| If you're happy, don't let it go - JorBir |
| | (#)Lun 26 Juil 2021 - 15:32 | |
| « Yes you are. » Jordan ne s’est pas laissé abattre, il a répondu tout simplement et sans aucun détour. Tu n’en doutais pas une minute car tu as cette assurance en toi qui te permet d’aspirer à assumer cette étiquette. L’étiquette que tu portes maintenant fièrement sur ta tête et qui crépite de plein de feux comme l’exubérante que t’es. Cela ne passera pas inaperçu mais venant de toi, ce n’est pas inhabituel et encore moins une surprise. Mais plus que l’objet, c’est le geste qui est adorable et t’es doublement ravie de ce petit détail qui fait toute la différence. « I asked for a cap with your name on it and that’s what I got. » Là, tu secoues la tête, dubitative et amusée parce que tu n’y crois pas un mot à ce que Jordan te raconte. Mais t’apprécies qu’il sous-entend que c’est un synonyme de ton prénom - ou plutôt de ta personnalité. Ou les deux, qui sait. C’est exactement le genre de petites choses que Jordan est capable de faire et qui te comblent plus que tu ne l’aurais imaginé. Vous ne vous êtes quasiment rien offert jusqu’à présent - à part si le corps et le cœur peuvent entrer en ligne de compte et là, t’as été très généreuse pour ça. Tu trouves, en tout cas. « Looks perfect on you. » Ta tête rentre dans tes épaules dans un geste de fausse modestie que tu maitrises avec brio. “Flatteur, va.” Tu as la confirmation que tu n’es alors pas que cute ; non pas que t’en avais douté, mais ça fait plaisir de le constater.
Elimbah n’a qu’une grande rue commerçante. Cela n’est pas surprenant quand on considère la taille de la ville. Tu avais la flemme de sortir à plusieurs kilomètres de route pour aller faire quelques courses. L’épicerie fera l’affaire même si tu comptes faire le plein suffisamment pour ne pas avoir à revenir dans deux jours. Quitte à transformer la maison en bunker. Et c’est l’occasion de montrer le cœur de l’endroit à Jordan. Une fois le van garé, tu prends soin d’embrasser Jordan - par souci de politesse, pour le remercier, même si tu n’as besoin d’aucune excuse. Tu récupères les sacs, tu sors du véhicule, t’attends que Jordan en fasse le tour et tu chopes sa main pour l’entraîner vers l’épicerie, passant devant divers magasins - comme un magasin de vins, , un salon de thé. “C’est là que j’ai appris à chercher dans le bordel.” Tu montres du doigt ton magasin de friperie. “Pour dénicher le meilleur, faut savoir le trouver.” Est-ce que ta phrase est à double sens alors que tu te loves contre son bras, levant ton menton vers lui, toute souriante, fière de ta répartie ? Totalement. “Y a même un vieux magasin qui répare les instruments dont les gens veulent se débarrasser.” Tu fronces du nez. “Je crois qu’ils ont rajouté la vente de vinyles et de CD mais d’un ancien temps. Ne parle pas d’Ariana Grande ou d’Halsey aux gens de plus de vingt ans ici, personne ne te comprendra.” La population est âgée et elle apprécie ses racines australiennes plus que la pop culture et le reste du monde.
“Salut Stan!” Il y a toujours cette affreuse clochette, Jordan ayant une chance sur deux de se la prendre s’il ne prend pas la peine de se décaler, alors que tu salues avec force le propriétaire des lieux. “Birdie, te revoilà dans le coin! Deuxième fois que tu viens ce mois-ci, quel honneur.” Stan, c’est le monsieur au ventre rond derrière sa caisse qui lit scrupuleusement le journal, qui donne son avis sur tout ce qui est noté et qui informe les clients sans qu’on ne lui demande rien. Il partage avec toi la passion des jeux de mots qui y sont incrustés et il a toujours la télévision allumée sur un match quelconque tant que c’est du rugby. “J’avais peur qu’on s’ennuie de moi.” Stan vous regarde par-dessus ses lunettes, certainement en train d’observer Jordan qui peut quand même impressionné de faire dix têtes de plus que toi (au moins). “Je vois que t’es pas seule.” Tu te mords la joue car tu ne prends jamais la peine de faire les courses avec tes invités ; tu prévois un minimum, d’habitude. Mais là, vous êtes en rupture de vos stocks et ton séjour avec Jordan dans le coin sera sûrement plus long que ceux avec les autres que t’as amené ici. “Je ne suis jamais la dernière pour faire visiter le coin. C’est Jordan. C’est-” pourquoi il a fallu que tu tournes ta phrase comme ça ? Malgré tout ce qui s’est passé, tu butes encore au pied de cette simple formulation, ta langue faisant un ou dix tours sur elle-même alors que ce n’est pas franchement le moment. Tes phalanges se resserrent contre ceux de Jordan, presque pour s’excuser, avant de plisser le front sous le regard interrogateur et patient de Stan, les yeux toujours par-dessus ses lunettes. “Ton nouvel amoureux ?” ohmygod, c’est encore pire. Il n’est pas dupe, Stan. Il voit vos mains liés et il t’a assez connu pour savoir que tu ne lies pas tes mains à n’importe qui. Malgré ta tacité, tu ne t’aglutines pas non plus comme tu le fais avec Jordan et cela suffit pour que Stan réussisse à faire coller les points comme il colle ses mots, quand bien même cela te provoque un coup de chaud et une légère teinte rosâtre sur le cou et les joues. C’est presque une figure paternelle, Stan, après tout. Tes prunelles se lèvent avec courage vers Jordan malgré tout, un petit sourire sur les lippes. “On peut dire ça.” Un jour, t’arriveras à dire que ce n’est pas un partenariat mais autre chose. “Mmh. Y en a qui ont encore du courage dans ce monde.” “Hey!” Stan est fier de lui, il fait un clin d’oeil à ton compagnon et tu prends une mine vexée. “Je la connais depuis les couches culottes. Elle a son caractère, boucle d’or. Donc oui, t'as bien du courage, jeune homme. Ou alors t'es un peu fou.” La boucle d’or en question tire la langue à Stan qui éclate de rire avant d’attirer Jordan dans les rayons. “Pas de scène indécente dans mon magasin, Birdie, tu te souviens!” Tu fronces le nez en haussant les épaules. “Je vois pas de quoi tu parles!” Oh si que tu te rappelles mais c’est un choix de faire semblant du contraire. “Donc, c’est Stan.” que tu finis par dire à Jordan après t’être rappelée que tu n’as pas présenté le propriétaire des lieux. A ton amoureux. Ohmygod. C’est encore pire que quand t’étais à l’école.
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| | | | (#)Mar 27 Juil 2021 - 2:22 | |
| “Flatteur, va.” Son air te donne tellement envie de la bouffer. Tu aurais presque proposé de s’arrêter sur le bas côté histoire de le faire en bonne et due forme. Mais apparemment y’a des courses à faire, parce qu’il faut manger pour vivre. Annoying. Quasi 48 heures que tu la manges à toutes les sauces, tu peux faire preuve d’un peu de patience Jordan. Yeah yeah…
Heureusement les décors où elle t’amène sont inédit et tu regardes pas mal partout. Quand vous êtes arrivé, elle t’embrasse et tu lui en déposes un autre à la suite, histoire d’avoir le dernier. Puis la visite guidé commence. Main dans la main. Vous êtes cute af. “C’est là que j’ai appris à chercher dans le bordel.” La façon qu’elle a de dire ça te surprend. “Pour dénicher le meilleur, faut savoir le trouver.” Un sourire amusé se forme sur tes lèvres. « C’est encore mieux quand on trouve un truc qu’on cherchait pas. » Ca a toujours été comme ça pour toi. Tu es sûr que c’est aussi le cas pour elle. “Y a même un vieux magasin qui répare les instruments dont les gens veulent se débarrasser.”Ah. Ca. Ça n’entre pas dans l’oreille d’un sourd. “Je crois qu’ils ont rajouté la vente de vinyles et de CD mais d’un ancien temps. Ne parle pas d’Ariana Grande ou d’Halsey aux gens de plus de vingt ans ici, personne ne te comprendra.” Elle est cute à te donner autant de directive. Comme si t’allais parler aux gens. Comme si tu n’avais pas déjà tous leurs vinyle chez toi aussi. « Ca aurait de la gueule un piano dans ta maison nan? » Que tu glisses comme ça l’air de rien. Peut être bien - je dis bien peut être - que tu es en manque de jouer de ton instrument. Si vous allez faire un tour dans cette boutique et qu’il y a un piano, des chances que ça te fasse envie.
