Elle ne se défait pas de toi et t’es ravi de te rendre compte que sous la détresse elle oublie son aversion du contact. Elle a fait beaucoup de progrès de ce côté là mais en état de choc comme celui présentement tu ne savais pas trop comment elle aurait pu réagir. Elle se met à pleurer et ça te brise le coeur. Tu remontes la couverture sur toi car tu as froid. “Please…” T’es surpris par le son de sa voix et la détresse qu’il y a dedans. Elle te retient et tu aurais préféré que ce soit dans d’autres conditions qu’elle cherche à t’avoir contre elle aussi promptement. « I’m here, I’m here… » Tu caresses son bras avec légèreté. Tu ne veux pas qu’elle se sente envahi, tu la laisses faire. Elle t’approche, elle s’accroche. “You were here with the kid and I’m… I don’t know where I was but not with you, I was like disappearing, and there was blood and I-” Tes lèvres sur son front de nouveau. Tu déposes une multitude de petit baisers, essayant de l’apaiser comme tu peux. Tu n’aimes pas ce que tu entends, tu comprends son état si elle a cru que c’était la réalité. Les rêves peuvent être la meilleure façon de s’évader mais aussi la meilleure façon de s’effrayer. Elle est en état de choc et tu espères qu’elle va doucement revenir à elle, se rendormir peut être ? Pas sûr que ce soit la meilleure chose.
“I don’t want to abandon you.” Tu la serres un peu plus - autant que tu peux malgré le gros ventre. « Like you could. » Elle t’aime trop. Tu le sais. Tu n’es pas stupide, bien sûr que tu as compris qu’elle parlait de sa mort et pas de son départ au sens premier du terme. Tu détestes plus que tout cette image de Bird avec du sang qui disparait. C’est une de tes plus grandes angoisses. Ton coeur bat vite et tu t’efforces à rester rationnel ou bien avec des affirmations positives et seulement positives. « I won’t let you abandon me anyway babe. » Tu embrasses son front doucement. Elle te laisse ce champ libre et tu en profites pour elle autant que pour toi. « It’s almost over… » Que tu rappelles doucement pour vous deux. « I’m sorry it’s all so hard on you… » Tu soupires contre son front. « I wish I could do it all for you. » Car c’est pas juste que tu ne puisses pas l’aider. « Or part of it… » Car t’es pas sûr de pouvoir gérer la totalité mais quand il faut, il faut… Y’a pas le choix malheureusement. Vous voyez bientôt le bout du tunnel. Can’t wait for it to be over… Tu sais que vos vies ne seront plus jamais les mêmes, même après la naissance, mais tu veux un autre chapitre, t’en as marre de celui là et de la détresse de ton oiseau.
Dernière édition par Jordan Fisher le Dim 17 Oct 2021 - 13:59, édité 1 fois
« I’m here, I’m here… » tant mieux, tant mieux, car tu ne veux pas qu’il parte, tu ne veux pas qu’il se détache. Tu cherches son attention, ses rassurances, son réconfort, que ce soit par les gestes ou par les mots. T’es recroquevillée du mieux que tu peux avec un tel ballon au niveau ventre, frustrée de ne pas pouvoir te mouver comme tu veux. Frustrée de ne pas pouvoir te réfugier dans ses bras comme tu le faisais si aisément avant. D’un point de vue technique, et d’un point de vue moral, t’y arrive pas. Même si le moral va mieux, même si les progrès sont là, il y a toujours quelque chose pour te bloquer. Mais là, il semblerait que tu sois assez mal au point pour que ton cerveau a foutu un coup de pied à tes hormones pour que tu puisses recevoir les attentions de Jordan.
Par contre, les larmes ne s’empêchent pas de couler quand tu te rappelles pourquoi tu t’es réveillée aussi mal. Pourquoi t’es chamboulée, pourquoi tu es si triste, rongée par un désarroi profond. Tu as de la chance d’avoir quelqu’un pour pouvoir te prouver que tu es vivante, que t’es toujours là, pour te rappeler que tu n’es pas en train de disparaître. T’évaporer au profit de ta fille. L’angoisse de ne plus être toi, d’être transformée mentalement et physiquement te hante. Tu vois que cette grossesse a été plus éprouvante que tu l’aurais cru. Tu ne te reconnais pas et tu as peur de ne pas te retrouver après tout ça. D’être perdue entre un nouveau toi et ton rôle de mère que tu réalises et que tu redoutes. « Like you could. » never, mais tu as peur d’être forcée à les abandonner ou, pire, qu’ils t’abandonnent toi. Que leur lien sera si fort qu’ils t’oublieront. Tu n’existeras plus. Tu as mal au cœur d’y penser. « I won’t let you abandon me anyway babe. » Ta main s’accroche toujours à ton bras et tu le laisses embrasser ton front en fermant brièvement les yeux. Tu ravales tes larmes, tu rebrousses le chemin de l’eau, ce n’est qu’un mauvais rêve. Jordan est là. Tu comptes sur lui. Même quand tu n’y crois plus toi-même. “Please…” beaucoup de demandes non formulées mais tu n’es pas en état d’être plus claire ; persuadée que pour ce coup-ci, Jordan comprendra.
