie fourrure ? » Ca n’a pas la moindre importance mais sur l’instant ça me semble au contraire en avoir une capitale.
Il commente ma consommation, il commence mon poids et je me demande ce qu’il cherche à faire : piquer ou me faire réaliser quelque chose ? Dans les deux cas il perd son temps : je n’ai pas l’intention d’amorcer une prise de conscience ce soir, ni les suivants. Je m’enfonce pour l’instant sans avoir envie de remonter, sans même m’inquiéter de poser mes mains contre les paroie pour tenter de ralentir ma chute. « Ce ne serait pas sympa si j’étais un gentleman et je n’en suis pas un. » « Fais comme si. J’ai pas perdu de poids, t’es un mec, un mec ça sait pas observer de toute façon. » Je prétends alors que je ne suis pas idiote et au contraire plutôt lucide. Suis-je encore désirable ? Je crois qu’au fond ça n’a pas la moindre importance à mes yeux là, tout de suite. « Je suis horrible c’est ça ? » T’aurais voulu coucher avec moi Loris si je ne t’avais pas prévenu que ce n’était pas la peine d’essayer ? « Et quand tu seras tombée dedans, c’est quoi le deal ? Tu pars en cure ? Si tu prévois pas de crever, tu pense que tu peux arrêter quand tu veux ? » « J’ai pas envie, ça règle la question je suppose. » Vivante et de mon plein gré je ne mettrai de toute façon pas un seul pied en cure. « Est-ce que tu commences à toucher le fond ? » « Je suis loin du fond, t’en fais pas pour moi. Occupe toi plutôt de toi, si en plus du reste tu perds ta masse musculaire te restera plus grand chose. » Je tourne la tête vers lui en lui adressant un magnifique sourire provocateur.
@Loris Baumann
- :
|
| | | | (#)Mar 22 Sep 2020 - 19:43 | |
| « Ah ouais ? C’est vulgaire le manteau de vison chez les femmes ? Je trouve ça surtout très cliché. Tu sais comment je les imagine ? Avec des lèvres rouges et repulpée. Tartinée de...» J’aurais pu relater le fruit de mon imagination encore longtemps si mon attention n’avait pas été retenue par une étoile brillant plus que les autres. Il m’a semblé qu’elle s’était déplacée. J’ai eu l’impression qu’elle clignotait et qu’elle changeait même de couleur. Un instant, j’ai pensé partager le fruit de cette trouvaille qui gravera mon nom dans les anales des grandes découvertes jusqu’à ce que je réalise qu’il s’agissait d’un avion. Rien de plus. Rien de moins. La drogue, ça transforme tout. La drogue, ça change un Homme et si, pour le moment, je m’en sors pas trop mal - je prends les jours de douleur, le reste du temps, je parviens encore à lutter pour ne pas céder à l’appel de la débauche - je n’en dirais pas autant de ma partenaire. Je la trouve amaigrie, ce qui lui va bien en soi, mais qui lui ressemble peu. Elle m’a toujours donné l’impression qu’elle aimait son corps et qu’elle l’entretenait par plaisir et pour assouvir son besoin de plaire. Je suis surpris par ce laisser-aller. En revanche, je ne suis pas certain que ça m’inquiète. « Tu as perdu du poids. Je le vois justement parce que je suis un mec et que je me souviens bien de ce que je touche en général.» Autrement dit, elle quand je n’étais pas son gigolo et qu’elle n’était pas cliente de ne pas être assez vieille. « Et là, j’ai pas besoin de te toucher pour le remarquer. C’est dire comme ça se voit. Mais, je sais pas si tu es horrible. Tu parles de ton physique ou ? » Puis-je lui sortir l’argument que c’est avant tout une question de goût ? « Tu as pas envie de quoi ? de mourir ? D’arrêter ? Ou d’aller en cure ? La première me semblait clair, mais...» Mais, contrairement à ce qu’elle prétend, je la trouve plus proche du précipie qu’elle semble bien vouloi l’accepter. « Tu insinues quoi là ? Que je suis juste beau, mais pas très futé ? » me suis-je enquis, tout sourire, parce que je suis défoncé et que ce qui m’aurait vexé quant à ma cervelle ne me secoue pas vraiment. « Intéressante comme tentative de diversion. Mais, je te dis, je consomme pas tous les jours, moi. Combien ? » De grammes ? De fois ? Du matin au soir ? Elle boit avec ça ?
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 22 Sep 2020 - 20:08 | |
| « Ah ouais ? C’est vulgaire le manteau de vison chez les femmes ? Je trouve ça surtout très cliché. Tu sais comment je les imagine ? Avec des lèvres rouges et repulpée. Tartinée de… » Tout d’un coup, l’imagine prend forme dans mon esprit et je ne remarque même pas qu’il laisse sa phrase en suspens pour partir dans ses propres délires. Moi, j’imagine le brun, habillé en femme et affublé d’un horrible manteau de fourure bon marchée, maquillée comme une voiture volée et perchée sur des talons aiguilles en pointure quarante quatre et j’explose de rire. « J’ai une idée. » Que je souffle, sur le ton de la confidence et en tournant ma tête dans sa direction. « Je sais ce que je veux échange de ma générosité. » Je fouille dans ma pochette et j’en sors le rouge à lèvre que j’y glisse systématiquement avant de quitter mon appartement, un sourire amusé sur mes lèvres carmins, elles.