“Salut Stan!” Et puis vous voilà dans l’épicerie. “Birdie, te revoilà dans le coin! Deuxième fois que tu viens ce mois-ci, quel honneur.” Tu les regardes après t’être pris la clochette dans la gueule en passant le seuil de la porte. “J’avais peur qu’on s’ennuie de moi.” “Je vois que t’es pas seule.” Tu as un sourire sur les lèvres et tu ne vas pas chercher à parler. Elle est chez elle, tu es l’invité et il est très agréable de la voir évoluer dans son monde. Avec les siens. “Je ne suis jamais la dernière pour faire visiter le coin. C’est Jordan. C’est-” Ton sourire qui se fait un peu plus grand parce que c’est cocasse de les voir parler de toi comme si tu n’étais pas là.
« Hi. » Que tu dis à l’adresse de Stan car tu es un enfant de choeur, ne l’oublions pas. “Ton nouvel amoureux ?” Ça continue de parler comme si tu n’étais pas là. C’est très drôle. Surtout quand Stan dit ce genre de chose et que tu sens bien Birdie vriller un petit peu. Tu caresses sa main de ton pouce. Tu la regardes et t’es surpris de la voir rougir. “On peut dire ça.” Tu vas - comme assez souvent - glisser ton bras autour de ses épaules, mais sans lâcher sa main pour autant. Tu la veux encore plus proche de toi. T’embrasses même le dessus de sa tête comme pour lui insuffler du courage. “Mmh. Y en a qui ont encore du courage dans ce monde.” “Hey!” Tu ris de le voir te faire un clin d’oeil par dessus le marché.“Je la connais depuis les couches culottes. Elle a son caractère, boucle d’or. Donc oui, t'as bien du courage, jeune homme. Ou alors t'es un peu fou.” Peut être qu’il croit vraiment que t’es un enfant de choeur avec ton joli look tout clean. Les tatouages aucunement visible, il ne peut pas se rendre compte que tu es un peu fou. Birdie te tire plus loin s’il y est. Sa moue de petite gamine te fait craquer. “Pas de scène indécente dans mon magasin, Birdie, tu te souviens!” Tu ris en l’entendant ajouté ça. “Je vois pas de quoi tu parles!” Le commerçant n’est plus dans votre champ de vision.
“Donc, c’est Stan.” « Pas de scène indécente dans mon magasin. »
Que tu dis en répétant ses mots. « Ca sonne comme un défi nan ? » T’es un vrai petit con et si Stan t’entend, il se rendra bien compte que tu es un peu fou.« Il m’a fait frétiller un peu avec son clin d’oeil. » T’es dégueulasse Jordan. I'm a lil crazy. « And you are fucking adorable when you’re blushing you know that? » T’en as tellement rien à faire des courses. T’as visiblement bien des choses à dire. Bien trop occupé aussi à observer Birdie que tu gardes contre toi alors que tu débites conneries et taquineries. « Y’a la police à Elimbah? Asking for a friend. » T’as pas encore vu beaucoup mais tu te renseignes au cas où. C'est ton côté drarma queen ça. Parce que quelque chose te dit que Stan ne dira rien s’il connait bien Birdie. Peut être même qu’elle lui a déjà flasher ses petits seins pour le faire taire.
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| | | | (#)Mar 27 Juil 2021 - 4:57 | |
| « C’est encore mieux quand on trouve un truc qu’on cherchait pas. » Il te reprend, gentiment et subtilement. Jordan a les mots justes mais cela ne t’empêche pas de le regarder avec une expression interdite pendant deux secondes avant d’hocher la tête. La vérité est là, retranscrit dans une phrase aussi simple que futile. Tu l’avais peut-être cherché lui, plusieurs fois, plusieurs époques différentes aussi. Toujours à essayer de le pousser dans ses retranchements, à le taquiner à outrance, à chercher son aval malgré tout. Mais tu n’avais certainement pas cherché la suite. Le reste. Vos morceaux se collant de plus en plus parfaitement. Vos silhouettes trouvant leurs marques naturellement l’une contre l’autre, même dans la rue, même en marchant. La direction est pour l’instant la même sans que cela ne fut prémédité. Après tout, les relations ont tendance à ne pas être ton créneau ; mais la preuve que t’y as le droit aussi. T’en es capable tout autant. Tu n’es pas encore très douée mais tu apprends. Tu te débrouilles. Même si tu nourris toujours cette peur que Jordan finira bien par en avoir marre un moment ou un autre. Qui grandit sans que tu t’en rendes compte, en même temps que grandissent tes sentiments pour lui - ce qui n’est pas illogique. Tu ne répliques rien à ses mots mais ton regard en dit long ; même si t’as l’impression de l’avoir cherché malgré tout pour l’avoir maintenant à tes côtés. Tu l’as attendu - t’as même failli le perdre. T’as toujours pas de le perdre. Mais Jordan a ses doigts contre les tiens et- « Ça aurait de la gueule un piano dans ta maison nan? » -il balance comme ça, tranquillement, avec la plus grande décontraction du monde. T’hausses les sourcils car tu ne t’attendais pas à ça. C’est presque une façon d’investir les lieux - ton lieu en mélangeant un bout de lui. “Tu veux que j’ai un piano chez moi ?” Tu veux jouer du piano chez moi ? Tu comptes le faire souvent ? Il serait utilisé tant que ça ? T’apprécies la remarque et ton sourire efface la surprise de ton visage. Tu l’imagines déjà faire du piano dans ta maison, là où tu te sens pleinement chez toi plus que n’importe où ailleurs sur cette planète et jamais tu n’aurais pensé que ça t’aurait gonflé le cœur à ce point. “J’aimerai bien.” A condition que tu joues nu. Tu te retiens de le rajouter, tes lèvres qui se pincent entre elles pour étouffer ta connerie trop prévisible. Si Jordan a bien compris l’ambiance de la maison, il devinera aisément cette image que t’as de lui - et ça te donne un petit coup de frisson chaud dont tu n’avais pas forcément besoin. Pas quand tu n’es pas en capacité d’assouvir tes ardeurs alors tu t’efforces de ne pas laisser son imagination prendre trop de place dans ton esprit. “Il faudra juste quelqu’un pour l’utiliser.” Message absolument pas subtile - mais la proposition innocente de Jordan ne l’était pas non plus. Vous n’êtes pas des musiciens, chez les Cadburry. Vous appréciez écouter mais la seule musique que vous pouvez faire, c’est le désordre et le capharnaüm.
« Hi. » Jordan fait bonne figure partout où il passe ; ça aide à calmer les suspicions de le voir aussi grand. Et il est toujours aussi poli, for crying loud. Tu sens que Stan apprécie la politesse dont le muscien fait preuve. Il ne quitte pas des yeux le ballet de son bras et la caresse de son pouce te rassure ; il ne t’en veut pas. D’avoir été indécise. De ne pas avoir su définir qui il est à tes yeux. Cette difficulté d’expliquer. Jordan est Jordan. Pour toi, ça te suffit, mais pour le reste du monde, ce n’est pas clair. Tu dois expliquer que t’as envie de lui en permanence, que t’arrive à être encore mieux dans ses bras, que ses sourires valent tout l’or du monde et que ton cœur tourbillonne quand il est là ? Non. Jordan lui-même ne doit pas avoir conscience de la moitié de ces choses-là, même si tu lui as souligné son importance dans ton histoire au fur et à mesure.