« It’s almost over… » tu reprends une inspiration alors que tes yeux descendent la couette ; on ne dirait même pas que t’es enceinte dans cette position. C’est bientôt la fin. C’est le huitième mois. C’est aussi le trimestre qui te demande beaucoup d’énergie sur tous les niveaux. « I’m sorry it’s all so hard on you… » tu lèves ta main vers son cou. « I wish I could do it all for you. » tu mords ta lèvre. « Or part of it… » “I was the one who wanted it.” après tout, tu as fait un énième caprice ; celui de voir un petit être vous mélangeant tous les deux. Mais comment aurais-tu pu penser que les neuf mois auraient été les plus horribles et longs de ta vie ? “It’s okay, it’s my burden. But next time, we… You know. I don’t want to live that again.” tes sanglots se sont calmés et t’as relevé les prunelles vers Jordan. Tes mots sont lourds de sens ; ta soeur t’a prévenu qu’après l’accouchement, tu peux avoir envie d’un deuxième. Mais non. Tu veux pas. T’as cru perdre Jordan mille et une fois. Il est plus important que tous les gamins que vous pouvez avoir. Une est bien suffisant. Le monde n’est pas prêt pour votre progéniture. Dieu seul sait à quel point tu auras souffert pour elle alors qu’elle n’est même pas née.
Ta moitié est bouleversée pour des raisons plus que légitime à ton avis. Tu sais quel wreck tu es quand tu fais ce genre de mauvais rêves et elle est dans une situation encore plus délicate que toi à n’importe quel moment de ta vie. Jamais tu n’auras un être à l’intérieur de toi. Jamais tu ne sauras ce que c’est d’avoir son corps modifié de la sorte. Elle reste si belle à tes yeux mais tu comprends qu’elle ne s’aime pas physiquement. C’est l’histoire de ta vie tu te mets très facilement dans ses baskets et c’est bien pour ça que tu fais des efforts exceptionnels ces derniers mois pour ne pas la brusquer plus que nécessaire de ce côté là. Mais là elle te laisse, elle s’accroche, et c’est limite si tu as l’impression que tes mots et tes gestes l’aide à se calmer. Tu te dois d’être fort pour vous deux Jordan. Au moins ça vu que tu ne fais pas grand chose d’autre que des efforts de ton côté pendant cette grossesse. T’as l’impression qu’elle fait tout toute seule ce qui n’est pas faux non plus. C’est compliqué. “Please…” Elle s’accroche à toi et ça te fait vraiment quelque chose à ton petit coeur de la voir autant dans la détresse et le besoin de toi alors qu’elle cherchait surtout à être loin de toi pendant longtemps. Ca s’est amélioré mais pas à ce point là. De plus, tu es complètement nu, pas sûr que ce soit quelque chose avec lequel elle est le plus à l’aise également. Car tu ne l’es pas forcément, sauf avec elle, il va de soit. Heureusement y’a le drap tu te dis.
Elle pose sa main sur ton cou, tes yeux qui trouvent les siens. “I was the one who wanted it.” Hmmm. T’aimes pas qu’elle se mette tout sur ses épaules à ce niveau là aussi. “It’s okay, it’s my burden. But next time, we… You know. I don’t want to live that again.” C’est son fardeau d’après elle mais tu en manges aussi une belle couche de ton côté. Ta vie a changé aussi mais pas ton corps, il est vrai. « I was the one who came inside you… » C’est stupide cette phrase et peut être que ça va alléger un peu tout ça. Ça n’en reste pas moins la vérité. « I’ll make sure it won’t happen again. » Tu vas poser tes lèvres sur les siennes dans un geste trop naturel que tu as oublié sur le moment, sous le coup de l’émotion, que ce n’était pas le genre de chose avec lesquelles elle est à l’aise. Tu t’en rends compte quelques secondes après, tu interrompt le baiser. Sorry… Mais tu ne veux pas t’excuser à voix haute car ça te brise le coeur de t’excuser d’embrasser ta femme - hem, ta partenaire.