« Tu as perdu du poids. Je le vois justement parce que je suis un mec et que je me souviens bien de ce que je touche en général. » « Quand ça fait longtemps on oublie. » Je m’entête plutôt que d’admettre qu’il a raison, que je le sais, et surtout que cela me rappelle une époque que je préfèrerais oublier. « Et là, j’ai pas besoin de te toucher pour le remarquer. C’est dire comme ça se voit. Mais, je sais pas si tu es horrible. Tu parles de ton physique ou ? » « Je parle de mon physique. Je sais que tu me trouves horrible en tant que personne et je t’en remercie. » Parce qu’à mes yeux et encore plus alors que je suis défoncée, cela me semble être le plus beau compliment du monde. Comme s’il n’était pas là - j’oublie sa présence d’ailleurs - je remonte mon t-shirt au dessus de mon abdomen et je me redresse sur mes coudes, juste pour m’observer.
« Tu as pas envie de quoi ? de mourir ? D’arrêter ? Ou d’aller en cure ? La première me semblait clair, mais... » « On appelle ça un tiercé gagnant, félicitations. » Pourquoi j’arrêterais ? Pourquoi je me mettrais en tête l’idée de suivre une cure quand je sais que je replongerais aussitôt sortie, faute de bonne raison pour me priver des petits plaisirs de la vie. « Tu insinues quoi là ? Que je suis juste beau, mais pas très futé ? Intéressante comme tentative de diversion. Mais, je te dis, je consomme pas tous les jours, moi. Combien ? » « Chacun ses forces, boude pas. » Il insiste, il cherche à savoir et je tente de fouiller ma mémoire pour lui donner une réponse. Sauf que je ne sais pas, je ne compte pas la quantité mais je sais que je consomme parfois à n’importe quelle heure de la journée. « J’en sais rien. Je tiens pas le compte. »
@Loris Baumann
- :
|
| | | | (#)Mar 22 Sep 2020 - 21:29 | |
| Armée de son rouge à lèvres, je vois parfaitement où elle veut en venir. C’est limpide et si je ris, je ne suis qu’à moitié séduit par l’idée. «Tout doux, l’agneau. Je te parlais d’une vieille peau, pas de moi. Eloigne ce truc de moi, je suis capable de faire une allergie.» La défonce agit encore sur mon imagination. Dans mon esprit, j’ai la bouche qui enfle, qui gonfle de secondes en minutes et ça me déforme le visage. Un instant je prends peur. L’autre, je me demande si je pourrais m’envoler vers les étoiles qui me fascinent, ce soir, si j’avais la tête ronde comme une montgolfière. Et ça me fait rire. Je m’esclaffe. Je serais en proie à un fou rire.« Et ça te ferait plaisir ? Si je te laissais m’en mettre ? » Evidemment, au contraire, elle n’aurait pas proposé et j’ajoute donc : « Et bien, va te faire foutre.» Ce n’est pas bien malin et ça ne la surprendra pas. Moi, j’ai mal au ventre tellement je réfrène mon hilarité. Dans le fond, je suis inquiet pour elle. Je ne me l’explique pas. J’ajouterais même que je devrais me réjouir si elle crevait d’une overdose, mais je dois être trop con ou trop bon. Je ne creuse pas pour jubiler cette fois, je tire la sonnette d’alarme à l’aide ce que je vois « Il me semblait qu’on oubliait pas les filles comme toi ? » Ce point-là, je lui accorderait si je ne souffrais pas d’un regain d’orgueil motivé par ces différentes humiliations. Se sent-elle humiliée lorsque je souligne qu’elle est de plus en en plus maigre et, par conséquent, moins pulpeuse qu’auparavant ? « Disons que…tu as l’air moins moelleuse. » Elle lève son t-shirt. Vérifie. Elle me fait mal au coeur. « Pour le compliment, c’est un plaisir..» ai-je ponctué, l’amenant doucement vers mes soupçons : elle est dans l’abus. « Crois-moi. Tu devrais. Mais pas ce soir…. pas ce soir évidemment.» Evidemment.