« Pas de scène indécente dans mon magasin. » Evidemment qu’il va reprendre ça. « Ça sonne comme un défi nan ? » Le son de ton rire résonne dans le magasin comblé par les bruits d’un match et d’une musique lointaine, désagréable au possible et dans son jus le plus total - Stan n’a jamais été très à la page question musicale. Sur plein de sujets, à vrai dire. “Tu veux que je te fasse monter au septième ciel au milieu des produits ménagers et ceux pour bébé ?” Tu demandes malicieusement alors que vous vous éloignez de l’entrée sans prendre attention à ce que vous traversez, ton objectif premier étant de t’aggrandir la distance entre Stan et vous. Tu n’as pas envie que le vieux se mette à déballer des histoires sur toi gamine ou, pire, qu’il souligne à quel point vous êtes adorables - meh. « Il m’a fait frétiller un peu avec son clin d'œil. » Tu plaques ta main avec les sacs contre ton visage, te foutant un coin d’un des cabas dans ton œil - “shit” - avant de taper le torse de Jordan. “Stop it, I’m gonna lose an eye because of you.” Ton visage est sous l’emprise d’une grimace que tu ne caches même plus. “But feel free to ask him for a handjob. Not sure you’ll be able to come here again after though.” Tu secoues la tête, un frisson te parcourant car tu ne veux pas non plus ces images-là dans ton crâne. « And you are fucking adorable when you’re blushing you know that? » Jordan n’a pas non plus loupé ça et tu grince entre les dents. “Shut up.” Tu n’aimes pas rougir. Tu n’aimes pas être prise par surprise comme ça. T’as horreur quand on te met au pied du mur comme Stan l’a fait. T’es exhubérante mais quand il s’agit de tes sentiments, t’es assez pudique. Tu peux l’embrasser à outrance à chaque pas, ta main peut fusionner avec ses fesses n’importe quand et qu’importe s’il y a des spectateurs ; dire à voix haute ce que Jordan représente pour toi est bien plus compliqué. Alors forcément, tes joues sont devenues roses et tu avais envie de te cacher. Alors qu’il n’y a aucune à avoir dans ce que vous avez, bien au contraire. T’es fière de pouvoir te balader avec Jordan. Lui faire découvrir ta ville. Et faire découvrir Jordan à Elimbah. Mais tu n’as pas envie qu’on t’affiche comme ça. Pas étonnant alors que vous atterrissez aux surgelés, les rayons étant les plus loin de Stan et que t’as déjà les yeux rivés sur les glaces - ben and jerry et les magnums, en priorité absolue. « Y’a la police à Elimbah? Asking for a friend. » Tu pinces ta lèvre tout en lâchant la main qui tient la sienne pour porter les sacs et avoir l’autre de disponible pour s’enrouler autour de sa hanche. Puis pour la glisser sous son jumper avant le menton levé contre ton musicien, les doigts tapotant délicieusement le creux de ses reins. “La station est dans la ville d’à côté.” Tes phalanges glissent sous la ceinture de son jean juste assez pour aller caresser le haut de ses fesses. “Wanna misbehave ?” Ta voix est basse alors que t’es complètement retournée contre la forme de Jordan, la lueur taquine dans tes prunelles océan. “It’s gonna be hot if you become your bad self.” Pas forcément méchant, mais pire ; le petit con. T’es persuadée que Jordan ne serait pas capable d’une once de méchanceté. Il n’est pas toi. Ou alors il le cache bien. Mieux que toi, en tout cas. “And by hot, I mean needy and wet.” oh et t’insistes un peu plus en retour ; tu cherches autant que ton compagnon à vous faire taper sur les doigts par Stan. Une fois ne t’a pas suffit, il faut que tu recommences. Mais c’est Jordan et tu n’as jamais rien fait d’indécent avec Jordan. A part vous envoyer en l’air dans un couloir où n’importe qui aurait pu passer en plein concert. T’es persuadée que vous pouvez faire mieux que ça.
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| | | | (#)Mar 27 Juil 2021 - 6:02 | |
| Elle est si surprise à tes mots que t’es en train de te demander si elle voulait ton cul et ton coeur depuis le premier soir. Tu veux pas le croire. Elle s’est piégée toute seule dans votre amour et c’est la plus belle chose de 2021 à ton avis. Et oui, ça passe avant Avril Lavigne et Hugh Jackman dans ton top des choses qui t’ont procuré le plus de bien être cette année. Surtout que ce n’est pas ponctuel. Ca ne l’est plus. Ca peut durer. Longtemps. Et ni toi ni elle ne l’avait cherché. Ca rend tout bien meilleur. Comme quand tu trouvais un billet de 20 dans une vieille poche de veste que tu utilisais plus quand tu étais jeune. Tu gagnes tout dans ces moments là. C’est comme ça que tu ressens votre relation. Yup. Relation. “Tu veux que j’ai un piano chez moi ?” Tu hausses une épaule l’air de dire - Pourquoi pas - Tu ne veux pas qu’elle se sente obligé. “J’aimerai bien.” Et ces mots là te donnent le feu vert pour un piano. S’ils n’en ont pas dans la petite boutique, tu te vois déjà en commander sur internet. Oups. Ce serait extra et tu te calmes rapidement, ne voulant réellement pas investir toute sa maison volontairement. Commander sur internet c’est pas pareil que de prendre celui qui est à disposition. Faites qu’il y en ait un qui fonctionne dans la boutique. Ça te fait trop rêver. Vu le regard de Birdie, ça l’a fait rêver aussi…“Il faudra juste quelqu’un pour l’utiliser.” Ton sourire qui se fait encore plus large. « J’connais quelqu’un… » Que tu dis l’air de rien. I’ll fuck her on an old piano. Parce que tu n’as toujours pas profané le tiens même si l’image est très attirante.
“Tu veux que je te fasse monter au septième ciel au milieu des produits ménagers et ceux pour bébé ?” Tu sais qu’elle ne plaisante pas vraiment. Elle se fait mal avec les sacs parce qu’elle est sidéré par tes mots vis à vis de Stan. “shit « Oh baby… » Tu fais une petite moue de la voir comme ça mais elle te frappe gentiment la poitrine.“Stop it, I’m gonna lose an eye because of you.” Tu vas l’attirer jusqu’à ton torse même si elle l’a maltraité y’a deux secondes. Tu déposes un baiser sur sa paupière pour faire passer le moment. “But feel free to ask him for a handjob. Not sure you’ll be able to come here again after though.” Tu ris en l’entendant alors que tu te détaches doucement d’elle.
“Shut up.” oh baby. Elle est si cute à ne pas aimer être reprise sur sa cuteness. This is neverending I am loving it. Tu pourrais en rajouter une couche mais ça fait déjà beaucoup là et tu veux pouvoir la voir dans cet état encore et encore sans qu’elle s’énerve. Tu doses. Mais ça se voit dans le regard que tu poses sur elle que tu as envie de la manger. Comme d’hab. Tu la suis dans les rayons parce que la vérité c’est que tu te moques vraiment de ce qu’elle va prendre. Tu te débrouilleras pour ne pas oublier du Nutella et d’autres mets chocolatés avant de partir.