« I was the one who came inside you… » la façon dont Jordan dit ça t’arrache un faible sourire au milieu de tout ce désordre émotionnel que tu ressens. Tu préfères en sourire et tenter de t’en amuser plutôt que de penser à quel point ça te manque. A quel point tu hâtes de pouvoir le sentir en toi de nouveau. C’est idiot et ça te fait passer pour une accro mais tu es juste en manque de ton partenaire. En manque de son amour jusqu’au plus profond de toi, de cette connexion si spéciale qui va au-delà de vos rapports physiques mais qui se démontre si fort quand vous vous unissez. Tu as conscience que c’est compliqué pour Jordan aussi, que ça a créé un fossé entre vous, en plus des disputes, des peurs, des silences dans lesquels tu as pu plonger pendant des mois. Tu as aussi affreusement peur que ton rôle de mère t’enlève tout le reste - toi qui pensais avoir fait des efforts dans tes étiquettes. Voilà pourquoi tu n’en veux pas. Tu te poses trop de questions. Tu te prends trop la tête aussi. « I’ll make sure it won’t happen again. » tu fais une légère moue avant qu’il ne vienne t’embrasser, naturellement. T’oublies tout pendant un moment. Tu le laisses faire, ta tête sur l’oreiller, l’accueillant doucement, sans peur ni crainte.
Avant que Jordan recule rapidement et, goddamn, que l’expression de son visage te brise le cœur. T’y lèves une main dessus pour caresser sa joue, un sourire un peu triste sur tes lippes alors que tu soupires légèrement. “Are you talking about you coming inside me ? I hope it will happen again.” tu joues l’ingénue mais tu as compris ce qu’il veut dire. Tu mords ta lippe, ta main libre allant vers ton ventre sous le drap, le visage grimançant sous les petits coups de ton alien. “She will be unique.” entendre là, une me suffit. “It will be enough. Her, you, me. We are enough.” vous n’avez pas besoin de faire dix gamins pour vous prouver votre amour. Vous n’avez pas besoin ni l’envie de vous dupliquer sous plusieurs formats. Tu veux seulement le retrouver lui. Jordan aurait été suffisant pour le reste de ta vie. Votre alien est un ajout supplémentaire que tu as capricieusement demandé à garder. Une erreur ou une bénédiction, voilà huit mois que tu te poses la question. Tu reprends ta respiration, tes idées, tes esprits, la main toujours sur sa joue. Tu t’apaises doucement mais sûrement. “We still haven’t chosen a name.” que tu chuchotes en jouant avec une de ses mèches blondes. Il est si beau. La meilleure vue que tu puisses avoir au réveil.
Elle l’a senti la connerie sous jacente et la voir esquisser un petit sourire te fait un bien immense. Tu as envie de te renverser les lauriers de l’amélioration de son humeur avec ta phrase stupide mais aussi tout à fait vrai. Tu l’embrasses avant de t’arrêter plus tôt que tu ne l’aurais fait si tu étais resté dans ton insouciance du moment. Tu déglutis pas top à l’aise mais quand elle va caresser ta joue tu te rends compte que tout va bien. Que tu ne l’as pas mis plus dans le mal. Ca l’a peut être aidé même ? Tu as envie d’y croire. En tout cas elle n’est pas en train de se décoller de toi à une vitesse folle, au contraire, elle est toujours bien contre toi, pour ton plus grand plaisir au milieu de ce moment pas très réjouissant de sa crise d’angoisse. “Are you talking about you coming inside me ? I hope it will happen again.” Et ses mots qui te font sourire à ton tour. « Please. » Car tu espères aussi que ça va se reproduire. L’entendre le dire te fait du bien également et t’es en train de te demander qui a le plus besoin de l’autre à ce moment précis. Est-ce qu’elle a vu sur tes traits ton conflit interne ? Of course she did. Elle te connait mieux que personne et tu es un livre ouvert. Elle n’a qu’à te regarder pour voir quand tu te tortures.
“She will be unique.” Tu hoches la tête. Exemplaire unique. Pas la force de traverser de nouveau neuf mois comme ça. “It will be enough. Her, you, me. We are enough.” Tu ne t’en lasseras jamais de l’entendre dire que tu lui suffit. « It’s already a miracle… » Car ni toi ni elle n’avait l’ambition de faire un enfant. Vous êtes encore des enfants dans bien de vos façons d’être. Vous n’aviez jamais mentionné l’envie de l’un ou de l’autre d’avoir des progénitures, tout simplement car ça n’a jamais été dans vos priorités.