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 22 Sep 2020 - 21:40 | |
| « Tout doux, l’agneau. Je te parlais d’une vieille peau, pas de moi. Eloigne ce truc de moi, je suis capable de faire une allergie. » Non, c’est trop tard, l’idée m’a trop séduite pour que je l’abandonne et Loris se retrouvera affublé d’un rouge à lèvres carmin qu’il le veuille ou non. Il devrait me laisser faire : s’il se débat, le résultat sera catastrophique alors que j’ai plutôt une main sûre en temps normal. Quoi que, l’idée de le transformer en joker - je rajouterai du rouge sur les joues pour qu’il soit tout de même ridicule, me séduit particulièrement. « Et ça te ferait plaisir ? Si je te laissais m’en mettre ? Et bien, va te faire foutre. » Je fais mine de bouder et de capuchone le tube. « Je croyais que depuis la sortie du Joker tous les mecs voulaient essayer le déguisement au moins une fois. » Je ne le range pas dans ma poche cela dit, preuve que je n’abandonne pas.
« Il me semblait qu’on oubliait pas les filles comme toi ? » « On oublie pas les filles comme moi tu vois que tu l’admets. Mais touché. » « Disons que…tu as l’air moins moelleuse. » « Je suis pas un oreiller, ça tombe bien du coup. »
Vexée, à cause de la drogue, en temps normal il n’y a que mon propre regard qui soit capable de me blesser et il est malheureusement sévère en ce moment, je soulève mon t-shirt pour observer mon ventre. Mes côtes sont saillantes, mais je suis allongée sur le dos et je me satisfais de cette explication. Tout le monde a les côtes saillantes allongé sur le dos. « Pour le compliment, c’est un plaisir... » « Je vois ça. On sent que ça venait du coeur. » Pourquoi cherche-t-il à pointer du doigt ma consommation excessive Loris ? Qu’a-t-il à y gagner ? Au contraire, si je venais à disparaître pour une raison où une autre, il n’aurait plus à vivre avec la menace que je révèle ses vilains secrets au dessus de sa tête et nul doute qu’il serait soulagé. « Crois-moi. Tu devrais. Mais pas ce soir…. pas ce soir évidemment. » « Pourquoi tu fais ça ? » Je fronce les sourcils, bloquée sur mon questionnement. « T’es conscient que ça arrangerait tes affaires que j’aille trop loin ? J’emporterais tes secrets dans ma tombe et tu n’aurais qu’à te trouver un nouveau dealeur plus discret, moins maître chanteur. »
@Loris Baumann
- :
|
| | | | (#)Mar 22 Sep 2020 - 22:12 | |
| Elle me nargue de son tube de rouge à lèvres et je proteste. Je n’ai pas envie qu’elle me déguise. Je n’ai pas non plus envie qu’elle donne vie à son imagination quand elle me traite trop souvent comme si je n’étais justement qu’une gonzesse. Ne m’aurait-elle pas rabaissé plus tôt que j’aurais ri de cette plaisanterie. Je lui aurais même proposé de faire des photos si nous étions amis. Je sais me donner en spectacle, mais uniquement si mon public est acquis à ma cause. Elle ne l’est pas. Elle devra se passer de me transfigurer en clown, même si dans le fond j’admets que c’est tentant. « A t’entendre, on croirait que toutes les filles rêvent de ressembler à barbie parce que c’est la poupée la plus vendue. C’est ridicule.» ai-je lancé, le regard toujours tourné vers le ciel. Je l’ai toujours légèrement vers elle, consterné par sa mauvaise foi. Se rend-elle compte qu’à chaque fois qu’elle répond à côté, elle ne prouve pas ô combien elle est intelligente et capable de manier les mots ? A mon sens, elle atteste surtout qu’elle est morte de trouille parce qu’elle a remarqué tout ce que j’avance et qu’elle a simplement opté pour le déni. La question revient : que lui a-t-il fait ce type ? Elle est suivie par l’autre : pourquoi ça me tracasse à ce point ? Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à me réjouir et même à souhaiter que la drogue la tue plus vite que n’importe qui d’autres… plus vite que moi. «Pourquoi je fais quoi ? Discuter avec toi ? » ai-je rétorqué, surpris et persuadé qu’elle est capable de lire dans mes pensées. « Pourquoi j’essaie de t’ouvrir les yeux ? » J’ai haussé les épaules. J’ai replongé mon regard dans les yeux du ciel sombre. « J’en suis conscient. Je t’avoue mêm que j’ai souhaité que tu crèves un paquet de fois. Mais, je veux pas que ça soit comme ça.» Pas parce qu’elle aura lâché prise. « Je veux être celui qui te va te clouer le bec… pas la drogue. Tu espérais autre chose ? » Il y a sans doute une part d’égard et de respect, mais je préfère crever que de lui avouer.
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 22 Sep 2020 - 22:29 | |
| « A t’entendre, on croirait que toutes les filles rêvent de ressembler à barbie parce que c’est la poupée la plus vendue. C’est ridicule. » « Tu dis ça à une fille perchée sur des talons aiguilles et aux cheveux blonds platine, à quoi tu t’attendais ? »
La poupée en question je n’ai jamais aspiré à lui ressembler. Mon allure et mes choix capillaires n’ont jamais rien eu à voir avec ce genre de fantasme mais je n’ai rien contre l’autodérision, rien contre le fait de lui prouve que s’il est facile de le piquer en s’en prenant à son égo de mâle, je me fiche bien l’idée que l’on me colle un stéréotype idiot sur le front s’il est aussi idiot que celui là.