Elle brise votre contact mais c’est pour mieux glisser sa main autour de toi, sous ton jumper. That’s my bird. Elle peut pas s’arrêter de te touche et toi t’as bien envie de la bouffer encore et toujours. “La station est dans la ville d’à côté.” Tu te demandes quelle est la taille de la ville d’à côté pour avoir le droit à une station de flics. Mais tu oublies bien vite cette pensée quand tu sens ses doigts trouver chemin sous ta ceinture. Hmmm? Tu ne l’arrêtes pas nope. Elle arrive à tes fesses. “Wanna misbehave ?” That’s my partner. Le sourire sur tes lèvres qui cache pas que t’es totalement in. “It’s gonna be hot if you become your bad self.” Oh. Dear. God. Elle en veut vraiment. Elle s’arrête pas. “And by hot, I mean needy and wet.” Elle y va à fond et tu apprécies qu’elle ait mis une jupe car il est plus aisé de glisser ta main en dessous. Sauf que tes doigts sont bloqués par un sous vêtement. Tu plisses les yeux. « You’re kidding right? » Tu comprends pas c’est quoi cette manie de mettre des sous vêtements tout le temps depuis que t’es revenu de ton voyage. Mais grâce à dieu tu n’as pas le temps de niaiser parce que tu te frayes un chemin à l’intérieur du tissu. That’s a wet bird… Et tu t’approches pas mal d’elle, te demandant si tu pourrais la faire s’asseoir sur les congèles et y aller all in en ouvrant ta braguette discrètement. Ce serait bien plus bad bad bad de cette façon là. Tu ne vas pas l’embrasser alors que toi tu la chéris comme le musicien que tu es. Avec ses sacs, ça passe bien inaperçu. Vous êtes au fond et y’a personne… Tu te glisses un peu plus en elle avant de reprendre la parole. « I’d fuck you right there… » Le conditionnel parce que tu ne feras pas ça sans protection et elle le sait. De nouveau… La conversation que tu t’étais imaginé te reviens en tête. Cette conversation qu’il serait éventuellement bon d’avoir mais que tu n’oses pas lancer en premier. Terrain nouveau. Tu veux pas aller trop vite en besogne, tu as l’impression que ce serait un pas immense vers un truc sérieux entre vous. It already is. Alors tu attends quoi Jordan? T’attends qu’elle en parle en premier. Peut être que ce moment là va faire naturellement venir le sujet… T’as beau être doué avec tes doigts, ça n’est pas la même chose. Nope. Mais c’est mieux que rien dans le petit shop de Stan.
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| | | | (#)Mar 27 Juil 2021 - 15:08 | |
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« J’connais quelqu’un… » toujours l’air de rien. L’image n’est pas déplaisante à visualiser. L’idée que flotte un petit air dans la maison n’est pas désagréable. Autrefois, la musique venait de la maison voisine. Quand Malachi s’exerçait et que tu pouvais entendre les sons du piano ou du violon de ta fenêtre. Vous n’avez jamais eu d’instrument car personne dans la famille n’était intéressé et/ou n’avait la patience requise pour cela. Aucune surprise là-dedans. Pourtant, dans ton cas, ce n’est pas faute de ne pas avoir essayé. Malachi a même essayé de te faire apprivoiser la batterie, que tu adores, mais encore une fois, la coordination pour gérer des baguettes n’est pas ta spécialité. Donc changer ces habitudes pour y faire trôner un piano dans la demeure cadburienne, qui sera cajoler et utiliser et associer à Jordan et à lui seul, ça ne te déplaît pas. Il faudrait que tu justifies la présence de l’objet auprès de ta fratrie qui se posera sûrement la question mais qu’importe ; c’est un maigre sacrifice pour avoir le plaisir de le voir et entendre jouer. Et puis, si jamais vous vous séparez, ça te donnera quelque chose à briser si jamais t’en ressens le besoin.
Tu ne veux pas penser au malheur mais tu envisages l’hypothèse malgré tout. On n’est jamais trop prudent, après tout. La vie est surprenante, pour le meilleur comme pour le pire. Pour le moment, elle a été sympa. Elle vous laisse emmêler vos doigts ensemble. Elle vous laisse vous amuser l’un et l’autre. Elle vous lâche la grappe alors que vos conneries vous entraînent dans l’indécence même, défiant les lois de la bienséance que tu abhorres. « Oh baby… » Elle vous permet même à ce que Jordan te plaque contre lui et t’embrasser la paupière, comme un baiser magique pour être certain que tu ne vas pas perdre ton œil. Il a intérêt car c’est de sa faute si tu t’es fait mal. Jordan raconte n’importe quoi et l’idée même que Stan et toi… Nope, hors de question d’y penser, t’en grimaces de nouveau.
Alors la meilleure technique de distraction aussi bien pour lui que pour toi, c’est la séduction. Aller caresser sa peau, retrouver le contact de son corps et jouer, provoquer. Jordan est le premier à avoir parlé de défi et il a cette expression qui définit clairement toutes les intentions qu’il a en tête. Tu ne fais que l’aider et l’encourager dans sa manoeuvre - c’est comme ça que ça fonctionne, non ? Oh oui, ça fonctionne, parce que le musicien se courbe légèrement pour passer sa main de pianiste et guitariste aguerri sous ta jupe en jean et- « You’re kidding right? » Tu te mords la lèvre mais le gloussement s’échappe quand même de ta gorge. “What ? I’m a proper lady.” tu dis avec une voix condescante et perchée, mais qui est vite étouffée par le chemin rapide de phalanges qui touchent et tâtent brièvement. Tes yeux sont ancrés dans ceux de Jordan, ton coeur s’emballe à une vitesse folle, mélangeant l’adrénaline et la chaleur qui te prennent en plein fouet. Ta main libre s’accroche à lui, elle aggripe son bras pour ne pas défaillir ; t’aimerais pouvoir lâcher les sacs pour prendre meilleur appui contre la silhouette de ton partenaire mais c’est la meilleure cache que vous ayez. « I’d fuck you right there… » Jordan a la voix si soft et pourtant si lourde d’envie, ça fait augmenter la température en même temps que ses doigts qui te font tranquillement mais sûrement monter. Ce n’est pas pour rien que tu finis par plaquer ta bouche contre son bras, pour retenir et camoufler tout son, tout gémissement qui menace de déferler. “Fuck me then.” tu parles sans réfléchir, ne comprenant pas de suite ce qui l’en empêche. T’es happée par tes sensations et t’as envie de le sentir en toi, ça serait bien mieux, plus satisfaisant que ses doigts pourtant exceptionnels. “T’es indécent, Fisher.” tu murmures contre lui, ce sourire qui montre à quel point t’en es fière. Fière d’avoir trouvé quelqu’un d’aussi joueur que toi. Fière de pouvoir gratter sur la surface de l’enfant de choeur qu’il n’est pas. T’apprécies quand tu as ce rappel. Quand il a la fièvre qui brûle ses prunelles. Quand il te tease et te caresse délicieusement en plein milieu d’un magasin. Le match parfait. Le partenaire idéal. Que tu l’attires contre toi pour embrasser car ça manque de ça et que tu préfères t’occuper la bouche pour éviter de gémir à voix haute. Tu veux bien t’envoyer en l’air mais avec discrétion. Autant dire que ce n’est pas une mince affaire avec toi. Alors tes lippes s’enflamment contre les siennes, ta langue cherchant la sienne et t’es en train de le dévorer en même temps que lui te fait du bien dans ton intimité. Vous êtes indécents mais c’est bien ce qui rend la chose encore plus palpitante alors que t’es avide. Avide de Jordan, tout entier, et désireuse.
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| | | | | | | | (#)Mar 27 Juil 2021 - 20:33 | |
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Il se dérobe sous tes lèvres, il ose te priver de ton baiser et t’en fronces les sourcils. Jordan se montre malin, il se fait désirer dans tous les sens du terme et t’es assez tordue pour adorer ça. Une preuve qu’il se sent bien avec toi, qu’il ose avec toi, qu’il fait le malicieux envers toi est une preuve de confiance à tes yeux. T’as la sensation qu’il ne fait pas avec n’importe qui et t’apprécie cela autant que t’apprécies ce qu’il est en train de te faire. Même si t’as envie de le maudire et de l’insulter - mais Jordan adorerait ça alors tu serres tes lippes en même temps que tes cuisses autour de sa main, ton regard toujours cloué sur son visage souriant et fier de lui. Tes jambes deviennent si molles, t’es à deux doigts de les lâcher, ces foutus sacs car il te faut quelque chose de plus costaud pour retenir tes vagues et ton brasier et tout ce que ton partenaire est en train de créer en toi - tout ça en tentant aussi de garder tes sons pour toi, de ne pas lâcher un gémissement qui alarmerait quiconque - Stan en premier parce que Stan n’est pas con. « I never had sex without a condom. » Don’t care don’t care don’t care. Il y a une première à tout, qu’est-ce qu’il raconte, Jordan ? Il a l’esprit clair, lui. Il a beau être en train de te faire grimper, le musicien te parle de détails, de choses qui n’ont pas d’importance pour toi à cet instant-là parce que t’as juste une vague de chaleur après l’autre et que t’as déjà envie de lui contre toi, et en toi, ça serait encore mieux. « But my last tests are good… » Good for you mais c’est quand tu viens, Jordan ? Ton front se coince contre son jumper, coupant le contact visuel alors que tu te mords les lèvres en même temps que tu serres tes phalanges autour de son bras pour ne pas chavirer. « And I only had sex with you since… » Voilà une information qui te fait lever la tête vers son joli visage de petit con satisfait.