Tu profites de son touché. Sa main sur ta joue. Tu fermes les yeux alors que tu niches un peu plus ton visage dans sa paume un bref instant, allant jusqu’à embrasser le creux de sa main. “We still haven’t chosen a name.” C’est pas faux et tu n’oses jamais trop en parler en premier parce que vous avez assez de la grossesse au quotidien. Tu ne veux pas en remettre une couche de décisions à prendre. Sa main dans tes cheveux à présent, tu rouvres les yeux pour la regarder. « We came down to Jesse, Billie and Drew… » Tu t’en souviens très bien. « Est-ce que je peux jouer la carte de la conception…? » Un léger sourire sur tes lèvres de ce moment. Vous étiez à un concert de Billie Eilish le jour supposé de la conception. Tu ne comprends toujours pas comment ils font les docteurs pour déterminer ce genre de chose si précisément mais, tu kiffes savoir lequel de tes shot a été le gagnant. « En plus Bill c’est le diminutif de William… » Que tu ajoutes le plus naturellement du monde alors que c’est une réalisation que tu as fait y’a pas si longtemps. Tu savais quand ça reviendrait sur le tapis, le prénom, qu’en sortant ce détail ce serait gagné d’avance pour choisir Billie et être fixé. Tu gardes bien ton oiseau contre toi autant que tu peux, autant qu'elle te laisse, autant qu'elle se sent bien avec toi si proche.
« Please. » tu ne répondras rien car Jordan sait tout comme toi que ça ne sera pas pour maintenant. Tant que tu auras l’alien en toi, le blocage sera là et l’envie inexistante. Tu réussis déjà à accepter que ton partenaire t’embrasse sans le repousser avec fracas comme ça l’a été y’a encore quelques semaines, tu ne veux pas non plus pousser et forcer sur ton corps et encore moins sur tes nerfs. Tu as appris à ne pas aller plus vite que la musique, à laisser venir les choses à toi et espérer pour le meilleur. Même si là, tu ne peux pas répondre à sa demande et t’espère au plus profond de ton être que Jordan ne doute pas de ton amour pour toi malgré les absences de contacts physiques. « It’s already a miracle… » le terme “miracle” n’est pas très approprié à ton sens, d’autant que tu ne sens rien de miraculeux en toi, mais une contrainte incroyable. T’es dure envers toi-même alors que tu es quand même en train de créer un être vivant dans ton ventre. T’es juste vraiment à bout et c’est presque si tu ne songeais pas de plus en plus à tester toutes les techniques possibles pour déclencher les contractions et faire sortir ton alien hors de toi. “More like a kinder surprise.” tu sais que la référence va le faire sourire et que le terme te convient mieux.
Jordan embrasse ta main et ton sourire ne te quitte pas ; tu t’y accroches autant que tu t’accroches à la vision de ton compagnon avec les cheveux en bataille et le visage encore à moitié en sommeil pour éviter de ne pas repenser à ce qui t’as réveillé. « We came down to Jesse, Billie and Drew… » t’hoches la tête pour les trois. T’as déjà ta préférence. « Est-ce que je peux jouer la carte de la conception…? » tu fourres ton nez dans ton oreiller, tirant la pointe de tes pieds pour te détendre d’une façon que tu peux, sachant très bien vers où Jordan se dirige. « En plus Bill c’est le diminutif de William… » tu lâches un léger rire. “Will va être insupportable. J’adore. D’autant que je le veux pour tuteur de mon côté.” vous n’êtes pas croyant donc il n’y aura pas de parrain ou marraine mais des tuteurs. Chacun choisit sa personne et ce n’est pas vraiment une surprise que c’est ton mari que tu choisis pour cela. Tu t’en fiches s’il n’est pas doué avec les enfants ; c’est un grand enfant, c’est ton meilleur ami, c’est ton jumeau, évidemment que ça sera à Will que tu confieras ton enfant si jamais il arrive malheur. En plus, il a une bonne situation professionnelle et financière, tu le sais. “I think we have a winner. Billie then ?”
“More like a kinder surprise.” Tu n’es pas d’accord avec elle mais tu ne la contredis pas, surtout que sa référence est adorable. Elle est peut être en train de te montrer indirectement qu’elle pense toujours à toi même si elle n’est plus là comme avant. Avant. Votre vie ne sera plus jamais celle d’avant et tu te demandes si vous avez assez profité. Tu te demandes si vous allez apprécier le chapitre suivant. Tu pries tous les univers que la suite soit plus clémente que ce que vous êtes en train de vivre. Mais qu’elle te laisse embrasser sa main et qu’elle se tienne encore plus à toi ça te donne beaucoup d’espoir. Elle s’étire dans le lit et elle est fucking adorable. Tu as le sentiment qu’elle a besoin de dormir encore mais qu’elle n’a certainement pas envie de sombrer de nouveau dans les bras de Morphée. Tu comptes rester à ses côtés, allongés, car ça repose malgré tout.