L’étiquette de junkie en revanche elle me dérange. Je ne suis pas à l’aise à l’idée qu’il me la plaque sur le front et la colle sur ma peau parce que je me souviens de celles que j’étais avant de la décoller justement, et que je n’aime pas ça. Alors, comme lorsqu’il est question d’Amos, j'évite les balles qu’il me lance. Je réponds à côté ou par quelques traits d’esprit pour ne pas avoir à lui apporter de vraie réponse. « Pourquoi je fais quoi ? Discuter avec toi ? » Je penche la tête vers lui et je lui lance un regard clair : pas de ça avec moi. « Pourquoi j’essaie de t’ouvrir les yeux ? » Il sait de quoi je parle et je ne daigne même pas hocher la tête pour le lui confirmer. Je me contente de garder mes pupilles accrochée aux siennes mais lui, il se détourner pour me répondre et cela me frustre. Je sais qu’il va mentir : il n’est pas si facile à lire que je le prétend mais il reste incapable de mentir droit dans les yeux : il n’a pas ce qu’il faut Loris. « J’en suis conscient. Je t’avoue même que j’ai souhaité que tu crèves un paquet de fois. Mais, je veux pas que ça soit comme ça. Je veux être celui qui te va te clouer le bec… pas la drogue. Tu espérais autre chose ? » J’esquisse un sourire avant de le provoquer. « Redis le en me regardant dans les yeux pour voir ? » Je plisse les lèvres avant de rajouter. « Tu mens. » Sinon il n’insisterait pas à ce point là. « J’espère rien du tout, mais toi tu mens. » Et sur ce, je profite de son inattention pour déboucher le capuchon de mon tube de rouge à lèvres et de tenter de le prendre par surprise. Je tente d’attraper ses poignets, de prendre le dessus, et je ris aux éclats : parce que son mensonge finalement, je m’en fous.
@Loris Baumann
- :
|
| | | | (#)Mar 22 Sep 2020 - 23:14 | |
| A nouveau, mes pupilles s’arrondissent et pas à cause de la drogue cette fois. Je suis effaré par ma propre bêtise, par cette inconséquence qui justifie que bien souvent, on me prenne pour l’idiot du village. J’ai choisi Barbie parce que c’est la seule poupée dont j’ai déjà entendu parlé. Mais, c’est vrai que comme elle, elle est blonde. Comme elle, elle a un dressing qui déborde au vu de tout ce qui se vend si bien dans les magasins de jouet. Et je m’esclaffe à nouveau. Cette fois, je me demande si je vais réussir à me ravoir. J’en ai mal aux abdos et je dois les soutenir tandis que je confesse que : « Je n’y avais même pas pensé, putain. A ma décharge, c’est pas vraiment la même taille de bonnet. Tu m’excuseras, bien sûr..» ai-je lancé entre deux respirations destinées à m’aider à reprendre mon souffle. Je suis grostesque, mais la cocaïne nous débarrasse rapidement de la honte lorsqu’on la consomme. C’est après qu’elle survient et je me demande si, au vu de la consommation que je lui suppose, elle l’assomme parfois, quand elle n’est plus sous l’emprise des stupéfiants et qu’elle s’observe dans son miroire. « Est-ce que, quand on évite son miroir, ça veut dire qu’on touche le fond ? » Quand on se contente de se contempler le nombril au sens propre, est-ce parce qu’on l’évite ? Les lendemains de crise, je ne le confronte pas, moi. Pourquoi en serait-il autrement pour elle ? Et qu’est-ce que ça peut bien lui faire ce qui stimule ma bienveillance puisque mon opinion ne compte pas pour elle ? Elle me méprise. Qu’elle soit là, avec moi, un mystère en soi et, si je lui mens ouvertement, ce n’est pas pour lui rendre la pareille. Je ne tente pas de cultiver une quelconque énigme. Je refuse simplement d’accepter que je suis incapable de justifier cet élan d’inquiétude à son égard et que je n’aime pas ce que ça dit de moi. Je ne suis pas faible. J’ai simplement bon coeur. Les femmes comme elles ne peuvent pas comprendre. Moi, je considère que c’est une qualité et elle, elle la condamne et j’en ai bien assez pris pour mon grade aujourd’hui. Je m’apprête donc à me défendre d’une pirouette, mais c’est elle qui en exécute une parfaite. Armée de son tube de rouge à lèvre, elle m’attrape par les poignets, tente de prendre le dessus malgré ces quoi ? 45 kilos toute mouillée ? Elle ne fait pas le poids et pourtant, je la laisse gagner. Je la laisse faire parce que je pense lui avoir trop enfoncé sa tête dans la fosse à purin qu’elle brasse au quotidien. Je la laisse faire parce qu’il n’y a pas de tour de chien qui ne revient et que pendant qu’elle se concentre sur son ouvrage, qu’elle se démène pour me barbouiller de rouge à lèvres, je la vois tomber de sa poche, sa fiole. Je n’ai qu’à tendre le bras pour m’en saisir et, si d’apparence j’ai abdiqué, je lui souffle en lui agitant son flacon sous son nez : « Si je ne te la rends pas, est-ce que c’est du vol ? Est-ce que ça veut dire que j’ai touché le fond ? » Un instant durant, je la toise. Mes pupilles dérivent sur ses lèvres d’aspirer à les voir se tordre de rage. Je ne sais pas ce qu’elle raconte, mais meurtrier et voleur ne fait pas - pas encore - partie de mon CV. Alors, je le lui tends son bien. Je ne ferai même pas mine de le lui retirer comme on le fait pour amuser les gosses avec leur tétine. Je capitule parce que je vaux mieux qu’elle, foi de Baumann.