Tu te fais une note mentale pour te rappeler de lui demander à quand remontent ces tests. Non pas que les résultats t’intéressent - enfin, de manière générale, si, c’est toujours bon de savoir que son partenaire sexuel est en pleine santé et qu’il ne risque pas de te filer quoique ce soit de malheureux - t’es curieuse de savoir depuis combien de temps il n’y a que toi. Même s’il appuie là où il faut, que ça te fait vibrer, que t’étouffes ton minois contre lui une nouvelle fois pour reprendre un souffle et que t’as envie de pleurer de frustration, parce qu’il abuse. “I don’t care, I only want you. Make me come or come in me, just do something, butterfly.” Tu n’es pas bouffée par la fierté, ce qui te permet aisément et sans scrupule de le supplier pleinement. Et surtout, tu as les jambes et le corps qui vrillent de plus en plus et les forces te manquent cruellement. “You fucking tease. I adore it.” que t’arraches quand même en allant gratter tes lèvres contre son cou, des baisers mélangés à tes dents qui le mordent sans retenue. Bon dieu que t’aimes quand il joue. Tu l’aimerais encore plus s’il allait jusqu’au bout. Quand tes idées seront claires, tu comprendras peut-être mieux. Mais là, c’est le grand flou artistique et ta frustration prend le dessus sur la compréhension. T’es juste bonne à le supplier, à le réclamer, à le vouloir. Le seul qui a de l’importance. Le seul à avoir de la valeur à ce point. |
| | | | | | | | (#)Mer 28 Juil 2021 - 2:37 | |
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L’extase a porté de ses doigts fins, dextère. Tu es trop facilement manéable. Tu n’es qu’une poupée entre ses mains et un seul regard contre sa forme te suffit pour te prouver à quel point à quel point tu le trouves beau à en crever. C’est pour ça que tu fonds, que tes soupirs ne sont que de frêles gémissements que tu tentes de camoufler, qu’il n’y a dans ce défi que celui d’être discret car vous savez tous les deux à quel point vos corps ne sont pas des défis pour vous. Jordan a repris ses marques sur ta silhouette et tu te félicites d’en faire de même avec le sien. Même si cela ne se voit pas présentement car tu ne peux t’occuper de lui quand il a ses doigts qui viennent accaparer ton désir le plus latent, la chaleur du creux de tes reins et qu’il n’arrête pas. Au contraire. Ton partenaire se dérobe, il joue de sa taille pour que tu ne puisses pas t’enticher de ses lèvres désirables, celles contre lesquelles t’aimes bafouer tes plaintes et tes rauques et quand bien même c’est cruel de sa part, la frustration se mélange à la tension de tes nerfs qui subissent l’assaut le plus pur.
Une tension qui atteint son apogée, Jordan venant quérir tes lèvres au milieu du joyeux bordel que l’extase te procure. Comme pour te rappeler de ne pas faire de bruit. Comme pour étouffer le gémissement qui déferle en même temps que tes membres qui se détendent sous la pression de ses doigts. Comme pour s’abreuver de ce qu’il te fait subir, ressentir au plus profond de toi. Ton bras libre passant autour de son cou, tu lui laisses prendre ce qu’il veut. Il récupère sa main d’entre tes cuisses alors que tu cherches à faire perdurer le moment de plénitude le plus longtemps possible - ainsi que retrouver un rythme cardiaque correct et effacer le rouge qui a dû venir s’installer sur tes joues sous la passion afin de ne pas alerter Stan. Ton dos se bloque contre les parois des congélateurs et t’allais presque fermer les paupières pour reprendre ton calme quand l’image de Jordan en face de toi t’hypnotises. Il a les yeux rivés sur toi, il ne quitte pas d’une minute, il sait ce qu’il fait. Il prend un des cabas et toi, tu l’entraînes de nouveau contre toi, son visage à ta hauteur et vos lippes à quelques millimètres de distance. “Next time, if you don’t kiss my lips, you will get on your knees to kiss the ones between my hips.” Tes mots sonnent comme un avertissement, une menace car Jordan a osé te priver de quelque chose ; mais dans le fond, t’espères que tu vas avoir l’occasion de le revoir aussi fourbe et espiègle. C’est un foutu jeu, le genre que vous apprivoisez de mieux en mieux, et ensemble. Ta bouche se noue à la sienne en appliquant tes digitales contre sa nuque, savourant sa langue qui a un goût particulier, t’arrachant un sourire, avant de soupirer légèrement en te détachant, tes yeux descendant vers son entrejambe qu’il camoufle. “You’re ok ?” Il va falloir songer à faire ces courses. Le plus vite c’est fait, le mieux cela sera. Affamés que vous êtes, oui, mais pas de nourriture, il faut croire.
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| | | | (#)Mer 28 Juil 2021 - 3:18 | |
| Elle se colle à toi, tu la regardes dans les yeux, attendant de voir ce qu’elle va dire. “Next time, if you don’t kiss my lips, you will get on your knees to kiss the ones between my hips.” Alors là, le rire qui sort de tes lèvres n’est pas discret du tout. « Sure, babe. » Tu ne prends pas au sérieux sa menace. Tu ne vas pas l’écouter une seule seconde. Tu aimes lui faire plaisir mais tu sais aussi que lui tenir tête la fait kiffer plus qu’elle ne le dit, car tu es comme elle. Et puis ton côté control freak qui prend aussi bien son pied. C’est pas toujours alors tu t’autorises. T’es pas un tortionnaire non plus. Ça te fait tellement rire qu’elle l’ait si mal vécu. C’était exactement ce que tu voulais. T’es satisfait. Huhu. Ça t’aura donné un moyen de jouir également même si ce n’est pas la même chose, loin de là.
Elle te reprend contre elle pour un baiser supplémentaire. La miss n’a pas l’air pressé de reprendre les courses contrairement à toi qui sent une légère gène dans ton jeans. Tu la laisses faire jusqu’à ce qu’elle se détache. Pas dérangé qu’elle t’embrasse à outrance maintenant, surtout qu’elle peut apprécier le mélange de pas mal de choses. C’était drôle de la priver pendant mais là c’est juste cute de la voir accro comme ça. Ca te fait aussi beaucoup de bien de la sentir aussi près de toi quelques minutes supplémentaires avant de faire ces fucking courses. “You’re ok ?” Qu’elle demande après s’être défait de tes lèvres. Nouveau large sourire car elle sait très bien que nope. T’es pas ok. D’ailleurs tu lui fais non de la tête. « Now is the best time to introduce me to some of your favorite grannies. » Car ça va te refroidir en un temps record, il est certain. T’es en train de te demander si sur la liste des courses elle a mis préservatifs car votre consommation est grande. Tu en achèteras de ton côté. Ou tu mettras dans le panier au moment opportun. Est-ce que Stan en vend ? Tu ne sais pas. « Come on let’s get what we need here and we out. » T’as pas oublié le tour dans le shop avec les instruments, mais t’espères voir quelques vieilles avant. Dès que vous serez sorti de là. Le sac prêt à cacher ton entrejambe si tu croises quelqu’un, mais t’es bien loin d’être traumatisé par la situation.