Elle rit de tes mots et tu as l’impression que tous les problèmes du monde sont réparés. Ça te gonfle le coeur de la voir comme ça alors qu’elle était si mal en point juste avant. “Will va être insupportable. J’adore. D’autant que je le veux pour tuteur de mon côté.” En plus elle est d’accord avec toi. Tu savais que c’était gagné d’avance avec ton argument. Tu n’es pas surpris qu’il sera le tuteur. Tu ne sais pas encore de ton côté même si tu penses bien évidemment à Maria. Ca ferait un sacré duo Will et Maria. “I think we have a winner. Billie then ?” Tu hoches la tête alors que ton bras caresse doucement son dos et que tes yeux sont remplis de tout l’amour que tu lui portes. Le bonheur de la voir être apaisée après une tempête. Ton coeur bat la chamade car damn fuck tu l’aimes plus que tout au monde cette femme enceinte jusqu’au cou qui est allongé à tes côtés. « I wanna kiss you more. » Tu n’arrives pas à retenir ce murmure d’entre tes lèvres car tout ton amour pour elle est si palpable. Tes yeux lui hurlent des je t’aime toujours plus fort ces dernières minutes. Depuis que tu as vu ses sourires, depuis qu’elle t’a laissé l’embrasser… et tu t’en veux aussitôt d’avoir dit ça. T’as peur qu’elle sente une pression sur ses épaules alors que… tu sais que entre ce que tu veux et ce qu’il va se passer ça n’est pas forcément la même chose. Alors pour ne pas qu’elle ait à faire quoi que ce soit et pour que tes mots soient quand même crédible, tu vas prendre sa main et la porter à tes lèvres pour y déposer plusieurs baisers.
Il hoche la tête et c’est la confirmation que t’attendais. Heureusement que Jordan avait l’envie d’un prénom neutre ; tu en serais ressortie frustrée si tu avais eu toutes les propositions à ta portée car tu es une grande indécise et que le choix aurait été plus que cornélien. Au moins, c’était un critère qui a le mérite de délimiter les recherches et tu es plus que satisfaite du résultat. “With our two names. Billie Fisher-Cadburry. Fishburry. On dirait une marque de jouets.” que tu remarques en souriant légèrement, ta main allant caresser ton ventre. Le diminutif de vos noms associés te fait rire. Tu aimes bien que ça s’accorde aussi bien. Dommage qu’aux yeux de la loi, ça ne passe pas. Ca aurait été plus simple à porter. Moins loin, en tout cas. Est-ce que vous allez mettre un deuxième prénom ? T’es perdue dans tes méditations alors que Jordan est littéralement en train de te dévorer des yeux.
« I wanna kiss you more. » ton attention redescend sur lui, tu reviens dans votre lit au lieu de partir pour d’autres songes. I wanna kiss you more. Tu l’observes alors qu’il prend ta main pour l’embrasser. “You know I love you, right ?” que tu murmures doucement parce que tu espères qu’il ne remet pas ça en doute. Comme si le fait qu’il émet le souhait de vouloir t’embrasser plus camoufle une certaine appréhension vis-à-vis de tes sentiments, il n’y a sûrement que toi qui voit cela, Cadburn. Tes doigts près de sa bouche se tortionnent légèrement pour caresser sa peau en même temps. T’as le coeur battant à tout rompre dans ta poitrine alors que tu ne le quittes pas des yeux, ta lèvre lippe supérieure passant sur l’inférieure dans un geste dubitatif avant de te décider. “We can try.” si t’acceptes ses baisers furtifs, ses doigts sur toi de façon permanante aussi, tu devrais pouvoir lui donner ça aussi. I’m craving for them. “Kiss me, Jordan.” profites-en tant que l'ouverture est là. Si tu lui donnes ton accord, t’ignores si le reste va suivre. Le reste en a envie, cependant, ça devrait être bon signe, n’est-ce pas ? Hoping for the best. Tu veux juste embrasser la meilleure personne de ton existence.
“With our two names. Billie Fisher-Cadburry. Fishburry. On dirait une marque de jouets.” Tu trouves que Fisher-Cadburry ça fait super classe comme nom de famille. On dirait le nom d’une star déjà Billie Fisher-Cadburry. Tu aimes aussi beaucoup Fishburry. Dommage que ça ne soit pas simple de changer son nom comme ça. Tu as quand même une certaine notoriété avec ton nom actuel donc tu ne changerais certainement plus à présent, en tout cas du point de vue professionnel.