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 22 Sep 2020 - 23:32 | |
| « Je n’y avais même pas pensé, putain. A ma décharge, c’est pas vraiment la même taille de bonnet. Tu m’excuseras, bien sûr... » « Je t’excuserai, bien sûr. Si tu me laisse te faire une mise en beauté totale. »
Je me fiche qu’il sous entende que je n’ai pas les attributs de la poupée susceptibles de faire tourner la tête des hommes. J’ai toujours été à l’aise dans mon corps, certaine de l’effet que je produit chez les homme et ce malgré une mince poitrine. Alors, je me contente de lui rappeler que je ne perds pas mon futil objectif de vue : réussir à le barbouiller de rouge à lèvre, puisque je n’ai pas l'intention de m’appeler pour ne pas dépasser. « Est-ce que, quand on évite son miroir, ça veut dire qu’on touche le fond ? » Je fronce les sourcils. « Quand on évite son miroir ça veut dire qu’on vit dans le déni. » Et si c’est mon sac, pas de cette façon. Le matin, lorsque je pénètre dans ma salle de bain, mon reflet me fous une claque mais je l’affronter. « Peut-être. J’ai pas la prétention de tout savoir à propos du fond. Pourquoi, il te plait plus ton reflet ? Tu le fuis ? »
Elle est sérieuse ma question, à la base. Pourtant je ne résiste pas à l’envie de l’embellir, s’il se trouve repoussant lorsqu’il se croise dans une glace. Il lutte à peine, mais je suis trop heureuse de pouvoir mettre à exécution mes désirs que je ne le remarque pas. « Promis je dépasse pas. » que je dis en tirant un trait qui va de sa lèvre inférieure presque jusqu’à son oreille. J’enserre sa taille entre mes cuisses, espérant qu’il ne se dégage pas et je dessine des arabesques sans sens et aux contours flous sur son visage et à travers les poils de sa barbe. Je ne remarque même pas la fiole qui tombe de ma poche, mais je me fige lorsqu’il l’agite sous mon nez. « Si je ne te la rends pas, est-ce que c’est du vol ? Est-ce que ça veut dire que j’ai touché le fond ? » Je m’arrête presque de respirer : si ma partie lucide sait que je n’ai rien à craindre d’un larcin - j’ai ce qu’il faut chez moi - sur l’heure je meurs de peur de manquer et, lorsqu’il la remet entre mes doigts, je me secoue les puces pour retrouver mes esprits mais la range vivement dans la poche de ma veste. « C’est du vol et ça veut surtout dire que t’es idiot. J’ai dit que je partageais, et je mens jamais. »
@Loris Baumann
- :
|
| | | | (#)Mer 23 Sep 2020 - 10:57 | |
| Les cuisses de part et d’autres de mon torse, elle les resserre comme si, dans l’éventualité où je pourrais m’envoler, ce poids plume avait ce qu’il faut pour me retenir. C’est idiot. Autant que l’avoir comparée à Barbie ou son tube de rouge à lèvre qui glisse le long de ma joue. Elle ne me met pas en beauté : elle me barbouille et, quoique je ne sois pas pressé de contempler le résultat, je trouve cette proximité étonnamment agréable. Elle ne se méfie qu’en partie, Raelyn. Je ne suis pas assez fier pour envisager de ce qu’elle pourrait se raviser quant à la suite de cette soirée, mais je ne la rebute pas tant que ça. Alors, mu par la drogue, je me dis que je pourrais tenter ma chance, qu’au pire, je n’écoperai que d’une bonne gifle. Mais, n’en ai-je pas déjà reçu une aujourd’hui ? J’hésite et j’en reviens à ce qui semble piquer son ego : son allure. Se regarde-t-elle dans le miroir ? Que voit-elle ? Ne le ferait plus, s’agirait-il d’un indice qui prétend qu’elle a bel et bien touché le fond ? Sa réponse me satisfait et, à nouveau, je souligne sa mauvaise foi : «Tu règnes en maître sur ce pays, Raelyn.» ai-je chuchoté comme s’il était important de pas déranger l’artiste en plein exercice de son art. La vérité, c’est que j’ai distinctement remarqué la fiole tombé de sa poche. De ma vue périphérique, je l’ai vu rouler à proximité de ma main et, d’instinct, je m’en suis saisis sans tenir d’autres propos que les suivants : « Mon miroir est encore sympathique en ce moment..» Il n’est pas devenu bougon comme elle alors que je secoue son précieux sous son nez. Elle l’observe comme si c’était de l’or, un diamant brut et elle me fait de la peine. Pourquoi ? Au plus le temps passe, au plus je me dis que tout ceci n’a pas de sens, pas plus que moi qui le lui rend en discutant encore autour du néant. Elle, elle me traite d’idiot