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| | | | (#)Mer 28 Juil 2021 - 5:41 | |
| « Sure, babe. » Il se fiche d’elle. Jordan est actuellement aussi délicat qu’un éléphant faisant de la danse classique. Pourquoi il doute de ce qu’elle dit ? Sa menace camoufle une demande ; mais son compagnon a décidé de jouer les difficiles, il veut se jouer résistance et Birdie est à peu près certaine que quoi qu'elle dise, Jordan trouvera moyen de réfuter et balayer ses envies d’un geste de la main. Ne serait-ce que pour l’agacer, quand bien même tout ceci reste dans le domaine du jeu et de la gaminerie d’adulte la plus sordide. Le duo détonne, il se complète toujours aussi bien mais forcé de constater que la jolie blonde se passerait volontiers de goûter à sa propre médecine. Or, c’est exactement le créneau sur lequel Jordan décide de jouer. Elle a beau protester à voix haute, le fond dénote pleinement avec la forme. Le musicien polit cache un enfant terrible et Birdie ne sera jamais la dernière pour lui demander de l’étouffer. Au contraire, elle veut qu’il se déploie et qu’il soit lui. Les mots qu’il a prononcés alors qu’elle était au bord du gouffre du plaisir ne sont pas oubliés, ils sont dans un coin de sa tête, prêts à ressortir quand elle sentira que c’est le moment opportun. Quand elle aura compris la tournure de ses propos dites à l’instant d’il y a quelques secondes.
Sa jolie tête se secoue, prouvant que non, ça ne va pas. Jordan n’a pas l’air de mal le vivre et Birdie décrète que c’est de sa faute en premier lieu ; s’il n’avait pas faufilé sa main en elle, s’il avait assouvi pronto leurs désirs communs, s’il n’avait pas daigné à vouloir se refuser à elle, il n’aurait pas à subir cet inconfort dans son jean. “Your fault.” qu’elle prononce avec une voix teintée de malice et de gaminerie tout en glissant sa main contre son flanc. « Now is the best time to introduce me to some of your favorite grannies. » Au tour de la demoiselle de lâcher un rire, bref mais sincère. Si Jordan ne se sent pas à son aise, ou au moins inconfortable dans ses propres vêtements, ce n’est pas le cas de sa compagne, détendue et satisfaite (au final) de tout son être. “I’m definitely not gonna introduce you to my grannies in that state.” S’il veut se calmer, il a qu’à aller prendre des glaçons ; la jolie blonde se mord la lèvre alors que ses phalanges tombent sur son entrejambe. Au-delà de l’envie qui pourrait survenir à tout moment de le sentir aussi fier d’avoir su la faire grimper par la simple pulsion de ses doigts, Birdie n’est cependant pas assez stupide pour aller le satisfaire à son tour. Il a joué, il en subit les conséquences ; all is fair in war and love.
« Come on let’s get what we need here and we out. » La Cadburn hoche la tête, se décalant sur le côté tout en passant une main dans ses cheveux et vérifiant que sa jupe est remise correctement. Elle aurait bien envie d’une douche mais ça devra attendre leur retour ; here and out. “It’s a reminder from the universe for us to buy condoms.” La fameuse raison ayant fréné son compagnon pour éviter son propre état, et aussi son propre désir, qui revient gentiment dans la tête de l’australienne, les mots avec. “Va choper ce dont t’as besoin, on se rejoint… Soit aux caisses, soit quelque part.” Elle est persuadée qu’elle va mettre plus de temps que lui parce que Birdie va passer un temps infini à choisir ses glaces et ses bonbons. La petite blonde vient embrasser furtivement le plus grand avant de filer pour minimiser le temps d’action.
Enfin, elle serait partie s’il n’y avait pas eu le chignon de cheveux grisonnant remonté sur le crâne d’une bonne femme qui avance avec une canne, le dos aussi raide que droit et le regard toujours aussi sévère que ses traits. Birdie s’arrête à quelques pas de Jordan, le timbre pris de court quand elle prononce “Mme Henley!” la vipère qu'elle retient d’ajouter. “Birdie.” Rien que l’entendre prononcer son nom, cette dernière a l’impression de revenir plus de dix ans en arrière. La dame n’approuve pas sa tenue. Elle n’a jamais aimé les tenues de Birdie, tout comme son esprit et celui des Cadburry en général. Le regard appuyé sude la vieille mégère, hautaine et remplie de jugements, passe de la forme de la jeune femme à celui de son partenaire avec son ridicule sac à son entrejambe. “Vous ne m’êtes pas familier. La politesse et les bonnes manières veulent qu’on se présente, jeune homme.” Birdie se pince les lèvres, elle se retient furieusement de prendre le sac à main ou la canne - ou les deux - pour frapper la mégère avec. Elle aurait dû prévenir Jordan - elle l’a simplement évoqué sans pour autant la décrire réellement. “C’est-” “Cesse donc de vouloir toujours prendre la parole, Birdie. Laisse-le s’exprimer. Il m’en a l’air parfaitement capable, n’est-ce pas ?” Alors Birdie déglutit, elle ravale sa salive et elle reste prostrée dans son coin ; heureusement que Jordan est un enfant de choeur. Heureusement qu’il est poli, quoiqu’en dise (bien trop rapidement) Mme Henley. You wanted grannies ? I have the worst of them all. Au moins, cela suffira largement à réduire l’appétit de Jordan.
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| | | | (#)Mer 28 Juil 2021 - 6:58 | |
| “Your fault.” Deux mots qui te font sourire un peu plus encore. Elle est incroyable la miss Cadburry. Elle était prête à ce que tu t’insères en elle sans protection, mais l’inverse n’est pas vrai. Tu es tellement consciencieux avec les MST. Tu as fait le con à une période et quelques frayeurs plus tard tu prends la peine d’aller faire des prises de sang très régulièrement quand tu es actif sexuellement. “I’m definitely not gonna introduce you to my grannies in that state.” Tu fais une petite moue et tu te décides que la vue de Stan va devoir faire l’affaire. Birdie remet ses fringues en place, tu la regardes faire car c’est toujours agréable de la mater. Surtout quand c’est toi qui l’a mis dans cet état. “It’s a reminder from the universe for us to buy condoms.” Tu hoches la tête, elle a bien raison et tu aurais du noter ça sur ta liste. “Va choper ce dont t’as besoin, on se rejoint… Soit aux caisses, soit quelque part.” Elle vient t’embrasser rapidement les lèvres avant de filer de son côté. Tu aimes bien trop que vous soyez une équipe comme ça là. Ca te rappelle de très bon moments passés avec Rosa. Ces moments où tout est exactement comme tu le veux dans ta vie. L’équilibre parfait dans ta tête et ton corps. Ok, pas totalement dans ton corps là vu les circonstances car tu as bien chaud, mais de manière globale, si. Tu lâcherais presque une petite larme de te rendre compte combien tu aimes passer du temps avec elle et juste comment ça fonctionne à la perfection tous les deux. How am I that Lucky? Parce que l’oiseau était sauvage et tu le vois devenir domestique avec toi.
Tu sors de ta rêverie et tu es en train de chercher le rayon des préservatifs. “Mme Henley!” Tu tournes la tête pour voir… “Birdie.” Rien que le prénom de ton oiseau dans ce timbre là, tu fronces le nez. Looks like a very old bitch. Et pas de l’ordre des nice bitch. Elle te regarde la vieille conne. Elle te juge déjà. “Vous ne m’êtes pas familier. La politesse et les bonnes manières veulent qu’on se présente, jeune homme.” Alors là. T’es sur le cul par l’audace de la vieille pute. Elle a cru qu’on était potes? “C’est-” “Cesse donc de vouloir toujours prendre la parole, Birdie. Laisse-le s’exprimer. Il m’en a l’air parfaitement capable, n’est-ce pas ?”