Le regard de ton oiseau dans le tient et la culpabilité de lui avouer combien tu veux l’embrasser alors qu’elle n’est pas d’humeur. Tu ne devrais pas te sentir mal de lui dire le fond de ta pensée. Ça ne veut pas forcément dire que tu vas faire quelque chose à ce propos même si tu vas embrasser sa main. Une partie de son corps que tu juges ok pour elle. “You know I love you, right ?” Tes sourcils qui se froncent légèrement et brièvement de l’entendre. « Of course I know babe. » Ton ton est légé, tu n’es pas en train de la juger d’avoir pu croire ça, tu veux surtout qu’elle voit que évidemment tu sais. Y’a aucun doutes à avoir. Sa main se retrouve à caresser ton visage et tu interrompt tes baisers alors que tu la regardes faire.
“We can try.” « You don’t have to B. » “Kiss me, Jordan.” Well, ok then.
Tu n’attends pas plus longtemps car elle vient de confirmer tout autant que son corps a l’air de s’ouvrir à toi, ses lèvres en tout cas ont l’air prête pour t’accueillir. Tu vas les reposer sur les siennes pour la deuxième fois en quelques minutes et damn ça te donne tellement d’espoir pour la suite dans un avenir proche. Ta main se pose sur son avant bras que tu caresses doucement de ton pouce avant de remonter jusqu’à sa main pour mêler tes doigts aux siens. Tel un puceau qui découvre les baisers d’une intensité nouvelle, tu gémis doucement entre deux respirations. Tu défais tes lèvres d’elle afin de connecter tes yeux aux siens. « You good? » Tu le lèches doucement les lèvres afin de récupérer tout le goût de ta deuxième moitié jusqu’à la dernière parcelle sur toi. Ton pouce qui caresse sa main car tu n’as pas l’intention de la lâcher si elle ne le fait pas d’elle même.
« Of course I know babe. » c’est déjà ça de pris. T’hoches brièvement la tête sans rien ajouter, rassurée de l’entendre dire ça. Tu as toujours peur que Jordan puisse douter, tu as encore plus la trouille de douter toi-même. Comme si tu avais besoin d’être rassurée de ne pas être un monstre sans cœur. Ce n’est pas le cas. Tu l’aimes toujours et il n’y a rien qu’à voir comment tu te raccroches à lui du mieux que tu peux pour l’apercevoir. Tu es aussi désolée de ton comportement envers lui, de tout ce que tu peux lui faire subir, du rejet constant qu’il a dû ressentir par ta faute. Jordan n’est déjà pas à l’aise avec son corps, tu ne veux pas le laisser croire qu’il te dégoûte véritablement alors que ce n’est pas le cas. Tes yeux d’amoureuse le voient toujours aussi beau ; c’est la perception de toi-même qui a changé et qui te désole. Tu espères que la naissance va changer tout ça, que tes hormones vont revenir à la normale et surtout que tes prunelles ne vont pas continuer de te rejeter toi-même.
« You don’t have to B. » I know but I want to try. Tu ne peux pas savoir si tu n’essaies pas. Ce qui est déjà un progrès dans ton état d’esprit. Chaque test passe ou casse, tu appréhendes mais t’as confiance. En Jordan surtout. T’es tellement heureuse de pouvoir le toucher et l’apprécier de nouveau, tu pourrais presque en pleurer. Mais tu ne le fais parce que ton partenaire vient mettre ses lippes sur les tiennes et tu retiens ton souffle, comme à chaque fois. Tu fermes les yeux et tu profites, en attendant cette seconde de trop. Qui ne vient finalement pas le temps que Jordan emmêle vos mains, son gémissement perceptible, te gonflant le cœur d’une félicité sans nom. Quand il s’éloigne, tu n’ouvres pas les yeux. « You good? » tu hoches la tête. “I’m good.” tu le réalises et ça te fait sourire. Tes prunelles s’ouvrent sur les traits délicats du père de ta fille, tu te permets même un bref rire nerveux, rapide comme l’écran, mais véritablement ravie. “I’m good.” que tu répètes en serrant sa main dans la tienne. “It seems that having a third leg helps.” que tu dis doucement. Heureusement que ça fait quelque chose. Heureusement que ça aide. Tu peux l’embrasser. Tu vas tester cette théorie une nouvelle fois en te penchant vers lui. Pour fusionner vos bouches de nouveau ensemble, ainsi que vos langues. Ton cœur danse. T’es fière de toi. Tu as aussi un pique de bonheur au milieu de tout ça. Après ce cauchemar qui est à l’image de l’abandon que tu as peur de ressentir une fois l’alien - Billie - hors de toi. It won’t happen. Vous vous aimez beaucoup trop pour cela. C’est un coup de l’alien qui te décroche des lippes de ton partenaire dans une légère grimace. “Someone else is waking up too.” Vivement qu’elle vienne au monde, cette gosse. Qu’elle joue aussi sur les nerfs de son père, un peu.