et je siffle : « Ingrate» sur le ton de l’humour jusqu’à ce que le ton change. Elle est furieuse et je la trouve injuste, injuste au point que j’enferme son visage entre mes paumes, me redresser et l’embrasser comme si j’en avais reçu l’autorisation. Ce n’est que provocation, bien que je ne dénie pas la part de tentation, mais à terme, tout contre ses lèvres, j’ai murmuré : « C’est ça, qui était idiot. Te rendre ce qui a toi, ça ne l’est pas. Je me fous que tu partages ou pas. Je l’ai fait même si j’aurais adoré t'entendre me supplier de te le rendre parce que tu as que ça sous la main. J’aurais adoré inverser les rôles et t’humilier. J’aurais pu exiger que tu te déshabilles juste pour le plaisir de constater si oui ou non tu es devenue horrible. En attendant, ne me traite pas d’idiot quand je fais preuve de largesse… remercie-moi plutôt, Raelyn Blacwell. » Mon regard, planté dans le sien, est univoque : je ne plaisante pas !
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 23 Sep 2020 - 11:34 | |
| « Tu règnes en maître sur ce pays, Raelyn. » Le déni ? Y suis-je ? Est-ce que le fait de refuser d’envisager une cure, une guérison m’y place ? Est-ce d’affirmer que seuls les junkies font une overdose et que je n’en suis pas une ? Que je n’ai pas encore touché le fond ? En 2005 et puisque j’étais sans le sous il était plutôt facile à définir ce fond : il tenait dans ce que j’étais prête à faire pour pouvoir obtenir l’argent nécessaire à financer mon addiction. Aujourd’hui qu’il ne manque plus et que je mets la main sur mon poison aussi facilement qu’en claquant des doigts, comment savoir ?
Mes tribulations ne concernant pas Loris, et la seule chose que je réponds reste vraie : « Je me regarde dans le miroir. » Ce qui ne veut pas forcément dire que j’aime ce que j’y vois ou que ma vision n’est pas déformée, mais j’ai au moins toujours le courage de le faire. « Mon miroir est encore sympathique en ce moment... » « C’est pas ce que tu t’es dit toute ta vie ça ? » Je le dépeins vaniteux, et, lorsque je contemple mon oeuvre je grimace. « Peut-être que ce soir tu le trouveras un peu plus cruel. » J’amorce un sourire, un éclat de rire mais le temps se suspend lorsque j’aperçois ma fiole entre sesdoigts. Il me l’agite sous le nez et je me demande s’il utilisera mon addiction à mes dépends, simplement pour s’amuser, simplement pour voir jusqu’où j’irais pour la récupérer. « Ingrate. » Il se redresse et, sans que je n’ai le temps de l’anticiper, attrape mon visage entre ses doigts pour déposer un baiser sur mes lèvres. Mon arme - le rouge à lèvre - glisse de mes doigts et mon coeur s’arrête quelques secondes, comme pour analyser la situation. Comme il sens que, si ces lèvres lui sont familières elles ne sont pas celles d’Amos il se révolte mais l’esprit trop embrumé par les drogues je mets quelques secondes à réagir. Le brun met fin au baiser avant que je ne le repousse, et je reste interdite. « C’est ça, qui était idiot. Te rendre ce qui a toi, ça ne l’est pas. Je me fous que tu partages ou pas. Je l’ai fait même si j’aurais adoré t'entendre me supplier de te le rendre parce que tu as que ça sous la main. J’aurais adoré inverser les rôles et t’humilier. J’aurais pu exiger que tu te déshabilles juste pour le plaisir de constater si oui ou non tu es devenue horrible. En attendant, ne me traite pas d’idiot quand je fais preuve de largesse… remercie-moi plutôt, Raelyn Blackwell. » Le remercier ? Je bous de rage qu’il me parle de la sorte. Je bous de rage qu’il me touche, qu’il sous entende qu’il aurait pu faire de moi son pantin et que, par dessus tout, je suis supposée le remercier. Comme brûlée dans ma chair je me dégage, d’abord mon visage de ses mains puis mon corps du sien. Je suis trop anesthésié pour que le baiser m’ai fait le même effet que la veille - me plonger dans une agitation incontrôlable et me faire partir en courant - mais je suis meurtrie malgré tout pour un contact pourtant si futile et sans importance. « Recommence pas. » Je ne suis pas agressive, mais ferme malgré tout et plutôt que de m’abandonner à nouveau à la contemplation du ciel, je me rassieds au bord du vide avant de lui tendre la fiole. « Tiens prends là, sert toi. » Je tiens parole, et je ne commente pas ce qu’il vient de se passer.