« Vous avez du flair car effectivement je ne suis pas muet. » Cette vieille bique a l’air de savoir tout mieux que tout le monde au premier coup d’oeil. Tu n’es pas violent mais une petite bousculade de la vieille est certainement quelque chose qu’elle mériterait vu son air. « Bonjour, je m’appelle Romeo. » Le prénom que tu réserves pour les relous de service. Ça faisait longtemps que tu ne l’avais pas donné celui là. Tu coinces le sac entre tes jambes, ta crampe qui s’en va doucement mais sûrement. Il n’empêche que tu as encore un peu chaud du moment précédent et maintenant que tu as tes mains libérés tu enlèves ton jumper histoire de te retrouver en t-shirt. Tu as réellement chaud, mais tu as aussi très envie de provoquer la vieille qui n’a certainement jamais vu de personne autant tatoué si proche de ses yeux de sa vie. Elle a de la chance, tu ne vas pas chercher à lui faire une étreinte. T’es loin de la vieille conne et c’est très bien comme ça. Tu fais un sourire à la vieille. Tu récupères ton sac, ton pull dans tes mains. Tu camoufles ce qu’il y a éventuellement à camoufler parfaitement. Tu tournes les yeux vers Birdie pour lui adresser la parole.« Est-ce que tu sais dans quel coin se trouvent les préservatifs s’te plaît babe? Je n’aurai pas envie de déranger Stan. » Should I ask that granny? She maybe knows. Doucement mais sûrement, ton érection n’est plus…
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| | | | (#)Mer 28 Juil 2021 - 15:34 | |
| Mme Henley, celle qui a tout fait pour que ta vie ne soit qu’un peu plus compliquée à chaque fois que vous vous croisiez. Il n’y a qu’à voir la façon dont tu es prostrée sur place, clouée littéralement par une bonne femme à peine plus grande que toi. Mais les souvenirs que Mme Henley remontent sont réels et ils sont lointains, la matriarche de la ville. Celle qui vit dans un autre monde, celui d’avant avant, là où les jeunes filles restaient à la maison, là où les vêtements camouflent la moindre parcelle, là où on ne vient pas hausser le ton plus haut que celui de ses aînés. La partie conservateur de la ville personnifiée par cette petite dame qui n’inspire pas le réconfort des grands-mères habituelles. Tu redeviens une gosse quand tu croises sa route - et si d’habitude, tu l’ignores et tu passes ton chemin, ici, tu te retrouves coincé entre elle et Jordan. Ce dernier est juste à quelques pas de toi et tu te mords la joue de ne pas savoir pouvoir prétendre comment il va réagir. « Vous avez du flair car effectivement je ne suis pas muet. » Il ne va pas se laisser impressionner, lui. Tu relèves les paupières contre la forme de la vieille qui rebrousse le menton avec un petit “mmh” ; elle doit déjà sentir que le jeune homme n’est pas muet mais qu’il a l’air de vouloir défendre. « Bonjour, je m’appelle Romeo. » Tu pinces tes lèvres mais ton gloussement ne peut pas s’empêcher de s’entendre, attirant l’attention furtive de Mme Henley. “Quelque chose de drôle ?” Tu secoues la tête rapidement, la main avec, les lèvres toujours pincées. “Mmh mmh, non non.” Tu n’es même pas sûre d’avoir déjà vu Mme Henley rire un jour ; pas sûre que ce qui te fait rire toi maintenant la fasse rire aussi.
En tout cas, il n’y a pas de seconde pensée pour croire que Jordan ne va pas enchérir de nouveau. Tu passes une main contre ta nuque en te retournant à moitié pour voir ton compagnon qui se déshabille - fine by you alors que tes prunelles parcourent sa forme qu’il expose avec une retenue que tu ne sais pas faire. D’autant que t’as la sensation que ce n’est pas anodin si le musicien décide de s’exposer de la sorte. Il n’y a qu’à comprendre sa manoeuvre ; montrer l’encre sur ses bras à la vieille pie, ce qui ne manque pas de l’indigner. « Est-ce que tu sais dans quel coin se trouvent les préservatifs s’te plaît babe? Je n’aurai pas envie de déranger Stan. » What an idiot mais t’apprécies tellement alors que ton sourire se replace sur tes lèvres. “Est-ce donc le genre de sujets à aborder avec autant de nonchalance, mon garçon ? Je vois que le manque de pudeur est de mise chez vous aussi. Tes fréquentations laissent toujours autant à désirer, Birdie.” Le petit rappel de la présence indélicate et indésirable de la bonne femme. Tu te retournes vers elle, déglutissant légèrement en lorgnant sur sa vile canne qu’elle ne se sert pas que pour marcher. “Autant que tes accoutrements. Quel manque de dignité, vraiment. N’as-tu donc aucun respect pour toi et pour les autres ?” Tu mords ta lippe inférieure, te détournant de Mme Henley pour regarder Jordan. “Ils sont… Par là-bas, sur le côté gauche en rentrant, je crois.” T’aurais aimé avoir la voix confiante mais elle vrille un peu car tu n’y arrives pas. Pas quand tu sens le regard accusateur de ta présence même de Mme Henley et encore moins de son ricanement bref mais moqueur. “Et toujours impolie par-dessus le marché.” Tu masses ton arcade avec un léger soupir agacé. “Ne soupires pas comme ça. Tu aurais été ma fille, tu ne te dandinerais pas dans une tenue pareille. Il y aurait eu plus de restrictions et d’éducation pour devenir une jeune fille convenable.” Oh qu’elle n’a jamais manqué l’occasion de rappeler à quel point elle haït ton mode de vie et celui de ta famille. Son regard vrille contre Jordan, ses yeux perçants contre les bras tatoués. “Oui, Mme Henley.” Cette dernière lève les yeux au ciel.
“Cet air condescendant aurait fallu des coups de canne bien mérités à mon époque. Je regrette cette période quand je vois la déchéance qui m’entoure.” C’était mieux à mon époque, à l’époque on faisait si, à mon époque par-ci, à mon époque par-là, et toi, tu as juste envie de déguerpir de son champ de vision. “Vous pouvez compter sur Roméo pour me punir, Mme Henley.” Tu bloques tes lèvres entre elles, bien consciente en coulant ton regard sur Jordan que tu n’arranges pas votre cas. Même si tu doutes que la vieille coincée puisse comprendre le sous-entendu, toi, tu te tournes vers lui pour échanger un sourire amusé, pour t’aider à ne pas perdre la face car tu as tendance à t’applatir rapidement face à elle. “Vous savez qu’on est mariés ? Tout est approuvé par l’Eglise.” que tu balances directement à la vieille mégère car t’es à peu près certaine qu’elle est à deux doigts de demander si vos rapports, protégés ou non, ont été bénites d'une façon ou d'une autre. “Grand dieu, si j’aurai cru entendre ça venant de toi un jour. Pour une fois que tu te montres décente. Enfin, même si je n'aurai clairement pas accepté cette union.” elle continue de vous toiser l'un après l'autre ; heureusement que son avis importe peu, voire rien du tout. C’est un grand mensonge mais vous avez les bagues pour le prouver, elle n’est pas supposée savoir que ce n’est pas le cas. Chercherais-tu grâce à ses yeux perfides ? Peut-être bien, car c’est une lutte acharnée qui date depuis que t’es gosse. Savoir se tenir juste le temps qu’elle passe pour ne pas recevoir un coup. Tu n’as pas eu de véritable figure parentale et Mme Henley représente tout ce qui te fait courber l’échine. Tu ne protestes qu’à peine car tu ne sais pas faire ; tu sais qu’avec elle, tu n’auras jamais le dernier mot. Tu ne le cherches pas, de toute façon ; tu veux seulement qu’elle parte. Mais elle a beau râler, elle reste. Et toi, tu n’oses même pas faire un geste contre Jordan, comme aller chercher sa main. T’es juste une gosse clouée sur place.
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| | | | (#)Mer 28 Juil 2021 - 17:24 | |
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“mmh” Y’a une aura absolument détestable autour de la vieille. “Quelque chose de drôle ?” “Mmh mmh, non non.”