Et c’est qu’elle répond au baiser. Elle n’y met pas fin non plus. Tu profites du moment tout en ayant l’appréhension que peut être ça ne va pas pour elle alors tu préfères te défaire le premier pour lui demander directement. “I’m good.” Qu’elle dit sans pour autant ouvrir les yeux. Elle est encore dans le moment ? Elle veut que tu retournes l’embrasser? Parce que si elle va bien, c’est exactement ce que tu as envie de faire. Ses iris bleues sont à présent visible, un sourire également sur son visage. “I’m good.” T’as comme une immense vague d’espoir que maintenant elle va bien pour toujours mais il faut que tu te calmes Jordan. Tu n’en sais rien. Elle non plus sûrement.
« Very good news. » “It seems that having a third leg helps.”
Tu vas coller ton front au sien et elle vient choper tes lèvres à la place. Good for me. Tu ne l’arrêteras jamais dans un tel élan. It’s only kissing Jordan. Que tu essaies de te dire pour calmer tes éventuelles ardeurs qui ne sont jamais bien longues à revenir. L’appel du corps de Bird est toujours bel et bien là. Tu prends soin de ne garder que sa main dans la tienne, ne voulant pas lui procurer encore plus d’épreuves d’un coup. C’est elle qui se détache en grimaçant cette fois. What is going on? Inquiet le temps d’une seconde. “Someone else is waking up too.” Mais bien vite rassuré que ça ne vient pas de toi. Un sourire sur ton visage alors que tu te permets de jouer le petit con le temps de quelques secondes. « I assume you’re not talking about my dick. » C’est une vanne, mais c’est aussi la vérité mais elle ne le voit pas à cause de son ventre, et elle ne le sent pas non plus, car elle ne te touche pas là. Tu vas poser une main sur le ventre de ton oiseau avant de baisser légèrement ton minois. « Sorry Billie, you gotta get used to my bullshit. » Not so bullshit Jordan mais tu n’insistes pas le moins du monde de ce côté là. Le moment à deux est trop beau pour que tu te mettes à te soulager tout seul sous ses yeux. Ca a beau être quelque chose de très excitant, tu penses trop et tu as l’impression qu’il y a aussi le downside qui montre en plein visage à ta moitié que tu es seul dans l’activité. Tu ne veux pas l’exclure. « I’m thirsty, do you want something from the kitchen? » Toi qui essaie l’air de rien de la mettre plus à l’aise mais sans qu’elle pense que tu te lèves spécifiquement pour elle. Encore une fois, tu veux juste faire les choses à deux. Rien d’anormal là. Ça t’es déjà arrivé d’apporter le petit déjeuner à ton oiseau dans le lit au gré de votre relation.
« Very good news. » c’est au moins ça de pris. Le cauchemar a été contrecarré par ton corps et ton esprit qui ont bien voulu partager un joli baiser avec ton partenaire. Ils sont rares, en ce moment, donc ils sont précieux. Tant et si bien que t’as envie de recommencer. Envie. Alors que tes seules envies ces derniers temps ont été de vouloir des jus de fruits en plein milieu de la nuit ou de dévorer des tonnes de mousse au chocolat - t’es à peu près sûre d’en être écoeurée maintenant. Alors tu l’embrasses de nouveau parce que tu le peux et que t’en profites tant que la coopérance est là. D’autant que Jordan reste sage dans ses gestes et il n’incite à rien de plus qu’à ce que tu lui donnes - alors que tu n’es pas dupe. Tu sais que vos rapports sexuels étaient une partie essentielle de votre relation - c’est bien à cause de ça que vous êtes dans cette situation actuellement, mmh - et qu’il n’a pas son quota quand tu l’entends soupirer et gémir juste en l’embrasser. Sans comprendre comment il peut avoir envie de toi dans cette apparence mais peut-être que porter son enfant doit avoir un côté attrayant pour lui, t’en sais rien.