@Loris Baumann
- :
|
| | | | (#)Mer 23 Sep 2020 - 15:46 | |
| La crème se répand sur mon visage et, concentré sur les arabesques qu’elle dessine, je me fais une idée du résultat. Je n’aurais même pas besoin d’en avoir un sous la main, de miroir, pour me faire une idée de ce qu’il me dirait. Mais, le sien, ce matin, que raconte-t-il ? Que lui dit-il ? Lui fait-elle quand elle est le seule le soir qu’elle est la plus belle ? Le croit-elle ? Est-ce au contraire le discours biaisé de la cocaïne qui l’empêche de remarquer qu’elle dépérit ? Qu’importe. Je lui confirme qu’en effet, je ne doute pas que je me trouvai ridicule déguisé en clown d’un crique de bas étage. Mais je m’en fous parce que mon attention est attirée ailleurs et pas forcément sur sa position équivoque. C’est la fiole qui chute de sa poche et que je lui rends, bon gré mal gré, qui nous aura tous les deux occupés. Une fois de plus, elle est insultante et, si au départ, je veille à ne pas mal le prendre, une part de moi est vexée : la plus lucide. Depuis combien de temps sommes-nous là ? Depuis combien de temps n’avons-nous plus consommé ? Serions-nous déjà en train d’entamer une descente ? Non ! Impossible. J’en tiens pour preuve mon audace : j’enferme son visage dans mes mains et je l’embrasse. Je l’embrasse sans faire semblant, sans lui donner l’opportunité de se débattre, quoique je n’ai pas eu l’impression qu’elle s’y essayait. Je la trouve anormalement docile, si bien que je mets un terme à l’acte pour elle dégradant - je suis flic - au profit d’un recadrage, un auquel elle n’a rien à dire. J’en déduis que j’ai raison et je m’enorgueillis de récupérer entre mes doigts le bien que je lui ai rendu par honnêteté. D’après moi, c’est la preuve que j’ai réussi à lui clouer le bec et je n’en suis pas peu fière. Altier, je la taquine d’une plaisanterie teinté d’autodérision : « Je t’ai fait une trace de rouge à lèvres, là... » J’ai désigné le coin de sa bouche. « Et je n’en avais pas l’intention. » J’ai ouvert le flacon. Je me suis servi sans galanterie et je lui ai tendu et je l’ai observé faire avec attention. « Et, merci !!! Je t’aurais bien proposé la mienne, mais en effet, je sais pas d’où elle vient. Je sais ce qui nous manque par contre. » Elle, des cigarettes, moi un canette d’un alcool pas trop fort, mais désaltérant. « On aurait dû passer faire deux trois courses avant de monter. Tu te sens d’attaque de faire l’aller-retour ? » Je perçois au loin les lumières des néons d’un magasin de nuit.
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 23 Sep 2020 - 16:11 | |
| Ce baiser il me désarçonne, et pas parce qu’il remue mon désir ou réveille ma nostalgie de nos étreintes. Il le fait parce qu’il me paralyse, que je n’ai pas l'instinct nécessaire pour l’éviter ni la force pour le repousser, mais que je n’en veux pas. Tout mon être ne veut pas des lèvres de Loris et ça n’a rien à voir avec son statut de flic : il n’est pas le brun qui hante mes pensées et celui auquel il y a quelques quelques semaines j’avais promis l’exclusivité. Techniquement, je ne lui dois plus rien : nous nous sommes quittés sur une rupture douloureuse - le mot est faible tant j’ai le sentiment que mon coeur est en miette à mes pieds - mais une rupture au mérite d’être claire. Depuis, il ne m’a pas contactée et je ne l’ai pas fait non plus, chacun à pansé ses blessures à sa façon : moi avec la drogue, lui avec l’alcool, je suppose. Alors pourquoi ce blocage ? Je n’aime pas envisager qu’Amos m’ait marquée, profondément quand c’est pourtant vrai : je n’aime pas ça parce que je l’ai perdu. Alors je m’abreuve d’explication qui ne me convainquent certainement que moi : je n’ai pas assez bu, pas assez consommé, je suis trop sobre pour me remettre dans le bain. Ca viendra, avec Loris ou un autre, certainement un autre, un inconnu, un qui ne remuera rien, un qui ne comptera pas et dont j’aurais oublié les traits du visage au petit matin. Un qui ne sera qu’un pansement mais qui me fera l’effet d’alcool que l’on verse sur une blessure à vif.