Et voir Birdie aussi soumise face à la vieille conne ça te fait super bizarre. Y’a un sacré historique que tu ignores. Les mots que tu dis au fur et à mesure font rire l’oiseau et c’est ça le plus important à tes yeux. Parce qu’elle a l’air toute stressée, rigide, c’est pas ta partenaire ça. “Est-ce donc le genre de sujets à aborder avec autant de nonchalance, mon garçon ? Je vois que le manque de pudeur est de mise chez vous aussi. Tes fréquentations laissent toujours autant à désirer, Birdie.” Oh. My. God. “Autant que tes accoutrements. Quel manque de dignité, vraiment. N’as-tu donc aucun respect pour toi et pour les autres ?” Tes yeux s’ouvrent de plus en plus grand. Choqué par les mots que tu entends. “Ils sont… Par là-bas, sur le côté gauche en rentrant, je crois.” Mais Birdie ignore la vieille même si tu sens qu’elle en mène pas large. “Et toujours impolie par-dessus le marché.” Tu. Es. Soufflé. “Ne soupires pas comme ça. Tu aurais été ma fille, tu ne te dandinerais pas dans une tenue pareille. Il y aurait eu plus de restrictions et d’éducation pour devenir une jeune fille convenable.” Une jeune fille convenable. “Oui, Mme Henley.” Et Birdie qui laisse la vieille parler sans relever quoi que ce soit. Where. Is. My. Bird. “Cet air condescendant aurait fallu des coups de canne bien mérités à mon époque. Je regrette cette période quand je vois la déchéance qui m’entoure.” “Vous pouvez compter sur Roméo pour me punir, Mme Henley.” D’ailleurs tu te rapproches de Birdie. L’échange avec la vieille t’a cloué sur place et tu as juste envie d’aller protéger ton oiseau. Elle cherche ton regard en plus. Tu réduis l’espace. “Vous savez qu’on est mariés ? Tout est approuvé par l’Eglise.” Tu vas glisser un bras autour des épaules Birdie. “Grand dieu, si j’aurai cru entendre ça venant de toi un jour. Pour une fois que tu te montres décente. Enfin, même si je n'aurai clairement pas accepté cette union.”
Tu ris doucement en regardant Birdie que tu serres un peu plus contre toi. Tu prends la parole en ignorant totalement la pute. Tu gardes un grand sang froid car suffirait de pas grand chose pour qu’elle claque la vieille. Tu veux pas que les flics du patelin voisin se ramène pour toi. « J’ai entendu assez de conneries comme ça. Désolé pour Stan on va pas faire marcher son business, on va quitter ces lieux chargés d’énergie négatives. Viens babe. On va vers la lumière. » Tu te moques des préservatifs, y’aura une autre boutique et s’il n’y en a pas, ça remettra la conversation de vos relations sans protection sur le tapis. Ce qui n’est pas une mauvaise chose en soit. Tu tires ta blonde avec toi vers la sortie de la boutique. Tu la serres doucement contre toi parce que vraiment, t’as jamais vu Birdie comme ça. « Good news is: I’m not hard anymore. » Que tu lui dis pour voir le bon côté des choses. « Viens on va dans la boutique avec les instruments. C’est par où déjà ? » Tu jettes un coup d’oeil devant vous. Ton bras autour d’elle, tes lèvres qui vont sur le dessus de sa tête ensuite. Vous avez toujours vos sacs avec vous. Toutes les courses sont toujours à faire, mais le plus important c’est de le plus avoir l’autre démon dans un périmètre trop restreint.
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| | | | (#)Mer 28 Juil 2021 - 20:22 | |
| Le bâton ne manque pas de s’abattre à chaque mot prononcé par l’aînée du trio improbable que vous formez. Tu t’en serais bien passée, de cette rencontre qui te provoque la courbe de l’échine, une soumission quasiment totale dont tu n’as pas l’habitude et qui te désole à chaque fois. Heureusement que Jordan est là - ou alors c’est aussi un malheur car te retrouver protestrée de la sorte sous ses prunelles à lui ne te rend pas non plus service et te donne encore moins l’avantage. T’as encore plus la sensation d’être une gamine, celle qui était fière de ses bonbons achetés avec son argent et que Mme Henley te le retire car “ce n’est pas bon pour les dents, pauvre sotte”. Mais ton musicien est solide, dénué de ces souvenirs qui font que tu te fais petite. Il passe un bras autour de tes épaules et tu te retiens pour ne pas camoufler ton être entier contre lui si ça te permet d’éviter d'affronter le regard de Mme Henley. Mais t’es persistante, un minimum digne, quoiqu’elle en dise, et tu sers tes phalanges forts entre elles pour ne pas craquer en prenant tes jambes à ton cou. Non, tu restes les épaules voûtées et tu encaisses joyeusement (non) les coups (verbaux) de l’ingrate en face de vous. La pression de Jordan autour de toi accentue votre proximité et te rassure tout autant qu’il ne compte pas te lâcher et encore moins t’abandonner. Il aurait pu, il en a eu l’occasion, mais il ne l’a pas fait. « J’ai entendu assez de conneries comme ça. Désolé pour Stan on va pas faire marcher son business, on va quitter ces lieux chargés d’énergie négatives. Viens babe. On va vers la lumière. » Mais ton partenaire ne lâche rien, à part la vieille pie dont vous vous éloignez sous sa force unique à lui. Mme Henley a bien dû hausser les sourcils, montrer son mécontentement, grommeler quelque chose mais tu n’as rien vu ni entendu. Vous passez devant Stan et tu lui fais un bref signe de la main qu’il te rend, un petit sourire compatissant au visage - il sait, Stan. Il connaît Mme Henley autant que toi. Il n‘est pas dupe.
« Good news is: I’m not hard anymore. » Au moins, l'interruption de vos échanges par la vieille mégère aura eu un résultat positif. Ton visage enfoui contre son tee-shirt, tu souris légèrement, amusée par ses propos. “Imagine elle serait apparue quelques secondes avant. Elle la mériterait, sa petite crise cardiaque.” Tu n’as pas menti, pour ce point. T’étais sincère ; tu n’aimes pas Mme Henley autant que l’inverse est vrai. C’est la rencontre sordide entre la liberté et la conservateur. « Viens on va dans la boutique avec les instruments. C’est par où déjà ? » Tu l’embrasses là où tes lèvres atterrissent contre son torse tout en lâchant un fin soupir. Tu attrapes son jumper de ses mains pour l’enrouler autour de ta taille - par acquis de conscience, presque d’une sorte de pudeur que tu viens de te trouver, le vêtement camouflant à moitié tes cuisses quasiment dénudées. Non, ce n’est pas une façon de baisser les armes mais tu n’ignores pas qu’il y en a d’autres - moins pires mais autant remplies de jugements - dans le coin. “A côté du salon de thé, en face.” Tu pointes du doigt tout en le dirigeant gentiment, retrouvant l’impact de son flanc contre ta silhouette, te lovant contre lui alors que vos pas vous guident vers ledit magasin. Petite boutique, un peu poussiéreuse, parce que le propriétaire passe plus de temps à retaper les instruments qu’à nettoyer minutieusement chaque recoin - au grand damne de sa femme qui s’en occupe quand son dos le lui permet. “Barry est un vrai passionné. Je l’ai toujours connu avec son tablier et ses lunettes à loupe. Il donne l’impression d’être un extraterrestre.” Tu relèves ton museau un peu plus contre lui, ton visage désolé que tu lui adresses. “On aurait dû prendre des protections quand même.” Et tu fais la moue digne du smiley attristé face à ce fait. Une fois à la boutique, la clochette retentit et vous pouvez apprécier tous les instruments rangés par famille même si le tout donne un joyeux bazar. Guitares, violons, percussions, et piano, un vieux, un retapé, dans le coin là-bas. Tu ne quittes pas le confort que Jordan te procure malgré tout.
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| | | | | | | | If you're happy, don't let it go - JorBir |
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