« I assume you’re not talking about my dick. » “No but your stupidity.” obviously. La connerie de Jordan n’a pas d’heure et t’as le sourire amusé. Voilà longtemps que tu n’as pas touché cette partie de son corps et tu ne comptes certainement pas le faire pour le moment. Surtout qu’y a l’alien - Billie - qui semble être dans son quart d’heure d’étirement en toi, à croire qu’elle n’en a pas fini de retaper la décoration là-dedans. « Sorry Billie, you gotta get used to my bullshit. » tu souris encore plus fort en enlaçant les doigts de sa main sur ton ventre des tiens. “Perhaps she will share it.” t’es déjà en train de voir ta fille comme une petite chieuse à la répartie cinglante et… T’es juste réaliste. « I’m thirsty, do you want something from the kitchen? » en voilà une bonne question sur laquelle tu médites un moment en te tournant légèrement sur le dos pour observer le plafond. “Je veux bien du jus de fruits. Et des tartines. Au chocolat. Genre quatre.” ton attention se porte de nouveau sur Jordan en souriant légèrement. “Please, daddy.” que tu rajoutes tout en gloussant légèrement. Comme une idiote ; les chiens ne vont pas faire des chats, clairement.
“No but your stupidity.” Mais tu es bien trop fier de ta répartie que tu ne caches pas ton sourire. Elle a le même sur le visage et ça fait vraiment du bien cette brève fenêtre sur vos moments de stupidité comme celui là. C’était quotidien pratiquement avant. Ca revient doucement on dirait. Les mots que tu dis à l’adresse de votre fille font serrer ta main plus fort à ton oiseau. Tu remontes tes yeux vers elle.
“Perhaps she will share it.” « With you and me as parents? For sure. »
Comment tu tacles implicitement Birdie au passage. Vous n’êtes pas mieux l’un que l’autre et c’est ce qui fait que ça fonctionne depuis si longtemps aussi. Y’a pas de secrets. Y’en a qui ne vous supporterez pas au quotidien. Vous avez vécu avec vos propres personnes depuis que vous êtes nés, vous êtes habitués. Et puis tu proposes à boire ou manger à ton oiseau histoire qu’elle continue de prendre des forces et se remettre de ses émotions. Tu la regardes se détourner alors que tu es déjà en train de sortir du lit pour te mettre un short et un hoodie sur le dos. “Je veux bien du jus de fruits. Et des tartines. Au chocolat. Genre quatre.” Tu hoches la tête, aimant quand elle a l’air d’être en appétit comme ça et quand elle n’a pas peur de demander. “Please, daddy.” Ça la fait rire mais toi tu souris tout doucement car vous venez de choisir le prénom de votre futur enfant. Ca commence à être de plus en plus réel tout ça. « Right away mum. » Que tu lui dis en allant prendre sa main dans la tienne pour la porter à tes lèvres et y déposer un baiser. « I love you baby. » Et tu files dans la cuisine avec ton beau sourire sur le visage.
Dernière édition par Jordan Fisher le Jeu 28 Oct 2021 - 21:42, édité 1 fois
« With you and me as parents? For sure. » tu n’es pas étonnée qu’il dise ça. C’est même carrément vrai. Si d’habitude, tu l’aurais pincé, là, tu te contentes d’en rire doucement. Un rappel de la vie d’avant cette grossesse, de vos habitudes que vous aviez à deux, sans tes hormones pour te faire la misère. Sans devoir mettre une distance raisonnable entre vous comme s’il était la peste et tu étais le choléra. Il y a eu du progrès, ce matin. Beaucoup de progrès que tu réalises tranquillement. T’es fière de toi. Tu ne t’es pas laissée aller, tu as pris les devants et le taureau par les cornes. Ou le bélier, en l’occurrence. Ce n’est pas parfait, ce n’est pas sans peine passagère mais ça reste des efforts que tu as créé de ta propre volonté. Parce que tu avais conscience que ça n’allait pas, ça n’allait plus et que tu ne veux pas qu’avoir cette enfant, tu veux aussi garder son père. Ton idiot de stupide de partenaire qui va donner les meilleurs gènes du monde à votre gamine - si elle a la même moue que lui, tu seras doublement foutue.
« Right away mum. » tu souris un peu plus. Tu aimes bien entendre ce terme. Même si venant de Jordan, ça semble tout de suite plus sexuel. Tu l’as tellement délaissé. Tu te promets de te rattraper une fois l’alien hors de toi. Tu as confiance que tout sera normal après. Enfin, à peu près normal. Avec un bébé à quelques mètres de vous près à venir hurler à la mort si papa commence à toucher maman. Tu essaies d’être optimiste. « I love you baby. » & ça aussi, tu aimes bien l’entendre. Plus que n’importe quelle autre combinaison de mots. Tu humes légèrement, le regardant se lever après t’avoir embrassé et observant sa silhouette qui fait le tour pour sortir de la chambre. Great sass, great ass. T’as vraiment touché le jackpot.