Je m’éloigne, perturbée et agacée d’avoir si mal. Je lui tend la fiole pour qu’il se taise et qu’il ne me rappelle pas que, quelques secondes auparavant, il avait ses lèvres sur les miennes. « Je t’ai fait une trace de rouge à lèvres, là... » Je tourne la tête dans sa direction et, s’il montre le coin de ma lèvre, vu l’état de son visage je dois avoir du rouge à lèvre un peu partout, et pas uniquement là. Lui, il a moins d’espace vierge de maquillage sur le visage que peinturluré et ça au moins, ça me fait sourire. Un sourire qui se mue progressivement en un éclat de rire nerveux, puis plus sincère. Je tire un mouchoir de ma poche pour m’essuyer le visage et je ne le lui donne pas : il est parfait comme ça. Il me fait rire au moins. « Et je n’en avais pas l’intention. » « Parfait. Tu embrasses mal. » Pas le moins du monde, mais c’est ma façon de masquer mon trouble et surtout les vraies raison de mon rejet. S’il est beau joueur, il me laissera ce point. « Et, merci !!! Je t’aurais bien proposé la mienne, mais en effet, je sais pas d’où elle vient. Je sais ce qui nous manque par contre. » Je grimace lorsqu’il parle de sa poudre et je l’interroge du regard quand il évoque une nouvelle destination. « On aurait dû passer faire deux trois courses avant de monter. Tu te sens d’attaque de faire l’aller-retour ? » « Pourquoi, t’as envie d’un kebab là tout d’un coup ? » Je me penche en avant pour essayer de localiser ce qu’il regarde mais, prise d’un vertige, je recule mes fesses. Je suis bien trop proche du bord. « Ca a l’air loin. » J’estime mal les distances dans mon état. « On dirait un marathon. En voiture ou à pied ? A pied uniquement si tu me portes sur le dos. »
@Loris Baumann
- :
|
| | | | (#)Mer 23 Sep 2020 - 16:43 | |
| Me demanderait-on de résumer cette soirée en un seul mot que je choisirais “étrange”. Être ici avec elle, consommer avec elle, me laisser peindre le visage, l’embrasser, me défendre de ses bassesses et l’assommer parfois de par les miennes en choisissant des sujets qui blessent, tout ça est bizarre et, demain, lorsque je serai sobre, je n’aurai de cesse de m’interroger sur ce qui m’aura poussé à m’infliger sa compagnie. Infliger. Le mot est fort sur l’instant. Je la trouve plutôt sympathique quand elle n’est pas dans le rôle du corbeau. J’en viens à me demander si elle ne se jette pas dans ce genre d’extrémité parce que la vie l’aura tellement blessée que se transformer en sadique est devenu un réflexe de survie. Je fabule évidemment. C’est l’un des grands principes. Autant que de me jeter sur la fiole qu’elle me tend comme si je sortais d’une grève de la faim. Quel gâchis. J’avais tout pour être heureux. Tout ou presque. Et je me liquéfie devant un peu de neige. Je me gausse de ne pas être seul dans ma mélasse. Elle ne me tiendra pas chaud la nuit en s’allongeant à mes côtés, cette femme, mais j’y penserai dans les moments où je serai au plus mal et je me dirai que je suis pas tout seul, qu’elle partage mon désarroi et ma détresser. J’ai arrêté de la questionner sur ses motivations. J’ai les réponses depuis le départ. Elle me les a offertes en même temps que la gifle quand il a été question de son type. Quel jugement porterait-il sur ce baiser ? « Tu m’en diras tant...» ai-je rétorqué alors que mes pensées sont toujours tournée vers son type. Lui, je me demande ce qu’il penserait de tout ça, mais ce n’est pas mon problème. Y songer, c’est me renvoyer à mes propres peurs : être démasqué et décevoir mes proches. Alors, je propose d’agrémenter le tout, non pas d’un kebab, mais d’un peu d’alcool. « C’est aussi difficile qu’un marathon quand on a la peau sur les os et qu’on a déjà galéré à monter la première fois. Mais, si tu te sens pas, tant pis. Pas de scotch pour toi et autre chose pour moi» Quoi ? Je l’ignore. Je ne bois pas beaucoup et pas assez. « Ni de kebab. Tu as envie d’un kebab ? Parce que maintenant que tu en parles ?» Je l’imagine gros, très gros, beaucoup plus que la normal et je salive. « MAis comme il est hors de question que je te porte, on peut prendre la voiture. MAis si tu conduis. Ton matos me brûle les yeux, je vois plus rien..» Plus tôt, elle s’est penchée un peu vers l’avant et à reculer du bord. Je n’ai pas réagi. A présent, j’ajoute : « C’était une blague. Je te pousserai pas. Je te ferai bien choisir entre ça et autre chose, mais je suis pas un maître chanteur ni un dégueulasse. »
|
| | | | | | | | (Raelyn&Loris #3) • Walking the wire |
|
| |